Le lac Kivu est l'un des Grands Lacs d'Afrique. Il se situe entre la République démocratique du Congo et le Rwanda, aux coordonnées 2° 03′ 44″ S 29° 07′ 24″ E . Le lac Kivu se déverse par la rivière Ruzizi, qui alimente au sud le lac Tanganyika. Il a gagné une triste notoriété lors du génocide au Rwanda de 1994, de nombreuses victimes y ayant été jetées. Le lac couvre une superficie totale de 2.700 km2 et se situe à une altitude de 1.460 m au-dessus du niveau de la mer. Le premier Européen ayant accédé au lac fut un Allemand, le comte von Götzen, en 1894. C'est un des trois lacs méromictiques d'Afrique.
Au fond du lac, environ 500 m de sédiments recouvrent le socle cristallin précambrien. Au nord du lac, des anomalies magnétiques sont dues à d'anciens épanchements volcaniques. La salinité approche 4°/° au fond du lac. Les villes congolaises de Goma et Bukavu sont voisines du lac. Au Rwanda, ce sont Gisenyi, Kibuye et Cyangugu. C'est dans ce lac que l'on trouve Idjwi, la plus grande île à l'intérieur du continent africain avec une longueur de 40 km et une superficie de 285 km2. Elle est différente de celle des autres lacs congolais qui sont pour la plupart «tectoniques» comme le montre d'ailleurs sa configuration morphologique, qui est celle d'un lac de barrage : nombreuses baies et îles, ces dernières disparaissant vers le nord. Ce sont les volcans des montagnes des Virunga qui ont barré l'écoulement sud-nord d'un réseau hydrographique qui prenait ses sources sur le plateau des Bafulero, près du mont Mulhi.
Ce lac est caractérisé par une forte stratification thermique et chimique (CO2 et méthane assez fortement "piégés" dans les eaux profondes, mais pourrait épisodiquement être brutalement libéré avec des risques graves pour la population et la faune). Dans les années 1950 et 1960, des chercheurs belges ont montré que ce lac recelait du méthane et du CO2 (d'origine magmatique). La genèse de ce méthane et l'explication de son accumulation ont été longtemps discutées; On a notamment pensé qu'il était d'origine volcanique et issu de matière organique en décomposition, et on cherche à mieux comprendre le fonctionnement des puits de méthane (dans les couches supérieures oxygénées du lac, certaines bactéries méthanotrophes dégradent le méthane avant qu'il ne gagne l'atmosphère) du lac. Puis, les données apportées par deux expéditions conduites sur le lac, de même qu'une réévaluation des données acquises antérieurement, ont conclu que l'essentiel de ce méthane est biogénique et récent ; il aurait été formé par des organismes autrefois classés comme « bactéries méthanogènes » et aujourd'hui reclassés parmi les Archées, un groupe de procaryotes distinct des vraies bactéries et vivant dans les eaux anoxiques profondes, appartenant au groupe peu connu des crenarchae. Ces bactéries auraient synthétisé du méthane à partir de dioxyde de carbone et d'hydrogène (qui sont eux tous à biogéniques). On a ensuite supposé qu'une petite partie du méthane serait thermo catalytique, le reste étant issu d'une transformation du CO2 en méthane par des bactéries méthanogènes.
