Dieu parle-t-Il des Africains dans la Bible ? : découvrez les grands personnage biblique et les 21 Versets de la Bible sur Afrique
Dieu parle-t-Il des Africains dans la Bible ? : découvrez les grands personnage biblique et les 21 Versets de la Bible sur Afrique
La Bible nous parle de centaines de personnages, qui nous sont donnés comme des exemples à suivre ou à ne pas suivre. Ces personnes ont vécu des choses extraordinaires, hors du commun, et parfois aussi tragiques.
Religion : Y a-t-il des personnages noirs mentionnés dans la Bible ?
Le 19/04/2020
Dieu parle-t-Il de l’Afrique dans la Bible ? Que nous révèle la parole inspirée de notre Créateur sur les origines des peuples africains et sur leur avenir ? Existe-t-il des sources laïques et neutres qui confirment les déclarations bibliques à ce sujet ?
De très nombreux peuples et pays sont mentionnés dans la Bible. Un grand nombre d’entre eux se trouvent au Moyen-Orient et sur le pourtour méditerranéen car c’est là qu’eurent lieu la plupart des récits rapportés dans la Bible – à Jérusalem, en Asie mineure (la Turquie actuelle), en Grèce, en Italie, dans la péninsule arabique, en Libye, en Égypte et en Éthiopie.
Les juifs éthiopiens ou beta Israël
- Le mythe « le plus répandu dans la tradition orale » dit que les Beta Israël descendraient des Israélites ayant accompagné le prince Ménélik, fils du roi Salomon et de la reine de Saba lorsqu’il apporta l’arche d’alliance en Éthiopie, au X e siècle avant Jésus-Christ.
- Une seconde tradition fait des Beta Israël les descendants de la tribu israélite de Dan, une des « Dix tribus perdues d’Israël » (déportées par les Assyriens en -722 avant Jésus-Christ). Elle tend à devenir dominante, sans doute parce qu’elle est celle acceptée par le grand rabbinat israélien en 1973.
- Une tradition moins connue dit que les Falashas descendraient d’un groupe d’hébreux ayant refusé de suivre Moïse lors de la sortie d’Égypte.
La tradition chrétienne de l'Ethiopie
En 1520, lorsque le missionnaire et explorateur portugais Francisco Alvarès découvrit l'Ethiopie il eut l'extraordinaire surprise de découvrir un pays extrêmement chrétien, un pays qui avait su garder intact le dépôt de la Foi chrétienne, mieux encore, qui l'avait enrichi des apports d'une culture originale, créant des églises taillées à même les montagnes (aujourd'hui classées au patrimoine mondial de l'humanité) et générant un trésor liturgique et littéraire abondant.
D'après la légende et l'histoire biblique, la tradition chrétienne de l'Ethiopie se rattache à un âge fort lointain. Mille ans avant la venue du Christ, la reine de Saba (ancien nom de l'Ethiopie) rendit visite au roi Salomon à Jérusalem pour éprouver sa sagesse. Le voyage s'effectua "avec un grand faste, avec des chameaux chargés d'épices et de beaucoup d'or et de pierres précieuses" (1 Rois 10,1-13). Le roi s'éprit de la reine et, de leurs amours, naquit un fils. Le fils devint roi d'Ethiopie sous le nom de Ménélik 1er et fonda la dynastie du Lion de Juda dont se réclamèrent les rois d'Ethiopie jusqu'à l'empereur Haïlé Sélassié mort en 1975.
Les contacts entre l'Ethiopie et le pays d'Israël relevèrent ensuite du courant prophétique lié à la venue du Sauveur. Ainsi, l'épître de la messe du jour de l'Epiphanie mentionne "ceux de Saba qui viendront offrir l'or et l'encens en chantant les louanges du Seigneur" (Isaïe 60,1-6). "L'Esprit souffle où il veut" enseigne l'Evangile de (Jean 3,8), pourquoi n'aurait-il pas soufflé sur le peuple éthiopien ? Parmi les mages venus adorer à la Crèche la naissance de l'Enfant-Dieu (et dont la tradition a fait des rois), le personnage du monarque à la peau d'ébène correspond de toute évidence à un haut dignitaire éthiopien. Des siècles avant la naissance du Sauveur, le psaume 72 de la Bible annonce lui aussi prophétiquement la venue du Christ et l'adoration des rois de Saba au verset 10.
La plus ancienne Bible illustrée se trouve en Ethiopie
Le manuscrit d’Abba Garima, conservé dans un monastère en Ethiopie, et jusque-là considéré comme un codex du XIe siècle, a fait un bond en arrière dans le temps. Les examens au carbone 14 ont révélé une datation plus ancienne: entre 330 et 650 après Jésus Christ. L’Ethiopie abrite les Évangiles illustrés les plus anciens du monde.
Impossible de se douter que l’un des manuscrits conservés dans le monastère de Garima, près d’Adoua, dans le nord de l’Ethiopie, était la plus ancienne Bible illustrée jamais découverte. Et pourtant, d’après un récent examen au carbone 14, le verdict est sans appel, le manuscrit d’Adda Garima, du nom du moine à qui il est attribué, ne date pas du XIe siècle après Jésus Christ comme les spécialistes s’évertuaient à le croire mais a été écrit entre le IVe et le VIe siècle de notre ère.
Cette nouvelle donne vient bouleverser toutes les théories échafaudées par les scientifiques. L’Ethiopie, qui se distingue par sa grande culture de moines copistes, ne possédait pas de manuscrits enluminés antérieurs au XIe siècle, à tel point que les savants en avaient conclu que cet art s’y était développé tardivement. Or, cette récente découverte atteste du contraire. L’existence même de ce manuscrit relève également du miracle, il a en effet échappé aux troupes de Muhammad Gran qui ont dévasté au XVIe siècle ces contrées. La situation difficile d’accès du monastère y est sans doute pour beaucoup.
Selon la légende, ce manuscrit aurait été écrit en un jour par le moine Abba Garima, arrivé de Constantinople en 494 après J-C, ce qui coïncide avec la récente datation du codex. Pour permettre cet exploit, Dieu aurait alors retardé le coucher du soleil. Les textes saints, retranscrits en langue guèze, une langue sud-sémitique attestée en Ethiopie dès le IIIe siècle et exclusivement littéraire, constituent deux volumes enluminés. Ces illustrations mettent en scène les quatres Évangélistes – Matthieu, Marc, Luc et Jean – et représentent pour la première fois le Temple des Juifs.
Les experts souhaitent vivement que le manuscrit d’Abba Garima reste dans le monastère d’autant plus que les moines ont toujours considéré que ce livre sacré avait des pouvoirs magiques: «Si quelqu’un tombait malade, les moines lisaient des passages de l’ouvrage pour le soigner et lui redonner de la force», explique Mark Winstanley, qui a contribué à assurer la conservation. Reste à convaincre les autorités éthiopiennes. Le manuscrit d’Adda Garima n’est pas à un miracle près.
Vieux de 1 600 ans, ces documents, qui n’ont jamais quitté le monastère, sont dans un état de conservation stupéfiant selon les experts. « Les Évangiles de Garima ont été maintenus au sec et dans l’obscurité, ce qui a contribué à les préserver de toutes ces années. Les couleurs sont étonnamment fraîches », explique Blair Priday du Fond du patrimoine éthiopien, organisme de bienfaisance britannique qui collabore avec l’Eglise orthodoxe éthiopienne.
L’Afrique dans la Bible : l’Ancien testament
Voici donc des références qui se rapportent à l’Afrique, dans l’Ancien testament de la Bible. Preuve que la spiritualité chrétienne née de la religion abrahamique n’est pas étrangère à l’Afrique, comme certains Africains, mus par des desseins inavoués, veulent le faire croire.
Au commencement de l’histoire de l’humanité, selon la Bible, on parle de l’Afrique. « Le deuxième fleuve s’appelle le Gihôn, il contourne tout le pays de Kush ». (Genèse, chapitre 2 :13″.
Ou encore dans Isaïe 18 : 1, 20 « Malheur ! pays du grillon ailé, au-delà des fleuves de Kush, toi qui envoies par mer des messagers, dans des nacelles de jonc, sur les eaux. Allez, messagers rapides, vers une nation élancée et bronzée, vers un peuple redouté ici comme au loin, une nation puissante et dominatrice, au pays sillonné de fleuves ».
L’expression « une nation élancée et bronzée » ne vous a sans doute pas échappée… Tout comme cette référence à la couleur de la peau est présente dans l’une des mises en garde du prophète Jérémie adressée à Judas.
« Si tu dis en ton cœur : Pourquoi cela m’arrive-t-il ? C’est à cause de la multitude de tes iniquités Que les pans de tes habits sont relevés, Et que tes talons sont violemment mis à nu. Un Éthiopien peut-il changer sa peau ? Et un léopard ses taches ? De même, pourriez-vous faire le bien, vous qui êtes accoutumés à faire le mal ? » (Jérémie 13 : 22, 23).
Et on parle surtout de la spiritualité africaine. « Psaume 68 verset 32 : « Depuis l’Égypte, des grands viendront, Kush tendra les mains vers Dieu ». A retenir cette dernière phrase: « Kush tendra les mains vers Dieu ». Ce que nous continuons de faire encore aujourd’hui, nous chrétiens africains, des millénaires plus tard.
L’épouse africaine de Moïse
Plus important, l’Ancien testament parle très clairement de l’épouse africaine de Moïse, le grand prophète du Judaïsme et de l’Islam. Ce passage est intéressant, d’autant que Dieu fait justice aussi bien à Moïse qu’à son épouse.
« Moïse avait épousé une femme kouchite. Miryam et Aaron se mirent à le critiquer à cause de cela. Et ils dirent: Est-ce seulement par l’intermédiaire de Moïse que l’Eternel a parlé ? N’est-ce pas aussi par notre intermédiaire ?
L’Eternel entendit cela. Or, Moïse était un homme très humble, plus que tout autre homme sur la terre. Alors l’Eternel ordonna soudainement à Moïse, à Aaron et à Miryam: Rendez-vous tous les trois à la tente de la Rencontre ! Ils y allèrent.
L’Eternel descendit dans la colonne de nuée et se tint à l’entrée de la Tente. Il appela Aaron et Miryam et tous deux s’avancèrent. Il dit: Ecoutez bien ce que j’ai à vous dire. S’il se trouve parmi vous un prophète de l’Eternel, c’est dans une vision que je me révélerai à lui, ou dans un rêve que je lui parlerai. Mais les choses sont différentes avec mon serviteur Moïse, qui est fidèle dans toute ma maison. C’est de vive voix que je lui parle, de façon claire et non dans un langage énigmatique, et il voit l’Eternel de façon visible. Comment donc avez-vous osé critiquer mon serviteur Moïse ?
L’Eternel se mit en colère contre eux, et il se retira. A peine la nuée avait-elle quitté la Tente, que Miryam se trouva couverte d’une lèpre blanche comme la neige. Quand Aaron se tourna vers Miryam, il vit qu’elle était lépreuse » (Nombres 12 : 1, 10).
L’Afrique dans le Nouveau testament
Le Nouveau testament, référence incontournable des chrétiens, n’est pas en reste. Mieux, certains passages nous disent très clairement qu’au temps de Jésus, des Africains avaient déjà une intimité avec le Dieu d’Israël.
Actes des Apôtres, 8: 26, 40. » Un ange du Seigneur s’adressa à Philippe en disant: «Lève-toi et va en direction du sud, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert.» Il se leva et partit. Or un eunuque éthiopien, haut fonctionnaire de Candace, la reine d’Ethiopie, et administrateur de tous ses trésors, était venu à Jérusalem pour adorer.
Il repartait, assis sur son char, et lisait le prophète Esaïe. 29 L’Esprit dit à Philippe: «Avance et approche-toi de ce char.» 30 Philippe accourut et entendit l’Ethiopien lire le prophète Esaïe. Il lui dit: «Comprends-tu ce que tu lis?»
L’homme répondit: «Comment le pourrais-je, si personne ne me l’explique?» et invita Philippe à monter et à s’asseoir avec lui. Le passage de l’Ecriture qu’il lisait était celui-ci: Il a été conduit comme une brebis à l’abattoir et, pareil à un agneau muet devant celui qui le tond, il n’ouvre pas la bouche. Dans son humiliation, la justice lui a été refusée. Et sa génération, qui en parlera ? En effet, sa vie a été supprimée de la terre.
L’eunuque dit à Philippe: «Je t’en prie, à propos de qui le prophète dit-il cela? Est-ce à propos de lui-même ou de quelqu’un d’autre?» Alors Philippe prit la parole et, en partant de ce texte de l’Ecriture, il lui annonça la bonne nouvelle de Jésus. Comme ils continuaient leur chemin, ils arrivèrent à un point d’eau. L’eunuque dit: «Voici de l’eau. Qu’est-ce qui empêche que je sois baptisé?»
Philippe dit: «Si tu crois de tout ton cœur, cela est possible.» L’eunuque répondit: «Je crois que Jésus-Christ est le Fils de Dieu.», il fit arrêter le char. Philippe et l’eunuque descendirent tous les deux dans l’eau et Philippe baptisa l’eunuque. Quand ils furent sortis de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe et l’eunuque ne le vit plus, il poursuivit sa route tout joyeux ».
Dans ce passage, on retient trois choses. D’abord l’eunuque éthiopien qui descend à Jérusalem, pour adorer Dieu. Ensuite, le baptême chrétien qu’il reçoit. Mais surtout la chose la plus importante : Dieu qui envoie un ange pour commander spécialement une mission de son apôtre Philippe, à l’endroit d’un Africain.
Les pays de Cusch et de Mitsraïm
Lors d’un colloque de l’UNESCO sur le peuplement de l’Égypte ancienne, en janvier-février 1974, deux groupes de chercheurs s’opposèrent sur la couleur de peau des habitants de l’Égypte antique. Ki-Zerbo synthétise ce sujet en suggérant que « le peuplement négroïde ancien de l’Afrique du Nord semble avoir été remplacé graduellement par des négro-méditerranéens puis par des méditerranéens » (Histoire de l’Afrique, page 76). Mais à la fin du colloque, tous arrivèrent à la conclusion que « l’Égypte [ancienne] était africaine dans son écriture, dans sa culture et dans sa manière de penser. Le professeur Leclant a reconnu ce même caractère africain dans le tempérament et la manière de penser des Égyptiens » (Le peuplement de l’Égypte ancienne et le déchiffrement de l’écriture méroïtique, UNESCO, page 87).
Les très nombreuses migrations en Égypte compliquent en effet la tâche des ethnologues et des historiens. Pourtant, malgré toutes les polémiques et les discussions à ce sujet, l’Égypte revient inlassablement au cœur des discussions dès que l’on aborde le sujet des origines de l’Afrique Noire.
Bible
1 Chroniques 1 : 8 – 9
8 Fils de Cham : Cusch, Mitsraïm, Puth et Canaan.
9 Fils de Cusch : Saba, Havila, Sabta, Raema et Sabteca. Fils de Raema : Séba et Dedan.
10 Cusch engendra Nimrod; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre
Genèse 10 : 7 – 10
Les fils de Cusch : Saba, Havila, Sabta, Raema et Sabteca. Les fils de Raema : Séba et Dedan. 8 Cusch engendra aussi Nimrod; c’est lui qui commença à être puissant sur la terre. 9 Il fut un vaillant chasseur devant l’Eternel; c’est pourquoi l’on dit : Comme Nimrod, vaillant chasseur devant l’Eternel. 10 Il régna d’abord sur Babel, Erec, Accad et Calné, au pays de Schinear.
Un ange du Seigneur, s'adressant à Philippe, lui dit: Lève-toi, et va du côté du midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza, celui qui est désert.
Je mettrai un signe parmi elles, Et j'enverrai leurs réchappés vers les nations, A Tarsis, à Pul et à Lud, qui tirent de l'arc, A Tubal et à Javan, Aux îles lointaines, Qui jamais n'ont entendu parler de moi, Et qui n'ont pas vu ma gloire; Et ils publieront ma gloire parmi les nations.
Il avait mille deux cents chars et soixante mille cavaliers; et il vint d'Égypte avec lui un peuple innombrable, des Libyens, des Sukkiens et des Éthiopiens.
Les Éthiopiens et les Libyens ne formaient-ils pas une grande armée, avec des chars et une multitude de cavaliers? Et cependant l'Éternel les a livrés entre tes mains, parce que tu t'étais appuyé sur lui.
Alors le roi d'Assyrie reçut une nouvelle au sujet de Tirhaka, roi d'Éthiopie; on lui dit: Voici, il s'est mis en marche pour te faire la guerre. Et le roi d'Assyrie envoya de nouveau des messagers à Ézéchias, en disant:
Les secrétaires du roi furent appelés en ce temps, le vingt-troisième jour du troisième mois, qui est le mois de Sivan, et l'on écrivit, suivant tout ce qui fut ordonné par Mardochée, aux Juifs, aux satrapes, aux gouverneurs et aux chefs des cent vingt-sept provinces situées de l'Inde à l'Éthiopie, à chaque province selon son écriture, à chaque peuple selon sa langue, et aux Juifs selon leur écriture et selon leur langue.
Et l'Éternel dit: De même que mon serviteur Ésaïe marche nu et déchaussé, ce qui sera dans trois ans un signe et un présage pour l'Égypte et pour l'Éthiopie,
de même le roi d'Assyrie emmènera de l'Égypte et de l'Éthiopie captifs et exilés les jeunes hommes et les vieillards, nus et déchaussés, et le dos découvert, à la honte de l'Égypte.
Alors le roi d'Assyrie reçut une nouvelle au sujet de Tirhaka, roi d'Éthiopie; on lui dit: Il s'est mis en marche pour te faire la guerre. Dès qu'il eut entendu cela, il envoya des messagers à Ézéchias, en disant:
Ainsi parle l'Éternel: Les gains de l'Égypte et les profits de l'Éthiopie, Et ceux des Sabéens à la taille élevée, Passeront chez toi et seront à toi; Ces peuples marcheront à ta suite, Ils passeront enchaînés, Ils se prosterneront devant toi, et te diront en suppliant: C'est auprès de toi seulement que se trouve Dieu, Et il n'y a point d'autre Dieu que lui.
C'est pourquoi voici, j'en veux à toi et à tes fleuves, Et je ferai du pays d'Égypte un désert et une solitude, Depuis Migdol jusqu'à Syène et aux frontières de l'Éthiopie.
L'épée fondra sur l'Égypte, Et l'épouvante sera dans l'Éthiopie, Quand les morts tomberont en Égypte, Quand on enlèvera ses richesses, Et que ses fondements seront renversés.
Y a-t-il des personnages noirs mentionnés dans la Bible ?
Il est fort probable que oui, la Bible mentionne des personnages noirs, même si le texte le ne précise pas (pas plus que pour les personnages blancs). La couleur de peau est rarement mentionnée dans la Bible et ne change rien à son message essentiel.
Certains exégètes pensent que Séphora, la femme de Moïse, était noire, puisqu’elle était Cushite (Nombres 12.1). Cush est l’ancien nom d’une région de l’Afrique. La Sunamite du Cantique des Cantiques était peut-être noire (Cantique des Cantiques 1.5), même si le contexte montre que c’est le soleil qui a brûlé sa peau. Certains pensent que Bath-Shéba (2 Samuel 11.3) était noire, ainsi que la reine de Séba, qui a rendu visite à Salomon (1 Rois 10.1). Simon de Cyrène (Matthieu 27.32) était peut-être noir, ainsi que Siméon appelé le Noir (Actes 13.1). L’eunuque éthiopien en Actes 8.37 l’était certainement. Les Éthiopiens, un peuple noir, sont mentionnés à environ 40 reprises dans la Bible. Le prophète Jérémie s’est interrogé : « Un Éthiopien peut-il changer sa peau […] ? » (Jérémie 13.23), ce qui sous-entend la peau noire.
La plupart des exégètes bibliques croient que les Noirs descendent de Cham, le deuxième fils de Noé (Genèse 10.6-20). Là encore, on ne peut en être certain, étant donné que la Bible ne le dit pas clairement. En fait, elle ne parle pratiquement pas de couleur de peau : ce qui compte pour Dieu est le cœur. L’Évangile est un message universel, qui invite les Noirs, les Blancs et les hommes de toute couleur à venir à Christ pour être sauvés. Par la grâce de Dieu, nous pouvons oublier la couleur de peau et regarder au cœur.
Séphora en arabe Safûra, est l’épouse de Moïse et fille de Jéthro, le prêtre des Madianites (descendants de Madian, fils d’Abraha m). Miryam devenue lépreuse pour avoir mené une révolte contre Moïse, et l’avoir critiqué d’avoir épousé une Koushite (terme habituellement compris comme signifiant Ethiopienne) (Nombres 12:1). Koushite étant à prendre au sens de « à la couleur de peau noir » koush provenant d’une racine hébreu signifiant « sombre ».
Les madianites étant des nomades habitués autant aux échanges commerciaux que culturels et aux mélanges ethniques. On peut aisément comprendre que dans une même famille pouvait se trouver des individus de type sémites et d’autres de types noirs africains à la manière des Touaregs aujourd’hui.
Commençons donc par le quasi-commencement, à savoir Noé et ses fils. Cham, l’un des trois fils de Noé aura quatre fils : Canaan (Palestine), Pour qui serait l’ancêtre des Libyens, Mitsraïm l’Egyptien et Koush, qui signifie tout bonnement « noir » comme dit précédemment. Il aura aussi comme fils, un personnage de l’ancien testament.
Une première question se pose : est-il possible que seulement un des fils de Cham soit noir et les autres ne le soient pas ? Cela semble peu probable. La logique voudrait en effet que les quatre garçons soient bronzés à des titres divers ; Koush étant le plus foncé d’entre eux. Un tiers de l’humanité descend de Cham et serait donc noir.
Abraham épouse Sarah, à priori stérile, qui oblige son mari à faire un enfant à Agar l’égyptienne, que certains associent à la fille de Pharaon. Agar est donc de la descendance de Mitsraïm l’Egyptien, fils de Cham et petit-fils de Noé, et au dire de tous fortement bronzée ; pas autant que les descendants de Kouch, mais noire quand même. Agar donnera naissance à Ismaël, Sémite, par son père donc pas forcément le type Caucasien, non plus.
Faisons encore un nouveau saut dans le temps. L’arrière-petit-fils d’Abraham, Joseph atterrit en Egypte, vendu par ses frères. Il finit par devenir roi d’Egypte. Le pharaon pour le remercier de ces bons services rendus à sa nouvelle patrie, lui donne pour femme Osnath, fille du prêtre d’On, de la grande noblesse égyptienne. Joseph a épousé une égyptienne et ses deux fils par conséquence Menashé et Ephraïm, qui deviendront deux Tribus d’Israël sont à moitié Égyptiens, donc à moitié bronzés.
Nouveau saut sur les traces de Moïse. Moïse, pour défendre un Juif maltraité par un Égyptien, tue l’Egyptien, ce qui l’oblige à renoncer au brillant avenir qui l’attend sur la terre des Pharaons. Il s’enfuit et finira par atterrir chez Jéthro, le prêtre de Mydian qui lui donne sa propre fille, Tsipora, en mariage. Moïse, le plus grand de nos prophètes, a bien épousé une fille mydianite, issue de la descendance d’Ismaël. Le fils qui naîtra de cette union s’appelle Gershom, l’Etranger. Gershom, seul fils répertorié de Moïse, oublié dans le récit biblique qui va suivre, est donc bien issue d’une mère bronzée.
Race et apparence de Jésus
L'origine ethnique et l'apparence de Jésus sont débattues pour divers motifs depuis le début du christianisme, bien que le Nouveau Testament ne donne aucune description de l'aspect physique de Jésus avant sa mort et que son récit ne mentionne généralement pas de traits raciaux.
Malgré l'absence de mentions précises de la Bible et de l'histoire à cet effet, diverses théories sur la race de Jésus ont été avancées et débattues depuis le iie siècle.
Au xixe siècle, on avança des théories selon lesquelles Jésus était européen, et notamment aryen, alors que selon d'autres, il descendait d'Africains noirs. Cependant, comme dans d'autres attributions d'une race aux personnages bibliques, ces assertions ont été pour la plupart subjectives, fondées sur des stéréotypes culturels et l'évolution de la société plutôt que sur une analyse scientifique.
Connaissez-vous les personnages bibliques ?
A
Aaron, frère de Moïse et souverain sacrificateur
Icône russe d'Aaron du 17ème siècle.
Aaron est le frère aîné de Moïse : il a 83 ans au moment de leur rencontre avant d'aller parler au Pharaon, alors que Moïse est âgé de 80 ans (Ex. 7 : 7).
Le texte biblique ne mentionne pas, en ce qui concerne Aaron, le danger menaçant que les parents ont connu à la naissance de son frère. On peut en conclure qu'Aaron est né avant la proclamation des atroces lois égyptiennes, condamnant à mort les petits garçons hébreux.
Elishéba, la femme d'Aaron, lui a donné quatre fils : Nadab et Abihu, Eléazar et Ithamar (Ex. 6 : 23).
Aaron était loin d'avoir la fermeté de caractère de son frère. La Parole ne nous donne aucune indication précise sur la première partie de sa vie, mais il n'a certainement pas connu les mêmes épreuves formatrices que Moïse (Ps. 119 : 67).
Abaddôn, l'ange de la mort
. L'Ange exterminateur.Le nom d'Abaddon signifie "destruction", "destructeur" ou encore "perdition" ou "ruine". Dans l'Apocalypse, Abaddon apparaît comme l'Ange exterminateur, l'Ange de la Mort, le Souverain du Puits sans fond. Il est dit que lorsque le cinquième ange sonnera de la trompette, une étoile nommée Absinthe tombera du ciel et que le jour où cela se produira, ce sera le commencement de la fin du monde. L'étoile provoquera l'ouverture du puits de l'abîme et il s'en élèvera une fumée dont s'échapperont des nuées d'êtres hybrides et monstrueux, des sauterelles à visages d'hommes, aux cheveux de femmes, aux dents de lions, cuirassés de fer, dotés d'ailes produisant un bruit infernal et dont la queue semblable à celle des scorpions sera armée d'un aiguillon avec lequel ces êtres terribles auront le pouvoir de frapper les hommes durant cinq mois. Le mal occasionné par leurs piqûres sera semblable à celui provoqué par le venin des scorpions. À leur tête, comme roi, elles auront l'Ange de l'Abîme, celui qu'en hébreu on nomme Abaddôn et qu'en grec on connaît sous le nom d'Apollyôn, soit le nom de la célèbre divinité solaire Apollon, démonisée par le judéo-christianisme.
Apocalypse 9 : 11 : "Elles ont à leur tête, comme roi, l'ange de l'abîme, qui se nomme en hébreu Abaddon, en grec Apollyon."
"A leur tête, comme roi, elles ont l'Ange de l'Abîme ; il s'appelle en hébreu : "Abaddôn", et en grec : "Apollyôn". (bible de Jérusalem)Il est dit encore que ce jour là les hommes chercheront désespérément la mort sans la trouver, ils souhaiteront la mort, mais la mort les fuira.
Abdias, prophète
Abdias : "ouvrier" ou "serviteur de Dieu", le prophète s'en prend aux fils d'Edom (voir ce nom), les "frères ennemis" qui ont profité de la faiblesse d'Israël pour occuper une partie du pays. Il annonce le retour d'exilés qui libéreront Jérusalem, car "YHWH assume son règne" (Abdias 21).
Abednego
Abed-Nego : « serviteur de Nego » Nom donné par le chef des eunuques de Babylone à Azaria, l'un des trois juifs compagnon de Daniel. Daniel 1 :7
Abel
Abel (hébreu : ?????, arabe : ?????) , est un personnage de la Genèse (premier livre de la Bible). Il est le deuxième fils d'Adam et Ève. Son frère aîné, Caïn, le tue par envie (différent de la jalousie) car Dieu a préféré l'offrande de son cadet à la sienne.
Occurrences du nom « Abel » dans l'Ancien Testament
Genèse 4.2 Elle enfanta encore son frère Abel. Abel fut berger, et Caïn fut laboureur.
Genèse 4.4 et Abel, de son côté, en fit une des premières-nées de son troupeau et de leur graisse. L’Éternel porta un regard favorable sur Abel et sur son offrande ;
Genèse 4.8 Cependant, Caïn adressa la parole à son frère Abel ; mais, comme ils étaient dans les champs, Caïn se jeta sur son frère Abel, et le tua.
Genèse 4.9 L’Éternel dit à Caïn : Où est ton frère Abel ? Il répondit : Je ne sais pas ; suis-je le gardien de mon frère?
Genèse 4.25 Adam connut encore sa femme ; elle enfanta un fils, et l'appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m'a donné un autre fils à la place d'Abel, que Caïn a tué.
Genèse 50.11 Les habitants du pays, les Cananéens, furent témoins de ce deuil dans l'aire d'Athad, et ils dirent : Voilà un grand deuil parmi les Égyptiens ! C'est pourquoi l'on a donné le nom d'Abel Mitsraim à cette aire qui est au-delà du Jourdain.
Nombres 33.49 Ils campèrent près du Jourdain, depuis Beth Jeschimoth jusqu'à Abel Sittim, dans les plaines de Moab.
Juges 7.22 Les trois cents hommes sonnèrent encore de la trompette ; et, dans tout le camp, l’Éternel leur fit tourner l'épée les uns contre les autres. Le camp s'enfuit jusqu'à Beth Schitta vers Tserera, jusqu'au bord d'Abel Mehola près de Tabbath.
Juges 11.33 Il leur fit éprouver une très grande défaite, depuis Aroer jusque vers Minnith, espace qui renfermait vingt villes, et jusqu'à Abel Keramim. Et les fils d'Ammon furent humiliés devant les enfants d'Israël.
2 Samuel 20.14 Joab traversa toutes les tribus d'Israël dans la direction d'Abel Beth Maaca, et tous les hommes d'élite se rassemblèrent et le suivirent.
2 Samuel 20.15 Ils vinrent assiéger Scheba dans Abel Beth Maaca, et ils élevèrent contre la ville une terrasse qui atteignait le rempart. Tout le peuple qui était avec Joab sapait la muraille pour la faire tomber.
2 Samuel 20.18 Et elle dit: Autrefois on avait coutume de dire : Que l'on consulte Abel! Et tout se terminait ainsi.
1 Rois 4.12 Baana, fils d'Achilud, avait Thaanac et Meguiddo, et tout Beth Schean qui est près de Tsarthan au-dessous de Jizreel, depuis Beth Schean jusqu'à Abel Mehola, jusqu'au-delà de Jokmeam.
1 Rois 15.20 Ben Hadad écouta le roi Asa ; il envoya les chefs de son armée contre les villes d'Israël, et il battit Ijjon, Dan, Abel Beth Maaca, tout Kinneroth, et tout le pays de Nephthali.
1 Rois 19.16 Tu joindras aussi Jehu, fils de Nimschi, pour roi d'Israël ; et tu oindras Elisee, fils de Schaphath, d'Abel Mehola, pour prophète a ta place.
2 Rois 15.29 Du temps de Pekach, roi d'Israël, Tiglath Pileser, roi d'Assyrie, vint et prit Ijjon, Abel Beth Maaca, Janoach, Kedesch, Hatsor, Galaad et la Galilée, tout le pays de Nephthali, et il emmena captifs les habitants en Assyrie.
2 Chroniques 16.4 Ben Hadad écouta le roi Asa; il envoya les chefs de son armée contre les villes d'Israël, et ils frappèrent Ijjon, Dan, Abel Maim, et tous les magasins des villes de Nephthali.
Dans le Nouveau Testament
Matthieu 23.35 "afin que retombe sur vous tout le sang innocent répandu sur la terre, depuis le sang d'Abel le juste jusqu'au sang de Zacharie, fils de Barachie, que vous avez tué entre le temple et l'autel."
Luc 11.51 "depuis le sang d'Abel jusqu'au sang de Zacharie, tué entre l'autel et le temple; oui, je vous le dis, il en sera demandé compte à cette génération."
Épître aux Hébreux 11.4 "C'est par la foi qu'Abel offrit a Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c'est par elle qu'il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c'est par elle qu'il parle encore, quoique mort."
Épître aux Hébreux 12.24 "de Jésus qui est le médiateur de la nouvelle alliance, et du sang de l'aspersion qui parle mieux que celui d'Abel."
Première épître de Jean 3.12 "Ne soyons pas comme Caïn : il appartenait au Mauvais et tua son frère. Et pourquoi le tua-t-il ? Parce que les actions de Caïn étaient mauvaises, tandis que celles de son frère étaient justes."
Les Pères de l'Église font le lien entre l'Ancien et le Nouveau Testament, voyant dans la mort d'Abel une préfiguration de celle du Christ et un prototype des persécutions des chrétiens.
Abiathar
Abiathar était un grand prêtre d'Israël, fils et successeur d'Achimélech.
Il s'attacha à David, fut persécuté par Saül, et privé du sacerdoce par Salomon, parce qu'il favorisait le parti d'Adonias.
Il est cité dans l'évangile de Marc (2,23-28) par confusion avec son père qui donna du pain de proposition à David.
Abiézer
Abiézer ou Iézer est un fils de Manassé. Ses descendants s'appellent les Abiézerites ou Iézerites.
Les frères d'Abiézer s'appellent Héleq, Asriël, Shèkem, Shemida et Hépher.
Abidân
Abidân est un descendant de Benjamin fils de Jacob et de Rachel. Il est le fils de Guidéoni et le chef de la tribu de Benjamin après l'Exode.
Abidân aide Moïse pour effectuer le recensement dans le désert du Sinaï.
Abidân est le chef de l'armée de la tribu de Benjamin lors du départ du désert du Sinaï.
Après la construction de l'autel dans le désert du Sinaï, Abidân offre l'offrande pour son inauguration.
Abigaïl, épouse de David
Dans la Bible, Abigaïl (en hébreu : ??????????, « la joie de sa mère/ son père ») est la femme de Nabal (en), un riche marchand. Elle devint l'épouse de David après la mort de Nabal. Elle fut la mère d'un des fils de David.
Histoire biblique
La vie d'Abigaïl est racontée dans le 1er livre de Samuel (chapitre 25).
Abigaïl vivait à Maon. Son époux, Nabal, était un riche éleveur de brebis et de chèvres. Pendant la tonte, David et ses hommes avaient veillé sur les terres de Nabal et avaient protégé ses troupeaux. David lui envoya ses messagers. Mais Nabal leur fit cette réponse :
« Qui est David ? Qui est le fils d'Ichaï ? Il y en a beaucoup aujourd'hui d'esclaves qui s'échappent de chez leurs maîtres ! »
« J'irai prendre mon pain, mon eau, la viande que j'ai tuée pour mes tondeurs, et tout donner à des gens qui viennent on ne sait d'où ! »
David prit ombrage de l'ingratitude exprimée par Nabal. L'épouse de Nabal, Abigaïl fut informée de l'incident et afin d'éviter que David ne songe à se venger et que la ruine tombe sur son mari et ses biens, Abigaïl, sans en informer son époux, se rendit auprès de David avec de la nourriture pour David et ses hommes. Elle l'exhorta :
« Que mon seigneur veuille bien ne pas prendre garde à ce vaurien de Nabal; il est bien ce que son nom indique : Nabal, Fou ; et il l'est. »...
« C'est le Seigneur qui t'a empêché de répandre le sang et de te venger de ta main. »
Accepte donc le présent que ta servante apporte à mon seigneur ; qu'il soit distribué aux gens de ta suite... »
Ensuite elle lui rappela que Dieu lui assurera une longue descendance.
Le théologien américain Jon D. Levenson identifia cet acte comme une préfiguration indéniable de la prophétie de Nathan dans le deuxième livre de Samuel- chapitre 7. Alice Bach, professeur d'études religieuses, souligne qu'Abigaïl a formulé une prophétie cruciale. Le Talmud considère Abigaïl comme une des sept prophètes féminines du Tanakh. Cependant, Jon D. Levenson suggère qu'Abigaïl détecte la dérive de l'histoire et que sa formulation est due à son intelligence plutôt que d'être une révélation spéciale.
Le lendemain matin, Abigaïl raconta toute l'histoire à Nabal. Environ dix jours après, Nabal, frappé par le Seigneur, mourut.
Lorsqu'il apprit la nouvelle, David revint à Maon et épousa Abigaïl.
Le premier livre de Samuel décrit Abigaïl comme intelligente et belle. Le Tanakh rapporte les mêmes termes. Le Talmud amplifie cette image en la mentionnant comme étant une des quatre femmes au monde supérieures en beauté.
En ce qui concerne ses qualités morales, le théologien Abraham Kuyper, qualifie Abigaïl d'un caractère très attrayant et possédant une foi inébranlable. Alice Bach la considère comme étant subversive.
Le théologien Jon D. Levenson avance qu'Abigaïl pourrait être la même personne qu'Abigail, mère d'Amasa, bien que Richard M. Davidson souligne que sur base de la forme finale de l'Ancien Testament, les références à Abigaïl dans les textes de la Bible indiquent deux personnes différentes»
Abigaïl, fille de Jessé
Abigaïl, fille de Jessé, a cinq frères : Éliab, Abinadab, Shiméa, Nethanel, Raddaï, Otsem et David, a une sœur : Tserouïa1.
Abigaïl épouse Yéther ou Yithra et met au monde un fils appelé Amasa
Abihu
Abihu est le deuxième des quatre fils d'Aaron et d'Elishéba, sa femme ; frère de Nadab, Éléazar et Ithamar selon l'Exode (chap. 6 vers. 23) et premier livre des Chroniques (chap.6 vers.3).
Ayant joui dans un premier temps des faveurs de Dieu, et de toute la nation pour les perdre ensuite. Il meurt sans descendance selon le Lévitique, pour avoir allumé un feu que Dieu n'a pas ordonné.
Abijam ou Abija, roi de Juda
Roi de Juda (910 à 907 environ). Fils de Roboam et de Maaca, il descendait doublement de David ; les textes (1 Rois 15.1-8 ; 2 Chroniques 13) ne concordent pas sur l’origine de sa mère. En lui attribuant «?tous les péchés de son père?», le Livre des Rois donne à penser qu’il adora des divinités étrangères et sans doute eut une vie privée assez déréglée. Sous son court règne, la guerre continue entre Israël et Juda. D’après 1 Rois 15.19, Abijam avait déjà avant son fils Asa cherché et obtenu l’alliance des Araméens de Damas, qui entre temps passèrent aux côtés d’Israël, apparemment parce qu’ils mettaient leurs armes au service du plus offrant ; ces anciens vassaux de David devenaient ainsi les arbitres des destinées de son royaume démembré. À travers le récit dramatisé de 2 Chroniques 13, semble subsister le souvenir d’avantages momentanés obtenus par Juda sous Abija.
Abimelech
Abimélek : "Mon père est roi", est le nom d'un souverain dont la nation était implantée dans le pays avant l'arrivée d'Abraham. Le patriarche-matrice et le roi bien établi conclurent une alliance de non-agression. Un autre personnage du même nom est le fils naturel de Gédéon (celui qui pourfend), un juge que le peuple voulait acclamer roi, mais dont la pseudo-royauté fut un échec, surtout sur le plan religieux. Celle de son fils, quant à elle, s'avéra un désastre violent. Le nom de cet Abimélek est plutôt une imposture tout comme son action politique fut traître et sanguinaire.
Abisag
Abisag, ou Abishag (hb :????????? ), jeune vierge originaire de Shunem (en), ville située au N. de Yizréel et du mont Guilboa, sur le territoire d’Issakar (Jos 19:17-23). « Extrêmement belle », elle fut choisie par les serviteurs de David pour être la garde et la compagne du roi pendant ses derniers jours. — 1R 1:1-4.
Réalité textuelle
David avait alors environ 70 ans (2S 5:4, 5). Il était tellement affaibli que son corps dégageait peu de chaleur. Abishag le servait durant le jour, égayant sans doute son atmosphère par la beauté et la fraîcheur de sa jeunesse, et, la nuit, « elle se couchait sur le sein du roi » pour le réchauffer, mais « le roi n’eut pas de relations avec elle ». Cette pratique est connue sous le terme sunamitisme. Cependant, l’attitude ultérieure de Salomon à son égard montre qu’Abishag était considérée comme ayant le statut de femme ou de concubine de David. Adonias, fils de Haggig, quatrième des fils de David, soutenu par Joab, aspira à la royauté après la mort de son père et voulut dans ce but épouser Abishag. Salomon le fit mettre à mort.
Abner
Avner ben Ner (hébreu : ????, « père de la lumière ») est un personnage du deuxième livre de Samuel, qui fait partie de l'Ancien Testament. Il est chef de l'armée du roi d'Israël Saül dont l'effectif peut atteindre jusqu'à deux cent mille hommes.
Présentation
Abner est oncle de Saül. Après la mort de ce dernier, il emmène Ishboshet, fils de Saül à Mahanaim et le fait devenir roi d'Israël, puis il part de Mahanaim pour aller à Gabaon où ses hommes sont battus. Abner est alors poursuivi par Asael un neveu de David et il le tue. Joab et Abisai les deux frères d'Asael continuent la poursuite, puis s'arrêtent, transportent le corps de leur frère Asael pour l'enterrer dans le tombeau de leur père à Bethléem et repartent à Hébron. Abner poursuit sa route, traverse le Jourdain et retourne à Mahanaim. Ishboseth devenu roi reproche à Abner d'avoir eu des relations avec Respha la concubine de son père Saul, Abner se met en colère et envoie des messages à David pour lui proposer une alliance. David accepte cette alliance sous réserve qu'Abner lui ramène sa femme Mikhal fille de Saul. Abner a des pourparlers avec les anciens d'Israël et avec la maison de Benjamin. Abner va voir David à Hébron et David fait un festin à Abner ; puis il se range au parti de David, contribuant puissamment à lui soumettre tout le royaume d'Israël. Abner repart de chez David à Hébron, Joab l'apprend et critique son oncle David puis fait revenir Abner à Hébron et le tue pour venger son frère Asael. En réalité Joab n'agit pas pour venger son frère Asael mais par crainte que son commandement ne lui soit enlevé au profit d'Abner. Abner est alors enterré à Hébron. Ishboseth le fils de Saul apprend la mort d'Abner, est tué par Réchab et Baana, sa tête coupée est apportée à David puis enterrée dans la tombe d'Abner à Hébron.
Abraham, fils de Terah
Le sacrifice d'Isaac (icône russe) 1778
Abraham est un personnage central pour les chrétiens. Il l’est aussi pour les juifs et les musulmans. Sa vie est racontée dans la Genèse, le premier livre de la Bible.
Abraham, c’est celui qui fait totalement confiance en Dieu. Et pourtant, sa vie n’est pas facile :
Il quitte son pays et sa tribu pour se mettre en marche vers une terre désignée par Dieu. Il changera même de nom « Abram » pour devenir « Abraham ».
Sarah, la femme qu’il aime, n’a pas d’enfant. Ce n’est que très tardivement, lorsque tout espoir semble perdu, que Dieu exhaussera leur attente à tous les deux.
Dieu testera jusqu’au bout sa fidélité en lui demandant de sacrifier cet enfant, Isaac, qu’il a eu avec Sarah : c’est l’épisode du sacrifice d’Isaac (Dieu retenant le bras d’Abraham avant qu’il ne tue Isaac).
La vie d’Abraham
Abraham, s’appelle d’abord Abram. Il est descendant de Sem, fils de Noé. Il se marie avec sa demi-sœur Saraï (Sarah), mais cette dernière est stérile.
