SOCIÉTÉ CONGOLAISE DES POSTES ET TÉLÉCOMMUNICATIONS SCPT : THOMAS LUHAKA INVITE LES CONGOLAIS À FAIRE CONFIANCE AUX SERVICES DE LA POSTE NATIONALE

Le 16 octobre 2016

Le vice-Premier ministre des PT-NTIC exhorte les Congolais à faire confiance à la poste

Le vice-Premier ministre des postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication (PT-NTIC), Thomas Luhaka Losendjola, a invité les Congolais à faire confiance aux services de la poste nationale, dans son message à la Nation, à l’occasion de la journée mondiale de la poste célébrée le 9 octobre de chaque année.

M.Luhaka a relevé les innovations apportées par la Société congolaise des postes et télécommunications dans le cadre de la modernisation de la poste nationale, en vue d’offrir aux utilisateurs de la République démocratique du Congo (RDC), des services postaux répondant aux normes requises notamment, les colis et courriers postaux, le courrier express, les mandats postaux et boîtes postales , les comptes chèques postaux, le transfert d’argent.

Il a rappelé à l’occasion que la poste avait joué un rôle important dans le pays à l’époque coloniale. Pour matérialiser son fonctionnement, un premier bureau de la poste avait été érigé en 1889 sur l’avenue des aviateurs dans l’actuelle commune de Gombe, alors Kalina à Kinshasa, soit 4 ans après la conférence de Berlin de 1885, avant de s’étendre petit à petit sur l’ensemble du territoire national, précédant ainsi d’autres édifices publics de l’époque, a précisé M.Luhaka. La poste a donc constitué le principal canal de transmission des biens et des espèces à travers le pays, a-t-il souligné.

A cette époque, les services financiers tels que les banques n’existant pas, la Poste a été l’unique voie par laquelle s’opéraient l’épargne et le paiement d’argent au point que le premier chèque dans le monde a été le chèque postal. Cela explique le fait que la Poste congolaise a relevé, pendant un certain temps, du ministère Belge des Finances. La Poste a de ce fait constitué, au-delà de son rôle de la principale source de revenus après le secteur minier, le facteur essentiel d’intégration socio économique du pays.

Nécessité de s’adapter aux nouvelles NTIC

M.Luhaka a souligné la nécessité  pour la Poste de s’adapter au nouvel environnement économique et technologique mondial sans quoi, elle va disparaitre.

C’est à ce titre que l’Union postale universelle (UPU) a décrété comme pour la Poste 2016 « l’Innovation, l’Inclusion et l’intégration, principaux facteurs de succès pour l’avenir de la poste », a rappelé le vice-Premier ministre. Dans sa stratégie mondiale pour la période 1917-1920, l’UPU invite donc les administrations postales des pays membres à faire montre d’imagination afin d’innover en passant par l’aptitude de la poste à embrasser les nouvelles technologies et à introduire les services nouveaux en fonction des besoins des consommateurs, a indiqué M.Luhaka.

Il a laissé entendre également que pour assurer l’intégration, la Poste devra construire un réseau homogène connecté virtuellement et physiquement, avoir les mêmes pratiques et procédures que des partenaires notamment, la douane et les transporteurs.

L’inclusion économique, sociale, financière en numérique implique de la part de la Poste qui dispose du réseau le plus étendu de l’univers, de viser des micros, petites et moyennes entreprises ainsi que les populations non bancarisées et créer des produits appropriés pour promouvoir le marché.

Dans le cadre de l’intégration et de l’inclusion, la Poste congolaise procède depuis quelques mois déjà, au déploiement des services financiers de la poste appelés POSTE-FINANCES qui sont des banques de proximité ciblant les micros, petites et moyennes entreprises ainsi que les populations non bancarisées.

Parallèlement à cela, s’observe le retour à travers les quartiers de Kinshasa, des agents ou facteurs de la poste, l’objectif étant selon M.Luhaka, de faire de la Poste congolaise, un outil intégrateur de l’économie numérique globale. 

ACP/Kayu/May