On a récemment démontré qu'en profondeur (à partir d'une profondeur d'environ 300 m), en raison du système local de convection, diffusion particulière (superpositions de cellules de convection conservant une certaine stabilité), caractérisé par un mélange turbulent diapycnal faible et un transport vertical par diffusion dominé par un phénomène de double diffusion (à partir de 120 m en février 2004) (conséquence d'un gradient élevé de salinité, et donc de densité et d'entrées de sources subaquatiques à différentes profondeurs, également responsables d'une teneur anormale de l'eau en zinc). Contrairement aux systèmes connus de double diffusion naturelle ou étudiés en laboratoire, ici le CO2 et le CH4 dissous contribuent de manière significative à la stratification en couches, avec des équilibres inhabituels entre l'effet stabilisateur de sels dissous et l'effet déstabilisateur de la température. Des couches mixtes épaisses de 0,48 m en moyenne semblent néanmoins être en état de convection active, « l'épaisseur moyenne des interfaces (0,18 m) étant étonnamment constante et indépendante de la stratification à grande échelle. Les flux thermiques verticaux sont en bonne corrélation avec les mesures de température à travers les interfaces ». Des changements sont observés dans le lac (réchauffement des eaux profondes, renforcement de la chimiocline principale qui évoque un débit accru des sources subaquatiques qui pourrait expliquer de récents changements dans le cycle des éléments nutritifs et la production de méthane du lac. Le gisement potentiellement exploitable de méthane du lac a été estimé à plus de 50 (à pression et température ambiante) à 57 milliards de mètres cubes. Le 28 mars 2007, la République démocratique du Congo et le Rwanda ont signé un accord pour qu'une équipe de scientifiques étudie la faisabilité de l'exploitation du gisement. Ainsi, à condition qu'il n'y ait pas de perturbation de l'effet de chimiocline par l'exploitation, on espère à la fois pouvoir réduire le risque d'explosion et d'asphyxie par remontée d'une grande bulle de méthane, au profit d'une production de carburant ou électricité.
Le niveau précis de risque fait encore l'objet d'analyse et de discussion, mais le lac Kivu est l'un des trois lacs identifiés dans le monde entier susceptibles d'éruptions limniques graves (lac méromictique) ; les deux autres étant les lacs Nyos et Monoun au Cameroun.
En 2005, des géologues et géochimistes ont estimé que certains changements récents de comportement du lac sont des indices de risque accru d'une éruption incontrôlable de gaz et que « La libération d'une fraction de ces gaz, qui pourrait être déclenchée par une éruption de magma dans le lac, aurait des conséquences catastrophiques pour les deux millions de personnes vivant sur ses rives ». Les premières évaluations de risques et de sécurité étaient basées sur l'hypothèse que les concentrations de gaz dissous dans les eaux profondes sont dans un état d'équilibre correspondant à un temps de séjour de 400 ans environ, avec un transport turbulent considérée comme principale voie de remontée verticale du CO2 et du méthane. Or des mesures récentes et la réanalyse des processus de transport vertical ont radicalement modifié cette hypothèse : l'échange turbulent vertical apparaît en fait comme étant faible et négligeable (comme le montrent un ensemble spectaculaire de plusieurs centaines de couches de diffusion double). Le temps moyen de séjour ne serait pas de 400 mais de 800 - 1000 ans, alors que les enregistrements disponibles montrent une tendance récente à un accroissement de la production de méthane dans les sédiments du lac (+ 15 % en 30 ans selon une étude récente, qui admet une augmentation des sources ou causes anthropiques, mais invite à ne pas exclure l'hypothèse d'une augmentation géogène de H2 et CH4), conduisant à une accumulation de gaz. Or plus l'eau profonde sera saturée en gaz, moins l'apport de chaleur nécessaire au déclenchement d'une libération "catastrophique" de gaz dévastateur sera important. S'il n'y a pas d'erreur dans la production actuelle de CH4 telle qu'estimée en 2005, la saturation en CH4 de l'eau profonde pourrait être atteinte avant 2100. Le réchauffement climatique pourrait être source anthropique d'aggravation de ce risque (réchauffement de surface de 0,58 °C en 30 ans ; mais qui pourrait aussi être attribuée à la variabilité climatique). Une entrée d'une petite quantité de lave dans le lac n'aurait pas d'effet grave selon une étude faite entre 2002 et 2004 à la suite de l'entrée d'environ 106 m3 de lave dans le lac Kivu après l'éruption du volcan Nyiragongo en janvier 2002. Ce lac abriterait 300 kilomètres cubes de dioxyde de carbone et 60 kilomètres cubes de méthane, pouvant remonter par des cheminées volcaniques, ce qui représente plus de 300 fois la quantité de gaz contenue dans le lac Nyos (Cameroun) qui lors de son éruption avait fait 1700 morts.