Un jour, Abram quitte Ur avec sa famille et s’installe à Harran. À la demande de Dieu, et alors qu’il est âgé de 75 ans, il quitte à nouveau sa terre et avec sa famille, va dans le pays de Canaan, à Sichem puis au Chêne de Mambré. C’est là que Dieu lui promet de donner ce pays à sa descendance.
Mais sa route est semée d’embuches. C’est ainsi qu’Abram demande à Saraï de faire croire aux Égyptiens qu’elle est sa sœur. En effet, il craint d’être tué s’il se présente comme mari d’une si belle femme. Le Pharaon prend Saraï pour femme, et Abram reçoit de nombreux cadeaux. Mais Dieu inflige de grands malheurs au Pharaon, qui après avoir reproché son mensonge à Abram, les congédie.
Alors qu’Abram passe par le Néguev, il se sépare de Loth, son neveu. En effet, leurs troupeaux sont tellement grands que le pays ne subvient plus à l’ensemble de leurs besoins. C’est ainsi que Loth partira s’installer à Sodome (Abram mènera par la suite une expédition pour libérer Loth qui a été fait prisonnier).
Abraham fait un enfant à Agar
Abram accepte la proposition de Saraï qui, pour avoir un fils, lui donne sa servante égyptienne Agar comme femme… Tombée enceinte, Agar méprise Saraï, qui s’en plaint à Abram. Comme il répond qu’elle peut faire d’Agar ce qu’elle veut, elle la maltraite et provoque sa fuite. Après avoir vu un ange, Agar revient et donne naissance à Ismaël.
L’Alliance d’Abraham
Treize ans après, Abram a 99 ans. Dieu lui apparaît et lui propose à nouveau une Alliance... Dieu le nomme Abraham, car il lui promet de nombreux descendants. En échange, Abraham et ses descendants devront le reconnaître comme leur Dieu, et pratiquer la circoncision sur les enfants mâles.
Dieu change aussi le nom de Saraï en Sarah et promet qu’elle enfantera dans un an un fils : Isaac
La chute de Sodome et Gomorrhe
Dieu annonce qu’il va à Sodome et Gomorrhe pour juger ces villes, dont la population se conduit mal… Abraham le supplie de ne pas détruire Sodome s’il y trouve 50 justes. Dieu accepte, puis Abraham négocie jusqu’à obtenir que 10 justes sauvent la cité.
Dieu s’éloigne, et Abraham rentre chez lui. Mais Dieu ne trouvera pas 10 justes et le lendemain, Sodome est anéantie, mais Dieu a épargné son neveu Loth et ses enfants.
Le sacrifice d’Isaac
A la naissance d’Isaac, Sarah demande à Abraham de chasser Ismaël. Elle ne veut pas qu’Isaac ait à partager l’héritage avec Ismaël… Abraham en est contrarié, mais Dieu lui dit d’écouter Sarah car l’Alliance passe par Isaac. Alors Abraham chasse Agar et Ismaël.
Un jour, Dieu demande à Abraham d’offrir Isaac en holocauste sur le Mont Moriah. Après trois jours de marche, il demande aux serviteurs de garder l’âne et charge Isaac des bûches. Sur la route, Isaac demande où est l’agneau qui sera brûlé. Abraham répond qu’il s’en remet à Dieu.
Une fois arrivés, Abraham élève un autel, dispose les bûches et lie son fils au bûcher. Alors qu’il tend la main pour immoler Isaac, un ange, convaincu de la crainte qu’il place en Dieu, crie à Abraham d’épargner Isaac. Un bélier, qu’Abraham voit pris au piège dans un fourré, est sacrifié à sa place. L’ange bénit Abraham et s’engage à faire proliférer sa descendance, promettant que toutes les nations de la terre se béniront en elle.
Absalom
Absalom, Absalon ou Avshalom (en hébreu : ???????????, littéralement : « Père de la paix » ou « Le père est la paix ») est un personnage biblique. Il est le troisième fils de David, roi d'Israël, et réputé pour être le plus bel homme du royaume. Son histoire est racontée dans le Deuxième livre de Samuel.
Récit biblique
Tamar, sœur d'Absalom, est violée par Amnon, le fils aîné de David et le demi-frère d'Absalom et de Tamar. Deux ans plus tard, Absalom fait tuer Amnon par des serviteurs, lors d'un festin auquel il a convié tous les fils du roi (2Sam 13:18-28). Absalom se réfugie auprès de son grand-père maternel, Talmaï, roi de Geshour (voir Josué 12:5 et 13:2), et n'est réadmis dans les faveurs de son père que trois ans plus tard.
Quatre ans plus tard, il fomente une révolte à Hébron, l'ancienne capitale d'Israël. Absalom, bien qu'à présent l'aîné des fils de David, pense néanmoins ne pas être destiné à succéder à son père sur le trône (texte des chapitres 15 à 20, entre la naissance de Salomon et les querelles l'opposant à Adonias).
Tout Israël et tout Juda vinrent grossir ses rangs, et David, ne pouvant compter que sur sa garde crétoise et quelques recrues de Gath, prit la fuite. Les prêtres étant restés à Jérusalem, deux d'entre eux, Jonathan et Ahimaaz, lui servirent d'espions. Absalom atteignit la capitale, et s'entretint avec Achitophel, prêtre réputé. La poursuite continua, et David dut se réfugier au-delà du Jourdain.
Une bataille se tint dans la « forêt d'Éphraïm » (une localité peut-être située à l'est du Jourdain), où l'armée d'Absalom fut totalement mise en déroute. Lui-même, en fuyant, se prit les cheveux (qu'il portait longs) dans les branches d'un chêne. Toutefois, David avait ordonné à ses hommes de faire preuve d'égards et de douceur à celui qui était son plus vieux fils vivant. En revanche, Joab, général du roi, était mû par des sentiments moins mesurés et, comme un soldat refusait de le faire pour mille shekels, il transperça à 3 reprises la poitrine d'Absalom, qui se débattait toujours dans les branches.
En dépit de la victoire de ses troupes, David fut consumé de chagrin :
18:31 : Et voici qu'arriva le Couschite ; il dit : « Que le roi mon seigneur apprenne une bonne nouvelle ! Aujourd'hui Yahweh t'a fait justice de tous ceux qui s'élevaient contre toi. »
18:32 : Le roi dit au Couschite: « Tout va-t-il bien pour le jeune homme, pour Absalom ? » Le Couschite répondit: « Qu'ils soient comme ce jeune homme, les ennemis de mon seigneur le roi et tous ceux qui s'élèvent contre toi pour te faire du mal ! »
19:1 : Le roi, tremblant d'émotion, monta dans la chambre au-dessus de la porte et pleura. Il disait en marchant : « Mon fils Absalom ! Mon fils, mon fils Absalom ! Que ne suis-je mort à ta place ! Absalom mon fils, mon fils ! »
19:2 : On vint dire à Joab : « Voici que le roi pleure et se lamente sur son fils. »
19:3 : La victoire, ce jour-là, fut changée en deuil pour tout le peuple, car le peuple entendit dire en ce jour-là : « Le roi est affligé à cause de son fils. »
David ordonna qu'un grand tas de pierres soit érigé à l'endroit même où Absalom était tombé, alors qu'un autre monument avait été érigé par Absalom lui-même, près de Jérusalem, afin de perpétuer son nom.
2 Samuel 18:18 : Et Absalom avait pris et dressé pour lui, de son vivant, une stèle qui est dans la vallée du Roi ; car il disait : Je n'ai pas de fils pour rappeler la mémoire de mon nom. Et il appela la stèle de son nom ; et elle est appelée jusqu'à ce jour le monument d'Absalom.
Achab, roi d'Israël
Achab (hébreu : ???????), fils d'Omri, fut roi d'Israël entre 874 et 853 av. J.C..
À la différence de nombreux rois d'Israël et de Juda, sa vie est très développée dans la Bible (plus de 6 chapitres du Premier livre des Rois), sans doute à cause de ses démêlés avec le prophète Élie, qui a une grande importance dans la religion juive.
La Bible le présente comme un roi impie. Selon l'usage de l'époque, son alliance avec la Phénicie lui fit épouser Jézabel, une princesse phénicienne, et elle l'amena à honorer son dieu, Baal, auquel il éleva un temple. Cette alliance et le culte qui en résultait l'opposèrent aux prophètes qu'il persécuta, notamment Élie.
La Bible relate, entre autres, le sacrifice du mont Carmel, où Élie affronta et massacra 450 prophètes de Baal, proches de Jézabel et envoyés par Achab ; et l'épisode de la vigne de Naboth, qu'Achab convoitait. Par de fausses accusations, Jézabel fit périr Naboth pour s'emparer de sa vigne, ce qui donna au prophète Élie l'occasion de condamner les époux royaux et d'annoncer leur mort.
Roi impie, Achab en appela cependant au dieu d'Israël quand il fut assiégé dans Samarie par Ben-Hadad II, roi d'Aram-Damas, et en fut délivré. Il tailla alors plusieurs fois en pièces les armées de ce prince, et le fit prisonnier, mais il finit par le rétablir dans ses États, contre la volonté des prophètes qui récusaient toute politique d'alliance et de conciliation afin de mettre le royaume entièrement entre les mains de Dieu.
Il se rapprocha du royaume de Juda en recevant le roi Josaphat, en formant une alliance militaire entre les deux royaumes, et en mariant sa fille ou sœur Athalie avec Joram, fils de Josaphat.
Peu de temps après, la guerre s'étant rallumée et la ville de Ramoth en Galaad étant aux mains de Ben-Hadad II, roi d'Aram-Damas, Achab convia Josaphat à se joindre à lui pour la reprendre. Josaphat accepte mais demande à consulter Dieu, par l'intermédiaire des prophètes. Quatre cents prophètes de l'entourage d'Achab prédirent le succès, mais Josaphat demanda à consulter un autre prophèteNote 1. Achab fit alors appeler le prophète Michée, fils de YimlaNote , malgré sa rancœur à son égard. Michée prédit la défaite, mais Achab refusa de le croire et le fit arrêter. Les deux rois partirent alors à la guerre, mais malgré le stratagème d'un Achab déguisé, vraisemblablement pour se protéger aux dépens de Josaphat, les armées d'Aram, qui avaient pour ordre de se focaliser sur le roi d'Israël, finirent par reconnaître et épargner le roi de Juda, alors qu'Achab fut mortellement touché d'une flèche4. Les chiens se désaltérèrent de son sang, comme Élie l'avait prédit.
Ses fils Ochozias et Joram lui succédèrent.
Il semble que le monolithe de Kurkh, les stèles de Mesha et de Tel Dan fassent référence à Achab, la première comme fils d'Omri, la seconde comme père de Joram.
Achaïcus, disciple
Achaïcus (ou Achaïque ou encore Achaïcos), est l'un des trois disciples de saint Paul qui, avec Fortunatus et Stéphanas, lui apportèrent des nouvelles de la communauté chrétienne de Corinthe, nouvelles qui "tranquillisèrent son esprit" (1 Cor: 16:17). Son nom signifie "originaire de l'Achaïe".
Une ancienne tradition orientale non-testamentaire1 fait de lui un membre du groupe des 70 disciples de Jésus mentionné dans l'Évangile de saint Luc. Dans le calendrier liturgique orthodoxe, les saints Achaïcus, Fortunatus et Stéphanas sont commémorés ensemble le . Ils seraient morts martyrs.
Achaz, fils de Joatham et roi de Juda
Achaz (hébreu ????? (????z) ; grec ancien ?χαζ (Akhaz); latin : Achaz ; une abréviation de Joachaz « Yahvé tient ») est un roi de Juda du viiie siècle av. J.-C. (environ 737 à 723 av. J.-C.). Fils et successeur de Jotham, il est l'un des rois mentionnés dans la généalogie de Jésus dans l'Évangile de Matthieu. Le seizième chapitre du deuxième livre des Rois et le vingt-huitième du deuxième livre des Chroniques lui sont consacrés. Il fut un contemporain des prophètes Michée et Isaïe (v. Livre d'Isaïe 14 : 28).
l se trouva aux prises avec les Syriens (Araméens de Damas) et les Israélites du royaume du Nord, dans l'alliance desquels Jotham s'était refusé à entrer contre l'empire assyrien. A l'instigation de Retsin, roi de Damas, les vassaux édomites de Juda se soulèvent et reconquièrent Élath sur la mer Rouge. Retsin voulait même déposer Achaz, qui ne vit de secours que dans l'alliance assyrienne, en dépit des exhortations d'Ésaïe le prophète, partisan d'une stricte neutralité. Le roi de Juda n'en sollicita pas moins l'appui de Tiglath-Piléser III et lui paya un énorme tribut, en partie prélevé sur les trésors du temple de Jérusalem. L'intervention assyrienne ainsi provoquée força Aram et Israël à lever le siège de Jérusalem, non sans s'emparer aussitôt après de Damas, de la Transjordanie et du N. de la montagne d'Éphraïm, déportant bon nombre de leurs habitants et laissant le royaume d'Israël terriblement amoindri.
Achaz dut apporter à Damas son hommage au triomphateur. Il remarqua dans cette ville un autel des holocaustes sur le modèle duquel il invita le prêtre Urie à en faire construire un nouveau pour le substituer à l'autel d'airain du temple de Salomon. Cela n'implique pas qu'Achaz ait voulu introduire à Jérusalem un culte étranger ; Ésaïe d'ailleurs ne le lui reproche nulle part.
Tandis que le royaume de Samarie succombait en 722 sous Sargon, Juda, ayant accepté le rang de vassal de l'Assyrie, allait lui survivre jusqu'en 586. La politique d'Achaz avait certainement contribué à avancer la chute de la nation soeur. Voir surtout 2Ro 16 et Esa 7 (2Ch 28 est beaucoup moins historique).
Titre
Roi de Juda
–
Prédécesseur
Ozias, son père
Successeur
Achaz, son fils
Biographie
Dynastie
Maison de David
Père
Ozias
Mère
Jerusha
Enfants
Achaz
Entourage
Prophète Michée
Résidence
Palais royal de Jérusalem
Roi d'Israël contemporain Peqah
Achaz, fils de Josias et roi de Juda
Joachaz (ou Yoachaz, ou Achaz) (hébreu : ??????????), fils de Josias, fut roi de Juda en -609. Il fut un contemporain du prophète Jérémie.
Présentation
À la mort de Josias, son fils cadet Joachaz – il est appelé appelé Shallum en Jér. 22, 11 – est proclamé roi par l'assemblée du peuple. Trois mois plus tard, il est fait prisonnier par Nékao II, déjà vainqueur de Josias, qui impose un tribut à Juda, et établit comme roi son frère Elyaqîm, fils aîné de Josias. Ce dernier change son nom en Yehôyaqîm (Joïaqim).
Titre
Roi de Juda
–
Prédécesseur
Josias, son père
Successeur
Joachim, son frère aîné
Biographie
Dynastie
Maison de David
Père
Josias
Mère
Hamutal
Fratrie
Joachim
Sédécias
Entourage
Prophète Jérémie
Résidence
Palais royal de Jérusalem
Achija de Silo, prophète
Achija (en hébreu ???? ??????? (Achija de Silo), « Yah est mon frère ») est un personnage du premier livre des Rois, qui fait partie de la Bible. C'est un prophète hébreu de la tribu de Lévi. Il est originaire de Silo. Dans la Bible, il est appelé Ahias (Vulgate) ou Ahiyya (Bible de Jérusalem).
Achija de Silo vit à l'époque du roi Salomon, à l'encontre duquel il encourage une révolte. Il prédit dans un même temps à Jéroboam son accession au trône
Dans la Bible
Son ministère est évoqué dans le Premier livre des Rois de l'Ancien Testament. Deux de ses prophéties y sont mentionnées :
la séparation entre le royaume d'Israël et le royaume de Juda après le règne de Salomon
et l'annonce à la femme de Jéroboam de la mort du fils du roi et la destruction de la maison de Jéroboam.
Le Deuxième livre des Chroniques évoque également la prophétie d’Achija de Silo décrivant des actions du roi Salomon. Ces écrits ne sont pas parvenus jusqu'à nous.
Achimélech, Grand prêtre d'Israël
Achimélech (??????, Αβιμελεχ) est un personnage biblique, cité dans le Premier livre de Samuel. Il est grand-prêtre de Nobé, puisque le Tabernacle avait été installé alors à Nobé. Achimélech est fils d'Achitob et père d'Abiathar (le seul de ses fils qui survécut au massacre de Nobé et rejoignit David). Achimélech est aussi frère d'Achias, mais selon un grand nombre de biblistes, Achimélech et Achias seraient en fait la même personne. Il descend d'Aaron par la lignée d'Ithamar.
Quand David s'enfuit de chez Saül à Nobé, Achimélech lui donna du pain de proposition pourtant réservé aux seuls prêtres sacrificateurs. Il le donna donc en signe de nécessité et de bienvenue. De plus il lui donna aussi l'épée de Goliath le Philistin, tué auparavant par David dans la vallée des Térébinthes. Achimélech et quatre-vingt-quatre prêtres furent tués plus tard par Doëg l'Édomite sur ordre de Saül (1 Sam XXII, 18) pour avoir accueilli ainsi David, puis tous les habitants de la ville de Nobé, ville sacerdotale, hommes et femmes, enfants et nourrissons, bœufs, ânes et brebis, furent passés au fil de l’épée. Par la suite, le pontificat passa sous le règne de David non seulement dans la lignée d'Ithamar (par Abiathar à l'autel de Jérusalem), mais aussi dans celle d'Éléazar (par Sadoc à l'autel de Gabaon, comme l'avait voulu Saül après le massacre de Nobé). Ainsi David, de même qu'il réunit dans la nation des Hébreux les partis de Juda et d'Israël, en sa personne royale, de même permit-il que deux grands prêtres pussent coexister.
Il lui est fait allusion dans le Nouveau Testament lorsque Jésus se souvient de la fuite de David chez Achimélech et du don du pain de proposition (Matthieu 12,3f ; Marc 2,25 ; Luc 6,3), rappelant que le sabbat a été fait pour l'homme et non pas l'homme pour le sabbat. La loi n'est pas enfreinte s'il y a nécessité.
Achinoam (Ahinoam )
Achinoam ou Ahinoam (hébreu : ???????) est le nom de deux personnages féminins de l'Ancien Testament
fille d'Achimaats, épouse du roi Saül et mère de ses quatre fils (Jonathan, Abinadab, Malkishua, Ishboshet) et deux filles, Morab et Mikhal, première épouse du roi David
une femme originaire de Jezraël, épouse de David et mère d'Amnon, l'enfant aîné de David. David l'épouse après avoir fui le roi Saül en abandonnant Mikhal
Achitophel
Achitophel (hébreu : ???????, frère de la folie) est un personnage de l'Ancien Testament, conseiller du roi David puis de son fils Absalom.
Présentation
Achitophel est natif de Gilo. Il est, selon le Tanakh, le père d'Ammiel (ou Éliam), lui-même père de Bethsabée, femme d'Urie le Hittite, et ensuite du roi David.
Quand Absalom se rebelle contre son père pour être reconnu roi par la majeure partie des Israélites, il fait venir à lui Achitophel, conseiller de David, pour le consulter avant de prendre des décisions ; car les conseils d'Achitophel sont écoutés comme des oracles de Dieu lui-même. En quittant David, Achitophel part sur une mauvaise pente, son cœur n'est plus droit.
Ce retournement de situation inquiète David : « Seigneur, s'écriait-il dans l'angoisse de son âme, renverse les conseils d'Achitophel ». Quand, son ami Chusaï rejoint David pour le suivre dans sa fuite, il lui demande de retourner à Jérusalem pour faire semblant d'offrir ses services à Absalom mais en réalité pour contredire les conseils d'Achitophel.
À Jérusalem, Achitophel conseille dans un premier temps à Absalom d'abuser des concubines de son père pour le déshonorer afin, espère-t-il, qu'en réaction à ce déshonneur, les Israélites se tournent vers Absalom. Il lui propose également d'anéantir son père David, en le poursuivant avec 12 000 hommes de guerre. Absalom prend ensuite avis de Chusaï. Celui-ci s'oppose au conseil d'Achitophel et propose que tout le peuple d'Israël s'unisse pour renverser le roi David. Le stratagème d'Achitophel, bien que meilleur tactiquement, est écarté, ce qui précipitera la chute d'Absalom.
Désavoué, Achitophel quitte Jérusalem et rentre chez lui à Gilo, où il se suicide par pendaison en -1019. Il est inhumé dans le sépulcre de ses pères. Ce geste traduit certainement la crainte d'Achitophel du sort que David lui aurait fait subir après être remonté sur le trône
Adad-Idri
Hadadézer (Hadad est mon sauveur), aussi connu sous les noms de Bar-Hadad II (araméen), Ben-Hadad II (hébreu) ou Adad-Idri (akkadien) un roi araméen, roi de la principauté araméenne de Damas au moment de la bataille de Qarqar.
Il fit la guerre aux rois d'Israël Achab et Joram. Achab le battit et le força à une paix avantageuse pour les Israélites (paix d'Apheq), mais trouva finalement la mort dans une bataille contre lui. Sous le règne de Joram, Ben-Hadad mit le siège devant Samarie, mais son armée fut dispersée par une terreur panique.
Hazaël, peut-être un de ses officiers, a pris sa succession en l'étouffant dans son sommeil. Certains historiens affirment que Hazaël était en réalité son fils.
Il apparaît sur l'inscription de la stèle de Tel Dan, probablement en tant que père de l'auteur inconnu.
Adam, le Premier homme
Ce nom signifie littéralement «le terreux». Le livre de la Genèse présente Adam comme étant le premier homme façonné par Dieu à partir de la terre . C’est lui qui donna un nom à tous les animaux. Son épouse se prénomme Eve, ce qui signifie «la Vivante». Adam n’est pas un personnage historique. Il s’agit d’un archétype qui désigne tous les hommes, créés et aimés de Dieu, et libres jusqu’à se séparer de lui. Saint Paul désigne Jésus comme le nouvel Adam.
Création et jardin d'Éden
Selon la Bible, au livre de la Genèse, Adam (en hébreu « ??? », du mot « ???? », la terre et ??? en arabe) est le premier homme à avoir été créé par Dieu lors du sixième jour de la Création à partir de la poussière de la terre qu'il façonna à son image, avant de l'animer de son souffle. Au début, Adam représente le mâle et la femelle (Dieu créa Adam à Son image, à l'image de Dieu Il le créa, mâle et femelle Il les créa).
Comme Dieu considérait qu'il n'était pas bon pour l'homme d'être seul, il modela des animaux qu'il amena à Adam pour voir comment il les appellerait. Adam donna un nom à chacun d'entre eux, mais ne se trouva pas de compagnie qui lui convienne. Alors Dieu l'endormit, et lui créa une femme à partir d'un de ses côtés ou d'une de ses côtes [d'Adam] (la mention d'une côte serait en réalité, dans une légende sumérienne antérieure, un jeu de mots, côte et vie étant en sumérien presque homographes. Ce jeu de mots aurait disparu à la traduction en hébreu).
Adam reconnut la femme comme chair de sa chair et os de ses os, c'est-à-dire « tirée de lui ». Adam reconnut la femme pour sa compagne, et Dieu leur commanda d'être féconds, de soumettre les animaux et de manger des végétaux.
Le premier couple fut placé par Dieu dans le jardin d'Éden, pour qu'Adam cultive le sol et garde le jardin.
La rupture de l'Alliance entre Dieu et Adam
Dieu avait tout permis à Adam, sauf la consommation du fruit de l'arbre de la connaissance du bien et du mal, en lui disant : de celui-là, tu n'en mangeras pas, car le jour où tu en mangeras, tu mourras . Le Serpent (Nahash en hébreu), décrit comme le plus tortueux des animaux apparut et dit à la femme que Dieu mentait, qu'ils n'en mourraient pas, mais que leurs yeux s'ouvriraient et que leur nouvelle connaissance les apparenterait à des dieux.
La femme mangea du fruit défendu et en donna à Adam qui en mangea à son tour. Mais après avoir goûté à ce fruit, ils virent qu'ils étaient nus et allèrent se cacher. Lorsque Dieu interpella Adam, Dieu s’aperçut qu'ils étaient cachés, et, lui demandant pourquoi, Adam répondit : Je t'ai entendu dans le jardin et j'ai eu peur, car je suis nu ; alors je me suis caché. C'est de cette façon que Dieu s’aperçut qu'ils avaient goûté au fruit défendu, car, lorsqu'il demanda Qui t'a appris que tu es nu ?, Adam dut avouer sa faute en admettant avoir mangé le fruit.
Alors Dieu prononça le jugement, énumérant les conséquences de la transgression : le serpent sera maudit et devra ramper, tandis que Dieu jeta l'hostilité entre la femme et le serpent, entre la descendance du serpent et la descendance de la femme, en ajoutant que celle-ci [la descendance de la femme] t'écrasera la tête, et toi [le serpent], tu lui mordras le talon. » Dieu dit ensuite à la femme « je rendrai tes grossesses très pénibles, et tu mettras tes enfants au monde dans la souffrance. Ton désir se portera sur ton mari, mais lui te dominera. Enfin, Dieu dit à l'homme à cause de toi, le sol est maudit. C'est avec beaucoup de peine que tu en tireras ta nourriture tout au long de ta vie. […] Tu tireras ton pain à la sueur de ton front jusqu’à ce que tu retournes au sol dont tu as été tiré, car tu es poussière et tu devras retourner à la poussière.
Adam donna à sa femme le nom « Havah », Ève (Vie) car elle est la mère de toute vie humaine. Puis, Dieu fit à Adam et à sa femme des vêtements de peaux pour les habiller. Il prononça les mots suivants : Voici que l'homme est devenu comme l'un de nous, pour le choix entre le bien et le mal. Maintenant, il ne faut pas qu'il tende la main pour cueillir aussi du fruit de l'arbre de la vie, qu'il en mange et qu'il vive éternellement. Alors Dieu chassa Adam et Ève du jardin d'Éden, pour qu'ils travaillent le sol d'où ils avaient été tirés. Après avoir chassé l'homme, il posta des chérubins à l'est du jardin d'Éden pour barrer l'accès de l'Arbre de la vie.
Le récit attribue d'abord trois fils à Adam et Ève : Caïn, Abel et Seth, et d'autres enfants dont le nom n'est pas donné puis notamment comme petits-enfants Henoch et Enosh. Il meurt à 930 ans.
La suite du livre de la Genèse raconte que, neuf générations après Adam et Ève, l'humanité née du premier couple a disparu sous le Déluge, à l'exception de Noé et sa famille (sa femme, ses fils Japhet, Sem, Cham et leurs femmes), à qui Dieu a confié la tâche de refonder l'humanité. Dans la Bible, Noé est donc le plus récent ancêtre commun à toute l'humanité.
Adonias
Adonias ou Adonija est un personnage biblique. Il est, selon le livre des Rois, fils de Haggig, et c'est le quatrième fils de David.
Soutenu par Joab, il aspira à la royauté dès la vieillesse de son père et voulut, dans ce but, par la suite, David une fois mort, épouser Abisag, veuve du roi. Salomon le fit mettre à mort.
Agabus, prophète et disciple
Agabus est un prophète du ier siècle mentionné par Luc dans les Actes des Apôtres. Dans la Tradition, il est l’un des septante disciples mentionnés dans l'Évangile selon Luc (Ac 10:1-24). Durant son ministère, il prédit une grande famine sur toute la terre et, inspiré par le Saint-Esprit, il annonça à saint Paul la captivité qui l’attendait de la part des païens.
Agag
Roi des Amalécites. Les Amalécites ayant inhumainement attaqué les Israélites dans le désert, après leur sortie d'Egypte, lorsqu'ils étaient tout accablés de fatigue, et ayant massacré ceux qui n'avaient pu suivre le gros de l'armée (Ex 17 :14), le Seigneur ne se contenta pas de la victoire que Josué remporta sur eux dans le même désert, il protesta avec serment qu'il détruirait la mémoire d'Amalec de dessous le ciel, et qu'il lui ferait une guerre éternelle et sans miséricorde (Ex 17 :14, 16). Cela. arriva l'an du inonde 2513; avant J.-C: 1487, avant l'ère vulgaire 1491. Le Seigneur environ quatre cents ans après, se souvint de la malice qu'avait autrefois exercée Amalec centre son peuple, et il ordonna à Samuel de venir dire à Saül de marcher contre Amalec, de le tailler en pièces et de détruire tout ce qui était à lui. Ne lui pardonnez point, lui dit Samuel, ne désirez rien de ce qui lui appartient, faites passer au fil de l'épée tout ce qui a vie : hommes, femmes, enfants et les animaux même, de toute espèce. Saül donna donc ses ordres au peuple, et les ayant assemblés, il s'en trouva dans la revue qu'il en fit, deux cent mille hommes de pied, sans compter dix mille hommes de la tribu de Juda qui faisaient un corps à part.
Agar
Agar (en hébreu : ?????, Hagar) est un personnage de la Genèse, premier livre de l'Ancien Testament. Elle est la servante égyptienne de Sarah, la femme d'Abraham. Sarah étant stérile, elle donne Agar à Abraham. De cette union naîtra Ismaël.
Récit biblique
Agar est une noble égyptienne, servant à la cour du Pharaon, qui décide de suivre Abraham et sa femme Sarah, femme et demi-sœur d'Abraham. Sarah offre Agar à son époux car leur union est jusque-là stérile. Agar tombe enceinte et méprise dès lors Sarah, qui la maltraite en retour. Agar fuit dans le désert, où un ange la trouve, lui dit de rentrer et d'obéir à Sarah. Il lui prédit une descendance nombreuse et lui dit d'appeler son fils Ismaël car Dieu a entendu son humiliation. Cette rencontre a lieu au puits Lakhaï-roï (« au vivant qui me voit »), entre Qadès et Béréd. Agar enfante Ismaël alors qu'Abraham a 86 ans.
Sarah donne finalement à Abraham un fils, Isaac. Ismaël et Isaac sont élevés ensemble. Mais Sarah demande à Abraham qu'Agar soit chassée avec son fils Ismaël, car elle ne veut pas qu'Ismaël hérite avec Isaac. Abraham est attristé par la demande de sa femme, Ismaël étant son fils. Dieu parle à Abraham et lui demande de respecter la demande de Sarah, Agar et Ismaël sont chassés par Abraham. Munis de pain et d'une outre d'eau qu'Abraham leur a donnés, ils errent dans le désert de Beer-Sheva. Lorsque l'outre est vide, Agar pose son enfant sous un arbuste, puis s'en éloigne pour ne pas assister à sa mort et sanglote. À nouveau, Dieu entend et voit la détresse d'Agar, il envoie son ange pour la rassurer et lui fait voir un puits, auquel elle remplit l'outre pour son garçon Ismaël. Agar et Ismaël s'installent au désert de Paran, et plus tard, Agar marie Ismaël à une Égyptienne.
Aggée, prophète
Aggée, icone russe du début du xviiie siècle
Aggée (??????) est le dixième des douze petits prophètes de la Bible. Il est l'auteur du livre d'Aggée, qui fait partie de la Bible hébraïque ou Ancien Testament. C'est un saint chrétien fêté le 4 juillet en Occident. Il fut un contemporain du prophète Zacharie. Il est mentionné dans le livre d'Esdras.
Histoire et tradition
Le livre d'Aggée comprend trente-huit versets groupés en deux chapitres.
Aggée revint de Babylone avec Zorobabel et prophétisa à Jérusalem vers 521-520 av. J.-C, sous le règne du roi perse Darius Ier, puisque d'après le livre d'Aggée, celui-ci prophétise à Jérusalem lors de la deuxième année du roi Darius. Il encouragea les Juifs à rebâtir le Temple, en prédisant que le second serait plus illustre que le premier et l'égalerait un jour en « gloire ». Il rappelle que le Temple ne peut conférer la sainteté à un peuple qui commet des actions impures. La prophétie finale prédit la fin de l'empire perse après une guerre civile.
Agrippa I
Agrippa Ier (en latin : Marcus Julius Agrippa), parfois appelé Hérode Agrippa, né vers 10 av. J.-C. et mort vers 44 à Césarée, petit-fils d'Hérode le Grand, est le dernier roi juif de Judée.
Il passe son enfance et sa jeunesse à la cour impériale de Rome où il se lie d'amitié avec les princes impériaux fils de Drusus, Tibère et Claude. Il subit une période de disgrâce à la suite de la mort de Drusus qui le contraint à retourner vivre en Judée. De retour à Rome en 36, Tibère en fait le tuteur de son petit-fils Tiberius Gemellus et Agrippa se rapproche de l'autre héritier désigné, Caligula. L'avènement de ce dernier au trône lui permet de devenir roi de Batanée et de Trachonitide en 37 en obtenant les anciennes tétrarchies de Philippe II et de Lysanias, puis la Galilée et la Pérée en 39, à la suite de la disgrâce de son oncle Hérode Antipas.
Après l'assassinat de Caligula, il joue à Rome un rôle de premier plan dans l'accession de Claude à la tête de l'empire en 41 et il se voit doté des anciens territoires d'Archélaos, l'Idumée, la Judée et la Samarie, régnant ainsi sur un territoire aussi vaste que l'ancien royaume d'Hérode le Grand.
Porteur d'une double identité juive et romaine, il joue un rôle d'intercesseur en faveur des Juifs auprès des autorités romaines et, sur le plan intérieur, laisse espérer à certains de ses sujets juifs la restauration d'un royaume indépendant. Poursuivant la politique d'évergétisme hérodienne par de grands travaux, il s’aliène néanmoins une partie de ses sujets grecs et syriens tandis que ses ambitions régionales lui valent l'opposition du légat impérial de la province romaine de Syrie, Marsus. Il meurt subitement — peut-être empoisonné — en 44.
Titre
Roi de Batanée
– ~44
Prédécesseur
Philippe le Tétrarque (inter-règne romain de 34 à 37)
Successeur
Empire romain (légat de Syrie)
Roi de Batanée, de Galilée et de Pérée
– ~44
Prédécesseur
Hérode Antipas
Successeur
Empire romain (légat de Syrie)
Roi de Judée
– ~44
Prédécesseur
Marullus (Préfet de Judée)
Successeur
Cuspius Fadus (procurateur de Judée)
Biographie
Dynastie
Hérodiens
Date de naissance
~11 ou 10 av. J.-C.
Date de décès
~44
Père
Aristobule IV
Mère
Bérénice, fille de Salomé, sœur d'Hérode le Grand
Conjoint
Cypros III, fille de Phasaël II, petite-fille de Phasaël, le frère d'Hérode le Grand
Enfants
Agrippa II, Bérénice, Drusilla, Mariamne
Agrippa II
Agrippa II (27/28 - 92-94 ou 100) est le fils d'Agrippa Ier, lui-même petit-fils d'Hérode le Grand.
L'empereur Claude le nomme roi de Chalcis en 48. Vers 53-54, il reçoit les anciennes tétrarchies de Philippe et de Lysanias, mais il est dépossédé du territoire de Chalcis. Néron lui donne par la suite une partie de la Pérée et de la Galilée. Il aide les Romains à réprimer la Grande révolte juive de 66-70 jusqu'à la prise de Jérusalem et la destruction de son Temple (70). Pour le remercier, Vespasien lui octroie des territoires supplémentaires au nord de son royaume après la défaite des révoltés juifs. Toutefois, Agrippa ne joue qu'un rôle secondaire dans les événements de son règne. Il n'y assiste le plus souvent qu'en spectateur et ses tentatives d'influer sur le cours des événements demeurent infructueuses. Sa sœur Bérénice — un temps maîtresse de Titus — joue de fait le rôle de reine, en étant plus populaire que lui. Il est le dernier roi des dynasties hérodienne et hasmonéenne.
Il est parfois aussi appelé Hérode Agrippa II. Le Talmud l'appelle le roi Yannaï.
Akân
Akân (hébreu ???) est un personnage biblique cité dans le Livre de Josué. Il est membre de la tribu de Juda. Il désobéit aux ordres de Josué et fut exécuté pour cela.
Récit biblique
Lors de la prise de Jéricho par les juifs, Josué ordonne à son peuple que selon la volonté de Dieu, aucun objet de la ville ne devra être emporté. Ceux-ci sont consacrés à Dieu et si une seule personne désobéissait à cet ordre, il provoquerait alors l'anathème sur tout le peuple juif et serait immédiatement mis à mort.
Akân désobéit alors à cet ordre et poussé par sa cupidité s'empare d'un manteau de Shinear, de 200 sicles d'argent et d'un lingot d'or pesant 50 sicles.
Sans rien savoir de cette trahison, Josué ordonne ensuite à ses soldats d'attaquer la ville d'Aï. Mais cette attaque se solde par une défaite et de nombreux soldats sont tués. Josué se tourne alors vers Dieu, ne comprenant pas pourquoi il l'a abandonné. Dieu révèle alors à Josué qu'une personne n'a pas écouté ses ordres et s'est emparé d'objets lors de l'attaque de Jéricho.
Josué réunit alors tout son peuple tribu par tribu et par cléromancie se fait désigner la tribu de Juda comme étant celle dans laquelle se trouve le traître. Puis de la même manière, Dieu désigne à Josué le clan puis la famille et enfin l'homme responsable.
Akân, ainsi désigné par Dieu, avoue tout de suite. Les objets volés sont retrouvés enterrés sous sa tente. Pour que l'anathème soit levé, Josué ordonne alors de l'emmener avec tout ce qui lui appartient, c'est-à-dire avec ses filles, ses fils et ses bêtes dans une vallée pour qu'ils soient lapidés par tout le peuple d'Israël. Ils sont ensuite brûlés puis leurs dépouilles sont recouvertes de pierres.
Akhsa
Akhsa (en hébreu: ????) est un personnage du livre des Juges, qui fait partie de la Bible. Elle est la fille unique de Caleb.
Présentation
Caleb offre sa fille Akhsa en mariage à celui qui s'emparera de la ville de Kirjath-Sépher (ancien nom de la ville de Debir). Othoniel, fils de Kenaz et donc neveu de Caleb, qui deviendra le premier juge d'Israël après la mort de Josué, a cet honneur.
Au moment de l'installation du jeune couple sur leurs terres (arides), Akhsa fait une requête auprès de son père pour obtenir un champ avec des sources (probablement dans le désert du Néguev), ce à quoi son père consent.
Alcime, grand-prêtre
Alcime (en latin Alcimus, du grec Alkimos « vaillant », ou de l'hébreu Eliaqim, « Dieu se lèvera »), fut un grand prêtre d'Israël pendant trois ans, de -162 à -159 lors de la révolte des Maccabées.
Il était descendant d'Aaron, sans être de la lignée des grands prêtres qui occupèrent la fonction à l'époque perse et au début de l'époque hellénistique. D'après Flavius Josèphe, il n'était pas de la maison d'Onias, mais il était bien prêtre. Genèse Rabba le présente comme neveu de Rabbi Yosé ben Yoezer, lequel était bien de famille sacerdotale.
Après l'exécution du Grand Prêtre Ménélas à Beroé en -162, Alcime reçoit la fonction de Grand Prêtre d'Antiochos V. Alcime appartenait au parti hellénisé (en faveur des séleucides), opposé à celui des Maccabées, mais les universitaires reconnaissent en lui un juif authentique, non assimilé par le monde grec. D'abord reçu favorablement par les Juifs en raison de son ascendance aaronide, il finit par s'en faire détester par ses cruautés.
Lorsque Démétrios Ier Sôter s'évade de Rome et prend le pouvoir à la place d'Antiochos V, Alcime prend le parti de Démétrios. Il reçoit alors le soutien de Bacchidès, gouverneur de Syrie. En -161, Alcime, déjà destitué, s'adresse à Démétrios. Celui-ci envoie une armée à Jérusalem dirigée par Bacchidès pour le restaurer dans sa fonction de Grand Prêtre.
Pendant l'hiver -161/-160, Bacchidès nomme Alcime maître de la province de Judée et rentre à Antioche. Le régime de terreur instauré par Alcime conduit à une reprise de la guerre civile. Simon Maccabée profite du départ de Bacchidès pour attaquer. Il défait Alcime, et le force à s'enfuir en Syrie. Là, il convainc Démétrios de lever une nouvelle armée conduite par Nicanor, qui est vaincue par les forces de Simon dans la bataille de Hadassah, près de Beït-Horon. Lors de cette bataille, Nicanor est tué. Une troisième armée, de nouveau sous le commandement de Bacchidès, est envoyée et Alcime fut rétabli, sécurisé cette fois-ci par une importante garnison qui lui est laissée. Cependant, il ne profite pas longtemps de son triomphe, et meurt d'une paralysie au mois de Iyar en -159.
Après lui, la fonction de Grand Prêtre resta longtemps vacante. L'absence de grand prêtre pour cette période fait toutefois supposer à certains critiques que le poste a été occupé par le Maître de Justice, fondateur du mouvement du Yahad — souvent identifié aux esséniens — dont il est question dans une trentaine des Manuscrits de la mer Morte. Il n'y a toutefois aucun consensus à ce sujet.
Notes et références
Alphée
Amalek
Amasias, roi de Juda
Ammihoud
Amminadab
Amnon
Amon, roi de Juda
Amos, prophète
Amraphel
Amram
Anân
Ananias (compagnon du prophète Daniel)
AnAnanias, Azarias et Misaël (Schadrac, Méschac et Abed Nego)
Ananias, Azarias et Misaël (hébreu : ?????, ????? ?????? Hanania, Azaria vèMishaël) de leur nom hébreu, appelés Shadrach, Meshach et Abednego en chaldéen et en arménien, sont les personnages centraux du troisième chapitre du Livre de Daniel, également mentionnés dans la première partie du livre.
Appelés collectivement les trois jeunes gens de Babylone ou les trois jeunes Hébreux, ces compagnons du prophète Daniel sont jetés vivants dans une fournaise, sur l'ordre de Nabuchodonosor II. Un ange leur apparaît et ils en ressortent vivants, ce qui convertit le roi païen au Dieu d'Israël (Da 3,8-30).
Cet épisode a été représenté à de multiples reprises dans l'iconographie chrétienne.
Dans l'Église orthodoxe, ces trois jeunes gens sont des saints fêtés conjointement avec Daniel le 17 décembre.
Histoire
C'étaient de jeunes garçons sans défaut corporel, beaux de figure, doués de sagesse, d’intelligence et d’instruction, capables de servir dans le palais du roi, et à qui l’on enseignerait les lettres et la langue des Chaldéens (Dn 1, 4).
Au chapitre 2, ce sont les « compagnons de Daniel » dans l'histoire du colosse aux pieds d'argile, rêve que fait le roi Nebucadnetsar (Nabuchodonosor II) et que le prophète Daniel réussit à interpréter.
Au chapitre 3, ils sont trois jeunes Juifs à qui le roi Nabuchodonosor II a remis l’intendance de la province de Babylone mais qui refusent de se prosterner devant une statue d'or élevée sur son ordre. Furieux, il les fait jeter dans la fournaise ardente, et un quatrième « homme », un ange, apparaît au milieu d'eux. Ils ressortent des flammes vivants, ce qui convertit le roi idolâtre au Dieu d'Israël (Da 3,8-30).
Ananie
Ananie, disciple
Ananie
André, apôtre
Andronique, disciple
Anges
Le mot ange vient du latin angelus, emprunté au grec ancien ?γγελος / ággelos signifiant « messager ». En proto-sémitique *mal?ak- signifie « ange » et « messager ».
Ancien Testament
Dans la Bible hébraïque, les anges sont des messagers qui originairement effectuent des tâches bonnes ou mauvaises. La fréquentation des dieux assyriens et babyloniens lors de l'exil à Babylone par les rédacteurs de la Bible introduit dans le monde testamentaire une spécialisation avec des anges, agents du Bien et des démons, anges déchus.
