Maladie à virus Ebola
Le 13/12/2018
Afin de permettre une meilleure compréhension du phénomène et d’apporter des éclaircissements sur le débat concernant l’origine du virus Ebola et sa paternité supposée africaine, Afrocentricity Think Tank s’est attelé à lever quelques ambiguïtés et rappeler que de part et d’autre, les causes avancées sans la participation d’experts africains indépendants restent de simples hypothèses dont la crédibilité commence à échapper à l’analyse scientifique par les experts africains de la Diaspora. Des informations circulent ici et là.
Il est important que les Africains et Africaines directement concernés puissent avoir un point de vue afrocentrique en attendant que les dirigeants africains financent l’étude sur l’origine du virus Ebola demandée par une équipe d’experts de la Diaspora.
Il faut pourtant clarifier le débat. Les Africains ne peuvent être responsables de ce qu’ils n’ont pas créé et diffusé.
1. Le virus Ebola n’a pas été « créé », ni « nommé » par les Africains
C’est le nom d’un fleuve de la République Démocratique du Congo que les Occidentaux ont choisi unilatéralement pour donner à un virus créé dans leurs laboratoires lesquels poursuivent des objectifs militaires et de créations de maladies émergentes avec des solutions pour le moins mitigées.
A la différence des agents biologiques pathogènes classés par ordre de dangerosité comme la rougeole, la poliomyélite, la varicelle, la rage et la variole, le virus Ebola comme au demeurant et par ordre de dangerosité, l’hépatite C, le HIV-Sida, l’Antrax (qui est une bactérie) sont des agents pathogènes créés dans des laboratoires non Africains. Les motivations à l’origine de la création de ces agents pathogènes ne sont pas nécessairement pacifiques.
Rivière Ebola : En 1976, ce cours d'eau donna son nom au virus Ebola qui fut identifié lors d'une épidémie dans la ville de Yambuku (nord-est de la province de l'Équateur) près de laquelle passe la rivière.
Le virus Ebola est un filoviridae dont l’origine remonte au mois d’août 1967, dans la ville de Marburg en République Fédérale d’Allemagne. L’apparition originelle et inaugurale s’est faite dans un des laboratoires de la ville travaillant indifféremment pour des objectifs civils et militaires. Officiellement, lors des travaux de recherche pour fabriquer des vaccins, au moins 35 laborantins ont été contaminés dont 7 ont trouvé la mort malgré les soins intensifs prodigués. L’origine du virus Ebola n’est pas en Afrique.
2. Le virus Ebola n’a pas de réservoir naturel en Afrique
Les analyses et recherches de médecins africains commencent à mettre en évidence le fait que le virus Ebola n’a pas de réservoir naturel. Il est donc évident que sans réservoir naturel, l’hypothèse selon laquelle l’origine d’une des six souches proviendrait de la République Démocratique du Congo (ex-Zaïre) demeure une simple hypothèse qui reste à vérifier. L’hypothèse de l’inoculation, voire de la transplantation par tous les moyens possibles et inimaginables en Afrique ne peut être écartée. Une étude portant sur l’origine de certains agents pathogènes (virus et bactéries) par des experts indépendants africains y compris la Diaspora permettrait d’en avoir le cœur net.
3. Les animaux africains ne sont pas à l’origine du virus Ebola
Les gorilles, les chimpanzés et les antilopes ne sont pas des vecteurs du virus contrairement aux affirmations sans preuves avancées jusque-là car ces animaux n’ont pas de réservoir du virus Ebola.
La chauve-souris n’est pas un hôte naturel du virus car jamais le virus n’a été isolé sur elle. Mieux encore, lorsqu’on lui inocule expérimentalement en laboratoire le virus, cet animal l’élimine rapidement sans le conserver dans son organisme.
De même, les arthropodes ne sont pas des vecteurs car lorsqu’on inocule le virus Ebola à ces derniers, aucune réplication virale n’est observée.
Puisque l’on sait aujourd’hui le point de vue des Africains et que le virus n’a jamais été isolé chez ces animaux malgré toutes les recherches menées dans ce sens, il faut donc bien convenir qu’il faudra aller rechercher le réservoir du virus ailleurs que dans la faune africaine, ailleurs qu’au sein des populations africaines rurales ou urbaines.
4. Les laboratoires occidentaux ou contrôlés par ces derniers sont à l’origine du virus Ebola
Avec la liste des laboratoires militaires connus et tous ceux civils non connus (voir annexe 1), il n’est plus possible de nier l’évidence, à savoir qu’un grand stock de virus divers dont l’Ebola sont disponibles dans les laboratoires biologiques de niveau pathogène 4 (le plus élevé). La France est présente en Afrique au Gabon, à Franceville (pour ce qui échappe au « secret défense »).
Comment croire que ces stocks sont destinés à l’amélioration de la santé publique en Occident ? Comment ne pas se poser la question de savoir comment s’opèrent les tests ? Une fois les animaux infectés, est-ce que ces derniers n’ont pas été transportés dans des zones rurales et urbaines africaines pour faciliter la confirmation de certaines hypothèses sur les animaux ? Puis, quelles sont les limites éthiques de telles expérimentations secrètes, parfois avec l’aval des autorités africaines, alors que les tests sur des humains africains dits « volontaires » ont commencé à se vulgariser notamment au Libéria et en Sierra Leone.
Rien ne permet d’écarter l’hypothèse selon laquelle les virus créés dans des laboratoires occidentaux ou contrôlés par ces derniers en Afrique ne sont pas justement créés pour soutenir des activités civiles de santé publique. L’hypothèse de virus créé pour des opérations militaires futures ne peut être écartée de l’analyse et donc de l’étude à venir. Il s’agirait alors purement et simplement d’armes virologiques de destruction massive. Les signes avant-coureurs ont été révélés dans le livre de Leonard G. Horowitz 2 dès 1996 où ce dernier s’interrogeait sur la nature des virus émergents comme le VIH-Sida et l’Ebola. Il avait déjà écarté l’origine naturelle de ces deux virus et ne croyait pas à l’accident, ni au dysfonctionnement des laboratoires occidentaux. Les objectifs dits « intentionnels » sont légions dans les exemples nombreux qu’il partage avec le public.
De toutes les manières, Leonard G. Horowitz n’a jamais cité l’Afrique comme un centre de production en série de virus Ebola pour une destruction massive et sélective des humains.
Dr Guy Kodzo Alovor et Dr Yves Ekoué AMAÏZO
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