Lac Tanganyika
LAC TANGANYIKA
Le lac Tanganyika est un grand lac de l'intérieur de l'Afrique, situé entre la République Démocratique du Congo (RDC) à l'Ouest, la Tanzanie à l'Est et le Burundi au Nord.
Deuxième lac africain par la surface après le lac Victoria, le deuxième au monde par le volume et la profondeur après le lac Baïkal, et le plus long lac d'eau douce du monde (677 km). Il est le plus poissonneux du monde. Ses eaux rejoignent le bassin du Congo puis l'océan Atlantique.
GÉOGRAPHIE
Le lac Tanganyika couvre une superficie de 32 900 km2 (approximativement la même superficie que la Belgique) et s'étire sur 677 km2 le long de la frontière de la Tanzanie (à l’est) et de la République démocratique du Congo (à l'ouest) ; son extrémité nord sépare ces deux pays du Burundi, son extrémité sud les sépare de la Zambie. On retrouve à l'ouest (du côté congolais), les monts Mitumba.
Il est situé sur la branche occidentale de la vallée du Grand Rift. Sa température de surface est de 25 °C en moyenne pour un pH variant de 7,6 dans les baies marécageuses, à 9,5 en pleine eau. La profondeur ainsi que la localisation tropicale du lac empêchent le renouvellement total des masses d'eau et la plus grande partie des eaux profondes sont des eaux fossiles et anoxiques.
Le lac Tanganyika fait maintenant partie du bassin hydraulique du fleuve Congo. Il s'y déverse par son émissaire, la Lukuga. Jusqu'en 1878, cette rivière se jetait dans le lac, mais des mouvements tectoniques, et surtout la montée du niveau de l'eau, en ont inversé le sens vers la Lualaba et le fleuve Congo.
Le bassin drainant du lac Tanganyika couvre une superficie de 250 000 km2. Les principales rivières qui l'alimentent sont la Malagarazi, la Rusizi, la Ifume, la Lufubu et la Lunangwa qui y déversent 24 km3 d’eau par an ; les pluies, quant à elles, en apportent 41 km3 par année. La Malagarazi est plus ancienne que le lac lui-même et se trouvait auparavant dans le prolongement du Congo. La totalité du volume du lac est renouvelé en 485 années.
PRINCIPALES VILLES ET CITÉS AU BORD DU LAC
Baraka au Congo-Kinshasa
Bujumbura au Burundi
Kalemie en Congo-Kinshasa
Kigoma en Tanzanie
Mpulungu en Zambie
Rumonge au Burundi
Uvira en République démocratique du Congo
Nyanza Lac au Burundi
Minago au Burundi
Kabezi au Burundi
GÉOLOGIE
Le lac Tanganyika est situé dans le rift Est-Africain. 6 000 m de sédiments lacustres sont accumulés au fond du lac.
La composition du rivage se répartit ainsi :
sable : 31 %
roches : 43 %
intermédiaire (roches et sables) : 21 %
marais : 5 %
TECTONIQUE - GÉOTHERMIE
La situation du lac en fait un lieu d'activité tectonique remarquable, de par la profondeur totale de la faille à cet endroit, qui s'élève à environ 7 000 m du niveau de l'eau au fond sédimentaire. La sédimentation sur des millions d'années a comblé un volume énorme, des recherches pétrolières ont permis d'y découvrir un gisement exploité par le Congo.
La géothermie est visible dans la partie nord sur la rive congolaise, sur la péninsule de l'Ubwari (cap Banza), Alamba, dans la ville de Baraka ainsi que dans la région de Kalundu/Pemba (République Démocratique du Congo).
Des évents libérant de l'eau chargée de minéraux et atteignant une température de 180 °C y ont été découverts, à des profondeurs variant de 5 à 40 m. L'activité laisse aussi filtrer des gaz dans certaines portions de côtes rocheuses à Pemba, sous forme de chapelets de bulles plus ou moins fines et régulières.