Les anges sont présents à plusieurs endroits, dans la Genèse lors de la Création, et ensuite en lien avec les hommes : un ange arrête le bras d'Abraham qui va sacrifier son fils ; lutte de Jacob avec l'ange ; dans l'épisode de l'échelle de Jacob (Bible), celui-ci voit des anges monter et descendre sur une échelle dont l'extrémité touche le ciel, les anges viennent prévenir Loth de la fin de Sodome sous une forme humaine et il les reçoit dans sa maison ; un ange, Raphaël, accompagne Tobie sur la route. Michel devient l'ange du prophète Daniel. Le nom des anges comporte souvent la syllabe El, qui désigne Dieu : ce sont des noms théophores.
Principaux livres de l'Ancien Testament où des anges apparaissent :
Livre de la Genèse : Hospitalité d'Abraham
Les chaldéens considèrent aussi les anges comme des créatures bienfaisantes leur apportant joie, protection et plaisir.
Livre de Tobie : Archange Raphaël .
Livre de Daniel : Archange Michel .
Judaïsme
Dieu a créé les anges (malakh) et les constellations et tout ce qu’elles contiennent et tout ce qui est au-dessous d’eux et tous ont besoin de Lui pour exister. Maïmonide dit que l'intelligence des anges est plus grande que celle des hommes. Il les appelle « Intelligences » (comme les sphères qui ont mis le monde en mouvement et les astres), conception proche de celle d'Aristote. En hébreu le pluriel de « saba », « sabaoth », signifiait « astres » et « armées » (angéliques). Ce mot fut repris par l'Église catholique durant des siècles : « Deus Sabaoth » : le « Dieu des Armées ». Il soutient que l'ancienne tradition juive comptait 10 degrés ou ordres d'anges appelés aussi « Intelligences » et affirme que cette croyance est la seconde après Dieu. La croyance dans les anges est une croyance commune entre juifs, musulman et chrétiens, mais celle de Maïmonide semble se rapprocher de l'Univers des idées platoniciennes en disant qu'à chaque brin d'herbe correspond une étoile dans le Ciel.
Christianisme
Dans le Nouveau Testament, seuls quelques élus et surtout la Vierge Marie dialoguent avec les anges. L'ange de l'Annonciation : l'ange Gabriel apparaît à Zacharie dans le Temple, à la croisée du chemin entre l'Ancien Testament et le nouveau, puis à Marie à Nazareth, entrant chez elle, et la saluant « pleine de grâces » (Annonce faite à Marie, Évangile de Luc) lui annoncer la bonne nouvelle de sa conception virginale et l'incarnation du Verbe, « Ave Maria » (angélus) transmis par d'innombrables générations. La naissance de Jésus, appelé Fils de Dieu, est accompagnée d'une vision de légions d'anges en fête par les bergers et leurs troupeaux, préfiguration de l'Église : avec le sacrement du baptême, le chrétien est de nouveau relié à Dieu, qui s'est réconcilié avec l'humanité par la naissance, puis la Passion du Christ, le Messie, son Fils unique, sur la Croix. Durant son agonie, un ange appelé « Ange de la Consolation » lui apparaît au Jardin des Oliviers : lui montrant un calice dont il ne veut boire : cette scène de Gethsémani a été peinte par de nombreux artistes chrétiens durant des siècles. Enfin lors de la Résurrection, ce sont des anges qui apparaissent aux Saintes Femmes, et qui leur parlent, pour leur annoncer la Résurrection de Jésus, anges décrits cette fois « blancs comme neige » ou « vêtus comme l'éclair » alors qu'auparavant dans les Évangiles, aucune description des anges n'était faite, seuls les artistes nous les représentant avec une fleur de lys ou une paire d'ailes (le blanc est devenu le Symbole de la Résurrection en liturgie). Dans l'Apocalypse, saint Jean rapporte la vision de Saint Michel et ses légions d'anges qui combattent et remportent la victoire de Dieu, définitive contre l'« antique serpent » qui égarait la Terre depuis des siècles.
Dans sa prédication, Jésus parle peu des anges : il cite surtout les bons anges (par exemple Matt 22, 30 ; Matt 25, 31 ; Luc 15, 10 ; Luc 20, 36), les anges des enfants (les « chérubins »), qui voient toujours la face du Père dans les cieux (Matt 18, 10), et les anges de la Justice divine.
Références aux anges dans le Nouveau Testament et les quatre Évangiles
Évangile selon Matthieu
Évangile selon Luc
Évangile selon Marc
Évangile selon Jean
Math 1:20-24 1° Songe de Joseph
Luc 1:11-19 Ange de Zacharie
Marc 1:13 Jeûne au désert, Anges serviteurs
Jean 5:4 Ange guérisseur de la Piscine de Siloé
Math 2:13-19 2° Songe de Joseph
Luc 1:26-35 Annonciation, Gabriel
Marc 4:10 Tentation du Christ
Jean 12:29
Math 4.6 Tentation du Christ
Luc 2:9-21 Nativité
Marc 12:25
Jean 1:51 Nathanaël
Math 13:39 49, 13:39, 24:31-36, 25:31 25:41 Anges de la Parousie, Anges moissonneurs
Luc 8:38
Marc 13:27-32, Anges de la Parousie
Math 18:10,22:30 Enseignement de Jésus
Luc 9:26, 12:8-9, 15:10, 16:22, 20:36, 24:23 Enseignement du Christ
Math 26:53 Passion de Jésus (Légions d'anges)
Luc 22:43 Ange de l'Agonie à Gethsémani
Math 28:2-5 Anges de la Résurrection
Luc 24:23 Anges de la Résurrection
Marc 16:5 Résurrection : un « jeune homme vêtu de blanc »
Jean 20:12 Résurrection
Anges buccinateurs
Anne, mère de Marie
Anne
Anne, prophétesse
Aphiach
Apollos,disciple
Aquila, mari de Priscille et disciple
Archippe, disciple
Ard
Aréli
Arétas IV
Arioch d'Elassar
Aristarque, disciple
Arodi
Arpakshad, fils de Sem
Aristobule, disciple
Artémas, disciple
Artémas est un disciple de Jésus, qui fut collaborateur et compagnon de Paul de Tarse, et plus tard évêque de Lystre.
D’après la Tradition, Artémas serait l’un des septante disciples1, mentionnés dans l'Évangile selon Luc, envoyés par Jésus pour répandre la Bonne Nouvelle. Artémas aurait ainsi compté parmi les cent-vingt disciples, présents le jour de la Pentecôte, pour y recevoir l'Esprit saint.
Il a ensuite été compagnon de Paul pendant son séjour à Nicopolis en 64-652. Ce dernier le mentionne d’ailleurs dans son Épître à Tite, en même temps que Tychique :
« Lorsque je t'aurai envoyé Artémas ou Tychique, efforce-toi de me rejoindre à Nicopolis : c’est là que j’ai décidé de passer l’hiver. » Tt 3:12
Il aurait ensuite poursuivi ses activités apostoliques dans la ville de Lystre en Lycaonie, où il exerça charge d'évêque pendant quelques années avant de mourir de mort naturelle
Asa, roi de Juda
Aser
Ashbel
Ashhour
Ashkenaz, fils de Gomère
Ashshur, fils de Sem
Asmodée
Asrïel
Assourbanipal ou Assurbanipal ou Asnappar
Asnath
Athalie, reine de Juda
Aveugle de Bethsaïde, guéri par Jésus-Christ
Azarias, compagnon du prophète Daniel
voir Ananias, Azarias et Misaël (Shadrac, Méschac et Abed Nego)
Ananias, Azarias et Misaël (hébreu : ?????, ????? ?????? Hanania, Azaria vèMishaël) de leur nom hébreu, appelés Shadrach, Meshach et Abednego en chaldéen et en arménien, sont les personnages centraux du troisième chapitre du Livre de Daniel, également mentionnés dans la première partie du livre.
Appelés collectivement les trois jeunes gens de Babylone ou les trois jeunes Hébreux, ces compagnons du prophète Daniel sont jetés vivants dans une fournaise, sur l'ordre de Nabuchodonosor II. Un ange leur apparaît et ils en ressortent vivants, ce qui convertit le roi païen au Dieu d'Israël (Da 3,8-30).
Cet épisode a été représenté à de multiples reprises dans l'iconographie chrétienne.
Dans l'Église orthodoxe, ces trois jeunes gens sont des saints fêtés conjointement avec Daniel le 17 décembre.
Azarias, roi de Juda
Azazel
Ce terme, dont l'étymologie et le sens demeurent encore très obscurs, ne se trouve que dans Le 16:8-11 ; il y est mis en rapport avec l'un des deux boucs utilisés pour le rituel de la fête juive des Expiations (Le 23:26 et suivants).
Judaïsme
Azazel apparaît dans la Bible (Ancien Testament, Lévitique 16) dans la description du rituel du Grand Jour des Expiations, le Yom Kippour.
Aaron prendra ces deux boucs et les placera devant Yahvé à l’entrée de la tente de réunion. Il tirera les sorts pour les deux boucs, attribuant un sort à Yahvé et l’autre à Azazel. Aaron offrira le bouc sur lequel est tombé le sort “À Yahvé” et en fera un sacrifice pour le péché. Quant au bouc sur lequel est tombé le sort “À Azazel” on le placera vivant devant Yahvé pour faire sur lui le rite d’expiation, pour l’envoyer à Azazel dans le désert.
Aaron lui posera les deux mains sur la tête et confessera à sa charge toutes les fautes des enfants d’Israël, toutes leurs transgressions et tous leurs péchés. Après en avoir ainsi chargé la tête du bouc, il l’enverra au désert sous la conduite d’un homme qui se tiendra prêt, et le bouc emportera sur lui toutes les fautes en un lieu aride7.
Cette tradition est à l’origine de l’expression Bouc émissaire.
Le Talmud, dans le traité Yoma 67b, identifie Azazel à une montagne au sommet de laquelle le bouc était sacrifié. Cette version est confirmée par le plus grand des commentateurs bibliques, Rashi, qui affirme qu'Azazel signifie « falaise ». Rav Abraham Ben 'Ezra pense que le terme désigne une montagne du Sinaï en particulier.
À noter qu'aujourd'hui encore, en Israël notamment, les expressions « Va à Azazel » ou « Par Azazel » sont encore couramment utilisées comme injures.
Livre d'Hénoch
Dans le Livre d'Hénoch, écrit pseudépigraphique de l'Ancien Testament (voir Apocryphe) Azazel (Azaël) est le dixième des anges déchus :
Azazel apprit aux hommes à fabriquer des épées, des armes, des boucliers, des cuirasses. choses enseignées par les anges. Il leur montra les métaux et la manière de les travailler, ainsi que les bracelets, les parures, l'antimoine, le fard des paupières, toutes les sortes de pierres précieuses et les teintures. Il en résulta une grande impiété. Les hommes se débauchèrent, s'égarèrent et se perdirent dans toutes les voies.
Tu vois tout ce qu'a fait Azazel : c'est lui qui a enseigné tous les forfaits commis sur la terre et qui a révélé les mystères éternels gardés dans le ciel, et les hommes mettent en pratique ce qu'ils ont appris.
Il dit à Raphaël : "Enchaîne Azazel par les pieds et par les mains, jette-le dans les ténèbres, ouvre le désert qui est à Dadouël et jette-le dedans. Mets sur lui des pierres rugueuses, et aigües, enveloppe-le de ténèbres, et qu'il demeure là à perpétuité. Recouvre son visage, et qu'il ne voie pas la lumière."
La terre entière a été dévastée par les œuvres apprises d'Azazel : impute à celui-ci tous les péchés.
On retrouve dans ce texte les mêmes associations notées dans Isaie entre Azazel, le désert et le poids des péchés accumulés.
Christianisme
En sa qualité de démon régnant sur les déserts, Azazel pourrait avoir été le tentateur de Jésus:
Jésus, rempli du Saint-Esprit, revint du Jourdain, et il fut conduit par l'Esprit dans le désert, où il fut tenté par le diable pendant quarante jours. Il ne mangea rien durant ces jours-là, et, après qu'ils furent écoulés, il eut faim.
Les Adventistes du Septième Jour croient que le bouc émissaire, ou Azazel, symbolise Satan. Ce serait une figure du jugement dernier, par lequel le péché est enlevé à tout jamais du monde. Par le sacrifice du Christ, les péchés des croyants leur sont pardonnés, mais le fait que ces péchés aient été commis existe toujours. Ces péchés sont écrits dans les « livres » aux cieux (voir Apocalypse 20:12). Après le jugement dernier, la responsabilité pour tous ceux dont les péchés sont pardonnés sont attribués à Satan, le père du péché. Ensuite, Satan est jeté dans le Lac de Feu. Le péché n'existe plus.
B
Baal
Baal est le nom de la divinité suprême du panthéon cananéen et phénicien antique. Le culte de Baal a infiltré la vie religieuse de la nation juive à l’époque des Juges (Juges 3.7), s’est répandu en Israël pendant le règne d’Achab (1 Rois 16.31-33) et a également affecté Juda (2 Chroniques 28.1-2). Le terme baal signifie « seigneur » ; sa forme plurielle est baalim. Baal était généralement considéré comme un Dieu de la fertilité, qui permettait à la terre de produire des récoltes et aux hommes d’avoir des enfants. Le culte de Baal variait selon les régions, avec une forte capacité d’adaptation. Diverses formes locales mettaient l’accent sur l’un ou l’autre de ses attributs, jusqu’à former des « dénominations », comme par exemple Baal-Peor (Nombres 25.3) et Baal-Berith (Juges 8.33).
D’après la mythologie cananéenne, Baal était le fils d’El, roi des dieux, et d’Achéra, déesse de la mer. Il était considéré comme le plus puissant des dieux, au point d’éclipser El, considéré comme faible et inefficace. Au cours d’une série de batailles, il a vaincu Yamm, dieu de la mer, et Mot, dieu de la mort et du séjour des morts. Ses sœurs et épouses étaient Astarté, déesse de la fertilité associée aux étoiles, et Anath, déesse de l’amour et de la guerre. Les Cananéens adoraient Baal comme le dieu du soleil et de l’orage, qui leur donne la victoire sur leurs ennemis et rend leurs récoles abondantes. Il est généralement dépeint avec un éclair en mains. Il était considéré aussi comme le dieu de la fertilité, qui donne les enfants. Le culte de Baal était un culte sensuel, qui impliquait la prostitution sacrée dans les temples. Parfois, des sacrifices humains étaient nécessaires pour l’apaiser, la victime étant le plus souvent le fils aîné de celui qui offrait le sacrifice (Jérémie 19.5). Les prêtres de Baal invoquaient leur dieu par des rites sauvages au cours desquels ils criaient et s’automutilaient (1 Rois 18.28).
Avant l’entrée des Hébreux dans la terre promise, l’Éternel les a mis en garde contre le culte des dieux cananéens (Deutéronome 6.14-15), mais cela n’a pas empêché Israël de tomber dans l’idolâtrie. Pendant le règne d’Achab et de Jézabel, qui constituait l’apogée du culte de Baal en Israel, Dieu a défié le paganisme par son prophète Élie, d’abord en décrétant une sécheresse de trois ans et demie afin de montrer que c’est lui, non pas Baal, qui contrôle la pluie (1 Rois 17.1), puis en affrontant directement ses prophètes au Mont Carmel afin de montrer une fois pour toutes qui était le vrai Dieu. 450 prophètes de Baal ont passé une journée entière à supplier leur dieu de leur envoyer le feu du ciel (ce qui aurait dû être facile pour une divinité associée aux éclairs), mais « il n’y eut ni voix, ni réponse, ni signe d’attention » (1 Rois 18:29). Alors, Élie a fait une simple prière et Dieu a répondu immédiatement en envoyant le feu du ciel. Le signe était si clair que « tous les membres du peuple tombèrent le visage contre terre et dirent : « C’est l’Éternel qui est Dieu ! C’est l’Éternel qui est Dieu ! » » (verset 39)
En Matthieu 12.27, Jésus appelle Satan « Béelzébul » et l’associe ainsi au dieu philistin Baal-Zebub (2 Rois 1.2). Les Baalim de l’Ancien Testament n’étaient que des démons qui se faisaient passer pour des dieux. D’ailleurs, toute forme d’idolâtrie revient au final à rendre un culte au diable (1 Corinthiens 10.20).
Baasa, roi d'Israël
Barabbas
Barac
Barjésu
Barnabé, disciple
Barthélemy, apôtre
Bartimée
Bath-Schéba = "fille d'un serment"
Épouse d'Urie que David fit mourir, ayant des relations adultèresavec elle; ensuite femme de David et mère de Salomon
Bat Choua
Récit biblique
Fille d’un homme cananéen appelé Choua, elle est prise pour femme par Juda, descendu du haut-pays de Canaan pour s’associer avec Hira l’Adullamite. Elle lui donne trois enfants, Juda appelant le premier 'Er, tandis qu’elle nomme le second Onan et le troisième Chêla (Genèse 38:2-5). Elle meurt après le décès de ses deux premiers enfants (Genèse 38:12).
Becorath
Béker, fils de Benjamin
Béker, fils d'Éphraïm
Béla
Belzébuth
Benaja
Ben-Hadad Ier, roi d'Aram-Damas
Ben-Hadad II, roi d'Aram-Damas
Ben-Hadad III, roi d'Aram-Damas
Benjamin
Bérénice
Beria
Béséléel
Bête de l'Apocalypse
Bethsabée
Betouel
Bilha
Bithiah
Boaz ou Booz
C
Caïn
D'après le récit biblique, Caïn est le fils aîné d'Adam et Ève. Il est paysan, et a un frère Abel qui est berger. Un jour, les deux frères apportent chacun une offrande à Dieu : Caïn offre des fruits de la terre, tandis qu'Abel présente des premiers-nés de son troupeau de moutons et leur graisse. Dieu préfère ostensiblement l'offrande d'Abel. Puis il perçoit la colère et la tristesse de Caïn, et lui enjoint de bien agir et dominer le péché. Mais Caïn, jaloux, échoue. Un peu plus tard il invite son frère à sortir dans les champs, se jette sur lui et le tue. C'est le premier meurtre inscrit dans la Bible.
Dieu interpelle Caïn au sujet du meurtre, celui-ci lui répond par une question: "suis-je le gardien de mon frêre?", puis Dieu lui apprend qu'il est maudit par le sol qui a recueilli le sang versé. Ainsi il ne pourra plus récolter. Dieu le chasse de la terre fertile dont il jouissait et le condamne à errer sur la terre. Caïn assure qu'il sera tué par le premier venu, et Dieu déclare qu'alors il serait vengé sept fois, et lui impose une marque afin qu'il échappe à l'agression des autres hommes. Caïn gagne le pays de Nod, à l'est d'Éden ; là, il connaît une femme (sa sœur Awan selon le livre des Jubilés) dont il a un enfant, Hénoch. Après sa naissance, Caïn bâtit une ville qu'il appelle aussi Hénoch, tandis que sa famille lui assure une descendance importante.
Caïphe
Selon le Nouveau Testament, Caïphe est le souverain sacrificateur devant lequel Jésus est conduit après son arrestation (Matthieu 26:57).
D'après les Évangiles, Caïphe estimait que Jésus mettait la nation juive en danger : « Il est préférable qu'un homme meure plutôt que la nation tout entière » argumente-t-il.
Caleb, fils de Jéphunné
Caleb, fils de Hesron
Canaan, fils de Cham
Candace
Cham, fils de Noé
Cham (héb. ??, Ham signifiant « chaud ») est un personnage de la Genèse dans la Bible.
Il est l'un des fils de Noé et le frère de Sem et de Japhet. Il est né avant le Déluge alors que Noé avait 500 ans. Il a quatre fils : Koush, Misraïm, Pout et Canaan, et est l'ancêtre des Hamites, et des Cananéens.
Malédiction de Cham
Un jour que son père était ivre, Cham le vit nu et en informa ses frères, qui le rhabillèrent en détournant leur visage. Lorsqu'il eut décuvé, Noé maudit Canaan, fils de Cham, en le déclarant serviteur de Sem et Japhet. On appelle souvent cet épisode la Malédiction de Cham. La raison du transfert de la malédiction sur Canaan s'explique selon certains par le fait que Noé n’aurait pu maudire Cham car celui-ci a été béni par Dieu [Genèse, 9 : 1] et que la bénédiction divine n’est pas réversible. Une autre hypothèse serait que cette malédiction sanctionnerait une faute cachée commise par Canaan.
Le récit biblique de la malédiction2 suit l'épisode du Déluge. Sur l'ordre de Dieu, Noé sort de l'arche avec ses trois fils, Sem, Cham et Japhet.
Après quoi,
« 20. Noé commença à cultiver la terre, et planta de la vigne.
21. Il but du vin, s’enivra, et se découvrit au milieu de sa tente.
22. Cham, père de Canaan, vit la nudité de son père, et il le rapporta dehors à ses deux frères.
23. Alors Sem et Japhet prirent le manteau, le mirent sur leurs épaules, marchèrent à reculons, et couvrirent la nudité de leur père; comme leur visage était détourné, ils ne virent point la nudité de leur père.
24. Lorsque Noé se réveilla de son vin, il apprit ce que lui avait fait son fils cadet. (ou selon d'autres versions : il apprit ce que lui avait fait son plus jeune fils.)
25. Et il dit : Maudit soit Canaan ! qu’il soit l’esclave des esclaves de ses frères !
26. Il dit encore : Béni soit l’Éternel, Dieu de Sem, et que Canaan soit leur esclave !
27. Que Dieu étende les possessions de Japhet, qu’il habite dans les tentes de Sem, et que Canaan soit leur esclave ! »
Après cet épisode, le chapitre 10 de la Genèse — la Table des peuples ou la Table des nations dans la tradition juive — détaille la descendance des fils de Noé et le peuplement de la terre. Canaan et ses descendants occupent le « pays de Canaan », terre qui sera ultérieurement offerte par Dieu à Abraham, un descendant de Sem. Quant à Koush, Misraïm et Pout, ils peuplent l'Éthiopie, l'Égypte et l'Arabie respectivement.
Dans la Bible, Cham est souvent le second nommé des trois frères, on peut en déduire qu'il est le cadet. Cependant, dans l'épisode de la malédiction de Canaan, il est appelé « plus jeune fils » de Noé
Chérubin
Comme les Séraphins, les chérubins sont des êtres angéliques qui louent et adorent Dieu. Les Chérubins existent pour magnifier la sainteté et la puissance de Dieu. Chantant les louanges du Seigneur, ils rappellent sans cesse sa gloire et sa présence éternelle auprès de son peuple. C’est une de leur principales responsabilités dans l’ensemble de la Bible.
Le terme « Chérubin » est synonyme de savoir et de sagesse. Les yeux représentés sont le symbole de cette connaissance et signe de son aptitude à contempler Dieu et sa lumière infinie.
Les « quatre êtres vivants » sont décrits dans le livre d’Ezéchiel comme identiques aux chérubins (chapitre 10). Chacun avait quatre faces et quatre ailes : une face d’homme, une face de lion, une face de bœuf et une face d’aigle.
Leur aspect « était proche de celui des hommes » (Ézéchiel 1.5). Ces chérubins se servaient de deux de leurs ailes pour voler et des deux autres pour couvrir leurs corps, alors qu’une forme de main d’homme était visible sous leurs ailes.
Chusaï
Claudia Procula, épouse de Ponce Pilate
Procula, Procla ou Abroqlâ est l´épouse de Ponce Pilate (en latin : uxor Pilati). Elle n'est évoquée dans l'Évangile selon Matthieu qu'à travers une allusion, sans que son nom soit donné. Elle figure en revanche dans plusieurs textes apocryphes au vie siècle ou dans les traditions des Églises chrétiennes orientales. Certaines l'honorent comme sainte sous le nom de Procla, à l'instar des Ménées de l'Église orthodoxe et des églises coptes, ou Abroqlâ dans la tradition éthiopienne. Elle apparaît sous le nom de Claudia Procula dans une appellation dont le plus ancien témoin date du xviie siècle, contrairement à ce qu'ont pu affirmer certains commentateurs de l'Évangile selon Matthieu. Les détails concernant l'épouse de Pilate relèvent ainsi essentiellement des traditions chrétiennes apocryphes.
L'épouse de Pilate est célébrée comme sainte par certaines Églises chrétiennes orientales : les Églises des sept conciles la fêtent le 27 octobre et l'Église éthiopienne orthodoxe le 25 juin. Selon plusieurs traditions, elle était identifiée, sans beaucoup de vraisemblance, à une parente de l'empereur Tibère ou à la petite-fille de l'empereur Auguste. Les spéculations fantaisistes sur l'origine de cette femme que l'on suppose avoir appartenu à cette grande famille aristocratique, ont permis d'expliquer l'ascension sociale de son époux. Selon certaines révélations mystiques, elle se serait séparée de Pilate après la Passion de Jésus.
Dans l'évangile attribué à Matthieu
Dans le Nouveau Testament, seul l'évangéliste Matthieu fait référence à l'épouse de Pilate. Elle envoie un message à son époux pour lui demander de ne pas condamner Jésus à mort :
« Or, tandis qu'il siégeait au tribunal, son épouse lui fit dire : “Ne te mêle point de l'affaire de ce Juste ; car aujourd'hui j'ai été très affectée dans un songe à cause de lui”. » Évangile selon Matthieu, chapitre 27, verset 19.
Cléophas
Cléophas est l'un des deux disciples de Jésus que ce dernier rencontra sur le chemin d'Emmaüs alors qu'ils revenaient de Jérusalem le soir de la Résurrection. Les deux disciples ne le reconnurent pas tout d'abord. Ils s'arrêtèrent ensemble dans une auberge et pendant le repas, Jésus répéta les gestes de la consécration du pain : c'est alors qu'ils le reconnurent mais il disparut à leurs yeux. Aussitôt ils retournèrent vers Jérusalem où ils témoignèrent auprès des apôtres (évangile attribué à Luc 24,13-35).
Clopas, disciple
Coré
Corneille
Craignant-Dieu
Crescent, disciple
D
Dalila
Dalila (en hébreu : ?????????, nom signifiant « guide » ou ????? « coquette » en arabe) est l'un des personnages féminins de la Bible. Elle fait partie des figures féminines fatales de la religion juive car elle est sollicitée afin de soutirer le secret de sa force à Samson qui l'aime. Le récit biblique se trouve dans le Livre des Juges, au chapitre 16.
Récit biblique
Samson l'Israélite aime Dalila dans la vallée de Sorek. Les princes des Philistins, ennemis d'Israël, proposent à Dalila chacun mille et cent sicles d'argent si elle découvre le secret de la grande force de Samson. Elle essaie par trois fois de lui soutirer ce secret mais à chaque fois, Samson lui ment. Lorsque Dalila lui demande pour la quatrième fois de partager avec elle son secret, Samson s'impatiente et cède en lui révélant que sa force vient de sa chevelure de nazir car il est consacré et dévoué à Dieu.
Dalila le trahit alors. Elle envoie chercher les princes philistins pour leur annoncer qu'elle connaît le secret de la force de Samson. Ils lui versent l'argent promis. Dalila endort Samson sur ses genoux et lui coupe ses sept tresses. Samson perd sa force et le secours de Dieu. Les Philistins le saisissent, lui crèvent les yeux et le jettent dans la prison de Gaza
Damaris
Damaris est une femme citée dans le Nouveau Testament, vivant aux alentours de 55 apr. J.-C. à Athènes. Elle a, selon le livre des Actes des apôtres (17:34), embrassé la foi après le célèbre discours de Paul devant l'Aréopage athénien (« ce que vous adorez sans le connaître, je viens, moi, vous l'annoncer »).
Dan
Dan (en hébreu: ?? - justice)
Premier fils de Jacob et de Bilha, servante de Rachel (Ge 30:6, E ; Ge 35:25, P) ; sa naissance contribua à atténuer l'amertume qu'éprouvait de sa stérilité la femme préférée de Jacob, aussi lui donna-t-elle un nom qui est une exclamation de joie : « Dieu a rendu justice ! » Le mot hébreu Dan est en effet apparenté à un verbe qui signifie juger, faire droit. Un prénom de même étymologie retient l'attention : celui de Dina, demi-soeur de Dan, fille de Léa (Ge 30:21). L'assyriologie connaît des noms presque identiques : Ashour-dân (Assur est juge), Akou-dana (le dieu Lune est juge), noms contemporains de Hammourabi. Il doit y avoir là une source commune ; primitivement l'expression correspondait à quelque divinité ou attribut de nature religieuse : Dan et Dina proviennent du fonds mythique des peuples sémites, mais au temps où la tradition biblique recueille ces noms, ils ont perdu leur sens symbolique primitif.
Dan fait son testament âgé de 125 ans et meurt.
Il donne son nom à la tribu de Dan et au Gush Dan.
Daniel (prophète)
Icône de Daniel, (17èsiècle)
Daniel (hébreu : ??????????, qui signifie « Jugement divin » ou « Dieu est mon juge ») est un personnage du livre de Daniel, qui fait partie de la Bible. Il est l'un des grands prophètes de la Bible hébraïque, et de l'Ancien Testament.
Récit biblique
Adolescent, Daniel est déporté à Babylone avec ses compagnons Ananias, Azarias et Misaël. Par leur sagesse, ils gagnent la confiance du roi de Babylone Nabuchodonosor. Daniel devient fonctionnaire de cour et interprète les songes du roi. Sa réputation lui permet de continuer son activité après la prise de Babylone par les Mèdes et les Perses en 539 avant l'ère chrétienne.
Le roi mède Darius apprécie ce conseiller perspicace mais des ennemis le font tomber en disgrâce et le monarque est contraint de le jeter en pâture aux lions. Fidèle à sa foi, il écarte miraculeusement le supplice et se voit gracié.
Ses interprétations sont dignes de remarque : l'explication des songes de Nabuchodonosor, la démonstration de l'innocence de la veuve Suzanne, la vision du Messie, la théorie sur la succession des empires.
Il achève son service de prophète à Babylone car il est sans doute âgé de près de 94 ans quand l'édit de Cyrus, en 538 avant l'ère chrétienne, permet le retour d'exil.
L'archange Gabriel lui apparaît à deux reprises : la première fois pour lui expliquer sa vision du bélier et du bouc, et la seconde pour lui énoncer la prophétie des 70 semaines.
Une autre action fameuse lui est attribuée : il sauve l'honneur de Suzanne, accusée injustement d'adultère par deux vieillards libidineux qui n'ont pas réussi à la séduire.
??????????
Données clés
Naissance
viie siècle av. J.-C.
Décès
vie siècle av. J.-C.
Lieu de décès inconnu
Nationalité
Israélite de la tribu de Juda (aujourd'hui "Région de Judée" en Israël)
Pays de résidence
Retenu en otage en Babylonie (aujourd'hui l'Irak)
Profession
Fonctionnaire de Cour , Surintendant de tous les Sages à Babylone et Gouverneur de la province de Babylone
Activité principale
Quatrième et dernier grand prophète
Autres activités
Auteur du Livre de Daniel
Compléments
Contemporain des rois Nabuchodonosor, Darius Ier et Cyrus le Grand
Dathan
Dathan est un fils d'Eliab et appartient à la famille des Pallouites descendants de Pallou fils de Ruben. Il soutient le lévite Coré dans sa révolte contre Moïse et meurt sans descendance.
David, (roi d'israël)
Icône russe - Roi David le Prophète - L'icône a été peinte vers 1720, région de Vologda, Russie
David (en hébreu biblique : ???????) est un personnage de la Bible, patriarche et deuxième roi d'Israël et Juda qui est présenté dans le récit biblique, avec son fils Salomon, comme l'un des deux fondateurs de l'ancien État israélite.
Son histoire d'après la Bible
Saül, le premier roi d’Israël, a failli dans sa mission, il n’est plus l’élu de Dieu. C’est un jeune homme, David qui va lui succéder. Ami des arts mais aussi farouche combattant, il imposera une direction ferme et puissante sur son royaume avec lequel les nations étrangères devront dorénavant compter.
Un jeune berger aimé de Dieu
David, petit-fils de Booz et de Ruth, est le huitième fils de Jessé et naît à Bethléem. Le récit que livre la Bible de son apparition dans la vie publique de son temps mérite d’être rappelé : Alors que Samuel est envoyé pour trouver un nouvel élu de Dieu après la disgrâce de Saül, ses pas l’amènent chez Jessé aux nombreux fils forts et valeureux. Le premier est présenté à Samuel, qui ne doute pas que sa belle apparence fait de lui l’élu, mais Dieu fait immédiatement savoir au prophète : « Ne prends pas garde à sa figure et à la hauteur de sa taille car je l’ai écarté. Il ne s’agit pas de ce que l’homme voit ; l’homme regarde le visage, mais Yahweh regarde le cœur ». Chacun des sept fils de Jessé passent ainsi devant Samuel sans qu’aucun n’ait les faveurs de Dieu. Découragé, Samuel interroge le père en lui demandant s’il a bien vu tous ses fils ? Jessé répond qu’il lui reste un huitième fils, le plus jeune, qui fait paître les brebis. Lorsqu’il paraît, blond avec de beaux yeux, Dieu lui dit : « C’est lui ! ». Samuel lui verse alors l’huile sainte et l’esprit fond sur lui.
Un roi, une cité
Après la terrible rivalité nourrie par la haine du premier roi Saül à l’encontre de David et qui se soldera par sa mort, David est proclamé roi d’Israël. Son royaume aura pour capitale Jérusalem que l’on nommera dès lors « la Cité de David » où résidera l’Arche d’alliance. C’est un roi pieux et respectueux des rites sacrés dont il est le prêtre principal. C’est également David qui est présenté comme l’auteur de 73 psaumes, toujours chantés de nos jours dans les religions juives et chrétiennes. Ces prières en poésie et musique louent la grandeur de Dieu et de la Création de la plus belle manière qui soit, inspirant peintres, musiciens et autres artistes pendant des siècles jusqu’à nos jours. David apparaît également comme un farouche roi guerrier qui repousse les Philistins jusqu’à la côte. Un roi idéal David ? Oui, jusqu’à l’affaire « Bethsabée »…
La faute
David est l’une des plus belles figures du royaume, Michel-Ange ne s’y est pas trompé avec sa célèbre sculpture. Aussi, lorsqu’il aperçoit une chaude nuit d’été une belle jeune femme se baignant sur une terrasse proche de son palais, il l’a fait appeler et l’invite dans son lit… C’est Bethsabée, la femme d’Urie le Hittite, un de ses officiers. David provoque la mort du mari en l’envoyant en première ligne au combat, son forfait est complet aux yeux de Dieu. Par le prophète Nathan envoyé, David apprendra le courroux divin qui lui annonce que la mort rôdera désormais dans sa maison. Le premier enfant de cette union mourra, David effondré et avouant son grave péché aura cependant un autre fils avec Bethsabée qui aura les faveurs de Dieu et se prénommera Salomon…
Une fin de règne entre divisions et convoitises
Les dernières années du roi David sont partagées entre les divisions au sein de sa descendance et la grandeur qu’il prépare à Salomon. Absalon, le troisième fils de David, fera tuer son demi-frère Amnon et se révoltera contre son père. David ne veut pas s’opposer à lui mais un jour qu’Absalon le combat, sa tête se prend dans les branches d’un arbre et un général de David l’achève, au grand désespoir de son père qui pleurera longtemps la perte de son fils. Un récit tragique qui inspirera Faulkner dans son œuvre Absalon ! Absalon ! Mais, la porte du royaume est maintenant, selon la volonté divine, grande ouverte pour le futur roi, Salomon…
Débora, prophétesse
Débora,ou Dvora (en hébreu : ?????????, c'est-à-dire « abeille ») est un personnage du livre des Juges qui fait partie de la Bible. C'est une des rares prophétesses de la Bible et la seule femme parmi les Juges d'Israël. Elle exerce cette fonction pendant 40 ans.
Récit biblique
L'histoire de Debora est racontée à deux reprises en deux chapitres différents : les chapitres 4 et 5 du livre des Juges. Le premier est en prose, le second est de forme poétique et est largement admis comme l'un des plus anciens exemples de poésie hébraïque. C'est l'un des premiers portraits d'une femme dans un rôle héroïque.
On connaît assez peu d'éléments de la vie privée de Deborah. Elle est mariée à un certain Lapidoth (« torches ») et elle rend la justice sous un palmier dans la Tribu d'Éphraïm entre Ramla et Béthel.
À l'époque du récit, les Hébreux ont fait ce qui déplaît à Dieu et sont en représailles sous la domination du roi cananéen Yabin pendant vingt ans. Ils se tournent alors vers Dieu, qui entend leur supplication et leur envoie Débora.
Elle convoque Barac et lui ordonne de lever une armée parmi la tribu de Nephthali et la tribu de Zabulon pour vaincre l'armée cananéenne de Siséra, au service du roi Yabin. Elle prophétise que la gloire de tuer Siséra en personne ne reviendra pas à Barac mais à une femme.
Barac écrase les troupes de Siséra et celui-ci s'enfuit à pied dans la maison de Yaël, qui lui propose de s'y cacher. Pendant le sommeil de Siséra, Yaël le tue en lui transperçant la tête avec un piquet. Puis, à l'arrivée de Barac, elle lui montre le corps de Siséra.
Cette victoire amène la défaite finale du roi cananéen Yabin qui sera également tué. Débora entonne un chant de victoire qui résonne comme un avertissement aux princes et rois étrangers qui pourraient constituer une menace pour les Hébreux. La paix est rétablie pendant quarante années sur la Terre d'Israël
Diable
Dinah
Dinah (en hébreu : ????, « jugée ») est la fille du patriarche Jacob et de Léa dans le livre de la Genèse. Elle est connue surtout par l'épisode biblique du « viol de Dinah » du chapitre 34.
Récit biblique
Dinah naît (Genèse 30,21) après ses six frères : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issachar et Zabulon.
Quand Jacob revient avec ses femmes et ses enfants au pays de Canaan après des années passées chez son oncle Laban, il achète un terrain (Genèse 33,19) dans la région de Sichem, Shechem en hébreu, pour s'y installer. Dinah est alors remarquée par Shechem, le fils du chef de la ville. Celui-ci l'enlève et la viole, tombe ensuite amoureux de la jeune fille qui resta chez lui, et demande à son père d'obtenir la main de Dinah auprès de Jacob.
Le chef hivite Hamor, père de Shechem, se rend chez Jacob et ses fils, outragés par le déshonneur de leur sœur, pour demander un mariage de Dinah et son fils et une alliance avec Israël. Les fils de Jacob exigent alors que tous les hommes de la ville soient circoncis pour que cette alliance puisse se faire. Hamor et son fils Shechem, très amoureux de Dinah, obtiennent la circoncision des citoyens de leur ville mais, alors qu'ils sont tous convalescents au troisième jour qui suit leur circoncision, Siméon et Lévi se rendent à Sichem et passent tous les hommes de la ville au fil de l'épée. Puis ils pillent la ville et emmènent Dinah. Lévi tue Shechem puis Siméon tue Hamor.
Jacob en est très contrarié et est obligé de quitter la région par peur de représailles. Il rappellera leur violence à Siméon et Lévi jusque dans sa dernière bénédiction avant sa mort. Les fils lui répondent : Devait-on traiter notre sœur comme une prostituée ?
Dinah et le reste de la famille de Jacob vinrent en Égypte à l'invitation de Joseph.
Disciples (septante disciples)
Les septante disciples étaient les disciples de Jésus mentionnés dans l'Évangile selon Luc (X:1-24). Selon ce texte, le seul du canon où ils apparaissent, Jésus les choisit et les dépêcha par groupes de deux vers différentes régions pour annoncer l'Évangile. La tradition chrétienne occidentale les désigne le plus souvent sous le nom de « disciples » tandis que les chrétiens orientaux les appellent volontiers « apôtres ». Si l'on se réfère au lexique grec, un « apôtre » est celui que l'on envoie en mission tandis qu’un « disciple » est un élève : les deux traditions s’opposent donc sur la portée du mot « apôtre ». Il existe plusieurs listes antiques, comportant plus ou moins d'informations et présentant certaines différences.
Dans certaines versions de la Bible, le nombre de disciples est de 72. Il en est de même dans plusieurs textes du christianisme oriental. On peut penser que chacun des 12 apôtres était responsable de la formation des disciples. Ainsi, on se serait trouvé en présence de 12 groupes de 6 disciples, chaque groupe ayant à sa tête un apôtre formateur. Ces douze groupes de formation évangélique auraient donc été formés chacun de sept membres pour un total de 84, soit 72 disciples plus 12 apôtres.
Dorcas
Dorcas, ou Tabitha, est une chrétienne de la ville de Joppé (Jaffa), ressuscitée par l'apôtre Pierre selon les Actes des Apôtres.
Éléments bibliques
Dorcas est une chrétienne de Joppé. L'apôtre Pierre la ressuscite, probablement vers l'an 40 : annoncée morte, Dorcas est allongée ; Pierre s'approche, prie, et lui demande de se lever. La nouvelle se répand rapidement dans la ville, et beaucoup d'habitants adhèrent alors à la foi.
E
Eber, fils de Shélah
Eber ou Heber est un personnage de la Genèse. Le terme hébreu vient de « 'ivri », ainsi que le terme arabe « ???, aber » voulant dire « traverser ». Il descend de Sem, et est ancêtre des Hébreux. Son père est Shélah. Ses fils sont Péleg et Yoktan.
Éla, roi d'Israël
Éla (hébreu : ?????) est roi d'Israël en 886-885 av. J.-C.
Il succède à Baasa, son père, avant d'être assassiné par Zimri, un de ses généraux.
Éla devint roi dans la vingt-sixième année d'Asa, roi de Juda, et régna deux ans sur Israël (1 Rois 16:8). Puis Zimri tua Éla et régna à sa place dans la vingt-septième année d'Asa. Zimri régna seulement sept jours (1 Rois 16:10,15), avant d'être supplanté par Omri qui à son tour devint roi d'Israël.
Éliézer de Damas
Éliézer de Damas est l'héritier présomptif d'Abraham quand celui-ci n'a pas encore d'enfant. Il participe à la poursuite des rois qui ont fait prisonnier Loth le neveu d'Abraham. Il est l'un des deux serviteurs qui accompagnent Abraham lorsque celui-ci part pour offrir son fils Isaac en holocauste. Il est le serviteur envoyé par Abraham afin de ramener une femme pour Isaac et il revient avec Rébecca.
Éliézer au secours de Loth
Abraham part avec 318 hommes pour délivrer son neveu Loth fait prisonnier par des rois.
Éliézer poursuit ces rois.
La valeur guématrique d'« Éliézer » est égale à 318
Éliézer et le sacrifice d'Isaac
Un jour Dieu dit à Abraham d'offrir son fils Isaac en holocauste sur le mont Moriah. Abraham fend des bûches et part avec Isaac, un âne et deux serviteurs. Après trois jours de marche, il dit aux deux serviteurs de garder l'âne et qu'il va se prosterner plus loin avec son fils11. Il charge Isaac des bûches.
Éliézer et Rébecca
Un jour Abraham demande à son plus ancien serviteur de ramener de son pays une femme de sa famille pour Isaac. Le serviteur part pour Aram avec dix chameaux chargés de présents et en revient avec Rébecca une cousine d'Isaac. Dès leur retour Isaac âgé de 40 ans aime et épouse Rébecca.
Éliézer, fils de Moïse
Éliézer est, selon l'Ancien Testament, le fils cadet de Moïse et de Séphora. Éliézier et son frère aîné Gershom sont nés au pays de Madian.