Le 5 décembre 2005 un violent séisme, d'une magnitude de 7,5 sur l'échelle ouverte de Richter, a provoqué des dégâts et fait quelques victimes au Congo. Son épicentre se situait sous le lac à une profondeur de 10 km.
FAUNE ET FLORE
Le lac Tanganyika est très réputé pour le nombre important d'espèces endémiques. On y dénombre pas moins de 250 espèces de poissons cichlidés (Neolamprologus, Paleolamprologus, Altolamprologus, Xenotilapia, Julidochromis, Telmatochromis, Tropheus, Petrochromis et plus de vingt autres genres) et 150 espèces de non-cichlidés (Stolothrissa, Limnothrissa, Lamprichthys), dont la plupart vivent le long de la côte jusqu'à environ 180 mètres de profondeur. La plus grande part de la biomasse se situe dans la zone pélagique et est dominée par six espèces: deux espèces de sardines du Tanganyika et quatre espèces de Lates. La quasi-totalité des espèces de cichlidés est endémique et plusieurs sont appréciées comme poissons d'aquarium.
Le cobra d'eau (Boulengerina annulata stormsi (Naja annulata), espèce endémique) est un reptile adapté à la vie sub-aquatique, comme les serpents marins des récifs coralliens. La partie terminale du corps est comprimée latéralement afin de faciliter la nage. Jeune, il se nourrit volontiers de Neolamprologus vivant dans les coquilles de Neothauma tanganicense (escargots endémiques du lac Tanganyika) ; adulte, il n'hésite pas à s'attaquer à des proies beaucoup plus imposantes.
Espèces vivant autour du lac :
crocodiles : Crocodylus niloticus et Crocodylus cataphractus
hippopotames
divers oiseaux pêcheurs : hérons, aigles, pygargues, anhingas, martins-pêcheurs, etc.
HYDROLOGIE
Le lac est connu pour la limpidité exceptionnelle de ses eaux, celle-ci permettant une visibilité atteignant les 25 mètres.
L'eau du lac Tanganyika est d'une extrême richesse minérale, et ses paramètres sont très particuliers. Sa conductivité est d'environ 609–620 µS, son pH est de 9,5 à la surface et de 8,6 à –1 300 mètres ; le TAC est de 12–19, valeur faible au regard des proportions de sels :
Principaux sels d'après le Dr Kufferath, membre de la mission hydrobiologique Belge de 1946-47
(valeurs en milligrammes par litre) :
Carbonate de sodium: Na2CO3 =125 (anhydre)
Chlorure de potassium: KCl = 59
Nitrate de potassium KNO3 = 0,5
Carbonate de lithium Li2CO3 = 4
Carbonate de calcium CaCO3 = 30
Carbonate de magnesium MgCO3 = 144
Sulfate d'aluminium Al2(SO4)318H2O = 5
Sulfate de potassium K2SO4 = 4
Sulfate de sodium Na2SO4 = 1
Chlorure ferrique FeCl36H2O = 0,5
Phosphate de sodium Na3PO4H2O = 0,4
Silicate de sodium Na2SiO3 = 13,5
Au-delà des deux cents mètres de profondeur, la vie d'êtres supérieurs est impossible ; l'absence d'oxygène, remplacé par du sulfure d'hydrogène, ne permet le maintien que de bactéries anaérobies (sulfato-réductrices). Les vents dominant durant l'été austral (venant du sud-est) provoquent des remontées de cette zone anoxique. Les poissons vivant dans ces secteurs n'ont d'autre choix que de fuir ou mourir.
Lac Albert (Lac Mobutu Sese Seko)
Le lac Albert est l'un des grands lacs africains. C'est le septième lac d'Afrique par la superficie.