Éli, juge d'Israël
Eli (ou Héli, Hébreu, ????? « Montée ») est un personnage du premier livre de Samuel, qui fait partie de la Bible. Il est l'un des derniers Juges d'Israël avant l'institution de la monarchie israélite. Il porte le titre de Grand prêtre d'Israël, et est le mentor de Samuel. Il officie au temple de Silo.
Présentation
Si son cœur est tourné vers la vertu et le service, ses fils Ophni et Phinéès, en revanche, sont des parangons de vice. L'irrévérence qu'ils manifestent en accomplissant leurs tâches sacerdotales, les amène à mourir de la main de Dieu lors de la défaite contre les Philistins. Leur descendance est également condamnée à mourir avant la fleur de l'âge.
Parce qu'il manque de fermeté envers ses deux fils, qu'il les aime plus que Dieu, et qu'il se rend complice de leurs fautes en mangeant avec eux les offrandes dédiées à l'Éternel (1 Samuel 2:12-36), Eli est également frappé par le jugement divin : à l'instant où il entend que l'arche d'alliance est prise en butin par les ennemis d'Israël, il tombe à la renverse de son siège et meurt.
Il est juge en Israël durant 40 ans.
Élie, prophète
Élisabeth (mère de Jean le Baptiste)
Élisabeth est, dans le Nouveau Testament, la mère du prophète Jean le Baptiste, le précurseur de Jésus — le Messie de la tradition chrétienne — et épouse de Zacharie. Elle est une parente (en grec : "suggénès", voir en Luc 1,36) de la Vierge Marie. Le terme est en général compris actuellement comme "cousine", il apparaît dans certaines traductions de l'évangile de Luc.
Passages bibliques
Sainte Élisabeth est citée dans la Bible dans l'Évangile selon Luc au chapitre 1 : elle est une femme âgée, "parente" (c'est-à-dire probablement cousine) de Marie, épouse du prêtre Zacharie et sans enfant (ce qui est un opprobre à l'époque). L'ange Gabriel annonce à son mari la naissance d'un fils, le futur prophète Jean le Baptiste. Élisabeth figure également dans l'épisode dit de la Visitation (Lc 1:39-56) où, en réponse à la salutation d'Élisabeth — l’Ave Maria — Marie rend grâce à Dieu en priant ce qui est appelé aujourd'hui le Magnificat. Les deux prières sont fort répandues parmi les chrétiens, particulièrement les catholiques.
L'Évangile précise que non seulement Zacharie est prêtre, mais qu'Élisabeth aussi est une descendante d'Aaron (Lc 1:5). Or elle est parente de la Vierge Marie. Une telle précision pourrait laisser supposer (sans apporter aucune certitude) que Marie, que des traditions rapportent comme descendante du roi David (ce qui ne serait pas surprenant, puisque l'Évangile précise que Joseph son époux était de la Maison de David : Lc 1:27 ; cf. v.32 au sujet de Jésus : « le trône de David son père »), descendrait aussi du Grand-prêtre Aaron.
Zacharie étant devenu muet depuis l'annonce par l'Ange, c'est Élisabeth qui prend la parole pour dire : « Non, il s'appellera Jean », ce qui fut confirmé par écrit par son mari muet, qui recouvre aussitôt la parole (Lc 1:60-64).
Élisée, prophète
Élisée (hébreu : ????? ; arabe : ?????) est un prophète de l'Ancien Testament dont l'activité est décrite dans le deuxième livre des Rois. Son nom vient de l'hébreu El Yasa que l'on peut traduire par Dieu a aidé. À une époque troublée où les rois d'Israël successeurs de Salomon s'adonnaient à l'idolâtrie et à la débauche, Élie et Élisée ne cessaient de rappeler à ces derniers qu'ils devaient se détourner des divinités étrangères, Baal et Astarté, et retourner au culte du seul vrai Dieu.
Fêté par l’Église le 14 juin, saint Élisée, disciple du prophète Élie, apparaît dans l’Ancien Testament, et notamment dans le premier Livre des Rois. Il n’a cessé de défendre la fidélité au Dieu unique.
Si Élie est un des prophètes les plus cités dans la Bible, Élisée qui lui succède demeure moins connu alors même que son action n’en est pas moins éclatante, marquée par de nombreux miracles merveilleux. En opposition à l’idolâtrie récurrente des rois, le prophète sonnera une fois de plus le rappel à l’ordre divin.
La succession d’Élie
Élisée, issu d’une famille aisée du Jourdain, apparaît comme le disciple d’Élie qu’il suit en serviteur de Dieu. Paysan labourant ses terres avec douze bœufs, il décide en effet de tout quitter lorsqu’Élie croise un jour son chemin et que Dieu le recommande à sa protection. Quand les temps sur terre sont terminés pour Élie, une scène mémorable survient. Le prophète informe son jeune disciple qu’il allait le quitter et qu’il peut dorénavant suivre son propre chemin. Mais Élisée souhaite accompagner son maître jusqu’au terme. Aussi, arrivés au bord du Jourdain, Élie prend-il son manteau, frappe l’eau qui s’écarte pour laisser passer les deux hommes à pied sec, comme Moïse le fit naguère. À la question « Dis-moi ce que tu veux que je fasse pour toi avant d’être enlevé loin de toi », Élisée répond : « Que je reçoive une double part de l’esprit que tu as reçu ! ». Élie lui promet qu’il l’obtiendra s’il parvient à le voir s’éloigner dans les cieux, signe que cette succession ne dépend pas de lui mais de Dieu. Alors, surgit un char de feu avec des chevaux qui emporte le prophète dans un ouragan. Élisée voit son maître s’élever dans les nuées et lance ce cri célèbre : « Mon père !… Mon père !… Char d’Israël et ses cavaliers ! » (2 R 2, 12).
L’héritage prophétique
Son maître disparu, Élisée ramasse son manteau, celui avec lequel Élie l’avait déjà couvert lors de leur rencontre initiale pour marquer sa destination prophétique. Il s’arrête sur les rives du Jourdain, et fort des enseignements de son maître, frappe les eaux avec, mais rien ne se passe. Élie interroge : « Où est donc le Seigneur, le Dieu d’Élie ? » (2 R 2, 14) et les eaux se retirent, signe que l’invocation divine sera nécessaire pour son action. À partir de ce jour, l’esprit d’Élie reposera sur Élisée. Son premier prodige sera d’assainir les eaux de la ville en mettant du sel dans une écuelle et en la versant dans la source qui se trouva alors purifiée définitivement. Le deuxième Livre des Rois relate un fait curieux lorsqu’Élisée décide de se rendre à Béthel où des gamins l’accueillent en se moquant de lui. Le prophète les maudit au nom du Seigneur, deux ourses surgissent alors du bois et déchiquettent ces quarante-deux enfants… rappelant ainsi que les prophètes doivent être pris au sérieux !
Énosh
Énosh (hébreu : ???????) est un personnage biblique de l'Ancien Testament. Il est fils de Seth et, selon le livre des Jubilés, d'Azura.
Présentation
Il épouse une vierge envoyée par Dieu et, à 90 ans, a un fils Kénan. Il meurt à 905 ans.
Le nom Énosh, qu'il vaut mieux écrire avec s, et sans h initial, correspond à l'hébreu ???? [enosh], signifiant homme1. Il est transcrit par Ενως, [én?s] dans la Septante. Il ne doit pas être confondu avec le patriarche Hénoch, fils de Jared. Il ne doit pas être confondu non plus avec Enosh, le fils de Caïn.
Enosh est un ancêtre de Noé, et donc de tout le genre humain.
Son nom figure dans les généalogies des patriarches en Genèse 5, 6-72 et dans le premier livre des Chroniques 1:1. de la Bible hébraïque.
Épaphras, disciple
Épaphras est un compagnon de Paul de Tarse, mentionné dans l'Épître aux Colossiens. Institué évêque de Colosses, il aurait également poursuivi son activité apostolique dans les villes de Laodicée et d'Hiérapolis.
Biographie
Épaphras serait l'un des septante disciples, mentionnés dans l'Évangile selon Luc, envoyés par Jésus pour répandre la Bonne Nouvelle1.
Il aurait, pendant un temps, accompagné Paul durant son activité apostolique. Il le présente même comme son « compagnon de captivité » à Philémon (Phm 23).
Institué par Paul évêque de Colosses1, il aurait également prêché dans les villes voisines de Laodicée et d'Hiérapolis. Paul le mentionne à deux reprises dans son Épître aux Colossiens, notamment :
« Épaphras, qui est de votre ville, vous salue. Car c’est un serviteur de Jésus-Christ, qui combat sans cesse pour vous dans ses prières, afin que vous demeuriez fermes et parfaites, et que vous accomplissiez pleinement tout ce que Dieu demande de vous. Car je puis bien lui rendre ce témoignage, qu’il a un grand zèle pour vous, et pour ceux de Laodicée et d'Hiérapolis. » Col 4, 12-14
Durant la persécution iconodoule de Léon l'Isaurien, des moines grecs transportèrent à Rome ses reliques et elles auraient été déposées dans la basilique Sainte-Marie-Majeure.
Éphraïm
Éphraïm (en hébreu: ?????, ce qui signifierait « double récompense ») est, dans la Genèse, le second fils d'Asnath et de Joseph alors que celui-ci est devenu vice-roi d'Égypte. Il est le frère de Manassé.
Lors de l'arrivée de leur grand-père Jacob en Égypte, celui-ci bénira Éphraïm sous sa main droite (normalement réservée à l'aîné) alors qu'il est le plus jeune. La famille d'Éphraïm atteindra la troisième génération avant la mort de Joseph (Genèse 50:23). Shouthélah, Béker et Tahân sont trois fils d'Éphraïm nés en Égypte.
Les descendants d'Éphraïm constituent une des douze tribus d'Israël. Parmi ceux-ci, on compte Josué fils de Noun et Jéroboam fils de Nébat. Les actuels Samaritains se réclament de la descendance d'Éphraïm (et Manassé).
Ésaïe (voir Isaïe)
Ésaü
Ésaü (en hébreu : ??? /e.'sav/ ; en arabe : ????, 'îsou) est un personnage de la Genèse. Il est fils d'Isaac et de Rébecca, et le frère de Jacob.
Récit biblique
Rebecca tombe enceinte de jumeaux, et le premier à naître est Ésaü, talonné par son frère Jacob. Ésaü est donc l'aîné. Il est roux, et velu, portant comme une fourrure de bête.
En grandissant, Ésaü devient un chasseur expérimenté et aventureux, tandis que son frère cadet Jacob est solitaire et réfléchi. Isaac préfère Ésaü, tandis que Rébecca préfère Jacob. Un jour, Ésaü rentre affamé d'une de ses chasses. Jacob, qui est en train de préparer la cuisine, ne consent à lui donner à manger qu'à la condition qu'il lui cède son droit d'aînesse. Ésaü accepte. Ésaü est alors appelé Édom.
Avant la bénédiction donnée à son frère Jacob par son père Isaac, Ésaü, âgé de quarante ans, épouse Ada, fille d'Elon le Hittite, appelée aussi Basemath, qui lui donne un fils appelé Eliphaz, premier-né d'Ésaü, puis se marie avec Judith, la fille de Bééri le Hittite. Elles se montrent pénibles envers Isaac et Rébecca. Lorsque Isaac, devenu vieux et aveugle, veut bénir Ésaü avant de mourir, il lui demande de partir à la chasse pour lui préparer un repas, afin de pouvoir se régaler en le bénissant. Ésaü s'exécute et part en chasse. Mais Jacob, aidé par sa mère, se présente en premier devant son père, qui le bénit en pensant avoir affaire à Ésaü, et le fait chef de sa fratrie et héritier de ses biens.
Lorsque Ésaü revient de sa chasse et se présente à son tour devant son père, il est trop tard. Isaac ne peut retirer la bénédiction donnée à Jacob. Il bénit tout de même Ésaü, et lui prophétise qu'il s'affranchira de Jacob. Ésaü attend la mort d'Isaac pour pouvoir tuer Jacob mais, grâce à Rébecca, ce dernier part vivre chez son oncle Laban pour épouser l'une de ses filles. Après la bénédiction donnée à son frère Jacob par son père Isaac et après le départ de Jacob allant chercher une femme en Paddan-Aram, comprenant que ses deux femmes hittites déplaisent à ses parents Isaac et Rébecca à cause de leur origine, Ésaü en épouse deux autres, dont sa cousine Basemath, fille d'Ismaël et sœur de Nabaïoth, appelée aussi Mahalath, qui lui donne un fils appelé Rahuel et Oolibama, la fille d'Ana, le fils de Sébéon le Hévéen, qui lui donne trois fils : Jéhus, Ihélon et Coré.
Après vingt ans de services de Jacob pour son oncle Lâban, Ésaü retrouve Jacob, et lui fait comprendre qu'il lui a pardonné. Tous deux se sont considérablement enrichis durant l'intervalle. Dieu donne à Ésaü la région montagneuse de Séïr. Ésaü reçoit des messagers de Jacob alors qu'il commence à s'installer au pays de Séïr dans la campagne d'Édom et part à la rencontre de Jacob avec quatre cents hommes. Jacob et tous les membres de sa famille se prosternent alors devant Ésaü, puis Ésaü et Jacob pleurent. Ésaü reçoit un cadeau de Jacob, puis repart vers la région de Séïr. Après le retour d'exil de Jacob, Ésaü part s'installer définitivement au pays de Séïr. À la mort d'Isaac, âgé de cent quatre-vingts ans, Ésaü et Jacob enterrent ensemble leur père. Ésaü prend ses femmes, ses enfants, ses serviteurs, son troupeau et toute sa fortune, et part loin de son frère Jacob, la somme de leurs deux troupeaux étant trop importante pour être nourrie par un seul pays, pour aller s'établir dans la région montagneuse de Séïr, dont les habitants, appelés Horrhéens, en sont dépossédés et chassés. Dans la grotte du champ de Makpéla, acquise comme propriété funéraire par Abraham auprès d'Ephron le Hittite, et qui est le lieu de sépulture des patriarches, la tête d'Ésaü est posée sur la poitrine d'Isaac.
Esdras
Esdras (en hébreu : ????, Ezra), ou Ezra, est un personnage du livre d'Esdras et du livre de Néhémie, qui font partie de la Bible hébraïque. Il est issu de la tribu de Lévi et descend d'Aaron. Ce prêtre et scribe juif a mené environ 5 000 exilés Judéens de Babylone à Jérusalem en Il a reconstitué la communauté juive dispersée sur le fondement de la Torah, en mettant l'accent sur la loi mosaïque. Il a convaincu les Juifs mariés à des étrangères de renvoyer leurs femmes et leurs enfants, et a apporté une lecture précise de la Torah. Esdras est grandement respecté dans la tradition juive. Sa connaissance de la Torah est considérée comme égale à celle de Moïse.
Esdras a reçu le titre honorifique de scribe et est appelé Esdras le Scribe (en hébreu : ???? ?????, Ezra HaSofer) dans la tradition juive. Il est aujourd'hui chez les juifs le symbole des courants anti-diaspora juive. Il est également le symbole de l'importance de l'étude de la Torah, et ce même en dehors de la Terre d'Israël : étudier la Torah en diaspora est plus important que de reconstruire le Temple
Esther
Hadassah bat Avihaïl, plus connue sous le nom d'Esther (en hébreu : ????) est un personnage du livre d'Esther, qui fait partie du Tanakh et de l'Ancien Testament. Elle est l'épouse du roi de Perse Assuérus, identifié généralement à Xerxès Ier ou à Artaxerxès Ier. Son histoire est célébrée, dans la tradition juive, lors de la fête de Pourim.
Récit biblique
Esther est la fille d'Avihaïl de la tribu de Benjamin, une des deux tribus qui constituèrent le Royaume de Juda avant sa destruction par les Babyloniens et les déportations de l'élite du royaume vers les provinces de l'empire perse.
Au début du récit, elle habite avec son cousin Mardochée qui occupe une fonction administrative au palais du roi perse à Chouchan. Après avoir ordonné la pendaison de la reine Vachti, le roi Assuérus cherche une nouvelle épouse parmi toutes les jeunes femmes du royaume. Esther est prise au palais puis choisie pour devenir l'épouse d'Assuérus, tout en dissimulant sa véritable identité juive.
Quand le ministre Haman décide d'exterminer tous les Juifs du royaume, Esther est ainsi au premier rang pour demander au roi d'annuler le décret de son ministre. Après un jeûne de trois jours, elle se présente au roi pour lui demander la faveur d'accepter son invitation à diner dans sa suite avec Haman. Elle les réinvite puis, à l'issue du second diner, informe le roi qu'elle est juive et que Haman a décrété l'élimination des Juifs du royaume. Comme un décret marqué du sceau royal ne peut être annulé, Esther obtient du roi le droit pour les Juifs de se défendre le jour où ils sont attaqués, en tuant des milliers d'hommes du royaume. Le roi va jusqu'à faire exécuter par pendaison son premier ministre Haman ainsi que les dix fils de ce dernier pour avoir failli causer un grand tort aux Juifs résidant dans son empire.
Étienne, disciple
Etsbôn
Eutyche, ressuscité par saint Paul
Évangélistes
Ève
Ève (en hébreu : ???????aww?(h)) est un personnage du Livre de la Genèse. Dans ce texte, qui fonde les croyances juives et chrétiennes, elle est la première femme, mère de l'humanité1. Elle est également mentionnée indirectement dans le Coran comme « l'épouse » d'Adam.
Évode, disciple
Ézéchias, roi de Juda
Ézéchiel, prophète
Icône russe du XVIIIe siècle du prophète Ézéchiel (Yachaazaq-ahla)…
Ézéchiel fut par excellence le prophète des Juifs exilés en Babylonie.
Son nom veut dire « Que le Seigneur le fortifie ». On lui attribue le livre d'Ézéchiel, le troisième dans l'ordre canonique des grands prophètes (Isaïe, Jérémie, Ézéchiel, Daniel).
Ézéchiel a vécu dans les premières décennies du vie siècle av. J.-C., à l'époque où le royaume de Juda fut conquis par Nabuchodonosor II, roi de Babylone (). Le Temple de Salomon, premier temple de Jérusalem, fut alors détruit par les Babyloniens (), et la population finalement partiellement déportée en Mésopotamie après un dernier soulèvement (). Plus tard, le temple fut relevé modestement par Esdras et Néhémie avant de connaître une reconstruction grandiose par Hérode le Grand, peu avant la naissance du Christ. C'est ce dernier temple qui fut entièrement détruit par les Romains en 70.
Avant la conquête babylonienne, Ézéchiel était sans doute un prêtre attaché au temple. Il fut déporté dès , avec sa femme, dans un village de Basse-Mésopotamie appelé Tel Aviv, près de Nippour, nom repris au début du xxe siècle pour désigner l'actuelle ville israélienne de Tel Aviv. Il jouissait déjà de son vivant d'un grand prestige auprès de ses compatriotes. Selon la tradition, sa tombe serait située dans un village des environs de l'actuelle ville irakienne de Hilla.
Ézéchiel décrivit le tétramorphe, c'est-à-dire les « quatre êtres vivants » tirant le char divin, et que la tradition chrétienne interprète comme une représentation figurée des évangélistes Matthieu, Marc, Luc, et Jean.
F
Felix
Femme adultère
Femme de l'Apocalypse
Femme de Loth
Femme hémorragique
Fille de Jaïre, ressuscitée par Jésus-Christ
Filles de Tselof'had
Fils d'une veuve de Naïn et ressuscité par Jésus-Christ
Fils prodigue, protagoniste d'une parabole
Fortunatus, disciple
G
Gamaliel
Rabban Gamaliel ou Gamliel [en hébreu ??? ?????? (Gamli?l), en grec Γαμαλι?λ (Gamali?l)] surnommé l'Ancien [???? (haZaqen) ou ? πρεσβ?τερος « le presbytre »] est un tanna de la Mishna, mentionné aussi par Flavius Josèphe et les Actes des Apôtres. C'est une haute autorité du judaïsme pharisien pendant la première moitié du ier siècle.
Tradition chrétienne
Gamaliel apparaît dans les Actes des Apôtres. Il serait intervenu en leur faveur tandis qu'ils devaient comparaître devant le sanhédrin pour avoir continué à prêcher malgré l'interdiction édictée par l'autorité juive :
« un pharisien, nommé Gamaliel, docteur de la loi, estimé de tout le peuple, se leva dans le sanhédrin, et ordonna de faire sortir un instant les apôtres. Puis il leur dit: Hommes Israélites, prenez garde à ce que vous allez faire à l'égard de ces gens. Car, il n'y a pas longtemps que parut Theudas, qui se donnait pour quelque chose, et auquel se rallièrent environ quatre cents hommes: il fut tué, et tous ceux qui l'avaient suivi furent mis en déroute et réduits à rien. Après lui, parut Judas le Galiléen, à l'époque du recensement (6 ap. J.-C.), et il attira du monde à son parti: il périt aussi, et tous ceux qui l'avaient suivi furent dispersés. Et maintenant, je vous le dis ne vous occupez plus de ces hommes, et laissez-les aller. Si cette entreprise ou cette œuvre vient des hommes, elle se détruira ; mais si elle vient de Dieu, vous ne pourrez la détruire. Ne courez pas le risque d'avoir combattu contre Dieu. » (Ac 5, 34-39).
Le même livre indique aussi que Paul de Tarse aurait été son élève, bien qu'il n'y ait pas d'indication à ce sujet dans les Épîtres pauliniennes.
Gabriel, archange
Gabriel (de l'hébreu : ??????????? [?abr??l]) est un personnage du Livre de Daniel qui fait partie de la Bible hébraïque et du Nouveau Testament, et apparaît sous le nom de Jibril (arabe : ???????? [jibr?l]) dans le Coran. Il s'agit d'un archange, considéré comme un messager de Dieu.
Dans la Bible hébraïque et l'Ancien Testament
Dans le livre de Daniel, qui fait partie de l'Ancien Testament, il explique au prophète Daniel sa vision du bélier et du bouc, puis il énonce la Prophétie des 70 semaines. Conformément à la signification de son nom (hébreu : ??????????? [?abr??l], La Force de Dieu ou Dieu est ma Force ou le Héros de Dieu), de gabar (force) et El (Dieu), lorsqu'il se matérialise dans la Bible ou quand il apparaît dans une vision, son aspect est semblable à celui d'un homme robuste (Dan 8:15 ; Dan 12-7). Il est considéré comme la main gauche de Dieu.
Daniel, VIII, 17 : « Gabriel s'approcha de l'endroit où je me tenais. Terrifié, je me jetai le visage contre terre, mais il me dit : « Toi qui n'es qu'un homme, sache pourtant que cette vision concerne la fin des temps ».
Daniel, IX, 21 : « Or, tandis que je priais ainsi, l'ange Gabriel, que j'avais vu dans ma vision précédente, s'approcha de moi d'un vol rapide, à l'heure où l'on offre le sacrifice de l'après-midi ».
Dans le Nouveau Testament
Dans le Nouveau Testament, il annonce à Zacharie que sa femme Élisabeth aura un fils qu'il appellera Jean, puis il annonce la naissance de Jésus à la Vierge Marie (Lc 1,11–20 et 26–38) : c'est l'Annonciation.
Luc, I, 19 : « L'ange lui répondit : Moi je suis Gabriel et je me tiens devant Dieu, et j'ai été envoyé pour te parler et t'annoncer ».
Luc, I, 26 : « Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé de Dieu dans une ville de Galilée appelée Nazareth ».
Par bref apostolique du , le pape Pie XII a proclamé Gabriel, « qui apporta au genre humain, plongé dans les ténèbres et désespérant de son salut, l'annonce longtemps souhaitée de la Rédemption des hommes », « céleste patron de toutes les activités relatives aux télécommunications et de tous leurs techniciens et ouvriers ».
Il est fêté, avec les autres archanges Michel et Raphaël, par l'Église latine le 29 septembre. Cette date correspond à la dédicace d'une basilique en l'honneur de saint Michel, au nord de Rome au ve siècle. La date a été reprise pour les trois archanges (Michel, Raphaël et Gabriel).
Il est fêté par l'Église orthodoxe le 8 novembre (Synaxe des Archistratèges de la Milice Céleste, Michel et Gabriel, et des autres Puissances célestes et incorporelles), le 26 mars (Synaxe de l'Archange Gabriel) et le 13 juillet (Synaxe de l'Archange Gabriel) par l'Église orthodoxe.
Il est le saint patron des ambassadeurs, des diplomates et des transmissions militaires.
Gédéon
Gershom
Gog et Magog
Gog et Magog, êtres mystérieux que la Bible représente comme rois de peuples de géants, ennemis d'Israël, et que l'on interprétera comme les précurseurs de l'Antéchrist. L'Apocalypse de Jean décrit une crise formidable, où Satan marchera contre les élus de Dieu en se mettant à la tête de toutes les nations, résumées sous les noms de «-Gog et Magog » (20, 7-8). Ce trait est emprunté, non sans quelque altération, à une curieuse prophétie d'Ezéchiel (chap. 28 et 29) qui montre un prince du nom de Gog, au pays de Magog, se mettant à la tête d'une coalition des peuples du Nord contre le judaïsme restauré.
Le prophète Ezéchiel nous représente Gog réunissant une armée formidable dans laquelle on voit des Perses, des Éthiopiens, des Libyens, des Cimmériens et des Arméniens, puis, sur l'ordre de Dieu, la conduisant du nord contre la Palestine. Ezech., XXXVIII, 1-9. Le but de l'envahisseur est de dévaster la Terre-Sainte redevenue prospère. v. 10-16. Mais Dieu, pour montrer aux païens quelle est sa puissance, anéantira tous ces barbares, v. 17-23, qui périront sur les montagnes d'lsraël. XXXIX, 1-8. Les bêtes fauves et les oiseaux de proie se rassasieront de la chair des morts. v. 9-20. La victoire de Yahveh contribuera ainsi à procurer la gloire de son nom parmi les gentils; car s'il a puni son peuple, parce qu'il avait péché, il est maintenant réconcilié avec lui pour ne plus l'abandonner. v. 21-29. (A. Legendre).
Goliath
Goliath (nom hébreu : ???????? ; nom arabe : ?????), aussi connu sous le nom « Goliath de Gath » – du nom d'une des cinq cités-États philistines – est un personnage biblique du Tanakh et de l'Ancien Testament. Dans la Bible, le récit de son combat avec David est au chapitre 17 du Premier livre de Samuel. Dans le Coran, Goliath est connu sous le nom de Jalout.
Récit biblique
Le récit décrit Goliath comme étant un géant d'une taille « de six coudées et un empan » soit environ 2,90 m, avec une cotte de mailles en cuivre d'une masse de 5 000 sicles, soit 57 kg, et la lame en fer de sa lance de 600 sicles soit près de 7 kg.
Goliath partit du camp philistin et mit l'armée d'Israël au défi de trouver un homme suffisamment fort pour gagner un duel déterminant l'issue du combat entre les deux nations. Cette provocation fut réitérée quotidiennement pendant 40 jours, matin et soir dans la vallée des Térébinthes. Finalement, David, jeune berger agréé par Dieu, releva le défi lancé par Goliath. Après avoir déclaré qu'il venait contre lui avec l'appui de Dieu, David lui jeta une pierre avec sa fronde. Celle-ci s'enfonça dans le front de Goliath qui tomba à terre. David lui prit son épée et acheva le géant en lui coupant la tête. Plus tard, David se rend chez le prêtre Achimélech dans la ville de Nob et reprend l'épée de Goliath.
Goliath a un frère appelé Lahmi qui est tué par Elchanan le fils de Jaïr. Goliath et Lahmi sont des descendants des Rephaïm
Gomère, fils de Japhet
Gomère (en hébreu ???) ou Gomer est un des patriarches cités dans le livre de la Genèse (Gn. 10:2, dite Table des peuples). Il est l'aîné des enfants de Japhet. Les fils de Gomère sont Ashkenaz, Thygrammes, Samothée, Riphath et Togarma.
Gouni
Gouni est un fils de Nephtali fils de Jacob et de Bilha. Ses descendants s'appellent les Gounites.
Gouni et ses frères
Gouni a pour frères Yahtséel ou Yahtsiël, Yétser, Shillem ou Shalloum.
Gouni en Égypte
Gouni part avec son père Nephtali et son grand-père Jacob pour s'installer en Égypte au pays de Goshen dans le delta du Nil.
La famille des Gounites dont l'ancêtre est Gouni sort du pays d'Égypte avec Moïse.
Références
↑ Genèse 46,24.
↑ Nombres 26,48-49.
↑ 1 Chroniques 7,13.
↑ Genèse 46,8-28.
↑ Nombres 26,4.
↑ Nombres 26,48.
Grande prostituée
La grande prostituée est une des figures mystérieuses de l'Apocalypse de Jean. Dans l'esprit des premiers chrétiens, elle désigne probablement l'Empire romain qui est la preuve du règne de Satan sur terre.
Les réformés, au début de leur histoire, y ont vu la figure de la Rome papiste, leur ennemie. Mais beaucoup d'autres interprétations en ont été données.
Description
La description en est donnée dans la Bible, Livre de l'Apocalypse chapitre 17
H
Habacuc, prophète
Habacuc (également Habaquq, ????????? en hébreu) est le huitième des douze petits prophètes de la Bible. Il est l'auteur d'un des livres du Tanakh ou Ancien Testament.
Il aurait vécu sous le règne de Joachim de Juda, vers 608-598 av. J.-C. Il aurait été fait prisonnier en Judée, et ses reliques auraient été retrouvées sous Théodose le Grand au ive siècle.
Le livre d'Habacuc se présente sous la forme d'un dialogue entre Dieu et son prophète, perplexe face aux événements et face à l'arrivée annoncée des Babyloniens à Jérusalem dans le Royaume de Juda. Il a laissé trois chapitres, dans lesquels il révèle la future captivité des Juifs à Babylone et leur rétablissement dans leur patrie. Ses prophéties se distinguent par l'énergie et la vivacité de ses expressions. Dans son livre (chapitre 2,4), Habacuc affirme : Un juste vit par sa foi.
Plusieurs églises en Terre sainte lui sont dédiées. Il est célébré le 2 décembre.
Haggui
Haman
Haman, parfois écrit Aman (qui s'écrit en hébreu: ???), est un personnage du Livre d'Esther, l'un des livres constituant la Bible. Il est vizir de l'Empire perse sous le règne d'Assuérus (Xerxès Ier). Dans la tradition juive, Haman est perçu comme l'archétype du mal et de l'antisémitisme.
Récit biblique
Selon le livre d'Esther, Haman est le fils de Hamedata, descendant d'Agag, un roi amalécite. Il apparait donc comme un ennemi héréditaire du peuple juif. Les événements sont situés à Suse en Perse au ve siècle av. J.-C..
Haman, devenu ministre d'Assuérus, prépare le projet de tuer tous les Juifs/Judéens installés dans l'Empire perse. Il fait passer un décret, signé par le roi, pour ordonner l'extermination de la population juive. Le projet est déjoué par la reine Esther et son oncle Mardochée et se retourne contre Haman et sa famille. Haman et ses dix fils sont pendus par les Juifs avec l'aval du roi Assuérus.
Hazaël, roi d'Aram-Damas
Hazaël est roi araméen d'Aram-Damas, de -842 à -805
Récit biblique
Le nom d'Hazaël est cité pour la première fois dans « 1 Rois 19:15 » lorsque Dieu dit au prophète Élie de l'oindre en tant que roi d'Aram-Damas. Des années après, le roi araméen Hadadézer (Ben-Hadad II) tombe malade et envoie son intendant Hazaël avec des présents vers le successeur d'Élie, Élisée. Élisée demande à Hazaël de dire à Hadadézer qu'il se remettra, et il révèle à Hazaël qu'en effet le roi se rétablira mais qu'il mourra d'une autre manière. Le jour suivant son retour auprès de Hadadézer à Damas, Hazaël l'étouffe et s'arroge le pouvoir.
Au cours de son règne d'environ 37 ans (-842 à -805) le roi Hazaël mène les Araméens contre les forces du roi Jehoram d'Israël du royaume de Samarie et contre le roi Ochozias de Juda. Après les avoir défait à Ramoth en Galaad, Hazaël repousse deux attaques des Assyriens, se saisit du territoire israélite à l'est du Jourdain, de la cité philistine de Gath et tente de prendre aussi la ville de Jérusalem (« 2 Rois 12:17 »).
?
Hénoch (trois personnages différents)
Hénoch, père d'Irad
Dans le livre de la Genèse (Gn 4. 17 ) Hénoch (hébreu ???? [h?nokh], initié) (grec dans la Septante : ?Ενωχ, [hén?kh]) est le nom du fils de Caïn et père d'Irad.
Quand Caïn arrive dans la Terre de Nod, où il a été banni par Dieu pour le meurtre de son frère Abel, sa femme Awan devient enceinte de leur premier fils Hénoch. Caïn y construit une ville qu'il appelle de ce nom : Hénoch.
Il a le même nom, initié, que le fils de Yared : Hénoch, fils de Caïn, « initie » la nomination des lieux, et Hénoch, fils de Yared, « initie » le décompte des temps.
Selon une tradition samaritaine, Hénoch aurait été enterré au mont Ebal, en Judée-Samarie.
Hénoch, père de Mathusalem
Hénoch (hébreu ??????? (??n?kh), latin Enoch, arabe ????? (Idris)) est un patriarche biblique. Il est le fils de Yared, le père de Mathusalem et l'arrière-grand-père de Noé. Septième patriarche du lignage de Seth, il a selon le livre de la Genèse vécu 365 ans avant que Dieu le prenne pour le placer au ciel : Hénoch « marchait avec Dieu », ce qui exprime une relation privilégiée avec Dieu. Sa durée de vie terrestre est courte en comparaison aux autres patriarches antédiluviens.
Hépher
1.Ancêtre d’une famille de Galaad, les Héphérites (Nombres 26.32 ; Nombres 27.1 ; Josué 17.2).
2.Un des guerriers de David (1 Chroniques 11.36).
3.Famille (1 Chroniques 4.6), et probablement aussi district, de Juda ; comparez «?le pays d’Hépher?» (1 Rois 4.10), dans le voisinage de Soco.
Héred
1. Fils de Béla, de la tribu de Benjamin, chef de la famille des Hérédites (Nombres 26.40).
2. Héred Ou Ared, dernier fils de Benjamin (Genèse 46.21).
Hérode
Un Hérode peut en cacher un autre. Plusieurs souverains nommés Hérode ont régné sur des territoires d'Israël et de Syrie durant le ier siècle.
Sous le nom d’Hérode, les évangiles du Nouveau Testament désignent trois personnes différentes : Hérode le Grand fondateur de la dynastie, son fils Antipas tétrarque de la Galilée et son petit-fils le roi Agrippa Ier.
Hérode Ier le Grand
Hérode Ier le Grand (en hébreu : ????????? ????????? Horedos haGadol, grec : ?ρ?δης ? Μ?γας Hêrôdês ho Mégas, en latin avec les tria nomina : Caius Iulius Herodes), fils d'Antipater, est né à Ascalon en 73 av. J.-C. et mort à Jéricho en 4 av. J.-C. Il est roi de Judée, État client, de 37 av. J.-C. à sa mort en 4 av. J.-C.
La figure d’Hérode le Grand surgit au seuil de l’Évangile. Dans l’histoire de la Nativité, telle que l’expose l’évangéliste Matthieu, deux groupes accueillent de manière contrastée la nouvelle de cette naissance (Matthieu 2,1-18). Bref rappel. D’un côté les mages, alertés par l’apparition d’une étoile à l’Orient, se rendent à Jérusalem et s’enquièrent du lieu où est né «le roi des Juifs». D’un autre côté le roi Hérode, alarmé par cette nouvelle, convoque les grands prêtres et les scribes du peuple et leur demande où doit naître le Messie. Même interrogation, mais les réponses seront opposées. Informés par les spécialistes de l’Écriture que le Messie sortira de Bethléem, les mages s’y rendent et se prosternent devant l’Enfant-roi. Hérode, quant à lui, ruse en demandant aux mages de venir lui rendre compte «pour que, moi aussi, j’aille lui rendre hommage» (2,8). Avertis en songe de ne pas repasser à la cour d’Hérode, les mages s’en vont par un autre chemin… tandis que la fureur d’Hérode dévoile son véritable mobile: il fait massacrer par ses soldats les enfants de moins de deux ans.
Hérode Antipas
Hérode Antipas, ou Hérode Antipater, en hébreu ?????? ??????, en grec ?ρ?δης ?ντ?πατρος, « Hêrôdês Antipatros » (21 av. J.-C.– 39 ap. J.-C.),
, fils d'Hérode le Grand et de la Samaritaine Malthacé, sa quatrième femme, est tétrarque de Galilée et de Pérée (région située au nord-est de la mer Morte, à l'est du Jourdain) de 4 av. J.-C. à 39, mort en 4 av. J.-C.
Hérode Antipas, nommé tétrarque de la Galilée et de la Pérée, gouverne de 4 av. J.-C. jusqu’en 39 apr. J.-C. Jean Baptiste et Jésus relèvent donc, en Galilée, de sa juridiction.
Il construit la ville de Tibériade, sur la rive est du lac de Galilée, en l'honneur de l'empereur Tibère.
Antipas épouse d'abord la Nabatéenne Phasaélis, fille d'Arétas IV de Pétra, qu'il répudie pour épouser Hérodiade, sa propre nièce, fille de son demi-frère Aristobule IV, et donc petite-fille d'Hérode le Grand. Hérodiade est alors la femme du demi-frère d'Antipas Hérode Boëthos, qu'elle quitte de son vivant, ce qui fait scandale. Elle est la mère de Salomé que, très tôt, la tradition chrétienne assimile à une fille anonyme d'Hérodiade présente dans un épisode néotestamentaire. Selon les évangiles de Marc et Matthieu, c'est à l'instigation d'Hérodiade qu'Antipas aurait fait décapiter Jean le Baptiste. Il est responsable du Temple au moment où Jésus de Nazareth est condamné et meurt à Jérusalem, ville de Judée alors directement sous administration romaine.
Vaincu par son premier beau-père, Arétas IV, lors d'une bataille où il perd son armée, Antipas est par la suite destitué par l'empereur Caligula (39). Les Romains, irrités par le pouvoir excessif d'Antipas, décident de l'exiler dans le sud de la Gaule à Saint-Bertrand de Comminges. Hérodiade choisit de le suivre.
Hérode Archélaos
Hérode Archélaos (ou Archélaüs ou Archélas), fils aîné d'Hérode le Grand, gouvernait la Judée, la Samarie et l'Idumée de à 6 apr. J.-C., avec le titre d'Ethnarque.
Éléments biographiques
Après le décès de son père à Jéricho en , il se rend à Rome pour se faire reconnaître roi de Judée par l'empereur Auguste, mais ce dernier préfère le nommer ethnarque.
En 6 apr. J.-C., au bout de dix années de règne, la situation en Judée est telle, qu'une délégation juive parvient à Rome pour en informer Auguste. Archélaos est décrit comme un tyran cruel et brutal, irrespectueux et incapable de maintenir l'ordre et la paix.
Convoqué par Auguste, Archélaos est déposé et exilé à Vienne en Gaule. Il fut remplacé par le préfet romain nommé Coponius. C'est probablement à lui que fait allusion Strabon, lorsqu'il parle d'un des fils d'Hérode qui "mourut en exil, interné chez les Gaulois Allobroges".
Citation dans l'évangile attribué à Matthieu
Archélaos est mentionné dans le récit de l'enfance de Jésus écrit à la fin du ier siècle et probablement ajouté à l'évangile selon Matthieu au ive siècle (Mt 2, 22). Face à la menace d'Hérode (probablement Hérode le Grand qui règne de 37 à ) et à la suite du Massacre des Innocents, la famille de Jésus se réfugie en Égypte. À la mort d'Hérode et à la suite de l'intervention d'un ange, Joseph décide de revenir. Cependant "apprenant qu'Archélaos régnait sur la Judée à la place d'Hérode son père, Joseph craignit de s'y rendre (Mt 2, 22)". C'est la raison pour laquelle, à la suite d'un nouveau songe, il décide de s'installer à Nazareth en Galilée (Mt 2, 23).
Citation dans l'évangile attribué à Luc
Archélaos est certainement aussi le personnage cité au verset 12 de la parabole des mines (Luc 19) : " Un homme de haute naissance s'en alla dans un pays lointain, pour se faire investir de l'autorité royale, et revenir ensuite".
Hérode Philippe II
Philippe le Tétrarque, ou Hérode Philippe II, ou simplement Philippe, est le fils d'Hérode le Grand et de Cléopâtre de Jérusalem.
Il règne avec le titre de tétrarque, de 4 av. J.-C. à 34 ap. J.-C. sur les districts du nord (Transjordanie). Selon Flavius Josèphe, il était tétrarque de Batanée, de Gaulanitide, de Trachonitide, de l'Auranitide et des parties du domaine de Zénodore dans la région de Panias.
La capitale de ces territoires est appelée Césarée de Philippe, chez Flavius Josèphe comme dans les Évangiles, pour ne pas la confondre avec Césarée maritime. Elle est aussi appelée Panéas ou Banéas chez les auteurs antiques, un nom que la ville actuelle porte toujours.
Il épouse sa nièce Salomé, fille d'Hérodiade et Hérode fils d'Hérode. Il est parfois confondu avec le Hérode, fils d'Hérode, et mari d'Hérodiade, que l'évangile selon Marc et l'évangile selon Matthieu appellent Philippe.
Origine
Philippe le Tétrarque est le fils d'Hérode le Grand avec sa cinquième femme Cléopâtre de Jérusalem. Le fait que sa mère soit née à Jérusalem ne veut pas dire qu'elle était juive. Elle paraît plutôt issue d'une famille phénicienne ou ituréenne hellénisée, comme l'indiquerait son nom. Flavius Josèphe indique qu'il a été élevé à Rome, comme plusieurs autres fils d'Hérode. Philippe aurait donc hérité de territoires en lien avec les origines de Cléopâtre.
L'héritage d'Hérode
À la mort d'Hérode Ier le Grand, le territoire de son royaume est partagé par Auguste entre trois des fils d'Hérode Hérode Antipas, Hérode Archélaüs, Philippe, ainsi que sa sœur Salomé. Philippe obtient « la Batanée, avec la Trachonitide et l’Auranitide, une partie de ce qu’on appela le domaine de Zénodore ». Pour l'essentiel, Auguste a respecté le nouveau testament d'Hérode rédigé à peine cinq jours avant sa mort, après l'exécution d'Antipater, l'héritier qu'il avait désigné. Contrairement à ce qu'il prescrivait, Archélaüs n'obtient toutefois pas le titre de roi.
Le domaine de Philippe a pour capitale Césarée de Philippe, appelée ainsi chez Flavius Josèphe comme dans les Évangiles, pour ne pas la confondre avec Césarée maritime. Elle se situe au pied du mont Hermon, à la limite nord du Golan. Elle s'appelait Panéas ou Banéas. Philippe la renomme Césarée, pour en faire sa capitale. Il refonde aussi Bethsaïde, au nord du lac de Tibériade, sous le nom de Julias en l'honneur de la fille d'Auguste.
Hérodiade
Hérodiade ou Hérodias est une princesse juive, née dans les deux premières décennies avant notre ère.
Petite-fille d'Hérode le Grand par son père et descendante des Hasmonéens, elle est d'abord l'épouse d'un oncle appelé Hérode (mais que l'évangile selon Marc et l'évangile selon Matthieu appellent Philippe) avec lequel, suivant Flavius Josèphe, elle a pour enfant Salomé. Elle épouse ensuite Hérode Antipas, un autre de ses oncles, qui répudie la fille du roi de Pétra, Arétas IV, avec laquelle il était marié jusque-là. Les conditions de ce mariage provoquent un scandale parmi les Judéens et des tensions avec le royaume nabatéen, qui débouchent sur une déroute des armées d'Antipas (à proximité de Gamala), qui est considérée par la population comme une vengeance divine pour punir Antipas d'avoir exécuté Jean le Baptiste.
Selon les évangiles selon Marc et Matthieu, c'est elle qui demande et obtient par l'intermédiaire de sa fille, qui n'est pas nommée, l'exécution par décapitation de Jean le Baptiste.
Déconsidéré auprès de Caligula par une machination d'Agrippa, Hérode Antipas est déchu, banni et exilé dans le sud des Gaules. Bien que l'empereur offre à Hérodiade la possibilité de retourner en Palestine pour vivre à la cour de son frère, elle préfère accompagner son mari dans son exil, probablement à Lugdunum Convenarum (actuelle Saint-Bertrand-de-Comminges) en 39 ap. J.-C., où l'Histoire perd sa trace.
Mort de Jean-Baptiste (en 28 ap. JC)
Jean-Baptiste dénonce la liaison incestueuse entre Hérode Antipas et Hérodiade, la femme de son frère, Hérode Philippe. Hérode, qui craint Jean le Baptiste, n'ose le condamné à mort. Il se contente de l'emprisonner, ce qui ne satisfait pas Hérodiade. Celle-ci demande à sa fille, Salomé, de danser pour Hérode.
Ébloui par la jeune fille, Hérode lui fait le serment de lui donner ce qu'elle veut. Sur l'injonction de sa mère, elle demande la tête de Jean-Baptiste, qu'Hérode est contraint de lui accorder.
Hérodiens
Hérodion, disciple
Hesron
Het, fils de Canaan
Hetsrôn
Hira
Hiram
Holopherne
Houldah, prophétesse
Houppim
Houshim
Hur
Hanania
I
Ibtsan
Ibtsan (hébreu : ???????), ou Ibsan, Ibtsân, Ibçân, ou Abesan, Abzan (selon les versions), était l'un des Juges d'Israël.
Présentation
Ibtsan succède à Jephté en tant que juge d'Israël4.
Originaire de « Bethléem » - il s'agit probablement de Bethléem de Galilée, dans le territoire de Zéboulôn et non Bethléem Ephratha en Juda (voir Josué 19:10,15). Il a 30 fils et 30 filles qu'il marie en dehors. Il reste juge pendant 7 ans
Isaac
Le sacrifice d'Isaac (icône russe) 17è siècle
Isaac (en hébreu : ???? (SBL) Yi???q ; (API) /jis??a:q/ : « il rira », patriarche des Hébreux, fils d'Abraham et de Sarah et époux de Rébecca dont il eut deux fils Esaü et Jacob.
Conçu miraculeusement pendant la vieillesse de sa mère alors agée de 90 ans et héritier des promesses faites à Abraham, Isaac fut, cependant, exposé à la mort par son père, dont Dieu voulut éprouver la foi. Un ange le sauva. Arrivé à l'âge d'homme, il épousa sa cousine Rébecca, et en eut deux fils. Parvenu à une vieillesse avancée, il voulut assurer à son fils aîné Esaü, avec sa bénédiction, l'héritage des promesses divines ; mais une ruse de Rébecca détourna sur Jacob la bénédiction. Il fut enseveli auprès des restes de son père, dans la caverne d'Hébron.
Récit biblique
Un jour, alors qu'Abraham a 99 ans et demi, Dieu lui apparaît et lui propose de renouveler son alliance par la circoncision. Il lui promet de nombreux descendants, parmi lesquels des rois qui régneront sur le pays de Canaan. Il prédit que sa femme Sarah, qui a 90 ans et n'a pas d'enfant, accouchera dans un an d'Isaac, ce qui fait rire Abraham, et que cette alliance passera par Isaac. Un jour qu'Abraham accueille chez lui trois hommes, Dieu apparaît, et l'un des étrangers réitère l'annonciation de la grossesse de Sarah. Sarah l'entend et rit à cette idée.
Isaac naît un an après. Son nom signifie en hébreu « il rira ». Il est circoncis à l'âge de huit jours, son père Abraham étant âgé de 100 ans. Isaac grandit, est sevré et Abraham fait un grand festin. Peu après le sevrage d'Isaac, Abraham chasse, sur la demande de Sarah, son autre fils Ismaël qu'il a eu d'Agar, pour qu'Isaac n'ait pas à partager l'héritage avec Ismaël.
Le « sacrifice » d'Isaac
Un jour, Dieu dit à Abraham d'offrir Isaac en holocauste sur le mont Moriah. Abraham fend des bûches, et part avec Isaac, un âne et deux serviteurs. Après trois jours de marche, il dit aux serviteurs de garder l'âne, et qu'il va se prosterner plus loin avec son fils. Il charge Isaac des bûches. Un midrash dit que ces deux serviteurs sont Éliézer de Damas et Ismaël fils d'Agar, et qu'ils se querellent pour savoir lequel des deux va être héritier d'Abraham après la mort d'Isaac. Sur la route, Isaac demande où est l'agneau qui sera brûlé, et Abraham répond qu'il s'en remet à Dieu. Une fois arrivés, Abraham élève un autel, dispose les bûches et lie son fils au bûcher. Alors qu'il tend la main pour immoler Isaac, un ange, convaincu de la crainte que Dieu lui inspire, crie à Abraham d’épargner Isaac Un bélier, qu'Abraham voit pris au piège dans un fourré, est sacrifié à sa place.
Mariage d'Isaac
Sarah meurt âgée de 127 ans. Un jour, Abraham, vieilli, demande à son plus ancien serviteur de ramener de son pays une femme de sa famille pour Isaac. Le serviteur part pour Aram avec dix chameaux chargés de présents et en revient avec Rébecca, une cousine d'Isaac. Dès leur retour, Isaac aime et épouse Rébecca. Isaac est âgé de 40 ans lorsqu'il épouse Rébecca. Puis il enterre son père Abraham avec Ismaël dans la grotte de Makpéla, à côté de sa mère Sarah. Lorsqu'il a 60 ans, Rébecca lui donne deux fils jumeaux : Ésaü (l'aîné) qui devient un chasseur habile et Jacob plus calme restant sous des tentes. Isaac préfère Ésaü car il aime le gibier.
Bénédiction d'Isaac
Isaac vieillit et devient aveugle, alors il appelle son fils aîné Ésaü qui s'exécute. Il lui demande de chasser du gibier et de lui faire un plat savoureux car il veut le bénir. Pendant l'absence d'Ésaü parti chasser à l'instigation de sa mère Rébecca, Jacob se présente devant Isaac revêtu des vêtements et sous le nom d'Ésaü, amenant deux bons chevreaux du troupeau cuisinés par sa mère. Isaac reconnaît la voix de Jacob mais se ravise en prenant les mains de Jacob, recouvertes d'une peau de chevreau et velues comme celles d'Ésaü. Isaac mange et boit, puis Jacob embrasse Isaac qui reconnaît l'odeur d'Ésaü à ses habits qui exhalent la senteur des champs. Il bénit Jacob âgé de 63 ans, et le fait chef de sa fratrie et de ses biens. Isaac comprend la supercherie de Jacob lorsque Ésaü revient de la chasse et se présente devant lui pour obtenir sa bénédiction. Ésaü réclame une autre bénédiction mais son père Isaac lui dit qu'il vivra de son épée et servira son frère puis que plus tard il brisera son joug.
Isaac et Rébecca n'aiment pas les deux femmes hittites d'Ésaü, alliances interdites par le Deutéronome. À l'instigation de Rébecca, Isaac envoie Jacob à Aram, dans la maison de Betouel, épouser une fille de son beau-frère Laban, après l'avoir béni comme successeur d'Abraham.
Isaac meurt âgé de 180 ans à Mambré, près de Hébron et est enterré par Ésaü et Jacob dans le caveau familial de la grotte de Makpéla. Flavius Josèphe dit qu'Isaac meurt âgé de 185 ans et non pas de 180 ans.
Isaïe ou Ésaïe, prophète
Isaïe ou Ésaïe (???????????? en hébreu, Yeshayahu) est un prophète de l'Ancien Testament (ou Tanakh selon la tradition hébraïque), qui aurait vécu sous le règne d'Ézéchias (Hizkiya) puisqu'il est fait mention de la quatorzième année du roi Ézéchias. Ésaïe est considéré comme l'un des quatre grands prophètes, avec Jérémie, Ézéchiel et Daniel, non pas parce qu'ils seraient plus importants que les autres, mais du fait de la longueur de leurs livres par rapport à ceux des petits prophètes. Un livre de l'Ancien Testament — qui traite de la déportation du peuple juif à Babylone puis de son retour et de la reconstruction du Temple de Jérusalem sur les ordres du Grand Roi achéménide Cyrus II — lui était attribué avant que l'exégèse moderne n'invalide cette hypothèse. C'est un personnage biblique considéré comme saint par les chrétiens. Il est fêté le 9 mai en Orient comme en Occident.
Isaïe ou Ésaïe?
En hébreu, le nom théophore ?????? se prononce « Yéshayahou ». « Yésha » (???) peut se traduire « il sauve » ou « [le] salut » ; « Ya » (??) comme dans Hallelou-Yah (qui signifie « louez Dieu ») est une forme abrégée du nom de Dieu YHWH ; « hou » (??) = pronom personnel « lui ». Le nom d'Isaïe est donc théophore et signifie « Lui, Dieu, sauve » ou « Lui, Dieu, est salut ».
En français, les traditions juive, catholique et orthodoxe utilisent habituellement la forme Isaïe, alors que les protestants ont coutume de prononcer et d'écrire Ésaïe (probablement pour différencier le nom du prophète de celui du père du roi David, car les protestants nomment Isaï le père de David, tandis que les juifs l'appellent Ishaï et la tradition catholique Jessé). La Traduction œcuménique de la Bible utilise Ésaïe. La forme anglaise, y compris pour les protestants, est Isaiah.
Ish-boshet, roi d'Israël
Ish-boshet, (???????????????) appelé aussi Eshba'al (????????????), Ashba'al ou Ishba'al (nom théophore signifiant littéralement « Homme de Baal ») est un personnage biblique de l'Ancien Testament, dont l'histoire est racontée dans le Deuxième livre de Samuel. Il est l'un des quatre fils que le roi Saül eut d'Achinoam, fille d'Ahimaaz. Né en , il est proclamé roi d'Israël après la mort de son père et de ses trois frères, et règne sur 11 des 12 tribus d'Israël.
Règne et mort
Après la mort de Saül et de 3 de ses fils (Jonathan, Abinadab et Malkishua) à la bataille du Mont Guilboa, le seul des fils de Saül ayant survécu, Ish-boshet, alors âgé de 40 ans, fut proclamé roi à Mahanaïm par Abner, fils de Ner, chef des armées de Saül. Mais David, fils de Jessé, ayant été proclamé roi par la tribu de Juda, Ish-boshet ne régna que sur les 11 autres tribus d'Israël. Son règne dura deux ans.
Les deux rois se firent la guerre, et le camp de David prit le dessus, mais un tournant décisif fut le ralliement d'Abner à David après un conflit personnel avec Ish-boshet. Ish-boshet permit que sa sœur Mikhal, que Saül avait donnée comme femme à David avant le conflit qui les opposa, redevint la femme de David.
Ish-boshet fut décapité pendant sa sieste par deux de ses officiers, Récab et Baana, qui prétendirent ainsi venger David de la maison de Saül. Mais David les condamna à mort pour ce meurtre, et fit enterrer Ish-boshet dans le caveau d'Abner à Hébron.
Israël
Israël est un nom hébreu attribué, selon la Bible hébraïque, au patriarche Jacob. Ses descendants sont appelés les « enfants d'Israël » ou « Israélites ».
D'après la Genèse, premier livre de la Bible, Jacob est le fils cadet d'Isaac et de Rébecca. Il est le père de douze fils qui seront les fondateurs légendaires des douze tribus d'Israël. C'est un des patriarches de la Bible.
Tout comme celle de son grand-père Abraham et celle de son père Isaac, l'existence historique de Jacob est mise en doute par de nombreux archéologues et historiens.
Le récit biblique
D'après la Genèse, Jacob est le fils préféré de Rébecca. Celle-ci parvient à tromper son mari Isaac afin qu'il donne l'héritage à Jacob, plutôt qu'à Ésaü leur fils aîné.
Jacob vit une vingtaine d'années en exil chez son oncle où il épouse Léa et Rachel, ses cousines. De ses épouses et de leurs servantes, il a douze fils qui seront les fondateurs des douze tribus d'Israël.
D'après la Genèse, alors qu'il rentre dans son pays natal Jacob lutte avec un ange envoyé par Dieu. Il change alors de nom et prend celui d'Israël (ce qui veut dire « car il avait lutté avec Dieu comme avec les hommes et il avait été vainqueur »). De ce combat il reste boiteux.
D'après la Genèse, c'est Jacob qui conduit ses descendants en Égypte répondant ainsi à l'appel de Joseph un de ses fils devenu ministre du pharaon. Il meurt en Égypte, âgé de 147 ans. Son corps est rapatrié en pays de Canaan pour y être enterré auprès de ses ancêtres.
Ismaël (fils d'Abraham et Agar)
Ismaël (en hébreu : ???????, Išma`e’l : « Dieu a entendu [ma demande] » ; en arabe : ???????, Ism???l) est un personnage de la Genèse et du Coran. Il est le premier fils d'Abraham, dont la femme (et demi-sœur) Sarah était stérile, et il est le demi-frère d'Isaac. Sa mère Agar, esclave de Pharaon, était la servante égyptienne de Sarah, qui a elle-même suggéré cette union à Abraham.
J
Jacob
Représentation / Peinture de Jacob par Michel-Ange située dans la Chapelle Sixtine. (année 1511-1512)
Jacob (en hébreu : ????, Ya`aqob, « celui qui prend par le talon » ou « qui supplante » ; en arabe : ?????, Ya’q?b ou Ya’qob, « Dieu a soutenu » ou « protégé ») est un personnage de la Bible et du Coran. La Bible le connaît également sous le nom d’Israël et il est, après son père Isaac et son grand-père Abraham, l’un des trois patriarches avec lesquels Dieu contracte une alliance, lui promettant la terre qui portera désormais son nom.
Selon la Bible, Jacob, cadet d’une grossesse gémellaire, est le fils préféré de sa mère Rébecca. Il dérobe à son instigation la bénédiction que son père destinait à son frère Ésaü, dont il avait déjà obtenu le droit d'aînesse. Selon l'ordre de sa mère Rebecca, Jacob se réfugia chez son oncle Laban car son frère Esaü cherchait à le faire mourir. Jacob est exploité par Laban pendant vingt ans au cours desquels il épouse ses deux filles, Léa et Rachel. Ces dernières ainsi que leurs servantes Zilpa et Bilha lui donneront douze garçons et une fille. Revenu sur la terre de ses pères, il se réconcilie avec son frère mais connaît bientôt une nouvelle épreuve lorsque ses fils, jaloux du traitement de faveur dont il fait bénéficier son fils Joseph, lui annoncent que celui-ci est mort. Il s’écoule vingt-deux ans avant qu’il ne le retrouve bien vivant à la tête du pays d’Égypte. Jacob s’y éteint mais sera inhumé dans la terre de ses ancêtres en Canaan dans la grotte du champ de Makpéla, le champ d'Abraham.
Jacob est aussi plusieurs fois évoqué dans le Coran et il y est désigné comme l'un des plus grands prophètes.
Jacques d'Alphée dit Jacques le Mineur, apôtre
?
Jacques d'Alphée ou Jacques, fils d'Alphée, du grec I?κωβος ? το? ?λφα?ου, est un Juif de Galilée qui fait partie des douze apôtres de Jésus. Dans la tradition du christianisme occidental, il est aussi appelé Jacques le Mineur, pour le distinguer de Jacques de Zébédée, dit Jacques le Majeur, frère de l'apôtre Jean.
Il est présenté comme fils d'Alphée, nom traduit du grec Alphaios, de l'araméen Alpay, lui-même parfois assimilé à Clopas. Selon l'Évangile de Marc (Mc 2:14), l'apôtre Lévi-Matthieu est aussi fils d'un Alphée.
L'un des « Jacques » du Nouveau Testament
Plusieurs personnages s'appellent Jacques dans le Nouveau Testament : Jacques de Zébédée, également nommé Jacques le Majeur, l'un des Douze, frère de l'apôtre Jean de Zébédée ; Jacques d'Alphée, qui appartient également aux Douze, surnommé Jacques le Mineur dans la tradition romaine ; un autre Jacques, faisant lui aussi partie des Douze, et dont on ne sait s'il est le père ou le frère de l'apôtre Jude (mais les traditions ultérieures ne l'évoquent presque pas) ; enfin, Jacques le Juste, « frère » (ou cousin) de Jésus, considéré comme le premier « évêque » de l'Église de Jérusalem. À ces homonymes s'ajoute l'auteur de l'Épître de Jacques, attribuée par l'ensemble de la tradition chrétienne à l'apôtre Jacques le Mineur.
Les interrogations
Autant Jacques de Zébédée et Jacques le père ou frère de Jude apparaissent bien distincts, autant la question s'est posée d'une éventuelle synonymie entre Jacques d'Alphée et Jacques le Juste, « frère du Seigneur ». Toutefois, si cet apôtre est le fils d'Alphée, il ne saurait être celui de Joseph, sauf à supposer qu'Alphée et Joseph ne feraient qu'un, ce qui ne figure pas dans l'Écriture.
Face à ces interrogations, le christianisme oriental distingue d'une part le fils d'Alphée (fêté le ) et d'autre part le Mineur [ou le Juste] (fêté le ). Le qualificatif de « Mineur » a d'ailleurs pu traduire une volonté du courant majoritaire de minimiser le courant judéo-chrétien dont Jacques le Juste était le chef.
À l'inverse, « la tradition occidentale a assimilé Jacques fils d'Alphée et Jacques « frère du Seigneur » en tenant le raisonnement suivant : si en Ga 1:19 Jacques le frère du Seigneur est un apôtre, il faut l'intégrer dans la liste des Douze et, comme il ne peut s'agir du fils de Zébédée, il ne reste plus que le fils d'Alphée. De surcroît, si l'on admet que « frère » signifie « cousin », Jacques d'Alphée peut être un cousin de Jésus : ainsi s'est développée à la suite de Clément d'Alexandrie la tradition de l'Église romaine, pour laquelle il n'existe que deux Jacques, le Majeur (le fils de Zébédée) et le Mineur (le fils d'Alphée, le Juste, le « frère du Seigneur »)
?Jacques de Zébédée dit Jacques le Majeur, apôtre
Jacques de Zébédée ou Jacques le Majeur ou saint Jacques (en grec ??κωβος, Iakôbos, de l'hébreu ????, Ya'aqov) est un juif de Galilée et l'un des Douze Apôtres de Jésus-Christ. Nommé « Jacques, fils de Zébédée » dans le Nouveau Testament, il est le frère de l'apôtre Jean. Tous deux sont des pêcheurs du lac de Tibériade.
Les « Jacques » du Nouveau Testament
Plusieurs personnages se prénomment Jacques dans le Nouveau Testament : Jacques de Zébédée, l'un des Douze, frère de l'apôtre Jean ; Jacques d'Alphée, un autre des Douze, souvent mis en rapport avec Thaddée et surnommé Jacques le Mineur dans la tradition romaine ; un autre Jacques, faisant lui aussi partie des Douze, et qui serait le père ou le frère de l'apôtre Jude (mais il reste quasiment inconnu et la tradition ne l'a pas étudié) ; enfin, Jacques le Juste, « frère » (ou, selon l'Église latine, cousin) de Jésus, qui joue un rôle considérable dans l'Église de Jérusalem.
Il convient d'ajouter le rédacteur de l'Épître de Jacques, qui ne correspond à aucun des personnages précédents et semble plutôt être un « chrétien cultivé d'origine païenne de la deuxième ou de la troisième génération chrétienne », le texte datant de la fin du ier siècle ou du premier tiers du iie siècle.
Le rédacteur de l'épître de Jacques serait selon une autre hypothèse le frère de Jude rédacteur de l'épître qui porte son nom (cf Jude 1). Tous deux demi frères de Jésus Christ (cf Matthieu 13:55).
Jacques de Zébédée dans le Nouveau Testament
Jacques de Zébédée, ou Jacques le Majeur, est mentionné dans les Évangiles synoptiques (par exemple en Mc 3:17, Mt 10:2 et Lc 6:14) ainsi que dans les Actes des Apôtres (Ac 1:13). Il est le frère de l'apôtre Jean, et tous deux sont surnommés Boanerges, ce qui d'après l'Évangile selon Marc veut dire « fils du tonnerre » (Mc 3,17). Le plus ancien des évangiles, celui de Marc, présente les deux frères comme des pêcheurs du lac de Tibériade qui laissent leur barque pour suivre Jésus, épisode repris par Matthieu et Luc.
Avec Pierre et son frère André, Jacques est donc l'un des tout premiers disciples de Jésus, et l'un de ses plus proches. La tradition synoptique en fait un des trois principaux apôtres puisqu'il est choisi, avec Pierre et Jean, comme témoin d'événements cruciaux comme la résurrection de la fille du chef de la synagogue, la Transfiguration ou la prière de Jésus au mont des Oliviers. Cependant, à l'instar des autres apôtres, il abandonne Jésus quand celui-ci est arrêté. Jacques est également cité parmi les disciples qui se trouvent dans la chambre haute lors de la descente de l'Esprit (Ac 1:13)2.
Sa mort est rapportée dans le Nouveau Testament : « Il (Hérode) fit périr par le glaive Jacques, frère de Jean » (Ac 12:2), au moment de l'arrestation de Pierre.
Jacques le Juste, disciple
Jaïr, fils de Ségub
Jaïr, juge
Jaïr, père d'Elchanan
Jaïr, père de Mardochée
Japhet
Jason, disciple
Jason, grand-prêtre
Jasub
Jean, apôtre
Jean (grec : ?ω?ννης ; araméen ????? ?????, Yohanan Shliha, Jean l'apôtre ; hébreu : ??????, Yehoh?nan) est un Juif du ier siècle (né vers l'an 15 et mort vers l'an 101) devenu disciple de Jésus.
Dans les évangiles synoptiques (évangile de Marc, évangile de Matthieu et évangile de Luc) et le livre des Actes des Apôtres, ainsi que dans une fin ajoutée à l'Évangile de Jean, « Jean fils de Zébédée » apparaît dans les premiers de la liste des douze apôtres (Mc 3. 16-19 [archive], Mt 10. 2-5 [archive] et Lc 6. 13-16 [archive]), avec son frère Jacques dit le Majeur.
La tradition chrétienne attribue à l'apôtre Jean l'Évangile de Jean (elle identifie l'apôtre au « disciple que Jésus aimait »), ainsi que trois épîtres, et l'Apocalypse, dont l'auteur se présente comme ayant reçu une vision de Jésus-Christ dans l'île de Patmos : c'est le corpus johannique. Cependant, cette paternité est contestée par un grand nombre d'historiens modernes. Certains assimilent l'auteur de l'évangile dit « selon Jean » à Jean le Presbytre, et non à l'apôtre Jean.
Jean le Baptiste
Saint Jean-Baptiste. Icône du XIXe siècle Russie
Jean le Baptiste ou Jean Baptiste (grec ancien : ?ω?ννης ? βαπτιστ?ς Ioánn?s ho baptist?s, ?ω?ννης ? βαπτ?ζων Ioánn?s ho baptíz?n ou Ιω?ννης ? πρ?δρομος Ioánn?s ho pródromos, slavon ????? ??????????Ioan krestitelj ; Serbe: ????? ?p??????Jovan krstitelj ; arabe : ???? Ya?ya ou ????? ???????? Yw?n? ?lm?md?n4), de son nom de naissance Yohanan (hébreu : ?????), est un personnage majeur du christianisme et de l'islam. Sur le plan historique, il fut un prédicateur juif du temps de Jésus de Nazareth.
L'Évangile selon Jean localise l'activité du Baptiste sur les rives du Jourdain et à Béthanie au-delà du Jourdain. Jésus aurait, semble-t-il, vécu un temps dans son entourage et y aurait recruté ses premiers apôtres. Les Évangiles synoptiques synchronisent le début de l'activité de Jésus avec l'emprisonnement de Jean.
L'audience de ce prophète apocalyptique n'a cessé de croître, au point de susciter la réaction d'Hérode Antipas, qui, le voyant rassembler ses partisans, craint qu'il ne suscite une révolution. Dans les Évangiles synoptiques, le Baptiste est mis à mort, parce qu'il avait critiqué le mariage d'Antipas avec Hérodiade.
Dans le christianisme, Jean le Baptiste est le prophète qui a annoncé la venue de Jésus de Nazareth. Il l'a baptisé sur les bords du Jourdain, laissant certains de ses disciples se joindre à lui. Précurseur du Messie, il est présenté dans les synoptiques comme partageant beaucoup de traits avec le prophète Élie, ce qui n'est pas mentionné dans l'Évangile selon Jean.
Le catholicisme romain en a fait un saint, et lui a consacré deux fêtes : le qui commémore sa naissance, fixée six mois avant Noël pour se conformer au récit d'enfance de l'Évangile selon Luc, et le qui célèbre la mémoire de sa décapitation ou sa décollation (cf. art. Décollation de Jean-Baptiste).
Vie de Saint Jean-Baptiste
Jean-Baptiste est connu à travers les Évangiles, certains Actes des Apôtres et par le témoignage historique de Flavius Josèphe, concernant notamment sa mort.
Certains détails de sa vie sont tirés de l'Évangile selon St Luc, d'autres des Évangiles apocryphes.
Jean-Baptiste est né en Judée, en 8 av. J.-C. (la date de 4 est aussi rencontrée), sa naissance est fêtée en Occident le 24 juin.
C'était le fils du prêtre Zacharie et d'Elisabeth, cousine de Marie, mère de Jésus. Luc commence pratiquement son Évangile par la naissance de Jean-Baptiste. Zacharie, occupé à faire brûler de l'encens dans le temple reçoit la visite de "L'ange du Seigneur" (Gabriel), qui lui annonce que sa femme Elisabeth mettra au monde un fils qui sera appelé Jean, qui sera rempli d'Esprit Saint, et qui aura la "puissance d'Elie". Zacharie surpris, doute des paroles de l'ange, qui lui annonce de fait qu'il perdra l'usage de la parole jusqu'à la naissance de l'enfant.
Après la naissance, Zacharie encore sourd, écrit sur une tablette: "Jean est son nom" à l'étonnement de toute la famille car personne ne porte ce nom. Zacharie retrouve alors la parole.
La vie Jean est une "vie cachée" dans les déserts, se nourrissant de sauterelles grillées et de miel sauvage, jusqu'au jour où il revient proclamer, vers trente ans, le "baptême de repentir pour la rémission des péchés, prophétisé par Isaïe". Il a des disciples avec lui. Beaucoup pensent alors qu'il est celui qui est attendu et il répond: "pour moi, je vous baptise avec de l'eau, mais vient le plus fort que moi, et je ne suis pas digne de délier la courroie de ses sandales; lui vous baptisera dans l'Esprit saint et le feu".
Jésus, immergé dans les eaux du Jourdain, est cependant baptisé par Jean-Baptiste.
Jean-Baptiste dit ensuite "j'ai vu l'Esprit descendre du ciel comme une colombe, et il est demeuré sur lui".
Les disciples de Jean suivent alors Jésus. Le travail préparatoire de Jean-Baptiste est terminé.
Jean provoque la colère d'Hérode Antipas, gouverneur de Judée, à qui il reproche son mariage avec Hérodias, femme de son demi-frère Hérode. Il est jeté en prison. Salomé, fille d'Hérodiade, danse si bien au cours de l'anniversaire d'Hérode, que celui-ci lui accorde tout ce qu'elle voudra. Elle réclame la tête de Jean-Baptiste.
Jean-Baptiste est décapité par un bourreau en présence de soldats.
Au cours du banquet organisé par Hérode, un serviteur apporte la tête de Jean-Baptiste. Devant les convives, Salomé revendique la tête de Jean-Baptiste comme récompense puis l'offre à Hérodias, ainsi vengée à ses yeux des reproches de Jean-Baptiste.
Ainsi se termine la vie du prophète.
Oeuvre de Saint Jean-Baptiste
L'oeuvre de Jean-Baptiste a été la préparation à la venue de Jésus. Il a préparé ce travail en compagnie de ses disciples esséniens. Il a instauré le baptême dans l'eau, en s'inspirant du baptême d’initiation lié à l’entrée dans la fraternité, tel qu’il était pratiqué à Qumran. Il a baptisé Jésus. Il lui a confié ses disciples. C'est un travail d'humble mais grand serviteur.
Jésus aura pour lui une très grande reconnaissance.
Jeanne, femme de Chouza
Jéhu, roi d'Israël
Jéhu (hébreu : ????), fils de Jehoshaphat, et petit-fils de Nimshi (en), est le dixième roi d'Israël, de -841 à -814.
Selon la Bible, Jéhu est un général de l'armée du roi Joram. À la suite de la défaite du siège de Ramoth en Galaad, au cours duquel Joram est blessé, Jéhu soulève l'armée contre lui et le renverse : il tue Joram à Jezraël d'une flèche dans le dos et fait jeter son corps dans le champ de Naboth, jadis tué et spolié par les parents de Joram. Jéhu tue également les enfants de Joram et sa mère Jézabel. Il réalise ainsi la prophétie d'Élie de vengeance divine contre Jézabel et succède à Joram. Il règne 28 ans en Israël, à Samarie.
Son règne est évoqué dans le Deuxième livre des Rois.
Jeconiah, roi de Juda
Jemima, fille de Job
Jérahméel
Jérémie, prophète
Le prophète Jérémie 1311 - par l'artiste italien Duccio di Buoninsegna
Le nom de Jérémie vient de l'hébreu ??????????? (Yirm?y?h?) qui signifie Dieu élèvera, rehaussera.
Selon Jr 1 1 , il était fils de Hilqiyahou, prêtre (kohen) à Anatot, dans le territoire de Benjamin, à quelques kilomètres au nord de Jérusalem. Il existe encore un village arabe du nom d'Anata (?????) dans les environs, bien que l'Anatoth historique soit plutôt localisé au lieu-dit Khirbet El-Yahoud (littéralement, « les ruines des Juifs »).
Jérémie a prouvé aux Israélites la véracité de ses songes après une altercation avec un autre prophète nommé Hananya (28:1). Ainsi Jérémie annonce la mort de Hananya pour l'année à venir car ses prophéties ne sont pas divines et qu'il s'est attiré la colère de Dieu. Il meurt en effet le septième mois de cette année.
La traduction œcuménique de la Bible de 2004 présente Jérémie comme un « grand solitaire » que sa mission a contraint à rester à l'écart de la société (Jr 15,17), situation dont il a souffert. En outre, Jérémie n'aura ni femme ni enfant. Il connut aussi la prison, fut brutalisé, et exilé en Égypte à Taphnis. En effet, Jérémie annonça l'arrivée des Chaldéens et prédit la destruction de Jérusalem, ainsi que l'exil des Judéens à Babylone du fait de leur manque de foi. Il encouragea la réforme de Josias et essaya d'enrayer les progrès de l'idolâtrie.
Jérémie prophétise la destruction de nombreux peuples étrangers, royaumes et cités, dont Dedân, Téma, Buz, tous les hommes aux tempes rasées (25:23).
Il fut un contemporain du prophète Sophonie.
Le substantif féminin jérémiade est dérivé, avec le suffixe -ade, du nom du prophète, par allusion au livre des Lamentations (Lm 1) que la tradition attribue à Jérémie. Prononcé ?e?emjad en français standard, jérémiade est attesté au xviiie siècle
Jéroboam Ier, roi d'Israël
Jéroboam II, roi d'Israël
Jessé
Jésus de Nazareth
Jésus-Christ (prononcé [?ezykri] ou [?ezykrist]), le Christ ou simplement Christ est le nom donné par l'ensemble des chrétiens à Jésus de Nazareth, qu'ils considèrent comme le Messie (χριστ?ς / Christos en grec ancien), « l’oint du Seigneur » annoncé par l'Ancien Testament du judaïsme, mort et ressuscité pour le salut des hommes. La plupart des chrétiens reconnaissent Jésus-Christ comme le Fils unique de Dieu et comme l'une des trois personnes du Dieu trinitaire. Sa mère est la Vierge Marie.
Jethro
Jéthro (hébreu : ???? - [yi?r?], Bible; en arabe : ????? [yaθr?n]) est le beau-père de Moïse. Il est aussi appelé Réuel, Qéni ou Hobab.
Dans la Bible
Après avoir fui l'Égypte, Moïse se réfugie chez les Madianites. Il rencontre leur grand prêtre Jéthro et épouse sa fille Séphora (ou Cippora). Le même livre donne au père des filles du sacrificateur de Madian le nom de Réouel. Quant au nom de Hobab il est cité dans le livre des Nombres et le livre des Juges comme le beau-père de Moïse ou le fils de son beau-père, les versets étant ambigus. C’est sous le nom de Jéthro que le livre de L’Exode donne quelques détails.
Avant de repartir vers l’Égypte avec son frère Aaron, Moïse va saluer Jéthro. Moïse quitte le pays de Madian avec « sa femme et ses fils. » Au cours du voyage, Séphora circoncit leur fils.
Moïse accompagné des Hébreux passe dans le pays de Madian après avoir rempli sa mission de les faire sortir d'Égypte. C'est Jéthro qui va à la rencontre de Moïse. Il est accompagné de Séphora, qui a été répudiée, et des fils de Moïse. Jéthro offre un sacrifice auquel tous participent. Moïse et les Hébreux se dirigent vers le Sinaï, où Moïse reçoit la loi.
Des années plus tard, Moïse entre en guerre contre les Madianites. Ceux-ci craignent de voir les Hébreux s'installer sur leurs terres, et Moïse reproche aux Madianites, surtout à leurs femmes, de pervertir les Hébreux. Les Madianites sont écrasés, les femmes tuées ainsi que les enfants mâles, seules sont épargnées les filles vierges.
Dans le livre de la Genèse, Réouël (littéralement « ami de El ») » apparaît comme nom d'un des fils d'Ésaü/Édom. L'auteur jahviste élabore probablement dans ce passage un récit ethnographique pour montrer la proximité des Madianites et des Édomites.
Jézabel
Jézabel (hébreu : ?????, Izével, Izável,?Îzé?el,?Îz??el) est une princesse phénicienne, fille d'Ithobaal Ier, roi de Tyr et de Sidon. Elle est l'épouse du roi d'Israël Achab qui règne de -874 à -853.
L'histoire de Jézabel est narrée dans la Bible, aux premier et second livres des Rois de l'Ancien Testament. Épouse du roi, elle y est présentée comme une étrangère vicieuse et malfaisante qui incite le roi et le peuple à se détourner de l'Éternel. Après la mort d'Achab, elle est défenestrée ; dévorée par des chiens, sa mort est épouvantable. Racine en fait, dans sa tragédie Athalie, la mère de son héroïne.
Un autre personnage du nom de Jézabel, présenté de façon tout aussi repoussante, est cité dans le Nouveau Testament, dans le livre de l'Apocalypse.
Ancien Testament
Épouse d'Achab, elle introduit dans le royaume de Samarie le culte du dieu Baal et d'Astarté. Elle persécute la religion des Juifs. Elle s'efforce de faire mettre à mort le prophète Élie qui s'oppose à elle.
Elle pousse son époux Achab à la tyrannie. Elle accuse Naboth à tort et le fait mettre à mort pour s'emparer de sa petite vigne. Après le meurtre de Naboth, Dieu charge Élie de frapper Achab et Jézabel d'une mort violente. Mais Achab éprouve des remords ; Dieu renonce à le punir mais annonce qu'il fera venir le malheur sur la maison de son fils.
Après la mort d'Achab, Jézabel continue de régner avec ses fils Ochozias, puis Joram. Chargé par le prophète Élisée d'accomplir les vengeances divines, Jéhu détrône et tue JoramBible 7, puis fait jeter Jézabel par une fenêtre du palais et le corps de la reine est dévoré par des chiens, ce qui réalise la prophétie d'Élie.
Nouveau Testament
L'Apocalypse, dernier livre du nouveau Testament, dans le chapitre « Lettres aux églises qui sont en Asie », appelle Jézabel une femme malfaisante et prophétesse de malheur : elle enseigne et égare les serviteurs de Jésus-Christ pour qu'ils « se livrent à l’impudicité et qu’ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles », pratiques par avant reprochées aux nicolaïtes.
Joab
Joachaz, roi d'Israël
Joachaz, roi de Juda
Joachim, père de Marie
Joachin, roi de Juda
Joad
Joas, roi d'Israël
Joas, roi de Juda
Joatham
Job
Job, de l'hébreu ??????? (?iyyôv), est un personnage de la Bible héros du Livre de Job. Ce livre est classé parmi les Ketouvim au sein de la Bible hébraïque, et parmi les livres poétiques de l'Ancien Testament pour les chrétiens. Il est également cité dans le Coran en tant que prophète (en arabe : ????? : ’ayyoûb).
Job représente l'archétype du Juste dont la foi est mise à l'épreuve par Satan, avec la permission de Dieu.
Récit biblique
Il était riche et heureux. Il a perdu son argent, ses biens, sa santé, la confiance de sa femme, l’amitié, sa réputation... Il a tout perdu !
Le prénom de Job, malgré son caractère juste, (Jb 1,1), vient des épreuves que Satan lui fait subir par défi (Jb 1,11). Job supporte avec résignation la perte de ses biens (Jb 1,14), de ses enfants (Jb 1,18-19), ainsi que les souffrances de la maladie (Jb 2,7).
Un jour, Dieu dit à ses anges:"Avez-vous remarqué mon serviteur Job? Il n'y a personne comme lui sur la terre. il est bon et juste." Satan lui répondit: "Job t'aime parce que tu l'as rendu riche. Mais s'il était pauvre, il te haïrait!"
"Eh bien," dit Dieu, "mets donc son amour à l'épreuve." Alors Satan, l'ennemi de Dieu, attira le désastre sur Job. L'homme de Dieu perdit sa fortune et ses enfants, puis attrapa une maladie grave qui le faisait beaucoup souffrir.
Mais Job n'en voulait pas à Dieu, même s'il ne comprenait pas pourquoi il souffrait tant. "Dieu a donné, dit-il, Dieu peut reprendre!" Il comprit combien l'homme, même bon, est tout petit et imparfait devant Dieu.
Ses amis pensaient qu'il s'était mal conduit et qu'il était puni, et sa femme lui disait de haïr Dieu. Mais Job ne dit rien d'injuste contre Dieu.
Aussi Dieu le guérit, le combla à nouveau de richesses et lui donna une nouvelle famille.
Joël, prophète
Joël (en hébreu : ???? - « Yahvéest Dieu ») (yoel en hébreu ; yo abréviation de yahvé et « el », qui signifie est Dieu) est le deuxième des douze petits prophètes de la Bible. Il est l'auteur du livre de Joël qui fait partie du Tanakh de la tradition juive et de l'Ancien Testament de la tradition chrétienne.
Récit biblique
D'après le récit biblique, Joël est « fils de Pétouél », 1:1). Il réside au sein de la tribu de Juda (à laquelle on peut supposer qu'il appartenait). C'est « un Judéen de l'époque post-exilique, appartenant peut-être au sacerdoce du nouveau Temple dont il évoque notamment la liturgie pénitentielle (1:13-14, 2:15-17), et formé à l'école d'Ézéchiel, par des maîtres attachés au privilège d'élection du peuple saint (2:17, 4:2) »
Joiaqim, roi de Juda
Joachim ou Joiaqim, de l'hébreu ??????? (Yehôyaqîm), est un roi de Juda. Son nom signifie « YHWH a élevé, a mis debout ». Il est le fils de Josias. Selon le Deuxième Livre des Rois, avant son accession au trône, il portait le nom d'Elyaqîm. Le pharaon a changé son nom.
Vie et règne
En 609 av. J.-C., les Égyptiens envahissent la Syrie et la Judée pour soutenir le dernier roi assyrien Assur-uballit II qui résiste à Harran contre le babylonien Nabopolassar et ses alliés mèdes. Josias, roi de Juda, tente peut-être de s’opposer à l’avance de l’armée de Nékao II. Il est tué à Megiddo (mai-juin). Les Égyptiens occupent Karkemish.
À la mort de Josias, son fils cadet Joachaz est proclamé roi par l’assemblée du peuple. Trois mois plus tard, il est fait prisonnier par Nékao II, qui impose un tribut à Juda, et établit comme roi son frère Elyaqîm, fils aîné de Josias. Ce dernier change son nom en Joiaqim. Joiaqim reconnaît la souveraineté de l’Égypte et paye le tribut en levant un impôt spécial. Après la victoire de Nabuchodonosor II sur Nékao II à Karkemish (605 av. J.-C.) et de la prise d’Ashkelon (604 av. J.-C.), Joiaqim lui est soumis trois ans.
Après l’échec de la campagne de Nabuchodonosor II contre l’Égypte (601-600 av. J.-C.), Joiaqim refuse de payer tribut à Nabuchodonosor malgré les avertissements du prophète Jérémie. Occupé à réorganiser son armée, le roi de Babylone se contente d’envoyer des bandes de Chaldéens, d'Édomites et d’Ammonites harceler la Judée. En décembre 598 av. J.-C., tandis que Nabuchodonosor marche sur la Judée, Joiaqim meurt, peut-être assassiné. Il est remplacé par son jeune fils Joachin qui ne règne que trois mois.
Titre
Roi de Juda
–
Prédécesseur
Joachaz, son frère cadet
Successeur
Joachin, son fils
Biographie
Dynastie
Maison de David
Date de décès
Nature du décès
Peut-être assassiné
Père
Josias
Mère
Hamutal
Fratrie
Joachaz
Sédécias
Entourage
Prophète Jérémie
Résidence
Palais royal de Jérusalem
Jonadab
Jonadab ou Jehonadab, de l'hébreu ????????? (Yon?d?b), signifiant « YHWH est libéral, noble », est un personnage biblique, fils de Réchab. Il est mentionné dans l'Ancien Testament dans le Deuxième Livre des Rois au chapitre 10. Il accompagne le roi d'Israël Jéhu dans le cadre de l'élimination de la maison d'Achab et de l'anéantissement du culte de Baal à travers la Samarie.
Il apparaît également dans le livre de Jérémie au chapitre 35. Il est crédité comme étant le fondateur du clan des Réchabites. Lorsque Jérémie offre du vin aux Réchabites lors de leur visite dans le Temple de Jérusalem, ceux-ci répondent en citant un commandement de Jonadab qui leur interdit de boire de l'alcool. Il leur est également demandé de vivre dans des tentes, plutôt que dans des maisons. Ce passage semble indiquer une forme de dévotion à Yahweh qui rejette la vie sédentaire et promeut un idéal pastoral. Le Livres des Chroniques associe Réchab, le père de Jonadab, au clan des Kénites. Si ce lien est authentique, il pourrait aller dans le sens de l'idéal pastoral des partisans de Jonadab. En Jérémie 35:6-19, Dieu demande aux membres du clan d'adhérer à ses commandements, en leur promettant que sa lignée continuera.