Ses autres noms sont : Albert Nyanza; M'vouta-N'zighé et anciennement lac Mobutu Sese Seko. Il est l'un des plus riches en poissons du monde. Le lac Albert se trouve au centre du continent africain, à la frontière entre l'Ouganda et la République démocratique du Congo — frontière matérialisée par la ligne grise de l'illustration. Le lac Albert est le plus septentrional de la chaîne de lacs de la vallée du Grand Rift. Il est long d'environ 160 kilomètres et 30 kilomètres de large, avec une profondeur maximale de 51 m, à une altitude de 619 m au-dessus du niveau de la mer.
Le lac fait partie du système compliqué du Nil supérieur. Ses sources principales sont le Nil de Victoria, provenant du lac Victoria au sud-est, et la rivière Semliki, en provenance du lac Édouard au sud-ouest. Sa sortie, à l'extrémité nord du lac, est le Nil Albert (connu sous le nom de Nil des montagnes lorsqu'il pénètre au Soudan). À l'extrémité sud du lac, où débouche la Semliki, se trouve un marécage, tandis que les monts Bleus bordent la rive nord-ouest. Les localités de Butiaba et Pakwach bordent le lac. En 1864, l'explorateur Samuel Baker fut le premier Européen à découvrir le lac. Il le nomma d'après Albert de Saxe-Cobourg-Gotha, conjoint de la reine Victoria alors récemment décédé.
La compagnie pétrolière Oil of DR Congo, filiale du groupe minier Fleurette appartenant à l'homme d'affaires israélien Dan Gertler, proche du chef de l'État congolais Mr. Joseph Kabila, annonce la découverte d'une réserve de trois milliards de barils de pétrole sous le lac Albert, à l'est de l'ex-Zaïre, qui pourrait selon elle augmenter de 25% le PIB de ce pays avec une production de 50 000 barils par jour ; une réserve du même ordre pourrait se trouver du côté ougandais du lac.
Lac Mai-Ndombe
Le lac Mai-Ndombe (ancien lac Léopold II) alimente la rivière Fimi, un affluent du fleuve Congo. Le lac Léopold II a été rebaptisé lac Mai-Ndombe en 1972. Mai Ndombe signifie « l'eau noire » en lingala. La taille du lac varie avec les pluies et peut doubler ou tripler en superficie selon la saison de pluie. Le lac demeure navigable toute l'année. Ses rives sont bordées de forêts denses au nord et d'un mélange de forêt et savane au sud. Ses ports sont Inongo et Ndongese.
Le lac Moero (aussi écrit lac Mwero ou lac Mweru) est un lac situé à la frontière entre la République démocratique du Congo (Katanga) et la Zambie, à environ 150 kilomètres au sud du lac Tanganyika, dans le bassin du fleuve Congo. Il mesure environ 96 kilomètres de long pour 45 kilomètres de large, orienté nord-est / sud-ouest, d'une superficie de 4650 km². Il a une profondeur maximale de 37 mètres.
Il est principalement alimenté par la rivière Luapula (elle-même issue du Lac Bangwelo), qui provient d'un marécage au sud du lac. L'émissaire du lac est la rivière Luvua, qui alimente la Lualaba, qui est en fait le nom donné au fleuve Congo dans sa partie supérieure. Le lac inclut l'île de Kilua dans sa partie sud. Le lac fut longtemps isolé, seules des pistes y menaient, tant du côté zambien que congolais. Depuis 1987, une route bitumée a été construite jusqu'au village zambien de Nchelenge, et la population aux alentours croît rapidement, profitant de la pêche dans le lac. Les principales localités situées sur la rive congolaise sont Pueto et Kilua.
Lac Tumba
D'une superficie comprise entre 500Km² et 765km² suivant les sainsons, le Lac Tumba ou Ntumbaest un lac de la province de l'Équateur en République démocratique du Congo, situé à mi-distance de Mbandaka et le lac Mai-Ndombe. La principale localité sur ses rives est Bikoro. Le lac se déverse dans le fleuve Congo par le canal Tumba–Irebu.