Jonas, le prophète qui ne comprend rien
Jonas (en hébreu : ?????? yôna(h)), diminutif Jon1, fils d'Amitthaï, en arabe : ???? [Y?nus]) est le cinquième des douze petits prophètes de la Bible.
Bien qu'il soit prophète, Jonas peine à comprendre ce que veut Dieu.
Dieu envoie Jonas à Ninive, capitale de l’empire assyrien. Jonas désobéit à Dieu et se rend à Jaffa pour prendre la fuite sur un bateau en direction de Tarsis. Durant le voyage, le bateau sur lequel se trouve Jonas essuie une tempête due à la colère divine consécutive à sa désobéissance. Les marins décident alors de tirer au sort pour connaître le responsable de ce malheur. Le sort désigne Jonas. Ils le prennent, le jettent par-dessus bord, et à l’instant même, la mer s’apaise. Il est recueilli dans le ventre d’un grand poisson (souvent désigné à tort comme une baleine) durant trois jours et trois nuits. Le « gros poisson » le recrache ensuite sur le rivage.
De là, Jonas gagne Ninive et y remplit sa mission, en annonçant puis en attendant la destruction prophétisée. Cependant les habitants de Ninive tentent de se repentir, ils décident entre autres de jeûner. « Dieu vit ce qu’ils faisaient pour se détourner de leur mauvaise conduite. Aussi Dieu se repentit du mal dont il les avait menacés, il ne le réalisa pas ». Jonas en est affligé et désespéré. Que Dieu puisse revenir sur sa menace l'amène à se retirer, à s’isoler et à même souhaiter offrir sa vie. Il dit « Ah ! Éternel, n’est-ce pas ce que je disais quand j’étais encore dans mon pays ? C’est ce que je voulais prévenir en fuyant à Tarsis. Car je savais que tu es un Dieu compatissant et miséricordieux, lent à la colère et riche en bonté, et qui te repens du mal.» Jonas se retire alors sur une montagne pour observer la ville et voir ce qui va lui arriver.
Dieu fait alors pousser un ricin qui fera de l’ombre à Jonas. Puis, il fait mourir la plante, et Jonas est fâché et accablé et exprime à nouveau le souhait de mourir : « ma mort sera meilleure que ma vie ». Dieu reproche alors à Jonas de se plaindre de la mort d’un simple ricin « pour lequel tu n’as pas peiné, et que tu n’as pas fait grandir ». Pourquoi Dieu n’aurait-il pas pitié, lui, d’une ville entière ? Dieu n’est-il pas libre à tout moment de pardonner au « plus de douze myriades d’humains qui ne connaissent ni leur droite ni leur gauche ? »
Le thème central du livre de Jonas est donc interprété comme marquant l’importance du repentir, du pardon et de la justice. Le personnage de Jonas est parfois rapproché de celui de Job.
Jonathan
Jonathan (en hébreu: ?????????? / ???????? « celui que Dieu a donné ») est un personnage biblique. Il est prince du royaume d'Israël à l'époque où son père Saül est roi.
Les livres de Samuel, de l'Ancien Testament, rapportent qu'il se lie d'amitié avec le jeune David alors que celui-ci est désigné pour prendre le trône à Saül.
Jonathan meurt avec son père lors d'une bataille contre les Philistins au Mont Gelboé.
La relation entre David et Jonathan
La relation entre David et Jonathan est presque entièrement rapportée dans le premier livre de Samuel de l'Ancien Testament, mais la fin de leur histoire se trouve dans le livre second de Samuel.
David, le plus jeune fils de Jessé, possédant « de beaux yeux et bonne apparence », fut élevé auprès de Saül, roi d'Israël, et terrassa Goliath, le guerrier géant des Philistins, avec une seule pierre lancée d'une fronde. Jonathan, l'aîné de Saül, fut immédiatement sous le charme dès leur première rencontre : « Or il advint, dès que David eut achevé de parler à Saül, que l'âme de Jonathan se lia à l'âme de David et que Jonathan l'aima comme lui-même. » Ce même jour, « Jonathan conclut une alliance avec David, parce qu'il l'aimait comme lui-même » ; alors « [il] se dépouilla du manteau qu'il avait sur lui et il le donna à David, ainsi que ses effets et jusqu'à son épée, son casque et sa ceinture. »
Les gens d'Israël acceptèrent rapidement David parmi eux, non sans provoquer la colère et la jalousie de Saül qui essaiera à plusieurs reprises de tuer David. Apprenant l'une de ces tentatives, Jonathan avertit David et lui demanda de se cacher parce qu'il « avait beaucoup d'affection pour David. » Finalement David choisit la fuite, cherchant du réconfort auprès de Jonathan, et une nouvelle fois forcé de fuir devant les tentatives de Saül d'attenter à sa vie. Un moment, alors qu'ils se retrouvent seuls, David dit à Jonathan, « Ton père sait bien que j'ai trouvé grâce à tes yeux. »
« Alors Jonathan dit à David : "Ce que toi-même tu diras, je le ferai pour toi." [...] Ainsi Jonathan conclut une alliance avec la maison de David. Puis Jonathan recommença à adjurer David, au nom de son amour pour lui, car il l'aimait comme lui-même. »
David accepta de se cacher jusqu'à ce que Jonathan puisse affronter son père et se rendre compte si, pour sa sécurité, David pouvait demeurer ici. Jonathan approcha son père pour plaider la cause de David : « Alors la colère de Saül s'enflamma contre Jonathan et il lui dit : « Fils d'une femme à conduite perverse, est-ce que je ne sais pas que tu prends parti pour le fils de Jessé, à ta honte et à la honte de la nudité de ta mère ? » »
Jonathan en fut si peiné qu'il en perdit l'appétit plusieurs jours de suite. Il alla retrouver David dans sa cachette pour lui faire part de la situation, dangereuse pour ce dernier, et le priant de fuir. « David se leva d'à côté du tertre, il tomba le nez contre terre et se prosterna trois fois. Puis ils s'embrassèrent l'un l'autre et ils pleurèrent l'un sur l'autre, jusqu'à ce qu'il fût grand temps pour David. Alors Jonathan dit à David : "va en paix, puisque nous avons juré entre nous deux par le nom de Iahvé, en disant : Iahvé sera entre moi et toi, entre ma race et ta race à jamais !" David se leva et s'en alla, tandis que Jonathan rentrait dans la ville. »
Saül continua à pourchasser David. David et Jonathan renouvelèrent leur alliance, et finalement Saül et David se réconcilièrent. Quand Jonathan est tué sur le mont Guelboé par les Philistins, David pleure sa mort en s'écriant, « Je suis en détresse à cause de toi, mon frère Jonathan, tu m'étais très cher, ton amour était pour moi plus merveilleux que l'amour des femmes ! »
Mort de Jonathan
Jonathan meurt tué par les Philistins sur le mont Guilboa. Les Philistins accrochent le cadavre de Jonathan à la muraille de Beït Shéan. Les habitants de Jabès en Galaad enlève son cadavre de la muraille, le brûle, puis enterre ses ossements sous un tamaris à Jabès en Galaad. Le roi David va prendre ses ossements à Jabès en Galaad et les enterre à Tséla dans la tombe de Quish grand-père de Jonathan.
Joram, roi d'Israël
Joram ou Jehoram (hébreu : ????????) fils d’Achab et de Jézabel, est roi d'Israël de -852 à -841.
Présentation
Joram succède à son frère aîné Ochozias. Il règne 11 ans en Israël, à Samarie, avant d'être assassiné par Jéhu. Comme ses parents Achab et Jézabel, Joram voue un culte au dieu Baal.
Dans la Bible
Ce personnage biblique est évoqué dans le Deuxième livre des Rois.
Titre
Roi d'Israël
–
Prédécesseur
Ochozias, son frère aîné
Successeur
Jéhu, son assassin
Biographie
Dynastie
Maison d'Omri
Date de décès
Lieu de décès
Jezraël
Nature du décès
Assassinat
Père
Achab
Mère
Jézabel
Fratrie
Ochozias
Athalie
Entourage
Prophète Élisée
Religion
Culte de Baal et d'Astarté
Résidence
Palais royal de Jezraël
Rois de Juda contemporains : Josaphat, Joram, Ochozias
Joram, roi de Juda
Selon la Bible, Joram (en hébreu ???????? (Yehôr?m), en grec ?Ιωρ?μ (Iôram), en latin Ioram), fils de Josaphat, a été roi de Juda durant 8 ans, au milieu du ixe siècle av. J.-C.. La Bible le présente comme un roi impie.
Il ne doit pas être confondu avec son proche parent Joram, roi d'Israël, les deux ayant régné en même temps.
Sous le règne de son père Josaphat, son mariage avec Athalie, fille d'Achab et de Jézabel (souverains d’Israël), concrétisa l'alliance avec le royaume d'Israël. Il devint roi à l'âge de 32 ans, et, selon certains auteurs (E. R. Thiele, par exemple), il régna avec son père durant cinq ans, avant de lui succéder.
Joram assassina ses six frères cadets et quelques-uns aussi des chefs d'Israël. La Bible le décrit comme un roi impie, suivant dans le culte idolâtre de Baal sa femme et la famille de cette dernière. Il entraîna son peuple dans l'idolâtrie, réinstalla en Juda les hauts lieux que son père avait détruits, et poussa les habitants de Jérusalem à la prostitution.
Sous son règne, la Bible mentionne une révolte victorieuse d'Édom et d'une ville appelée Livna, qui s'affranchirent ainsi de la domination judéenne. Alors qu'il marchait contre Edom, Joram fut en effet abandonné par ses soldats. Le Chroniste voit dans ce revers une conséquence de l'impiété de Joram.
Selon le Chroniste, le prophète Élie lui annonça qu'en punition de ses crimes, de son impiété et de sa politique religieuse, un grand désastre s'abattrait sur son peuple et ses proches, et que lui-même périrait d'un mal horrible.
Le Chroniste attribue à la colère du Seigneur une invasion de Philistins et d'Arabes qui sont dans le voisinage des Éthiopiens du royaume de Juda. Ces envahisseurs tuèrent les fils de Joram, sauf Ochozias, le plus jeune, qui lui succédera. Il s'agit là du désastre annoncé par Élie.
Finalement, Joram souffrit d'une maladie d'entrailles dont il mourut dans de violentes souffrances.
Outre Ochozias, une fille de Joram, Josheba (en), survécut aussi à son père. Épouse du prêtre Joïada, elle sauvera la dynastie judéenne en protégeant son neveu Joas, petit-fils de Joram, de l'extermination ordonnée par Athalie après la mort d'Ochozias.
Joseph, protagoniste de l'histoire Joseph et la femme de Putiphar
Joseph, père adoptif de Jésus
Joseph d'Arimathie
Joseph Barsabas, disciple
Josias, roi de Juda
Josué
Josué, en hébreu ?????????? (Y?h?shúa?), ou Josué fils de Noun (?????? ?? ???), est un personnage biblique du Livre de l'Exode et surtout du Livre de Josué.
Josué est le successeur de Moïse dans la conduite du peuple hébreu vers la Terre promise. Il mène la conquête du pays de Canaan puis y installe les tribus d'Israël.
Puisque l’entrée en Terre promise a été refusée à Moïse, c’est Josué qui prendra le relais divin. Le livre de Josué, situé juste après le Pentateuque (Torah), fait en effet de lui son successeur. Moins célèbre que l’illustre prophète, Josué n’en demeure pas moins une figure importante de l’Alliance.
Un proche de Moïse
Avant la mort de Moïse, Josué apparaît comme un auxiliaire de confiance de celui qui a mené le peuple d’Israël dans le désert depuis la sortie d’Égypte. Il est le fils de Noun et s’est déjà fait remarquer lors de la bataille de Réphidim qu’il a remporté grâce à l’aide divine. Il accompagne Moïse au mont Sinaï, le laissant seul atteindre le sommet pour rencontrer Dieu, et c’est encore lui qui sera le témoin éloigné de la perversion du peuple d’Israël avec le Veau d’or.
La traversée du Jourdain
Avec la disparition de Moïse avant d’atteindre la Terre promise, c’est à Josué qu’il incombe de traverser le fleuve Jourdain afin d’y faire entrer son peuple après quarante années d’errance dans le désert. Cet épisode renouvelle et commémore ce qui s’est passé avec la mer Rouge. Josué et les prêtres portant l’Arche d’alliance s’approchent de la rive ; le fleuve à leur passage stoppe ses flots pour laisser passer le peuple d’Israël à pied sec. La Parole divine portée par Josué préfigure l’entrée triomphale en Terre promise, ce don de Dieu. Reste cependant à conquérir ces terres déjà habitées…
Les trompettes de Jéricho
Or, les épaisses murailles de Jéricho sont réputées indestructibles et le peuple d’Israël n’a pas encore d’armée puissante, aussi c’est sur la foi qu’il faudra compter pour abattre les murs de cette cité imprenable. Josué envoie en reconnaissance à Jéricho deux espions accueillis par la prostituée Rahab qui adhère à leur religion et sera sauvée pour cela. Mais, ce ne sera pas par les armes que les murailles seront abattues, Dieu ayant intimé à Josué de suivre un rituel reposant sur le chiffre symbolique 7 : six jours de procession avec l’Arche d’alliance autour des murailles au terme desquels, le septième jour, les terribles trompettes font abattre l’enceinte pourtant indestructible. Cet épisode inspirera à Victor Hugo dans Les Châtiments ces célèbres vers « Sonnez, sonnez toujours… ». Tout ce que contient la ville est anathème et détruit, à l’exception de Rahab et des siens sauvés pour avoir accueilli l’étranger et la Parole divine.
Josué arrête la course du soleil
La conquête de la Terre promise doit tout au soutien divin : « Nul ne tiendra devant toi, tant que tu vivras » annonce Dieu à celui qui mourra à 110 ans. La suite du livre de Josué en témoignera. Même les éléments lui seront soumis et à l’occasion d’une bataille contre les Amorrites, Josué implore Dieu pour que la journée se prolonge plus longtemps afin de remporter la victoire. Josué intime alors au soleil de suspendre sa course, de même qu’à la lune, et la victoire est acquise grâce à ce soutien divin. Josué, comme Moïse, a la confiance de Dieu, l’Alliance est renouvelée et le nom de Josué, Yeshoua qui signifie en hébreu « Dieu sauve », préfigure celui de Jésus signifiant également « Dieu sauve » en grec.
Josué, grand-prêtre
Josué le Grand Prêtre fils de Josedec (hébreu : ?????? ?? ?????? ???? ?????Yehoshoua° ben Yeho?adaq HaCohen HaGadol) est un personnage des livre d'Aggée et livre de Zacharie, qui font partie de la Bible hébraïque et de l'Ancien Testament. Il est le premier cohen nommé à la charge de grand prêtre pour la construction du Second Temple de Jérusalem après le retour des Juifs de leur exil à Babylone.
Récit biblique
Dans le Livre d'Aggée, plusieurs prophéties sont adressées conjointement à lui et à Zorobabel, gouverneur de la province de Juda.
Dans le Livre de Zacharie, Josué est un personnage de la quatrième vision : on assiste à son procès, où le Satan l'accuse et l'ange du Seigneur le défend. L'ange le débarrasse de son péché en remplaçant ses habits sales par des habits propres de prêtre, puis lui promet une place auprès de Dieu s'il lui est fidèle en tant que grand prêtre. Enfin le Dieu d'Israël annonce à Josué la venue du messie, et lui remet une pierre surmontée de sept yeux, qu'il décore lui-même. Plus loin, Zacharie reçoit de son Dieu l'ordre de couronner Josué ; cette couronne doit être fabriquée à partir d'or et d'argent donnés par les Israélites exilés en Babylonie. Puis Zacharie doit annoncer à Josué la venue d'un messie, qui construira le Second Temple de Jérusalem et trônera aux côtés d'un prêtre dans une entente parfaite.
Jotham (roi), roi de Juda
Joatham, aussi transcrit Jotham ou Yotam, de l'hébreu ???? qui signifie « YHWH est parfait », est un roi de Juda du viiie siècle av. J.-C.. Il est le fils d'Ozias (ou Azarias) et le père d'Achaz.
Biographie
Il devient roi à l'âge de 25 ans et règne pendant 16 ans. Sa mère s'appelle Jerusha, fille de Sadoq (2 Rois 15,32-33), (2 Chroniques 27,1). Quand Joatham devint roi, Pékah était dans sa deuxième année (2 Rois 15,32). Pékah devint roi d'Israël dans la vingtième année de Joatham (2 Rois 15,30).
Son règne prend fin vers -736/-735. Son fils Achaz lui succède au cours de la dix-septième année de Pékah. Achaz avait vingt ans. (2 Rois 16,1). C'est sous son règne que Jérusalem est assiégée et qu'il paya un tribut au roi assyrien Teglath-Phalasar III pour le libérer de la pression exercée par le royaume d'Israël (2 Rois 16,7).
Dans le Deuxième Livre des Chroniques (verset 26,21) il est dit que lorsque son père Ozias devint lépreux, il assura la régence jusqu'à la mort de son père, probablement entre -751 et -740. Vers -740, il devient le seul roi de Juda. Les seize ans de règne comprennent le temps de la régence pendant lequel son père était lépreux.
Juda (fils de Jacob)
Juda (en hébreu : ????????) est un personnage de la Genèse, le premier livre de la Bible. Il est le quatrième fils de Jacob et Léa. Juda meurt âgé de 119 ans
Juda et sa naissance
Léa nomme son quatrième fils Juda par reconnaissance, afin de remercier Dieu de lui avoir accordé d'être autant féconde : à rapprocher du verbe hébreu ??????, lehodot, signifiant remercier, reconnaître.
Juda et ses actions
Parmi les douze fils de Jacob, il se distingue à de nombreuses reprises dans le texte :
il convainc ses frères de vendre Joseph à une caravane d'Ismaélites plutôt que de le laisser mourir ;
il se porte garant de Benjamin auprès de leur père pour pouvoir l'emmener en Égypte à la demande du vice-roi, qui est en fait Joseph ;
il se propose au vice-roi d'Égypte, Joseph, pour permettre à Benjamin de rentrer auprès de Jacob lorsqu'ils sont accusés de vol.
Juda et son demi-frère Joseph
Un jour Jacob envoie son fils Joseph rejoindre ses frères qui font paître son petit bétail. Les frères de Joseph complotent pour le tuer et Siméon et Gad s'apprêtent à le tuer. Joseph se met alors derrière Zabulon et les supplie de ne pas le tuer. Ruben intervient et leur dit de ne pas le tuer mais de le jeter dans un puits, son intention étant de l'en retirer plus tard. Finalement Joseph est dévêtu de sa tunique et jeté dans un puits sans eau où il reste affamé pendant trois jours et trois nuits. Juda surveille le puits asséché pendant deux jours et deux nuits craignant que Siméon et Gad ne tuent Joseph. Zabulon est ensuite chargé de surveiller ce puits jusqu'à la vente de Joseph.
Juda propose de vendre Joseph à une caravane d'Ismaélites se rendant en Égypte. Des Madianites retirent Joseph du puits sans eau et il est vendu pour vingt pièces d'argent. Avant d'être vendu, Joseph est revêtu d'un vieux vêtement d'esclave. En réalité, Gad et Juda le vendent pour trente pièces d'or, en cachent dix et en montrent vingt à leurs frères. Siméon, Gad et six de leurs frères achètent des sandales. Ruben, parti chercher du nécessaire stocké à Dotham, n'est pas au courant de cette transaction et retourne au puits sans eau mais ne retrouve pas Joseph.
La tunique de Joseph est trempée dans le sang d'un bouc égorgé par Dan et portée à leur père Jacob par Nephtali. Jacob pense que son fils Joseph est mort dévoré par une bête sauvage et se montre inconsolable.
Juda et la bénédiction de Jacob
Lors des dernières bénédictions de Jacob à ses fils, Juda est présenté comme un chef par rapport à ses frères ainés Ruben, qui a trahi son père avec Bilha, et Siméon et Lévi réputés violents.
Dans la bénédiction de Jacob mourant à ses fils, Juda est associé au lion. L'expression« Lion de Juda » faisait partie des titres des négus d'Éthiopie.
Juda et Tamar
Il se marie à une Cananéenne, fille de Shua, dont il a trois fils : Er, Onan et Shelah. Cette cananéenne est Bat Choua, fille de Barsan roi d'Adullam. Juda marie Er à Tamar. Er meurt et, en vertu de la loi du lévirat, Tamar est donnée pour femme à Onan. Onan, comme son frère Er avant lui, "déplaît à Dieu" et meurt. Juda refuse alors d'appliquer le lévirat au dernier de ses fils. Tamar cherche un moyen d'avoir une postérité. Juda, parti tondre ses brebis, prend Tamar, qui s'est déguisée, pour une prostituée et couche avec elle. Elle tombe enceinte de lui. Deux garçons jumeaux naissent : Perets et Zérah. Le roi David et toute la lignée des rois de Juda descendent de Perets.
Enfants de Juda
Er et Onan sont les deux fils de Juda morts au pays de Canaan, Shelah, Perets et Zérah sont les trois fils de Juda qui partent avec leur père et leur grand-père Jacob pour s'installer en Égypte au pays de Goshen dans le delta du Nil.
Juda Macchabée
Judas le Galiléen
Judas Iscariote, apôtre
?
Jude, apôtre
Jude (ou Judas) (fils) de Jacques (?ο?δας ??κωβος), aussi appelé Thaddée ou Judas Thaddée, est un des douze apôtres choisis par Jésus. Son nom apparaît dans les listes d'apôtres des évangiles synoptiques et des Actes des Apôtres, mais aussi dans de très nombreuses sources ultérieures.
Parmi les douze apôtres choisis par Jésus pour être ses plus proches disciples, deux portaient le même nom : Judas Iscariote qui trahit Jésus pour trente pièces d’argent et Judas dit de Jacques ou Thaddée, identifié comme un proche parent de Jésus envoyé prêcher l’Évangile en Judée, en Samarie, en Galilée, en Syrie, en Mésopotamie et en Arménie. Si du premier Jésus dit « Il aurait mieux valu pour cet homme de ne jamais être né ! »(Mt 26,24) et que sur lui les évangiles rapportent beaucoup de choses laissant entendre ses aspirations et ses agissements, de l’autre Jésus ne dit rien et les Évangélistes se limitent à signaler sa présence parmi les apôtres. À un endroit seulement, saint Jean nous rapporte la question de Jude lors de la dernière Cène : « Seigneur, que se passe-t-il ? Est-ce à nous que tu vas te manifester, et non pas au monde ? » (Jean 14,22), à laquelle Jésus répondra indirectement : « Si quelqu’un m’aime, il gardera ma parole ».
Proximité ambiguë
Cette proximité entre les deux Judas provoque donc certaines ambiguïtés. Pour les différencier, le deuxième Judas, que l’on appelle Jude en français, est accompagné, dans les évangiles, d’un surnom « Thaddée » issu de l’adjectif araméen (la langue de Jésus) Taddajja signifiant « courageux », « digne d’éloge », et « plein de cœur ». Apparemment la volonté était de bien marquer par son nom son caractère évangélique, et les qualités qui caractérisent un bon évangélisateur.
Les différentes traditions divergent sur son identité exacte. Dans la tradition des Églises orientales c'est un des quatre « frères » de Jésus dont les noms sont donnés dans le Nouveau Testament. Il est donc le frère de Jacques le Juste, de Joset et de Simon le Zélote et un cousin de Jésus par Joseph. Dans la tradition des Églises latines d'Occident, il est souvent considéré non comme un frère de Jacques, mais comme un de ses fils. Il est donc distingué du « frère » de Jésus qui porte le même nom. Toutefois, une partie des catholiques le considère comme le frère de Jacques, de Simon et de Joset qui pour eux ne sont pas des frères de Jésus mais ses cousins germains.
Selon la tradition, après avoir effectué une prédication dans la région Palestine, il s'est rendu « dans le pays Arabe » (probablement en Nabathée), en Syrie, en Mésopotamie et en Arménie. Dans certaines Églises orientales il est aussi appelé Addai. Les récits l'associent souvent avec Simon le Zélote qui l'aurait rejoint en Mésopotamie, après avoir prêché en Barbarie, c'est-à-dire dans une région de l'Éthiopie. La tradition arménienne le considère comme le fondateur de son Église avec l'apôtre Barthélemy (dès 43).
Jude, frère de Jésus
Jude ou Judas (?ο?δα) est l'un des quatre « frères » de Jésus dont les noms sont donnés dans le Nouveau Testament. Il est mentionné avec trois autres « frères » dans les évangiles selon Matthieu (Mt 13,55) et selon Marc (Mc 6,3).
« Frère » de Jésus?
Il y a un débat, essentiellement dans l'exégèse confessionnelle, concernant la nature du lien familial entre les « frères de Jésus » et ce dernier.
Dans la tradition orthodoxe
Pour les orthodoxes, Jude est un des douze apôtres de Jésus, descendant du roi David et de Salomon par « Joseph le fiancé de Marie ». En se fondant sur le Protévangile de Jacques, les orthodoxes voient en lui l'un des fils que Joseph aurait eus d'une première femme, avant d'épouser Marie, une fois devenu veuf. Il est identifié avec Jude Barsabas qui, selon les Actes des Apôtres, est chargé par Jacques le Juste, de porter le décret apostolique à Antioche (Ac. 15, 22). Il est parfois appelé Jude (ou Judas) frère de Jacques, pour marquer son humilité. Il aurait aussi été appelé Lévi, ce qui le renvoie avec ses frères à l'appartenance à une famille sacerdotale.
La tradition catholique
Dans la tradition latine d'occident, les « frères » de Jésus ne sont pas de réels frères, mais des cousins germains de Jésus. Ils ne sont ni des fils de Joseph ni des fils de Marie, mais les fils qu'une demi-sœur de Marie, Marie Jacobé, auraient eus avec un frère — ou un demi-frère — de Joseph appelé Clopas. Jude est donc le frère de l'apôtre Simon le Zélote, mais tous deux sont donnés comme étant les frères de Jacques le Mineur qui est effectivement un fils de Clopas et de Marie Jacobé. C'est la proposition de saint Jérôme, qui a fait de « Jacques le frère du Seigneur » et Jacques le Mineur un seul et même personnage.
Jude Barsabas, prophète
Jude Barsabas, ou Judas Barsabas est un personnage du Nouveau Testament mentionné dans les Actes des Apôtres. Envoyé par l'assemblée de Jérusalem, Silas et lui accompagnent Paul et Barnabas à Antioche vers ceux qui avaient cru, pour les exhorter et les encourager dans la foi (voir Actes 15:22, 27, 32). Les Actes des Apôtres le nomment Jude appelé Barsabas (Actes 15:22), puis Jude (Actes 15:27, 32) et le qualifient de prophète (Actes 15:32).
Judith
Le courage de Judith, héroïne biblique, est tel qu’il a donné naissance à la dame de cœur dans les jeux de cartes. C’est une femme forte, entière et prête à tout, mais jusqu’où ? C’est ce que la Bible nous enseigne dans le livre qui porte son nom — le Livre de Judith — relevant de l’Ancien Testament pour les Catholiques et Orthodoxes, écarté en revanche par les Juifs et les Protestants. Le récit se déroule à l’époque de Nabuchodonosor II (605 av. J.-C. – 562 av. J.-C.), roi de l’Empire néobabylonien, monarque puissant et célèbre pour avoir été un bâtisseur, notamment des fameux jardins suspendus de Babylone. Mais il sut être également un destructeur, tout aussi tristement célèbre, faisant démolir le Temple de Salomon. Un de ses généraux, Holopherne, règne en maître, détruisant tout sur son passage et exigeant une soumission sans condition des vaincus. Judith est une belle et riche veuve descendante de Siméon. Vertueuse, sa vie est conforme aux commandements bibliques « car elle craignait Dieu grandement ». Alors que règne le désespoir dans la ville de Béthulie et que ses habitants sont prêts à se rendre, Judith s’y oppose farouchement : « Qui donc êtes-vous pour tenter Dieu en ce jour et pour vous dresser au-dessus de lui parmi les enfants des hommes ? ». La femme téméraire accompagnée d’une servante décide alors de se rendre dans le camp ennemi et d’apporter au général Holopherne de fausses informations sur le peuple Juif.
La victoire sur le farouche guerrier
Séduit par sa beauté, le général l’accueille à un festin. Il faut dire que Judith avait auparavant quitté ses vêtements de deuil pour se parfumer et revêtir ses plus beaux habits et bijoux. Le subterfuge opère. Alors que le général est ivre, elle se saisit d’un couteau et frappe par deux fois le cou du redoutable guerrier avant d’en arracher la tête qu’elle prend soin d’envelopper dans un drap. Sortie du camp, c’est à Bethulie qu’elle exhibera, victorieuse, son trophée en clamant : « Voici la tête d’Holopherne, le général en chef de l’armée d’Assur […] Le Seigneur l’a frappé par la main d’une femme ! ». La liesse est totale devant la victoire de Judith, signe du soutien du Dieu d’Israël. Les cœurs sont gonflés pour maintenant attaquer l’ennemi qui sera mis en déroute. Ce récit haut en couleur s’avère être une formidable leçon de courage rappelant l’exploit du jeune David face à Goliath. Ce n’est pas par la force que la victoire est emportée, mais bien par la foi dans le Dieu d’Israël.
Justus (Joseph Barsabas), disciple
Joseph Barsabas ou Joseph Barsabbas, surnommé Justus ou « le Juste », est un personnage mentionné dans les Actes des Apôtres ainsi que dans un ensemble de sources chrétiennes. Il est de rang apostolique mais le tirage au sort lui a préféré Matthias lorsqu'il a fallu renouveler le groupe des douze apôtres après la mort de Judas (Actes 1.23). Il figure aussi dans les différentes listes des 70/72 disciples.
K
Karmi
Kénan
Ketourah
Ketsia, fille de Job
Kéren Happuc, fille de Job
Kezia, fille de Job
Koush, fils de Cham
Koush, Kouch ou Cush, de l'hébreu ?????? (kûš), est un personnage de la Genèse dans la Bible. Il est le fils de Cham et petit-fils de Noé, il est le père de Seba, Havilah, Sabtah, Rama, Sabteca et Nemrod.
Dans la Bible
Koush est l’ancêtre éponyme des Kouchites, associés dans la Bible au Royaume de Koush situé au sud de l’Égypte et à l’Éthiopie. C'est aussi l’ancêtre de groupes mésopotamiens, puisqu'il est le père de Nimrod. Il est donc vu comme l'ancêtre des Kassites de Babylonie. Séphora, la femme de Moïse, est présentée comme une madianite .
Un autre personnage nommé Koush apparaît dans le Psaume 7. Il est décrit comme un benjamite qui inspira la rédaction du psaume. Il peut s'agir d'un ennemi du roi David ou du messager qui annonça au roi la mort de son fils Absalon.
Le pays de Koush est mentionné dans la Genèse avant le personnage éponyme. Sa localisation, voisine de l'Éden, est discutée par des spécialistes. Le cœur du pays de Kouch se situe selon l'Ancien Testament au sud de la Haute-Égypte et s'étendrait jusqu'au nord de la Nubie. Dans les sources égyptiennes, à partir de la XIIe dynastie égyptienne, le terme sert à désigner une région située au sud de la 2e cataracte. La XXVe dynastie, d'origine nubienne, a laissé une forte impression et a influencé les récits des rédacteurs bibliques. Pour faire parvenir la nouvelle de la mort d'Absalon, le général Joab emploie un messager koushite, ces derniers étant réputés pour leur qualité de coureurs rapides. Les conquêtes de Taharqa sont rapportées dans le Deuxième Livre des Rois (19.9). Une autre invasion, inconnue par ailleurs, est mentionnée de manière anachronique dans le Deuxième livre des Chroniques (14.9) sous le règne du roi de Juda Asa.
Josèphe rend compte de la nation de Koush, fils de Cham et petit-fils de Noé: "Des quatre fils de Cham, le temps n'a pas fait du mal au nom de Koush, car les Éthiopiens sur lesquels il a régné sont encore là à ce jour, par eux-mêmes et par tous les hommes d'Asie, appelés Kouchites". (Antiquités des Juifs 1.6).
Au cours du ve siècle, les écrivains syriens ont décrit les Himyarites d'Arabie du Sud comme des Couchites et des Éthiopiens.
Le géographe arabe Al-Mas'ûdî (896-956) considérait les peuples couchitiques, qui comprennent aujourd'hui les Somalis, les Afars, les bedjas, les Agews, les Oromos, et plusieurs autres tribus, comme la progéniture de Koush dans Prairies d'or et mines de pierres précieuses.
L'explorateur James Bruce, qui a visité les Highlands éthiopiens vers 1770, décrit «une tradition des Abyssins, qu'ils disent avoir depuis des temps immémoriaux», que dans les jours qui suivirent le déluge, Koush, fils de Ham, voyagea avec sa famille sur le Nil jusqu'à la plaine d'Atbara , alors encore inhabitées, d'où ils pouvaient voir le plateau éthiopien. Là, ils montèrent et construisirent Aksoum, et retournèrent plus tard dans la plaine pour y construire Meroë. Il affirme également que les savants européens de son temps avaient rejeté sommairement ce récit en raison de leur théorie établie selon laquelle Koush devait être arrivé en Corne de l'Afrique via l'Arabie et le Bab el Mandeb, un détroit situé entre le Yémen (péninsule arabique) et Djibouti et l'Erythrée (Corne de l'Afrique).
La Septante traduisit uniformément Koush et Éthiopie.
Carte de l'Ethiopie ancienne (Pays du Koush)
L
Laban
Ladân, fils de Guershôn
Ladân, fils de Tahân
Le bon larron
Le mauvais larron
Lazare de Béthanie, ressuscité par Jésus-Christ
Lamech, descendant de Caïn
Lamech, père de Noé
Léa, première femme de Jacob
Léa (hébreu : ?????) ou Lia est un personnage de la Genèse, le premier livre de la Bible. Elle est la cousine et la première femme de Jacob. Léa est la fille de Laban et la sœur de Rachel qui reste la préférée de Jacob. Léa « avait le regard délicat ». Le récit biblique raconte que Dieu lui a accordé la fécondité alors que Rachel était plus aimée. Même si elle avait le regard terne, ses yeux étaient d'une pureté infinie.
Elle donna à Jacob six fils : Ruben, Siméon, Lévi, Juda, Issachar et Zabulon, et une fille, Dinah. Elle est enterrée par son époux auprès duquel elle repose au tombeau des Patriarches à Hébron.
Lévi
Léviathan
Libni
Lin, disciple
Longin le Centurion
Loth
Luc, disciple
Lucifer
Lydie
Lysanias II
La Sainte Vierge
Voir Marie (mère de Jésus)
M
Maacah
Machir
Madaï, fils de Japhet
Madian
Magog ,fils de Japhet
Mahalalel
Mahli
Malachie, prophète
Le Prophète Malachi, peinture de Duccio di Buoninsegna, vers 1310 (Museo dell'Opera del Duomo, cathédrale de Sienne)
Manassé, fils de Joseph
Manassé, roi de Juda
Manoach, père de Samson
Marc, disciple
St Mark… by Italian painter Andrea Mantegna, (1431-1506)
Mardochée
Marie, mère de Jacques
Marie, mère de Jésus
Marie (en araméen ????, Maryam ; en hébreu ????, Myriam ; en grec Μαρ?α, María ; en arabe ????, Maryam), fille juive de Judée, est la mère de Jésus de Nazareth.
Les Églises catholique et orthodoxe accordent une place essentielle à Marie, qu'elles appellent Marie de Nazareth, Sainte Vierge, Vierge Marie, Notre Dame (plus souvent chez les catholiques francophones) ou Mère de Dieu (chez les orthodoxes comme chez les catholiques).
Comme pour son fils Jésus, il est difficile d'écrire une biographie de Marie. Cependant, selon la tradition et les recoupements qui peuvent être faits dans les Saintes Écritures, elle est la fille unique de Joachim, descendant de David, et d'Anne, descendante d'Aaron. Marie est donc de maison royale et sacerdotale.
Une grande partie des traces historiques se trouvent dans les récits apocryphes, qui développent souvent les élaborations présentes dans les textes canoniques du Nouveau Testament, mais qui peuvent aussi reconstituer une certaine trame historique.
Dans les Églises catholique et orthodoxe, Marie est l'objet d'un culte particulier, supérieur au simple culte rendu aux saints et aux anges, appelé le culte d'hyperdulie. C'est un des points de divergence important avec le protestantisme et les Églises réformées.
Pour les catholiques, le Canon 1186 du Code de droit canonique dispose qu'il s'agit de la vénération de la Bienheureuse Marie, toujours Vierge, établie par le Christ comme Mère de tous les hommes
Marie de Béthanie
Marie de Magdala ou Marie-Madeleine
Marie de Magdala, Marie Madeleine ou Madeleine, appelée Marie la Magdaléenne (Μαρ?α ? Μαγδαλην?) dans les Évangiles, est une disciple de Jésus qui le suit jusqu'à ses derniers jours, assiste à sa Résurrection et qui a donné naissance à une importante figure du christianisme. Elle est citée au moins douze fois dans les quatre évangiles canoniques, plus que la plupart des apôtres. L'Évangile selon Jean, écrit au plus tôt vers 802, en fait la première personne à avoir vu Jésus après sa Résurrection, chargée d'avertir les apôtres. Ce motif est repris dans une fin ajoutée au ive siècle à l'Évangile selon Marc.
L'Église de Rome considéra, à partir de Grégoire Ier au vie siècle, que Marie de Magdala ne faisait qu'une avec Marie de Béthanie ainsi qu'avec la pécheresse qui oint le Christ de parfum (voir : Le Repas chez Simon). Cette position a été abandonnée par l'Église catholique après Vatican II, sainte Marie de Magdala étant célébrée le 22 juillet, tandis que Marie de Béthanie l'est avec sa sœur Marthe le 29 juillet.
L'Église orthodoxe, depuis Jean Chrysostome, fait la distinction entre ces personnages.
Marie de Rome
Marie Jacobé
Matriarches
Marie Salomé
Marthe
Mathusalem
Mathusalem (en hébreu ??????????? (M?tûšela??h), transcrit Μαθουσ?λα / Mathousála en grec) est un patriarche biblique. Il est célèbre pour être la personne la plus âgée mentionnée dans l’Ancien Testament. Selon la Bible, il aurait vécu 969 ans ce qui explique pourquoi son nom est devenu synonyme de longévité. C'est de là que vient l’expression vieux comme Mathusalem.
Biographie
Il est le fils d'Hénoch et selon le livre des Jubilés.
Selon le texte massorétique, le chapitre 5 de la Genèse lui prête 969 années de vie, de l'an 687 à l'an 1656 après la Création d'Adam, qui est l'année même du Déluge.
Son fils Lamech naît lorsque Mathusalem a 187 ans. Lamech vivra moins longtemps que son père, avec seulement 777 années. On peut également noter que Lamech meurt 5 ans avant son père, soit 5 ans avant le Déluge.
Son petit-fils est Noé, acteur principal de l'histoire du Déluge.
En reprenant les dates importantes de vie de ces 3 personnages (naissance, enfantement, décès), on en déduit que la date du décès de Mathusalem coïncide avec celle du Déluge (année 600 de la vie de Noé)
Matthias, apôtre
Matthieu, apôtre
Saint Matthieu l'évangéliste, Grèce du Nord, vers 1550
Méhujaël
Melchiel
Melchisédech Prêtre-Roi
Melchisédech, en hébreu ?????????????? (malkî-?edeq) « roi de justice », est un personnage biblique qui apparaît très brièvement dans l’histoire d’Abraham dans le livre de la Genèse1. Il y est présenté comme « roi de Salem » et « prêtre du Très-Haut » (El-Elyôn). Dans l'Épître aux Hébreux du Nouveau Testament, Jésus est déclaré « Grand prêtre pour toujours » à l'image de Melchisédech.
La littérature ésotérique attache beaucoup de mystère à ce personnage et à sa fonction. Dans le Livre d'Hénoch, il est désigné comme étant né de Sophonim, la femme de Nir, qui est le frère de Noé.
Melchisédech est mentionné à trois reprises dans la Bible.
1 Au chapitre 14 de la Genèse, il est dit que Melchisédech, roi de Salem et sacrificateur de Dieu, bénit Abraham, victorieux de ses ennemis,
2 Au psaume 110, verset 4, il est écrit : Le Seigneur a juré et il ne s'en repentira pas: Tu es prêtre éternellement, à la manière de Melchisédech.
3 Dans l'épître aux Hébreux, il est déclaré que Melchisédech est la préfiguration du Christ Lui-même.
Ménahem, roi d'Israël
Merari
Meshach
Mèshek, fils de Japhet
Méthusaël
Michée, prophète
Michel, archange
Mikhal
Misaël
Misraïm, fils de Cham
Moloch
Moloch ou Molech est une divinité dont le culte était pratiqué dans la région de Canaan selon la tradition biblique. Il apparaît dans un contexte lié à des sacrifices d'enfants par le feu.
Occurrences dans la Bible
l est question de Mélek à plusieurs reprises dans l'A. T, et de façon certaine (Le 18:2120:2-5,2Ro 23:10, Jer 32:35) ; plus douteuse est la mention de Mélek dans 1Ro 11:7 (où il faut lire sans doute Milcom, par analogie avec v. 5 et 33), et aussi dans Esa 30:33 et Esa 57:9 (où il est plutôt question d'un roi que du dieu Mélek). Dans le N.T. le nom de Moloch est rappelé Ac 7:43.
L'adoration de Mélek se manifestait en particulier par des sacrifices d'enfants qui lui étaient offerts dans la vallée de Ben-Hinnom, au lieu appelé Topheth, à proximité immédiate de Jérusalem. Selon l'expression consacrée, ces enfants étaient « passés par le feu », c'est-à-dire probablement immolés puis brûlés. (cf. Eze 16:21) Il est difficile de dire à quel moment ce culte, bien connu chez les Phéniciens, s'implanta en Israël ; Achaz en tout cas fit passer son fils par le feu (2Ro 16:3, cf. 2Ro 17:17-31), et cette coutume prit un essor particulier sous Manassé, au VII e siècle (2Ro 21:6) ; Josias la supprima (2Ro 23:10), mais elle réapparut plus tard. Les prophètes protestèrent avec énergie contre cette abomination (Jer 7:3019:532:35, Eze 16:2023:39, Esa 57:5) et la législation l'interdit (De 12:31 18:10, Le 18:20:2-5).
Mélek était à l'origine un titre donné aux dieux chez les Cananéens et les Phéniciens (cf. Baal) ; il servit à désigner bientôt aussi certaines divinités particulières (cf. Melkart à Tyr, Milcom chez les Ammonites, etc.). Le Mélek de l'A. T, est un dieu étranger à Israël, d'origine babylonienne peut-être ou phénicienne plus vraisemblablement. Mélek ne saurait être une simple épithète donnée à Jéhovah, mais il est bien possible que le peuple ait souvent confondu Jéhovah et Mélek et que certains sacrifices d'enfants aient été célébrés en l'honneur du Dieu d'Israël.
On s'est demandé si Milcom, que l'A. T, considère comme la divinité par excellence des Ammonites, n'était pas le même dieu que Mélek. Il s'agit, sans doute, de deux divinités différentes ; seul 1Ro 11:7 permettrait l'identification, mais ce texte est à corriger, nous l'avons vu, et 2Ro 23:13 précise que Milcom avait son sanctuaire sur le mont des Oliviers alors qu'on adorait Mélek à Topheth. Mais il est évident que Milcom et Mélek sont des divinités de même nature. Cwt.
Mouppim
Moushi
Myriam
Moïse
Moïse (hébreu ?????? ?? ???? Moshé ben Amram, grec Mω?σ?ς ou Μωσ?ς, M?(y)s?s, latin Moyses, arabe ???? Moussa) est, selon la tradition, le premier prophète du judaïsme.
Moïse est le personnage le plus cité dans l’ensemble des textes bibliques, apparaissant à 765 reprises dans la bible hébraïque et à 79 reprises dans le Nouveau Testament. Il y apparait essentiellement comme le médiateur de la révélation, le législateur fondamental et l’auteur du Pentateuque.
La vie de Moïse
Le peuple juif avait suivi Joseph (le fils d’Isaac) en Égypte pour fuir la famine. Il s’était ainsi installé librement. Mais quelques générations plus tard, il n’est plus le bienvenu. Réduit en esclavage par les égyptiens, il travaille dans la misère.
Pour autant, il garde confiance en Dieu et espère un libérateur. Ce libérateur, ce sera Moïse qui lui fera traverser la mer, lui transmettra les Tables de la Loi (les 10 commandements) avant de l’accompagner jusqu’aux portes de la Terre Promise, après une longue errance dans le désert.
Champion de Dieu contre l’idolâtrie, Moïse est l’intercesseur auprès de Dieu en faveur de son peuple qui pourtant trahit sa confiance et lui témoigne même parfois de l’hostilité.
Une jeunesse dorée que rien ne prédestinait
Les parents de Moïse, sont tous deux issus de la maison de Lévi. Ils sont de la première génération des Hébreux qui naissent en Égypte. Moïse est donc de la deuxième génération qui voit le jour en Égypte. C’est au cours de cette génération que Pharaon donne l’ordre à son peuple d’éliminer les nouveau-nés mâles et de ne laisser vivre que les filles. Le frère de Moïse s’appelle Aaron.
Après sa naissance sa mère cache l’enfant durant trois mois puis l’abandonne dans une corbeille sur le Nil, près de la rive. La fille de Pharaon découvre sur la rive du fleuve un berceau où flotte un nourrisson. Elle le nomme « Moïse » ; ce qui veut dire « Sauvé des eaux ». Moïse est élevé à la cour de Pharaon. Mais il découvre son origine juive et constate la misère de son peuple d’origine. Il est conduit à tuer un contremaître égyptien qui battait un Hébreu.
Il devient alors un renégat et n’a d’autre choix que de s’enfuir dans le désert d’Égypte vers le pays de Madian. Parvenu à un puits, il défend des bergères de Madian contre d’autres bergers. Celles-ci lui offrent l’hospitalité en remerciement. Moïse se retrouve donc à Madian, où le prêtre, Jethro lui donne sa fille Séphora en mariage.
L’épisode du buisson ardent
Alors qu’il est réfugié en Madian et qu’il garde les troupeaux de son beau-père, Moïse vit une expérience qui va lui donner le sens de sa mission : Dieu l’appelle de l’intérieur d’un buisson en feu mais qui ne consume pas. Sa mission consistera à libérer le peuple hébreu de l’esclavage qu’il subit en Égypte.
Dieu lui révèle son nom, ce nom est le tétragramme YHWH. La traduction de cette formule est variable : « Je suis Celui Qui suis », « Je suis qui Je serai »…
Après cet événement, Moïse abandonne sa situation de berger et retourne en Égypte.
La libération d’Égypte
Moïse et son frère Aaron tentent de persuader Pharaon de laisser les Hébreux quitter l’Égypte. Pour cela, ils le menacent de terribles fléaux qui chaque fois se réalisent. Pharaon leur oppose ses magiciens et ne cède qu’après la dixième plaie, d’où la formule les 10 plaies d’Égypte :
Les eaux du Nil deviennent sang.
Les grenouilles envahissent l’Égypte.
Les mouches et les moustiques attaquent la population.
Les vermines apparaissent.
Une épidémie de peste attaque le bétail.
Les habitants attrapent des furoncles (lèpre).
La grêle détruit les récoltes.
Les sauterelles dévorent la végétation.
Les ténèbres règnent pendant trois jours.
Les premier-nés (hommes et animaux) égyptiens meurent durant la nuit.
Après sa sortie d’Égypte, Dieu fait traverser au peuple la mer des Joncs (et non la Mer Rouge, comme on le trouve trop souvent) qui se referme ensuite sur l’armée égyptienne qui tentait de les rattraper.
Moise conduit ensuite le peuple au pied du mont Sinaï, où il monte recevoir les dix commandements, les Tables de la Loi. Mais lorsque Moïse descend du mont Sinaï, il voit les Hébreux adorer un veau d’or. De colère, il fracasse les Tables de la Loi sur un rocher puis ordonne le massacre de trois mille adorateurs du veau d’or. Moïse retourne alors au sommet du mont Sinaï afin de recevoir de nouvelles tables.
L’errance dans le désert avant l’entrée en Terre Promise.
Au fil des miracles, Dieu affermit l’autorité de Moïse sur le peuple, prouvant ainsi qu’il est bien son envoyé. Cependant le peuple Hébreu ne cesse de murmurer contre Moïse et contre Dieu, répétant qu’il vivait mieux en Égypte.
Moïse ayant, pour abreuver le peuple hébreu, frappé de son bâton par deux fois le rocher de Meriba en attirant l’attention sur lui et Aaron au lieu du Dieu d’Israël, n’est pas autorisé à entrer en Terre promise. Il est toutefois autorisé à l’embrasser du regard, du haut du mont Nébo où il meurt à 120 ans.
Avant de mourir, il nomme Josué comme successeur pour conquérir la Terre promise.
Les migrations de Moïse
Tout au long de sa vie, Moïse endosse trois nationalités différentes. Hébreu, Égyptien et Arabe, il doit son salut à l’accueil que les étrangers lui ont réservé.
N
Naaman
Naamân
Naboth
Nadab, fils de Jéroboam Ier et roi d'Israël
Nadab, fils d'Aaron
Nahama
Nahash
Nahor, fils de Seroug et père de Terah
Nahor, fils de Terah
Nahshon
Nahum, prophète
Naomi
Naomi est une femme de la tribu de Benjamin. Mariée à Elimélek, elle est la belle-mère de Ruth, qui se remaria avec Booz pour devenir l'arrière-arrière-grand-mère du roi David (Ruth 4.22).
Nabuchodonosor
Nabuchodonosor II (sumérien : AG.NIG.DU-URU et PA.NIG.DU-PAP, médio-babylonien : Nabû-kudurr?-u?ur (« Nabû, protège mon fils aîné ») ; araméen : ? ??? ?? ?? ??? ???? ? ; hébreu : ???????? N????ha?nat??ar ; grec ancien : Ναβουχοδον?σωρ Naboukhodonósôr ; arabe : ???????? nib??a?ni??ar) est le roi de l'Empire néo-babylonien entre 605 et 562 av. J.-C.
Il régna sur le plus vaste empire qu'ait dominé Babylone, ville où il fit ériger de nombreux monuments (dont la porte d'Ishtar et Etemenanki). Pendant un temps, on lui a imputé les jardins suspendus de Babylone, l'une des Sept Merveilles du monde, bien qu'aucune trace n'en ait été conservée1. Nabuchodonosor est mentionné dans la Bible hébraïque et l'Ancien Testament, notamment comme destructeur du temple de Salomon.
Nathan, prophète
Le prophète Nathan est, selon la Bible, l’un des principaux prophètes à la cour du roi David. Admonestant le roi pour sa conduite vis-à-vis d’Urie le Hittite dont David convoitait l’épouse Bethsabée, il lui annonce les guerres intestines qui auront lieu dans la famille royale pour sa succession. Au cours de celles-ci, il soutient Yedidia fils de David et Bethsabée qui prendra après son accession au trône le nom de Salomon.
Ses actions sont décrites dans le Deuxième livre de Samuel (principalement 2Samuel 7, 2-17 et 12, 1-25), le Premier livre des Rois, les Chroniques
Récit biblique
Lorsque David envoie Urie le Hittite à la guerre, afin de séduire son épouse Bethsabée, Nathan vient le rappeler à ses devoirs, lui annonçant aussi qu'en châtiment, ce n'est pas le fils aîné de David qui héritera du trône, mais le fruit de la semence que David a plantée en Bethsabée, au terme de luttes qui décimeront la famille royale. Par la suite, Nathan continue à conseiller David, l'avertissant sur son lit de mort des intrigues que nourrit Adonias à l'encontre de Salomon, ce qui précipite le couronnement de celui-ci. Nathan joua également un rôle dans la musique du Premier Temple de Jérusalem.
Nathanaël
Néhémie
Nephilim
Nephtali
Selon le Livre de la Genèse, Nephtali ou Neftali(en hébreu:?????????? - « Mon combat ») est un personnage biblique, le sixième fils de Jacob et le second fils de sa troisième épouse Bilha. Il est nommé ainsi par Rachel ayant pour servante Bilha, en référence au combat qu'elle mène face à sa sœur Léa qui a déjà donné quatre enfants à Jacob. Les fils de Nephtali sont Yahtséel, Gouni, Yétser et Shillem qui forment la tribu de Nephthali. Nephtali meurt âgé de 132 ans.
Nephtali en Égypte
Suite à une famine les fils de Jacob, dont Nephtali et sauf Benjamin, font un premier voyage pour acheter du blé en Égypte et sont mis en prison pendant trois jours. Ils sont libérés mais Joseph retient prisonnier Siméon et leur donne finalement du blé à emporter. Joseph exige qu'ils fassent venir à lui Benjamin pour libérer Siméon.
La famine continuant les fils de Jacob, dont Nephtali et Benjamin le plus jeune fils, font un deuxième voyage pour acheter du blé en Égypte. Siméon est libéré puis Joseph se fait reconnaître à ses frères qui retournent en Canaan avec de nombreux présents et apprennent à Jacob que Joseph est toujours vivant.
Jacob et toute sa descendance, dont Nephtali s'installent en Égypte.
Yahtséel ou Yahtsiël, Gouni, Yétser, Shillem ou Shalloum sont les quatre fils de Nephtali qui partent avec leur père et leur grand-père Jacob pour s'installer en Égypte au pays de Goshen dans le delta du Nil.
Avant de mourir Jacob le père de Nephtali le bénit et le compare à une biche.
Dans la bénédiction de Jacob mourant à ses fils, Nephtali est associé au cerf échappé. Dans la Septante, il est comme un arbre qui pousse des branches nouvelles et dont les rejetons sont beaux.
Nicanor, disciple
Nicodème
Nicodème est un des premiers disciples de Jésus. Pharisien et membre du sanhédrin, Nicodème apparaît trois fois dans l’Évangile selon Jean : il va écouter son enseignement (Jn 3. 1-21, il prend sa défense lorsqu’il est malmené par les pharisiens (Jn 7. 45-51 [archive]), il aide Joseph d’Arimathie lors de la descente de croix et la mise au tombeau (Jn 19. 39-42
Pour la tradition chrétienne antique, c'est l'un des trois dirigeants pharisiens qui sont secrètement disciples de Jésus avec Gamaliel l'Ancien (Clément, Recognitiones, 1, 65) et Joseph d'Arimathie.
Son nom est formé en grec ancien sur les deux noms de nikê, « victoire » et dêmos, « peuple ». Il vient probablement de la translittération du nom hébreu, Niqdamon.
L’Évangile de Nicodème (aussi appelé Actes de Pilate) est un évangile apocryphe, qui raconte de façon très détaillée le procès de Jésus. C'est un des rares textes chrétiens qui relate la descente aux Enfers du Christ.
Pour les religions bibliques, Noé est un prophète dont l'histoire se trouve dans la Genèse, premier livre de la Bible. C'est un vieil homme avec lequel Dieu établit une nouvelle alliance. Noé était un cultivateur. Dans la Bible, l'histoire de Noé est une partie de la Genèse, chapitres VI à IX.
Selon le récit biblique, Noé a une femme et trois fils : Sem, Cham et Japhet. Sous les ordres de Dieu, il bâtit une arche afin d'échapper au Déluge. Lui et sa famille étant les seuls humains épargnés, Noé et sa femme sont considérés par la tradition comme les ancêtres de toute l'humanité3,4. La Genèse lui attribue une vie de 950 ans.
Le nom de sa femme n'est pas mentionné dans la Bible. Le Livre des Jubilés l'appelle Emzara, des écrits apocryphes chrétiens l'identifient à Haykêl, descendante d'Hénoch, et des midrashim (la Genèse Rabba et le Sefer haYashar) à Naamah, fille de Lamech de la lignée de Caïn et de Tsillah (pour le premier), fille d'Hénoch, l'arrière-grand-père de Noé (pour le second).
Récit biblique
D'après la Bible, Dieu, voyant que les Hommes sur Terre faisaient plus de mal que de bien, décide d'éliminer tout le monde en provoquant le Déluge. Seuls Noé, fils de Seth et ceux qui l'ont suivi seraient sauvés. Il avertit donc Noé de son intention et lui ordonne de fabriquer une arche qu'on appelle maintenant : l'Arche de Noé dans laquelle il doit se protéger de la montée des eaux, lui et ses compagnons. Il demande aussi à Noé de mettre un couple de chaque espèce animale que la Terre connaît pour les sauver eux aussi de la mort certaine par noyade.
Noé commence donc à fabriquer son arche. Tout le monde le prend pour un fou car il construit un immense bateau au milieu des terres. Puis il fait entrer dans le bateau les animaux comme il lui a été ordonné. Lorsqu'il finit la construction de l'arche, la pluie se met à tomber très fort et elle dure quarante jours et quarante nuits. Tous les hommes qui ne sont pas sur l'arche meurent.
Lorsque la pluie cesse de tomber, l'arche dérive. Noé n'a pas de longue-vue ou de jumelles pour voir si les terres sont proches. Tous les jours, il lâche donc une colombe. Celle-ci revient, car elle ne trouve pas de place où se poser. Un jour, elle revient avec un rameau d'olivier à la bouche. Noé comprend alors que les eaux ont commencé à se retirer. Puis un jour, la colombe ne revient pas. Noé comprend alors que les eaux ont fini de se retirer et que leur périple touche à sa fin. Lorsqu'il débarque avec les animaux, un arc-en-ciel illumine la scène.
La colombe avec le rameau d'olivier dans le bec est devenue un symbole de bonne nouvelle et de paix à la suite de cette histoire.
Après le Déluge, Noé redevient agriculteur comme ses ancêtres. Il cultive la vigne, boit son vin, dont la violence l'enivre. Trouvant leur père ivre, ses fils Sem et Japhet couvrent son corps dénudé avec respect, tandis que son autre fils Cham, se moque de la nudité de son père. À son réveil, Noé bénit Sam et Japhet, mais maudit Cham et son fils Chanaan (Ham en hébreu veut dire chaud et par extension brûlé et noir. De ce fait la tradition fait de Cham l'ancêtre des peuples de couleur de peau noire d'Afrique et d'Asie occidentale. Certains penseurs ont vu dans la malédiction de Cham une justification de l'esclavage des noirs africains).
Certains croyants pensent que l'histoire de Noé est vraie et que tous les animaux présents sur Terre aujourd'hui ont été sauvés dans l'arche : ces personnes sont appelées créationnistes car elles croient que c'est Dieu qui a créé l'Univers et tous les animaux qui s'y trouvent. D'autres personnes considèrent que ce récit est symbolique, qu'il ne faut pas le prendre comme une histoire vraie, mais comme un conte dont il faut tirer des enseignements, à la manière d'une fable de La Fontaine.
Noéman
Noun
O
Obed
Obed (en hébreu: ????, Oved) est un personnage biblique évoqué dans le livre de Ruth. Il est le fils de Boaz et de Ruth. Il est le père de Jessé et par conséquent grand-père du roi David. Dans l'évangile selon Matthieu, on apprend qu'il est l'un des ancêtres de Joseph, époux de Sainte-Marie, mère de Dieu
Ochozias, roi d'Israël
Ochozias ou Achazia (?????? ????), fils d’Achab et de Jézabel, fut roi d’Israël pendant 2 ans au milieu du ixe siècle av. J.-C..
Présentation
Dans le deuxième livre des Rois (1R 22,51 - 2R 1), Ochozias rend un culte à Baal, comme l’ont fait ses parents. Il négocie avec Josaphat, roi de Juda, au sujet de navires devant permettre d’atteindre Tarsis.
Étant tombé du balcon de son palais, Ochozias fait consulter Baal Zébub dieu d'Eqron, le dieu vénéré dans la ville philistine d'Éqron, pour savoir s'il guérira ; Dieu envoie alors Elie informer celui-ci qu'il ne se relèvera pas de son lit pour avoir adoré un dieu païen. Ochozias envoie alors à deux reprises un groupe de soldats pour se saisir d'Elie et par deux fois, Dieu les fait périr. À la troisième fois, Dieu épargne les soldats qui s'en retournent et confirment au roi Ochozias la sentence prononcée par Elie à son encontre. Ochozias meurt et son frère Joram lui succède.
Ochozias, roi de Juda
Ochozias ou Achazia, en hébreu ??????????? (???azy?hû), en grec ?Οχοζ?ας (Ochozias), en latin Ahazias), fils de Joram et d'Athalie est selon la Bible un roi de Juda. Il règne durant un an, au milieu du ixe siècle av. J.-C.. La Bible le présente comme un roi impie. Il ne doit pas être confondu avec son parent Ochozias, roi d'Israël.
Dans la Bible
Dans la Bible, la vie d'Ochozias est racontée dans le Deuxième livre des Rois. Ochozias est le fils de Joram, descendant du roi David, et d'Athalie, de la maison israélite d'Omri. Selon le Chroniste, sous le règne de son père, des envahisseurs philistins et arabes massacrèrent ses frères, tous plus âgés que lui. La mère de son fils Joas s'appelait Tsibya, et était originaire de Beersheba : on peut supposer qu'elle était son épouse.
Il accéda au trône à l'âge de 22 ans. Sa mère et sa famille maternelle semblent avoir eu une certaine influence sur lui. Il maintint l'alliance avec Israël qui avait été conclue lors du mariage de ses parents, et favorisa le culte de Baal.
Il rejoignit son parent Joram, roi d'Israël, dans une expédition contre Hazaël, roi de Damas, mais ils furent battus. Joram, blessé dans la bataille de Ramoth en Galaad, se retira à Jezreël pour y être soigné. Lorsque Ochozias vint pour lui rendre visite, il fut pris dans la révolution de palais durant laquelle Jéhu prit le pouvoir et mit à mort Joram. Selon le Deuxième livre des Rois, Ochozias fuit, mais il fut blessé et parvint à Megiddo, où il mourut, et d'où ses serviteurs transportèrent son corps à Jérusalem pour y être inhumé avec ses ancêtres. Mais selon le Chroniste, Ochozias s'enfuit à Samarie, où il fut capturé et où Jéhu lui-même l'exécuta ; il ne put être enterré à Jérusalem qu'en mémoire des mérites de son grand-père Josaphat.
Le décès d'Ochozias fut accompagné du massacre de toute sa famille, par Jéhu et par sa mère Athalie, qui lui succéda. Seul Joas fut sauvé par la sœur d'Ochozias Josheba et son mari le grand-prêtre Joad, et régna après Athalie.
Ochozias est un des seuls rois de Juda qui soit omis dans la généalogie de Jésus selon Matthieu
?
Ohola et Oholiba
Ohola (en hébreu ????) et Oholiba (??????) sont les noms donnés par le prophète Ézéchiel à deux sœurs représentant l'une le royaume d'Israël (Samarie) et le royaume de Juda, dans la Bible hébraïque. Elles sont mentionnées au chapitre 23 du livre d'Ézéchiel. Ohola signifie « sa tente » et Oholiba « ma tente est en elle ». Elles sont décrites comme des prostituées et des femmes adultères qui se livrent à des amants étrangers : le prophète dénonce ainsi l'idolâtrie et les alliances politiques des royaumes d'Israël et de Juda avec des nations païennes (Égyptiens, Assyriens, Chaldéens...). En raison de ses crimes, Ohola est emmenée en captivité, maltraitée et mise à mort. Le prophète annonce un avenir semblable pour Oholiba. Le rapprochement entre idolâtrie et adultère est courant chez les prophètes de la Bible hébraïque. L'auteur utilise un langage très imagé, indiquant par exemple que la vigueur des amants d'Oholiba était « celle des ânes » et « leur rut celui des étalons » (23, 20). Montesquieu relève ce passage, pour en déduire que la Bible ne doit pas être lue par tous.
Olympas, disciple
Olympas (aussi appelé Olympias) est un chrétien mentionné dans l'Épître aux Romains. Témoin oculaire de Jésus, il aurait subi le martyre à Rome aux côtés de Pierre et Paul.
Olympas serait l'un des septante disciples, mentionnés dans l'Évangile selon Luc, envoyés par Jésus pour répandre la Bonne Nouvelle. Selon la Tradition, il fut un compagnon de Pierre dans l’évangélisation de la ville de Rome et fut institué, par ce dernier, évêque de Philippes.
Vers l'année 64, il fut arrêté à Rome et souffrit les tourments du martyre aux côtés de Pierre et Paul, avant d'être décapité
Omri, roi d'Israël
Omri, d'après le Promptuarii Iconum Insigniorum (1553)
Omri, en hébreu ???????, est un roi d'Israël, père d'Achab et fondateur de la dynastie des Omrides. Omri signifie « ma vie» (voir Omer).
Présentation
Selon la Bible, Omri était d'abord général du roi Éla mais, ayant appris, pendant le siège de Gebbéthon (en), que Zimri venait d'assassiner ce prince et de s'emparer du royaume d'Israël, il se fit proclamer roi lui-même marcha contre l'usurpateur et l'obligea à se brûler dans son palais. Il eut encore un autre compétiteur, Tibni, qui lui disputa quatre ans la couronne, mais celui-ci ayant aussi fait tuer par Zimri, Omri resta seul possesseur de la souveraineté. Il régna douze ans, qu'on situe entre -885 et -874.
Omri réside 6 ans à Tirtza, puis il bâtit Samarie et en fait la capitale de son royaume.
Onan
Onan (hébreu : ??????) est un personnage biblique. Acteur mineur du récit de Juda et Tamar, il est le fils puîné de Juda et de son épouse la fille de Choua. Après la mort de son frère aîné Er sans enfants, son père lui enjoint de s’unir à sa belle-sœur afin de donner une postérité à son frère mais il s’y refuse, détruisant sa semence afin de ne pas donner de descendance à son frère. Il se rend de la sorte mauvais aux yeux de YHWH qui le met à mort.
La nature de l’acte d’Onan et la raison de sa mort, non détaillées dans la Bible, ont fait l’objet de plusieurs interprétations : pratiques magiques, refus de perpétuer la lignée ou, selon les exégèses juive et chrétienne, pratiques sexuelles dépravées — en l’occurrence la masturbation, appelée pour cette raison « onanisme ».
Onan dans la Bible hébraïque
La vie et le destin d’Onan, le second fils de Juda, est tracée en quelques versets : la fille de Choua conçut encore et eut un fils et elle lui donna le nom d’Onan. [Er, le premier-né de Juda, est uni à Tamar mais décède avant de lui avoir donné des enfants]. Alors Juda dit à Onan : Épouse la femme de ton frère en vertu du lévirat, afin de constituer une postérité à ton frère mais Onan savait que cette postérité ne serait pas la sienne et alors, chaque fois qu’il approchait de la femme de son frère, il détruisait vers la terre, afin de ne pas donner de semence à son frère. Il se rendit mauvais aux yeux de YHWH pour ce qu’il avait fait et [Il] le fit mourir lui aussi (Genèse 38:4 & 8-10).
Onan refuse de donner des enfants à Tamar mais les sources soulignent qu'il existe un doute sur le fait de savoir si c'est au moyen de la masturbation ou du coït interrompu. Son attitude déplaît à Dieu et il meurt.
Onésime, disciple
Saint Onésime (décédé entre 68 et 95) est un esclave, devenu chrétien sous l'influence de saint Paul et rendu à son maitre, Philémon, qui est invité à le recevoir comme frère dans la foi. Tout ce qui est connu d'Onésime se trouve dans la lettre de saint Paul à Philémon. Considéré comme saint par l'Église catholique et par l'Église orthodoxe, il est liturgiquement commémoré le 15 février.
Histoire
Onésime était esclave de Philémon, chrétien de Colosses, ville d'Asie Mineure, qui semble responsable de la communauté locale. Prenant la fuite, il se réfugie auprès de Paul, alors en résidence surveillée, qui le convertit et le baptise.
Paul le considère dès lors comme son "fils' dans la foi", un fils d'autant plus cher qu'il l'avait engendré à Dieu "dans les chaînes". Onésime rend des services à Paul dont la liberté est entravée. Cependant, selon la loi l'esclave doit être rendu à son maitre. Paul renvoie donc Onésime à Philémon, non sans lui confier une lettre invitant celui-ci à l'accueillir comme un frère dans le Christ" puisque l'esclave a reçu le baptême.
Voici quelques extraits de la lettre :
« Paul, prisonnier de Jésus-Christ, et Timothée, son frère, à Philémon, notre bien-aimé et coopérateur… grâce à vous et paix de la part de Dieu notre Père et de Notre-Seigneur Jésus-Christ… La prière que je vous adresse est pour mon fils Onésime, que j'ai enfanté dans mes chaînes… Je vous le renvoie. Recevez-le comme si c'était moi-même… Et non plus comme un esclave, mais comme un esclave, devenu un frère… J'avais pensé d'abord à le garder auprès de moi, mais je n'ai rien voulu faire sans votre consentement… S'il vous a fait tort ou qu'il vous soit redevable de quelque chose, mettez-le à mon compte. C'est moi, Paul, qui vous le rendrai… Oui, mon frère, procurez-moi cette joie dans le Seigneur… Que la grâce de Notre-Seigneur Jésus-Christ soit avec votre esprit. Ainsi soit-il. » Lettre à Philémon
Une tradition non vérifiée rapporte que l'apôtre en fit l'évêque de Bérée en Macédoine. Par ailleurs, l'Église orthodoxe le considère comme évêque de Byzance, sur la foi d'une légende du xe siècle dont le patriarche Photios Ier de Constantinople est peut-être l'auteur. Mais c'est soumis à la torture et lapidé qu'Onésime acheva sa vie à Rome en l'an 95.
Onésiphore, disciple
Onésiphore est un chrétien mentionné par Paul dans sa seconde épître à Timothée.
Onésiphore était un disciple du Ier siècle qui fut particulièrement attentif à cette nécessité. Il a rendu visite à Paul lors de son deuxième emprisonnement à Rome. L’apôtre a dit de lui : “ Que le Seigneur fasse miséricorde à la maisonnée d’Onésiphore, parce qu’il m’a souvent réconforté, et il n’a pas pris honte de mes chaînes. Au contraire, quand il est venu à Rome, il m’a cherché avec soin et il m’a trouvé. ” (2 Timothée 1:16, 17).
Activité évangélique et martyre
Selon la Tradition, Onésiphore serait l’un des septante disciples, mentionnés dans l'Évangile selon Luc, envoyés par Jésus pour répandre la Bonne Nouvelle.
De plus, au cours de ses activités apostoliques, il aurait peut-être été évêque de Colophon et de Coronée en Béotie.
Son activité évangélique aurait pris fin dans l'Hellespont, où il aurait été arrêté avec son serviteur Porphyre par ordre du proconsul Adrien. Onésiphore et Porphyre auraient été flagellés, puis traînés ensuite par des chevaux fougueux.
Osée, prophète
Osée (latin), Hosea (hébreu : ??????) est le premier de la liste des douze petits prophètes du Tanakh ou Ancien Testament, auteur présumé du Livre d'Osée.
Comme saint chrétien, il est honoré localement le 4 juillet en Occident et le 17 octobre en Orient. Il ne doit pas être confondu avec son homonyme Osée, dernier roi d'Israël.
Bible
La Bible raconte que Dieu demanda à Osée d'épouser une prostituée : «Va prends une femme se livrant à la prostitution et des enfants de prostitution car le pays ne fait que se prostituer en se détournant de Yahvé». (Os 1, 2). Osée obéit à Dieu et épouse Gomer, une prostituée de son pays.
Les enfants d'Osée
Avec Gomer, Osée à trois enfants. Dieu lui demande d'appeler son premier fils Yizréel, ce qui signifie «Dieu sème», et sa fille Lo-Ruhamah «non aimée». Quant au dernier fils, Dieu dit : «Appelle-le du nom de Lo-Ammi (»pas mon peuple«), car vous n'êtes pas mon peuple, et moi je n'existe pas pour vous». La rupture entre Dieu et son peuple, comme entre les époux, semble consommée...
Blessure et colère
Osée est un homme blessé. Gomer lui est infidèle. Elle a des amants et sacrifie aux faux dieux, les Baals.
La tristesse et la colère d'Osée se mêlent en une longue plainte. «Elle n'est plus ma femme et je ne suis pas son mari», crie-t-il. Cette tendresse blessée est aussi celle de Dieu.
Osée pardonne
Mais Osée aime Gomer, malgré ses trahisons. Il l'aime comme Dieu aime son peuple. Pour toujours. Alors il lui pardonne. Il va jusqu'à la racheter, car, dans sa débauche, Gomer s'était faite esclave.
De nouveaux commencements
Le livre d'Osée se termine par un long poème où le prophète renouvelle à son épouse la promesse de leur amour. L'image de l'union conjugale est utilisée pour représenter l'alliance de Dieu avec son peuple. Une alliance sans fin, qui traverse les épreuves et fait confiance à l'avenir.
Osée, roi d'Israël
Osée (ou Osie ou Hoshea) (hébreu : ????) est le dernier roi d'Israël. Il a régné entre -732 et -722. Il ne doit pas être confondu avec son homonyme, le prophète Osée.
Présentation
En 732 av. J.-C., Osée conspire contre l'usurpateur Peqah (ou Phacée), le tue et monte sur le trône d’Israël à sa place. Lorsque le roi d'Assyrie Teglath-Phalasar III meurt en 727, Osée cherche à nouer une alliance avec l'Égypte pour affranchir son pays et arrêter de payer le tribut aux Assyriens. Mais c'est sans compter sur la réaction du nouveau roi d'Assyrie, Salmanazar V qui commence par mettre Osée en garde, puis l'assiège en 724 dans Samarie pendant trois ans2. Il finit par le déposséder de sa couronne en 722 et le fait emprisonner jusqu'à la fin de ses jours. Privé de son chef, le peuple d'Israël est réduit en servitude et déporté à Ninive (27 290 personnes, selon la tradition). Il est remplacé par des colons babyloniens et araméens2. Cet épisode marque la fin du royaume d'Israël et des dix tribus perdues qui le peuplaient.
Bible 2 Rois 17 : Osée, roi d'Israël ; prise de Samarie
1 Pendant la douzième année du règne d'Ahaz sur Juda, Osée, fils d'Éla, devint roi d'Israël à Samarie ; il y régna neuf ans. 2 Il fit ce qui déplaît au Seigneur, toutefois pas autant que les précédents rois d'Israël. 3 Salmanasar, roi d'Assyrie, vint l'attaquer ; Osée dut se soumettre à lui et lui payer une redevance annuelle. 4 Mais plus tard, Osée complota contre lui : il envoya des messagers auprès du roi d'Égypte à Saïs, et refusa de payer sa redevance au roi d'Assyrie ; lorsque Salmanasar découvrit ce complot, il fit arrêter et emprisonner Osée. 5 Puis il envahit le pays et vint assiéger Samarie. Au bout de trois ans, 6 c'est-à-dire neuf ans après le début du règne d'Osée, le roi d'Assyrie s'empara de la ville. Il déporta la population d'Israël en Assyrie et l'installa dans la région de Hala, dans celle de Gozan où coule le Habor, et dans les villes de Médie.
Ozias, roi de Juda
Azarias (ou Ozias), d'après le Promptuarii Iconum Insigniorum (1553)
Selon la Bible, Ozias (aussi nommé Azarias), fils d'Amasias et de Jecolia, a été roi de Juda durant 52 ans, au milieu du viiie siècle av. J.-C.. Il y est décrit comme chef militaire, roi bâtisseur et ayant développé l'agriculture, avant de devenir lépreux. Il fut contemporain des prophètes Isaïe, Osée et Amos.
Dans la Bible
On trouve dans la Bible plusieurs noms de ce roi.
Il est nommé Azarias ou Azaria (en hébreu ????????? (?Azary?h) ou ??????????? (?Azary?hû) : « Le Seigneur a aidé », en grec ?Αζαρ?ας (Azarias)3, en latin Azarias4) dans la chronologie royale de 1 Chroniques 3,12 et dans le Deuxième livre des Rois, mis à part, dans certaines versions, en 2 Rois 15,13 et en 2 Rois 15,32.34, où il est appelé Ozias.
Il est appelé Ozias ou Osias (en hébreu ????????? (?Uziy?h) ou ??????????? (?Uziy?hû) : « Le Seigneur est ma force »5, en grec ?Οζ?ας (Ozias), en latin Ozias), en plus des exceptions évoquées ci-dessus, dans le Deuxième livre des Chroniques, dans les divers livres prophétiques qui le mentionnent à des fins chronologiques et dans la généalogie de Jésus selon Matthieu.
?
P
Patriarches
Au sens strict, le terme patriarches désigne les trois pères fondateurs du peuple juif, qui sont présentés dans le Livre de la Genèse. Il s'agit d'Abraham, d'Isaac et de Jacob. Leur vie est marquée par des pérégrinations dans les régions du Néguev et de Sichem. Leur première fonction est de peupler la terre avec leurs descendances. Ils sont membres d'une famille avec laquelle Dieu a scellé l'alliance (Circoncision) en vue d'engendrer une grande nation, les Hébreux.
Au sens large, le terme « patriarche » désigne tous les personnages bibliques de la Genèse à partir d'Adam. On parle alors de « patriarches antédiluviens »2. Le mot « patriarche » n'est pas utilisé dans la Bible. Il vient du latin patriarcha repris dans la chrétienté et est dérivé du grec patriarkhês (πατρι?ρχης chef de famille)3. Son utilisation a été tributaire des traductions de la Torah dans la Bible chrétienne.
Les juifs et les chrétiens considèrent les patriarches comme les pères de leur civilisation.
Les patriarches dans l'ordre des générations
Patriarche
Nb années à la mort
Mort apr. Anno Mundi
Réf. Genèse
Adam
930
930
5:5
Seth
912
1042
5:8
Énosh
905
1140
5:11
Kénan
910
1235
5:14
Mahalalel
895
1290
5:17
Yared
962
1422
5:20
Hénoch
365
-
5:23
Mathusalem
969
1656
5:27
Lamech
777
1651
5:31
Noé
950
2006
9:29
Sem
600
2156
11:11
Arpakshad
438
2096
11:13
Shélah
433
2126
11:15
Eber
464
2187
11:17
Péleg
239
1996
11:19
Réou
239
2026
11:21
Seroug
230
2049
11:23
Nahor
148
1997
11:25
Terah
205
2083
11:32
Abraham
175
?
25:7
Isaac
180
?
35:28
Ismaël
137
?
25:17
Jacob
147
?
47:28
Joseph
110
?
50:26
Moïse
120
?
Dt 34,7
Josué
110
?
Jos 24,29
David
70
?
?
Paul
Saint Paul, par Bernardo Daddi, (année 1333) - Collection Andrew W. Mellon
Péleg, fils d'Eber
Péleg est un personnage de la Genèse. Il est le fils d'Eber et le père de Réou. Il meurt à 239 ans.
Descendant de Sem ; la racine de son nom signifie « partager », d'où l'explication : « de son temps, la terre fut partagée » (Ge 10:25,1Ch 1:19). Ses propres descendants sont énumérés plus loin (Ge 11:16,19,1Ch 1:25 et suivants). Il est appelé Phalek dans Lu 3:35. L'identification de la race qu'il représente est douteuse, mais les hypothèses les plus probables y voient des peuplades arabes, comme pour son frère Joktan (voir ce mot).
Peqah, roi d'Israël
Peqah (hébreu : ???, P?qa?; « aux yeux ouverts »; latin : Phacee), fils de Remalyahu (ou Rémalieh), est roi d’Israël pendant environ 5 ans au viiie siècle av. J.-C.
Règne
Peqah (ou Pekkakh ou Phacée), général du roi d'Israël Peqahya, assassine son souverain et monte sur le trône à sa place. Il règne depuis Samarie.
Il se reconnaît vassal de Rézôn II, roi de Damas, et les deux rois réunis attaquent Achaz, roi de Juda. Ce dernier se tourne vers le roi d'Assyrie Teglath-Phalasar III, auquel il donna tout l'or du temple de Salomon pour obtenir son secours. Teglath-Phalasar III prend à Peqah les villes de Galaad et de la Galilée ainsi que le territoire de la tribu de Nephthali, et en transporte la population en Assyrie vers -734. Peqah conserve le pays de Samarie, qu'il gouverne sous la suzeraineté du vainqueur. Il est assassiné vers -732 par Osée, fils d'Ela, qui lui succède.
Il règne de -737 à -732 selon William F. Albright ou de -740 à -732 selon Edwin R. Thiele.
Peqahya, roi d'Israël
Peqahya (hébreu : ?????, Peqakhy?h; « YHWH a ouvert les yeux »; latin : Phaceia), fils de Ménahem, fut roi d’Israël pendant environ 2 ans au milieu du viiie siècle av. J.-C.
Règne
Peqahya (ou Pekachia, Pékakhiah, Phacéia)2 succède à son père et règne depuis Samarie. Il perpétue les pratiques de religieuses de Jéroboam Ier. Il règne de -738 à -737 selon William F. Albright ou de -742 à -740 selon Edwin R. Thiele.
Il est assassiné dans son palais par un de ses généraux, Peqah, fils de Remalyahu, et 50 hommes de Galaad Peqah lui succède.
Pharisiens
Les pharisiens constituent un groupe religieux et politique de Juifs fervents apparu avec les sadducéens et les esséniens en Palestine lors de la période hasmonéene vers le milieu du iie siècle av. J.-C., en réponse à l'hellénisation voulue par les autorités d'alors.
Initiateur de la Torah orale, préfigurant le rabbinisme, ce courant s'inscrit dans le judaïsme du Second Temple, dont il influence l'évolution. S'éteignant vers la fin du ier siècle, il nous est connu au travers de différentes sources dont les études renouvelées depuis la fin du xxe siècle ont souligné la difficulté d'en cerner la complexité. Leur courant est appelé « pharisaïsme » ou « pharisianisme ».
ans le Nouveau Testament, il est fréquemment fait mention des pharisiens. Mais il faut dire que c’est rarement à leur avantage. Au contraire, Jésus entre souvent en opposition avec eux, allant jusqu’à leur adresser de vifs reproches, comme en fait état cet enchaînement de semonces rapporté dans le chapitre 23 de l’Évangile de Matthieu :
« Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous fermez à clé le royaume des Cieux devant les hommes ; vous-mêmes, en effet, n’y entrez pas, et vous ne laissez pas entrer ceux qui veulent entrer !
Malheureux êtes-vous, scribes et pharisiens hypocrites, parce que vous parcourez la mer et la terre pour faire un seul converti, et quand c’est arrivé, vous faites de lui un homme voué à la géhenne, deux fois pire que vous !
Malheureux êtes-vous, guides aveugles, vous qui dites : “Si l’on fait un serment par le Sanctuaire, il est nul ; mais si l’on fait un serment par l’or du Sanctuaire, on doit s’en acquitter.” » (Mt 23,13-16)
Qui étaient ces pharisiens qui mettaient Jésus en colère ?
Le nom « pharisien » tire ses origines du grec pharisaioi, provenant lui-même de la racine du verbe hébreu prš (« parash »), qui signifie « distinguer », « séparer » mais aussi « éclaircir », « expliquer ». L’origine de cette dénomination donne lieu à deux interprétations. Étant donné l’importance qu’ils attachaient à la Loi, il se pourrait que leur nom marque le fait que ce groupe se soit « séparé », pour des raisons de pureté rituelle, du reste du peuple, moins soucieux des prescriptions de la Loi. Mais il peut aussi être compris comme « ceux qui séparent la loi » (en d’autres termes, la décortiquent) pour chercher à mieux l’interpréter et l’expliquer. Quoi qu’il en soit, l’attachement à la Loi était donc prépondérant dans cette secte juive.
Ainsi, au temps de Jésus, ils cherchaient à suivre la Loi de façon très scrupuleuse. Selon eux, la personne croyante se devait d’observer à la fois la Loi écrite ou Torah, et les traditions orales auxquelles ils accordaient une grande importance. En tout, ils avaient donc compilé 613 préceptes à respecter, comprenant pas moins de 365 interdictions. Ils insistaient principalement sur l’observation du sabbat et les différentes purifications rituelles. En érigeant tous ces préceptes, ils souhaitaient faire en sorte que nul ne puisse enfreindre un principe majeur de la Loi, notamment l’un des Dix commandements.
Connaissant les lois mieux que quiconque, ils jouissaient donc d’une grande influence sur la population qui les amenait parfois à abuser de leur pouvoir, à mépriser ceux qui ne connaissaient pas les préceptes aussi bien qu’eux. Jésus leur reprocha alors de « verrouiller » le Royaume des cieux, de le rendre inaccessible alors que lui-même étaient venu dire que tous sans exception y avaient accès. D’autre part, les pharisiens n’étaient pas toujours aussi scrupuleux qu’il y paraissait, enfreignant eux-mêmes les préceptes qu’ils dictaient si durement, ce qui leur valut de se faire traiter par Jésus « d’hypocrites », de « sépulcres blanchis à la chaux qui à l’extérieur ont une belle apparence, mais dont l’intérieur est rempli d’ossements et de toutes sortes de choses impures. » (Mt 23,27) Alors qu’ils empêchaient le peuple de fréquenter ceux qui avaient commis une faute, Jésus leur reprochait de ne pas voir à quel point leurs excès de zèle, leurs abus de pouvoir, leur observance stricte ne laissaient aucune place à la miséricorde et faisaient d’eux-mêmes des pécheurs.
Dans les Évangiles, les pharisiens apparaissent donc comme des personnages fort peu recommandables. Cependant, il faut prendre en compte une donnée contextuelle : Au début de la rédaction du Nouveau Testament, vers l’an 70, les antagonismes entre judaïsme et christianisme étaient de plus en plus marqués, et cela a pu influencer négativement la façon dont les pharisiens furent dépeints à cette époque-là. Comme dans tout groupe, ils comptaient dans leurs rangs des hommes vertueux. Dans l’Évangile de Jean, l’un d’entre eux est rendu célèbre : il s’agit du personnage de Nicodème, un pharisien qui, après avoir décidé de suivre les enseignements de Jésus, prendra sa défense devant d’autres pharisiens (Jn 7,45-51) et aidera Joseph d’Arimathie à descendre le corps de Jésus de la croix. Car lui, parmi les chefs du peuple et les pharisiens, avait cru (cf. Jn 7, 48).
Philémon, disciple
Philémon (mort en 70) est un saint de l'Église catholique, fêté le 22 novembre.
Histoire et tradition
Riche habitant de Colosses (Asie Mineure), Philémon est un membre influent de l'Église locale fondée par saint Paul. Celui-ci lui adresse une brève épitre de 25 versets, l'Épître à Philémon, écrite depuis sa prison de Rome, lui demandant d'accueillir avec bienveillance l'esclave Onésime. Ce dernier, qui a volé Philémon, a été converti par Paul et revient repentant à son maître.
Selon certains textes1, Philémon aurait été lapidé avec son épouse Appia.
Certains récits ont fait également de Philémon un évêque de Colosses, mort martyr.
Philippe, apôtre
Philippe fut l'un des douze apôtres accompagnant Jésus-Christ d'après les évangiles et le livre des Actes des Apôtres.
Biographie
Originaire de Galilée, il est de Bethsaïde, sur les bords du lac de Tibériade, comme Pierre et André. Si Bethsaïde est très près de la Galilée, elle se trouve de l'autre côté du Jourdain en Batanée, aussi appelée à l'époque tétrarchie de Philippe.
Il fut, comme André, un disciple de Jean-Baptiste avant de suivre Jésus.
L'Évangile selon Jean rapporte comment il a été appelé par Jésus et comment il a présenté à celui-ci son ami Nathanaël (dont le nom apparaît seulement chez cet évangéliste et que l'on identifie avec Barthélémy : Nathanaël, fils de Tolmaï).
C'est à lui que Jésus s'adresse avant la première multiplication des pains (Jean, VI 5-7), c'est à lui que se présentent des païens avant d'approcher Jésus (Jean, XII 21-22), et lors de la Cène c'est lui qui demande à Jésus de leur montrer le Père (Jean, XIV 7-12).
Après la Pentecôte, il serait parti évangéliser des régions d'Asie Mineure et prêcha aux Scythes.
Il aurait été lapidé puis crucifié à Hiérapolis (actuellement Pamukkale) en Phrygie, sous Domitien ou sous Trajan. Cependant, il semblerait que, parce qu'il portait un nom grec et était natif de Bethsaïde, il fut confondu avec André. D'autres historiens comme Eusèbe de Césarée, qui cite Polycrate, ou Clément d'Alexandrie disent qu'il serait mort très vieux, de mort naturelle, et aurait été enterré à Hiérapolis (voir plus bas).
Sa fille Hermione (très hypothétique) aurait subi le martyre à Éphèse1,2.
Sa tombe aurait été retrouvée, fin , à Hiérapolis (actuelle Pamukkale, Turquie) sous les vestiges d'une ancienne église, près de son martyrium3.
Si les historiens et la tradition chrétienne repèrent Philippe (et son martyre) en l’Anatolie, le musulman Tabari (???? ?? ???? ????) (839-923) écrit que Philippe a été envoyé à Qayrawan (Kairouan) (et) à Carthage, c'est dans l'Afrique du Nord, cependant selon une base non attestée par la tradition chrétienne.
Les reliques de l'apôtre Philippe, avec celle de Jacques le Mineur, sont conservées depuis le VIe siècle en la crypte de la Basilique des Saints-Apôtres de Rome, à eux consacrées par le pape Pélage Ier, consécration plus tard étendue à l'ensemble des douze apôtres.
Philippe, diacre et disciple
Philippe est un Juif helléniste faisant partie des Sept, les premiers diacres choisis par les membres de l'Église primitive de Jérusalem à l'initiative de l'assemblée des disciples et des apôtres afin d'aider ces derniers. Il ne faut pas le confondre avec l'apôtre Philippe mentionné dans les Évangiles, même si, dans la formation des légendes, les biographies des deux Philippe ont été reliées. Il a également une fonction d'évangéliste en Samarie et favorise la christianisation de l'Éthiopie. Il fait aussi partie des Septante disciples choisis par Jésus-Christ.
Sources bibliques
D'après les Actes des Apôtres, Philippe fut appelé au diaconat par la communauté primitive de Jérusalem (Ac 6:5). L'initiative de créer des diacres avait été prise par le cercle des apôtres, qui avaient établi également les critères qui devaient permettre de les choisir (des hommes remplis du Saint-Esprit), et selon ces critères c'est la communauté qui les désigna. Outre Philippe, qui devait également se faire un nom comme propagateur de l'Évangile, Étienne, Prochore, Nicanor, Timon, Parménas et Nicolas furent appelés à ce service.
À l'époque des premiers chrétiens à Jérusalem, après le martyre d'Étienne, Philippe alla en Samarie (Ac 8:4-13), où il prêcha avec un grand succès. Le peuple écoutait ses prédications à la suite desquelles des esprits impurs quittaient le corps de nombreux possédés en poussant des cris. Il guérissait des boiteux et des estropiés, et il réussit même à baptiser et à convertir Simon le Magicien, mais seulement de façon superficielle.
Pères de l'Église
Les Pères de l'Église considèrent que « le Diacre » Philippe mentionné dans les Actes des apôtres et l'apôtre Philippe mentionné dans les évangiles sont le même personnage. C'est notamment le cas au iie siècle, de Papias d'Hiérapolis, de Polycrate d'Éphèsetous deux cités par Eusèbe de Césarée dans son Histoire ecclésiastique (ive siècle) ainsi que de Clément d'Alexandrie (iie – iiie siècle).
Le baptême de l'Éthiopien
D'après les Actes (Ac 8,27-39), Philippe fut conduit de manière surnaturelle sur la route du désert près de Gaza, et là, il rencontra un eunuque, trésorier de la reine Candace d'Éthiopie. Le trésorier rentrait de Jérusalem vers son pays d'origine en Afrique. Philippe s'assit avec lui dans le char et l'aida à interpréter un passage du Livre d'Isaïe. Là il dirigea la conversation sur Jésus-Christ et sur le baptême. Le trésorier demanda le baptême, que Philippe lui donna. Des récits apocryphes voient dans ce baptême les débuts de l'Église éthiopienne.
L'évangéliste
Ensuite, selon les Actes des Apôtres (8:40), Philippe continua son chemin vers Azotus (Ashdod), et il prêcha dans toutes les villes avant d'arriver dans la région de Césarée. Là, quelques années plus tard, toujours selon les Actes (21:8), il est décrit comme « évangéliste »7. Toutefois son évangile, aujourd'hui perdu ne serait pas l'évangile selon Philippe, qualifié de gnostique, que nous connaissons. Il s'entretint avec Paul de Tarse et son compagnon pendant qu'ils se rendaient à Jérusalem et les reçut chez lui (Ac 21:8-14). À cette époque « il avait quatre filles vierges qui prophétisaient » (Ac 21:9).
Enfin, accompagné de ses quatre filles, il se rendit à Hiérapolis de Phrygie. Là, selon des récits apocryphes, tous les cinq furent arrêtés et, en même temps, crucifiés et lapidés.
Une tradition tardive assure qu'il s'est établi à Tralles en Lydie (Asie Mineure), où il serait devenu épiscope ou dirigeant de l'Église.
Célébration
Il est l'un des saint Philippe, saint chrétien fêté le 11 octobre (antérieurement le 6 juin en Occident).
Phœbé de Cenchrée
Photine la Samaritaine rencontrée par Jésus-Christ?
Jésus et la Samaritaine histoire byzantine 17e siècle.
Sainte Photine la Samaritaine est une martyre du ier siècle que la tradition de l'Église orthodoxe identifie avec la femme que rencontre Jésus-Christ au puits de Jacob dans l'épisode de Jésus et la Samaritaine (Jean, 4). Elle est commémorée deux fois, le 26 février et le dimanche de la Samaritaine, le 5e dimanche après Pâques (J + 35)1. On l'appelle Photina en Orient, Photine en Occident, Svetlana dans les rites slaves.
Photine a reconnu Jésus comme étant le Messie, avec ses quatre sœurs, Phota, Photide, Parascève et Cyriaquie, et ses deux fils José et Victor. Certains documents indiquent qu'elle serait venue annoncer le message évangélique à Carthage. Ce serait là qu'elle aurait, avec les siens, effectué son martyre en subissant toutes sortes de tortures particulièrement cruelles : on leur aurait ôté la vue avant de les écorcher vifs. Les martyrs auraient converti deux de leurs bourreaux, le duc Sébastien et l'officier Anatole : ils sont aussitôt devenus martyrs avec Photine et ses compagnons.
Le nom de Photine signifie en grec « lumineuse » ; Phota « feux » ; Photide « fille du feu » ; Parascève « préparation (du Sabbat, c’est-à-dire vendredi) » ; Cyriaquie « seigneuriale ».
À Paris, une chapelle construite à côté d'un puits était autrefois dédiée à la Samaritaine. Elle était située sur la rive droite de la Seine, tout près du pont Neuf. Elle est détruite depuis longtemps mais durant tout le xxe siècle un grand magasin, La Samaritaine, situé à proximité, en a gardé le nom.
Phua
Pierre, apôtre
Ponce Pilate
Postagioparque
Potiphar
Poua, sage-femme
Pout, fils de Cham
Proches de Jésus
Prochore, disciple
Priscille, épouse d'Aquila
Procula, épouse de Ponce Pilate
Q
Qehath
Quadratus, disciple
Quartus, disciple
Quatre Cavaliers de l'Apocalypse
Quirinius
Quish, fils d'Abiel
R
Rachel
Rahab
Ram
Rama, fils de Koush
Raphael, archange
Detail of Angel of God from (18th c.) Russian Icon
Rebecca
Reine de Saba
La reine de Saba (arabe : ???? ??? malika-t Saba ; hébreu :???? ??? malkat Sheva ; Ge'ez : ???? ?? n?g?stä Saba) est mentionnée dans des récits bibliques, et hébraïques comme ayant régné sur le royaume de Saba, qui s'étendrait du Yémen au nord de l’Éthiopie et en Érythrée.
Appellations
Différents noms lui sont attribués. La tradition éthiopienne l'appelle « Makéda » (ge'ez : ???), celle du Yémen « Balqama ». En hébreu elle est nommée ??????, dont la translittération peut varier ; Louis Segond écrit « Séba » dans sa traduction de la Bible.
Dans le Nouveau Testament, l'Évangile selon Luc l'appelle « Reine de Midi » (11:31). Dans le Coran elle apparaît dans la sourate 27 et selon un hadith, c'est-à-dire les recueils des propos du prophète Mahomet, elle s’appelle « Balqis » (arabe :?????) .
Récit Éthiopien
Le Kebra Nagast, récit du xive siècle de légitimation de la dynastie régnante en Éthiopie, propose une version étendue du mythe. Ménélik Ier, ancêtre revendiqué de la dynastie régnante en Éthiopie à partir du xiiie siècle, dite salomonide, serait le fils de Salomon et de Makeda, reine de Saba.
Selon ce récit, le roi Salomon, pour acheter les matériaux nécessaires à la construction de son temple, rencontre des marchands du monde entier. Parmi eux Tamrin, grand marchand de la reine Makeda d’Éthiopie. En retournant dans son pays, Tamrin décrit à la reine les choses merveilleuses qu’il a vues à Jérusalem, ainsi que la sagesse et la générosité de Salomon. Elle décide donc de le rencontrer. Elle est chaleureusement accueillie et participe à un grand banquet donné en son honneur dans le palais de Salomon. Makeda y passe la nuit, Salomon jurant qu’il ne tenterait rien contre elle, après qu’elle-même a juré qu’elle ne lui volerait rien. Le repas ayant été particulièrement épicé, Makeda se réveille en pleine nuit assoiffée. Lorsqu’elle s’empare d'une carafe d’eau, Salomon apparait, lui rappelant son serment. Ce à quoi elle répond : « Ignore ton serment. Laisse-moi simplement boire de l’eau. » Cette même nuit, Salomon fait un rêve où il voit le soleil se lever sur Israël. Méprisé par les juifs, le soleil se déplace vers l’Éthiopie où il rayonne. Salomon donne alors à Makeda un anneau qu’elle accepte comme preuve de sa foi. En rentrant dans son pays, elle donne naissance à un fils qu’elle nomme Baina-lekhem (bin al-?ak?m, « fils de la sagesse »), plus tard appelé Menelik.
Après avoir grandi en Éthiopie, le garçon, arborant l’anneau de Salomon, part pour Jérusalem où il est reçu avec honneur. Le roi et son peuple tentent en vain de le convaincre de rester. Salomon rassemble alors ses conseillers et annonce qu’il enverra son fils aîné en Éthiopie. Il ajoute qu’il attend un troisième fils qui épousera la fille du roi de Rome afin que le monde entier soit gouverné par les descendants de David. Baina-lekhem est alors oint par le grand prêtre Zadok et prend le nom de David. Des nobles de Jérusalem le suivent alors en Éthiopie et aujourd’hui encore certaines des grandes familles éthiopiennes revendiquent son ascendance.
Avant le départ Azarya, le fils du grand prêtre vole l’arche d’alliance que Menelik emporte en Éthiopie. Lorsque Salomon l’apprend, il donne l’ordre aux prêtres de garder le silence sur ce vol et de placer une copie de l’arche à l’intérieur du temple.
Selon certaines sources, la reine Makeda faisait partie de la dynastie originellement fondée par Za Besi Angabo en 1370 av. J.-C. À l'origine c’était le frère de Makeda, le prince Nourad, qui devait régner sur le royaume, mais sa mort prématurée place sa sœur sur le trône. Elle aurait ainsi gouverné le royaume une cinquantaine d’années.
Bien que les histoires d’Abyssinie apportent de nombreux détails, elles omettent les anecdotes qui reflètent l’animosité de certains théologiens envers la reine (l’histoire des jambes velues par exemple)
Réou, fils de Péleg
Riphath, fils de Gomère
Roboam, roi de Juda
Rois mages
Rosh
Ruben
Ruth
S
Sadducéens
Sadoq
Salmôn
Samson
Salomé la Myrophore ou Marie Salomé
Salomé, fille d'Hérodiade
Salomon, roi
Salomon (en hébreu ???????? (sh?l?m?h)) est un personnage de la Bible. Il y est présenté comme un prophète et roi d'Israël réputé pour sa richesse et sa sagesse. Il succède à son père, le roi David, le fondateur de la lignée des rois de Juda. Sa mère est Bethsabée.
Le roi Salomon est un personnage biblique qui apparaît dans les livres de Samuel et des Rois. Son existence historique n’est pas scientifiquement établie, mais elle est évaluée aux alentours de 950 avant Jésus-Christ. Selon la Bible, Salomon est le fils du roi David et Bethsabée. Il monte sur le trône au décès de son père alors qu’il avait de nombreux demi-frères plus âgés pouvant prétendre à la succession.
David se repend
David était polygame. Bethsabée était d’abord l’épouse d’Urie, soldat de l’armée de David. Mais David viole Bethsabée, qui tombe enceinte. David fait alors assassiner Urie et épouse sa veuve. L’enfant qu’elle porte meurt à la naissance et David se repend de ses crimes. Dieu lui pardonne. Bethsabée met au monde un deuxième enfant : Salomon, qui veut dire “paix”.
Un jugement célèbre départageant deux mamans
Il est connu pour sa grande sagesse. Le récit biblique lui attribue un jugement célèbre entre deux femmes qui se disputent le même nourrisson. Dans le Coran, il résoud un conflit entre un cultivateur et un berger.
Le temple de Jérusalem
En plus d’être sage, la Bible le décrit comme très riche et pacifique. C’est lui qui est réputé avoir construit le temple de Jérusalem, les Juifs adorant leur Dieu sous une tente (tabernacle) jusque-là. On lui attribue la rédaction de plusieurs livres du canon biblique : le cantique des cantiques, les proverbes et l’Ecclésiaste.
La reine de Saba
Attirée par sa renommée, la Reine de Saba lui rend visite. L’historiographie éthiopienne du Moyen-Age affirme qu’une descendance est née de cette histoire d’amour, donnant naissance à la dynastie « salomonide » des rois d’Éthiopie.
Plusieurs centaines de concubines
A la fin de sa vie, selon le récit biblique, Salomon eut plusieurs centaines de femmes et de concubines, acceptant les idoles païennes de ses compagnes. Il meurt, mais pour punir l’idolâtrie de sa fin de vie, le royaume est déchiré en deux entre Israël au nord et Juda au sud.
Samaritains
Les Samaritains (autoethnonyme : Shamerim, qui signifie « les observants » ou « ceux qui gardent » ; en hébreu moderne : Shomronim - ????????, c'est-à-dire « de Shomron », la Samarie ; ou « Israélites-Samaritains ») sont un peuple peu nombreux se définissant comme descendant des anciens Israélites, et vivant en Israël et en Cisjordanie. On appelle parfois leur religion le samaritanisme.
Les Samaritains sont une des plus petites populations du monde, puisqu'ils sont 820 en 2019 (contre 712 en 2007). Ils sont dotés d'une histoire écrite, attestée au Ier millénaire av. J.-C. en Samarie, région qu'ils ont dominé jusqu'au vie siècle.
La ville de Samarie fut construite par le roi Omri (886-875 av. J.-C.) qui donna à la ville qu'il avait bâtie le nom de Samarie (1 R 16,24). Un peu plus tard, la ville de Samarie donna son nom à toute la région qui l'entourait. C'est ainsi qu'au temps de Jésus, la Samarie constitue l'une des trois parties de la Palestine avec la Judée (au sud) et la Galilée (au nord). Bien qu'ils fassent parti du peuple choisi par Dieu, les Samaritains se distinguent nettement des autres Juifs. Sur le plan historique, certains événements contribuèrent à établir un fossé entre les Samaritains et les habitants de la Judée.
L'opposition commence par le schisme de 935 av. J.-C. Le peuple hébreu se scinde alors en deux : le Royaume du nord et le Royaume du sud. Environ deux siècles plus tard, en 721 av. J.-C., les Assyriens s'emparent de la capitale de la Samarie pour mettre fin au Royaume du nord. À partir de cette date, la population samaritaine forme un regroupement de gens constitué d'Assyriens venus repeupler la Samarie et d'Israélites non déportés du Royaume du nord. Ces deux groupes se mêlent l'un à l'autre et il en résulte une « dilution » de leurs croyances religieuses respectives.
Deux autres faits accentuent la division entre les Samaritains et les Judéens. D'une part, au VIe siècle av. J.-C., les Samaritains se construisent un temple sur le mont Garizim. Ce nouveau lieu de culte constituera un sanctuaire rival du temple de Jérusalem. D'autre part, en 166 av. J.-C., des troupes samaritaines se joignent à l'armée séleucide pour combattre Israël lors de la révolte des frères Maccabées : « Apollonius rassembla une troupe importante de Samarie pour faire la guerre à Israël. » (1 M 3,10)
Au temps de Jésus, les Juifs considèrent les Samaritains comme des hérétiques (ils ne reconnaissent que les cinq premiers livres de la Bible), des schismatiques (en raison de leur temple sur le mont Garizim) et même comme des païens. L'Évangile selon saint Jean témoigne notamment de ces relations tendues entre Juifs et Samaritains. Ainsi, le dialogue entre Jésus et la Samaritaine rappelle que les Juifs n'ont pas de relations avec les Samaritains (Jn 4,9). De plus, les Juifs emploient le terme « Samaritain » pour injurier Jésus: « N'avons-nous pas raison de dire que tu es un Samaritain et que tu as un démon? » (Jn 8,48). Cependant, dans l'évangile selon saint Luc, Jésus rend hommage à un Samaritain. Jésus va même jusqu'à en faire un modèle de charité envers le prochain (voir Lc 10,25-37).
Samaritaine (Jésus et la femme Samaritaine)
Le Christ et la Samaritaine, Guslitsa (début année 1800)
La Samaritaine. Femme de Samarie rencontrée par le Christ auprès du puits de Jacob, à laquelle Il demande à boire, promet l'eau vive de la vie éternelle et révèle sa qualité de Messie.
Dans le Nouveau Testament, seul le texte de Jean (IV, 1-30) raconte l'épisode de la rencontre de Jésus et de la Samaritaine. Selon la tradition du christianisme orthodoxe, cette femme est nommée Photine la Samaritaine.
Comme, se reposant près d'un puits, Jésus lui demande à boire, la Samaritaine s'étonne qu'il ose, lui, un Juif, lui demander de l'eau : les Juifs méprisaient les Samaritains et ne leur adressaient pas la parole. Jésus lui répond que l'eau qu'elle puise n'étanche pas la soif, mais que l'eau vive qu'il donne devient jaillissante et que quiconque en boit n'aura plus jamais soif.
Samuel, prophète
Sanballat
Sanhédrin
Sarah, fille de Terah
Sarah (en hébreu : ?????? : « princesse » ; en arabe : ??ra, ????) est un personnage de la Genèse, le premier livre de la Bible et du Pentateuque. Elle est la demi-sœur et l'épouse d’Abraham et la mère d’Isaac.
Récit biblique
Sarah, qui est d'abord nommée Saraï (?????? / ??????, « princesse »), épouse Abraham, qui est d'abord nommé Abram. Sarah et Abraham sont nés du même père et d'une mère différente. Sarah a pour père Terah et pour mère Yona, Abraham a pour père Terah et pour mère Salmuth. La pratique du mariage entre un frère et sa demi-sœur est plus tard réprouvée par le Lévitique. Des midrashim donnent Sarah comme nièce d'Abraham et fille d'Haran le frère d'Abraham. La pratique du mariage oncle-nièce est condamnée par l'écrit de Damas.
Dieu apparaît pendant la visite de trois hommes passant près des chênes de Mambré, à qui Abraham offre l'hospitalité. Abraham demande à Sarah de préparer des gâteaux. L'un des étrangers réitère l'annonciation de la grossesse de Sarah, qui est très âgée et en rit intérieurement à cause de son âge, ce que Dieu reproche à Abraham. Sarah, prise de peur, ment à Dieu en niant avoir ri. Dieu réaffirme simplement le contraire.
Saraï, qui se croit stérile, propose sa servante égyptienne Agar comme femme à Abram, pour avoir par elle des enfants. Lorsqu'Agar tombe enceinte (d'Ismaël), elle méprise et dédaigne Saraï, qui s'en plaint à Abram. Sarah est exaucée par Dieu, et Isaac, fils de Sarah, est né.
Sarah meurt âgée de 127 ans.
Satan
Saül, roi d'Israël
Saül (voir Paul)
Seba, fils de Koush
Sédécias, roi de Juda
Ségub
Septante disciples
Les septante disciples étaient les disciples de Jésus mentionnés dans l'Évangile selon Luc (X:1-24). Selon ce texte, le seul du canon où ils apparaissent, Jésus les choisit et les dépêcha par groupes de deux vers différentes régions pour annoncer l'Évangile. La tradition chrétienne occidentale les désigne le plus souvent sous le nom de « disciples » tandis que les chrétiens orientaux les appellent volontiers « apôtres ». Si l'on se réfère au lexique grec, un « apôtre » est celui que l'on envoie en mission tandis qu’un « disciple » est un élève : les deux traditions s’opposent donc sur la portée du mot « apôtre ». Il existe plusieurs listes antiques, comportant plus ou moins d'informations et présentant certaines différences.
Dans certaines versions de la Bible, le nombre de disciples est de 72. Il en est de même dans plusieurs textes du christianisme oriental. On peut penser que chacun des 12 apôtres était responsable de la formation des disciples. Ainsi, on se serait trouvé en présence de 12 groupes de 6 disciples, chaque groupe ayant à sa tête un apôtre formateur. Ces douze groupes de formation évangélique auraient donc été formés chacun de sept membres pour un total de 84, soit 72 disciples plus 12 apôtres.
Nomenclature des Septante
La plupart des noms cités dans la liste des Septante sont identifiables grâce à leur titre. Il existe quelques différences selon les listes. Dans ces listes, Luc l’évangéliste compte au nombre des Septante. La nomenclature suivante est le canon généralement reçu.
Jacques frère du Seigneur, auteur présomptif de l'Épître de Jacques, et premier évêque de Jérusalem
Marc, auteur de l'Évangile selon Marc et évêque d’Alexandrie
Luc, auteur de l'Évangile selon Luc
Clopas
Siméon, fils de Clopas, 2e évêque de Jérusalem
Barnabas, lévite ayant une résidence à Chypre
Juste ou Justus, évêque de Beth Guvrin (appelée Éleuthéropolis au iie ou iiie siècle)
Thaddée d'Édesse, aussi appelé saint Addaï
Ananias, évêque de Damas
Étienne, un des Sept diacres, et le premier martyr
Philippe, un des Sept diacres, évêque de Tralles en Lydie
Prochore, un des Sept diacres, évêque de Nicomédie en Bithynie
Nicanor, un des Sept diacres
Timon, un des Sept diacres
Parménas, un des Sept diacres
Timothée, évêque d’Éphèse
Tite, évêque de Crète
Philémon, évêque de Gaza
Onésime (distinct du personnage homonyme mentionné dans l’Épître à Philémon)
Épaphras, évêque de Colosses
Archippe
Silas, évêque de Corinthe
Sylvanus, disciple de Paul de Tarse, cité en 2Co 1,19
Crescent, évêque de Vienne (Isère)
Crispus, évêque de Chalcédoine en Galilée
Epenetus, évêque de Carthage
Andronique, évêque de Pannonie
Stachys, évêque de Byzance
Amplias ou Ampliatus, évêque d’Odessos ; fêté le 31 octobre
Urbain, évêque de Macédoine
Narcisse, évêque d’Athènes
Apelles, évêque d’Héraklion
Aristobule, évêque de Britannia (Grande-Bretagne)
Hérodion, évêque de Patras
Agabus le Prophète
Rufus, évêque de Thèbes
Asyncritus, évêque d’Hyrcanie
Phlégon, évêque de Marathon
Hermès, évêque de Philippopolis
Patrobas, évêque de Puteoli
Hermas, évêque de Dalmatie
Lin, évêque de Rome
Gaius, évêque d’Éphèse
Philologue, évêque de Sinope
Luc de Cyrène, évêque de Laodicée en Syrie
Jason, évêque de Tarse
Sosipater, premier évêque d’Iconium
Olympas, évêque de Philippes
Tertios, qui transcrivit l’Épître aux Romains et deuxième évêque d’Iconium
Erastus, évêque de Paneas
Quartus, évêque de Berytus
Évode, évêque d’Antioche
Onésiphore, évêque de Colophon et de Coronée
Clément, évêque de Sardes
Sosthène, évêque de Colophon
Apollos, évêque de Césarée de Cappadoce
Tychique, évêque de Colophon
Épaphrodite ; fêté le 22 mars
Carpus, évêque de Béroia en Thrace
Quadratus
Jean-Marc (en) (fréquemment identifié à Marc l’évangéliste), évêque de Byblos
Zénas le juge, évêque de Diospolis
Aristarque, évêque d’Apamée en Syrie
Pudens
Trophime d'Éphèse
Marc, évêque d’Apollonie
Artémas, évêque de Lystre
Aquila
Fortunatus
Achaïcus
Séraphin
Que sont les séraphins ? Sont-ils des anges ? »
Réponse : Les séraphins (« les ardents » ou « les brûlants ») sont des créatures angéliques associées à la vision de Dieu dans son Temple qu’a eue le prophète Ésaïe lors de son appela au ministère prophétique (Ésaïe 6.1-7). Ésaïe 6.2-4 nous en rend compte : « Des séraphins se tenaient au-dessus de lui. Ils avaient chacun six ailes : deux dont ils se couvraient le visage, deux dont ils se couvraient les pieds et deux dont ils se servaient pour voler. Ils se criaient l’un à l’autre : « Saint, saint, saint est l’Éternel, le maître de l’univers ! Sa gloire remplit toute la terre ! » Les montants des portes se sont mises à trembler à cause de la voix qui retentissait et le Temple a été rempli de fumée. » Les séraphins sont des anges qui adorent Dieu continuellement.
Ésaïe 6 est le seul passage biblique qui mentionne directement les séraphins. Chacun avait six ailes : deux dont ils se servaient pour voler, deux ont ils se couvraient les pieds et deux dont ils se couvraient le visage (Ésaïe 6.2). Les séraphins volaient autour du trône sur lequel Dieu était assis, en chantant ses louanges et en attirant l’attention sur sa gloire et sa majesté. Ces créatures ont apparemment aussi servi d’agents de purification pour Ésaïe au début de son ministère prophétique : un d’eux a touché ses lèvres avec un charbon ardent et lui a dit : « Puisque ceci a touché tes lèvres, ta faute est enlevée et ton pêché est expié. » (Ésaïe 6.7) Tout comme les autres types de saints anges, les séraphins obéissent entièrement à Dieu. Comme les chérubins, ils se consacrent particulièrement à l’adoration de Dieu.
Scribe
Sem, fils de Noé
Sem (en hébreu moderne : ??, Shem ou Sêm ; arabe : ???, S?m ; signifiant « nom, renommée, prospérité ») est un personnage de la Genèse, le premier livre de la Bible. Il est un des trois fils de Noé, et le frère de Cham et Japhet.
Présentation
Neuf générations le séparent de son ancêtre Seth, le fils d'Adam. Ses fils sont Elam (en), Ashshur, Arpakshad, Lud (en) et Aram (en). Il vécut 600 ans. Il est l'ancêtre d’Eber, lui-même ancêtre d'Abraham.
Séphora
Séphora, ou Tsippora ou encore Zéphora telle que citée dans Proust (hébreu : ???????? Sippôra(h) : petit oiseau), en arabe Safûra, est un personnage biblique. Femme d'une beauté exceptionnelle, elle est la plus belle épouse de Moïse et la fille de Jethro, le prêtre des Madianites.
D'après la tradition juive, elle est enterrée dans le Tombeau des Matriarches (en), à Tibériade.
Dans le livre de l'Exode, Moïse quitte l'Égypte en fugitif, après avoir tué un contremaître égyptien. Arrivant à un puits près de Madian, il prête main-forte à un groupe de bergères menant leur troupeau, face à des bergers hostiles. Celles-ci l'invitent, en guise de remerciement, à conduire les troupeaux de leur père, Jéthro, prêtre d'El Elyon (Dieu suprême) de Madian. Elles racontent à leur père leur rencontre avec Moïse en le qualifiant d'Égyptien.
Il se lie avec l'une d'elles, Séphora, qu'il épouse et qui lui donne un garçon, Gershom, puis plus tard Éliézer.
Moïse et Séphora arrivent à un abri et Dieu essaie de tuer Moïse, jusqu'à ce que Séphora, inspirée, pratique la circoncision sur son enfant Gershom, à l'aide d'une pierre plate. Après avoir été renvoyée, Séphora retrouve Moïse.
Dans Nombres 12:1, apparaît la quatrième et dernière occurrence d'une épouse (non nommée) de Moïse : la sœur de Moïse, Miryam, est rendue lépreuse par colère divine pour avoir douté que Moïse soit plus inspiré qu'elle par Dieu, car il avait épousé une Koushite (terme habituellement compris comme signifiant Éthiopienne). Dans ce passage, il n'est pas donné de prénom, mais il est juste mentionné une épouse koushite, or, Séphora étant madianite, des sources anciennes, comme Flavius Josèphe (Antiquités Juives, 2.10-11), et le Targoum Pseudo-Jonathan, et modernes (critique biblique) estiment qu'il s'agissait d'une autre épouse appelée Tharbis, la bigamie n'étant ni illégale, ni réprouvée à l'époque, d'autant plus qu'un précédent majeur avait été trouvé en la personne de Jacob, qui avait pour épouses Rachel et Léa.
Cependant, la majorité des sources traditionnelles, tant juives que chrétiennes, estiment qu'il s'agit de la même personne, Koushite étant à prendre au sens de « à la couleur de peau noire », koush provenant d'une racine hébraïque signifiant « sombre » car les Madianites étant des nomades habitués aux échanges commerciaux, aux mélanges culturels et ethniques, il se peut que dans une même famille se trouve des individus de type sémite et de type noir africain à la manière des Touaregs aujourd'hui. Cependant, André-Marie Gerard, dans son Dictionnaire de la Bible, avance une autre hypothèse : « « Kouchite » signifie ici non pas « originaire de Kouch », mais de Kouchân, une tribu de Madiân, comme il apparaît dans un verset du prophète Habacuc (Ha 3:7) où les deux noms, mis en parallèle, paraissent synonymes. » Toutefois, certaines traductions du passage d'Habacuc mentionné donnent « Éthiopie » pour Kuchan ; c'est par exemple dans la Sainte Bible de Louis Segond : « Je vois dans la détresse les tentes de l'Éthiopie, Et les tentes du pays de Madian sont dans l'épouvante. »
Seth
Seth (en hébreu ????) est un personnage de la Genèse, premier livre de la Bible. Il est le troisième enfant d'Adam et Ève, conçu après le meurtre d'Abel par Caïn. C'est un ancêtre de Noé. Selon la Bible, il vécut 912 ans.
Bible
Adam connut encore sa femme, Ève ; elle enfanta un fils, et l'appela du nom de Seth, car, dit-elle, Dieu m'a donné un autre fils à la place d'Abel, que Caïn a tué. Seth eut aussi un fils, et il l'appela du nom d'Énosh. C'est alors que l'on commença à invoquer le nom de l'Éternel. (4:25-26)
Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. (5:3)
Seth, âgé de cent cinq ans, engendra Énosh. Seth vécut, après la naissance d'Énosh, huit-cent-sept ans ; et il engendra des fils et des filles. Tous les jours de Seth furent de neuf cent-douze ans ; puis il mourut.(5:6-8)
Lignée des Patriarches
Il entre donc dans la lignée des patriarches bibliques, d'Adam à Abraham, en passant par Noé (l'ancêtre de tous les hommes après le Déluge), et pour les chrétiens jusqu'à Jésus de Nazareth en passant par le roi David selon la généalogie donnée au début de l'Évangile de Luc (verset 3-38).
Shadrach voir Ananias, Azarias et Misaël (Shadrac, Méschac et Abed Nego)
Ananias, Azarias et Misaël (hébreu : ?????, ????? ?????? Hanania, Azaria vèMishaël) de leur nom hébreu, appelés Shadrach, Meshach et Abednego en chaldéen et en arménien, sont les personnages centraux du troisième chapitre du Livre de Daniel, également mentionnés dans la première partie du livre.
Appelés collectivement les trois jeunes gens de Babylone ou les trois jeunes Hébreux, ces compagnons du prophète Daniel sont jetés vivants dans une fournaise, sur l'ordre de Nabuchodonosor II. Un ange leur apparaît et ils en ressortent vivants, ce qui convertit le roi païen au Dieu d'Israël (Da 3,8-30).
Cet épisode a été représenté à de multiples reprises dans l'iconographie chrétienne.
Dans l'Église orthodoxe, ces trois jeunes gens sont des saints fêtés conjointement avec Daniel le 17 décembre.
Shallum, roi d'Israël
Shaoul
Shèkem
Shélah, fils d'Arpakshad
Shemida
Shillem
Shiméi
Shipra, sage-femme
Shouni
Shouthélah
Sidoine d'Aix, l'aveugle-né
Silas, prophète et disciple
Siméon
Siméon, disciple
Siméon de Jérusalem
Simon (voir Pierre)
Simon de Cyrène
Simon, frère de Jésus
Simon le Magicien
Simon le Zélote ou Simon le Cananéen, apôtre
Sophonie, prophète
Sorcière d'Endor
Dans la Bible hébraïque, la Sorcière d'Endor, ou pythonisse d'Endor (village canaanite situé probablement sur le Mont Moréh), telle que mentionnée dans le premier livre de Samuel, chapitre 28:3–25, est une femme nécromancienne « qui possède un talisman », avec lequel elle appelle le prophète Samuel récemment décédé, à la demande de Saül, roi d'Israël. Elle a été comparée à un médium.
D'après la Bible
Saül est abandonné par YHWH. Il est à la fin de son règne, et ne désire plus que la mort de David. Or celui-ci s'est allié avec les Philistins et Saül veut connaître les intentions de Dieu. Le roi sait que Dieu a interdit la sorcellerie et punit de mort tous ceux qui s'y adonnent. Du vivant du prophète Samuel, Saül a même fait exécuter tous les sorciers et tous les nécromanciens.
Les Philistins ont rassemblé leurs forces et campent à Shunem. Saül a, quant à lui, positionné son armée à Gelboé. Le roi est terrifié à la vue des troupes ennemies et en appelle à Dieu, mais ne reçoit aucune réponse par les oracles traditionnels, rêves, prophètes et Ourim et Thoummim.
Il demande alors à rencontrer une femme "qui possède un talisman" qui lui permettrait d'entrer en relation avec les morts. On lui indique qu'une sorcière habite le village d'Endor, et il décide de s'y rendre, déguisé, de nuit, accompagné de deux serviteurs et de demander à la femme d'appeler pour lui la personne qu'il lui signalera. La sorcière flairant un piège, refuse dans un premier temps d'obéir, connaissant trop bien le sort réservé par décision royale à ses semblables. Assurée de son immunité, elle appelle alors, à la demande de Saül, Samuel. À la vue de ce dernier, elle se met à hurler et accuse le roi, qu'elle reconnaît immédiatement, de l'avoir trompée. Saül apaise ses craintes et lui demande ce qu'elle a vu. Elle a vu "des dieux (elohim) venant (pl.) des entrailles de la terre", "un vieil homme..enroulé dans une cape". Saül se prosterne devant le fantôme qu'il ne voit pas. Samuel se plaint d'avoir été dérangé, mais Saül plaide l'urgence du danger et son abandon par Dieu. Samuel, cependant, refuse de donner un conseil, mais annonce l'imminente chute du roi et de sa dynastie. Saül défaille en entendant ce présage tout autant d'émotion que de fatigue et d'inanition. La sorcière tente de le réconforter et l'invite à partager son hospitalité. Devant les implorations conjuguées de la femme et de ses serviteurs, il accepte, mange, puis s'en retourne ensuite calmement vers son destin.
Il périra le jour suivant lors de la bataille de Gelboé.
Dans le texte biblique, la femme reste anonyme, tandis que le Midrash rabbinique soutient qu'elle se nomme Zéphanie et qu'elle est la mère de Abner.
La prophétie de l'ombre de Samuel est en grande partie une répétition des mots de Samuel lorsqu'il était vivant, dans 1 Samuel 15. La seule information nouvelle est la nouvelle prophétie que Saül doit mourir "demain". Et pourtant, si les événements des chapitres 1Sam.28-31 sont dans l'ordre chronologique, Saül n'est pas mort le jour suivant. Il est mort après trois jours de plus, pour laisser le temps aux mouvements de troupes de David d'atteindre Tsiklag "le troisième jour" 1Sam.30:1. Dans ce cas, la prophétie, ce qui a été ajouté par la sorcière, était en fait fausse.
Sosipater, disciple
Stachys, disciple
Suzanne, disciple de Jésus
Suzanne, protagoniste de l'histoire Suzanne et les Vieillards
Syméon
T
Tahân, fils d'Éphraïm
Tahân, fils de Télah
Tamar, fille de David
Tamar, protagoniste de l'histoire de Juda et Tamar
Télah
Terah, fils de Nahor
Tertius, disciple
Thaddée
Thaddée, disciple
Tharbis
Thola, juge
Thola, fils d'Issachar
Thomas ou Dydime, apôtre
Tibère
Tibni
Timon, disciple
Timothée, disciple
Tiras, fils de Japhet
Tite, disciple
Tobie
Togarma, fils de Gomère
Trônes
Trophime, disciple
Tselophehad
Tseror
Tsidone, fils de Canaan
Tsiphiôn
Tsohar
Tubal, fils de Japhet
Tubal-Caïn
Tychique, disciple
U
Uriel, archange
Uriel ou Ouriel (nom antique d'origine mésopotamienne, écrit en hébreu : ??????Oriel, en grec : Ουρι?λ Ouriíl, en arabe : ???????Israfil, en guèze et amharique : ?????Ura??l2 ou ?????Uri??l3, en copte : ??????) est le nom d'un archange de la tradition monothéiste. Il est considéré comme le quatrième archange et apparaît dans plusieurs traditions pseudépigraphiques ou apocryphes juives. Il est révéré par l'Église orthodoxe comme l'un des sept archanges majeurs et figure en haute place dans les hiérarchies angélologiques de l'ésotérisme chrétien européen, médiéval et moderne. Uriel est reconnu par l'église anglicane comme le quatrième archange.
Comme quatrième archange, Uriel est ajouté aux trois archanges nommés pour représenter un des quatre points cardinaux (généralement celui représentant l'été).
Le livre d'Hénoch évoque ainsi nommément Uriel comme : « ange que le Seigneur de gloire a préposé à toutes les étoiles qui brillent dans le ciel et éclairent la Terre5. » Uriel serait ainsi l'ange qui apporte aux êtres humains les lumières de la connaissance de Dieu. Il serait aussi l'interprète des prophéties et l'ange du châtiment6.
Tradition chrétienne (catholique)
Les débuts du christianisme témoignent de l'importance croissante accordée à Uriel, quoique l'Église catholique romaine ait combattu cette tendance en lui retirant ses attributs (L'épée de flamme ira à Michael) et niant son existence centrale en tant qu'Archange.
Église orthodoxe
L'Église orthodoxe, quant à elle, place Ouriel (« (la) Flamme de Dieu ») parmi les Sept Archanges Majeurs, aux côtés de Raphaël (« (le) Soin de Dieu » - Tobie 3:17, 12:15), Gabriel (« Homme de Dieu » ou « Puissance de Dieu »), Michaël (« Qui tend vers Dieu »), Sealtiel (« (la) Prière de Dieu » - III Esdras, 5:16), Jéhudiel (« (la) Gloire de Dieu ») et Barachiel (« (la) Bénédiction de Dieu »).
Église anglicane
Dans la tradition et l'hagiographie de l'église anglicane et épiscopale, Uriel est particulièrement mentionné comme un archange. Il est aussi reconnu comme le Saint Patron du sacrement de la Confirmation. Il est célébré dans le calendrier liturgique anglican le jour de la fête des Archanges.
Urie le Hittite
V
Vashti
La reine Vashti est un personnage du livre d'Esther.
Reine, femme d’Assuérus (Xerxès Ier) le roi de Perse. Dans la troisième année de son règne, Assuérus convoqua tous les nobles, les princes et les serviteurs des districts administratifs. À la fin de cette assemblée, il tint un banquet de sept jours. De même, Vashti offrit un banquet pour les femmes dans la maison royale. Le septième jour, Assuérus ordonna à ses fonctionnaires de cour de faire venir Vashti, avec le diadème royal, pour que tous voient sa beauté. (Il semble que, d’ordinaire, la reine prenait ses repas à la table du roi, mais l’Histoire n’atteste pas qu’il en était ainsi lors des grands banquets. De plus, au même moment, Vashti offrait un banquet aux femmes.) Pour une raison non précisée, Vashti refusa obstinément. Assuérus s’adressa alors à ses sages, qui connaissaient la loi, et Memoukân, un prince, lui fit comprendre que ce n’était pas seulement au roi que Vashti avait fait du tort, mais aussi à tous les princes et au peuple des districts administratifs. Il expliqua que si les princesses apprenaient ce que la reine avait fait (une nouvelle qui se répandrait rapidement dans le château), elles suivraient l’exemple de Vashti et s’appuieraient sur ce précédent pour agir elles aussi avec mépris (Est 1:1-22). Vashti fut déposée, et environ quatre ans plus tard, Esther la Juive fut choisie pour devenir la femme d’Assuérus et reprendre les fonctions royales de Vashti. — Est 2:1-17.
Veuve de Sarepta
La veuve de Sarepta est une figure anonyme de la Bible hébraïque auprès de laquelle le prophète Élie trouve refuge. Il réalise pour elle deux miracles, assurant sa providence et ressuscitant son fils.
Élie et la veuve de Sarepta
d’après I Rois 17,7-16 Élie était un ami de Dieu. Il parlait souvent à Dieu dans sa prière, et il parlait de Dieu à tous les hommes. C’était un prophète. Un jour il n’y eut plus d’eau dans le torrent de l’endroit où Élie habitait, car il n’y avait plus de pluie. Dieu dit à Élie : « Lève-toi et va dans le village de Sarepta. Tu rencontreras une femme veuve. Elle te donnera à manger. » Élie se leva et partit vers Sarepta. Il marcha longtemps et arriva enfin à l’entrée du village. Il y avait là une femme qui avait perdu son mari. C’était une pauvre veuve. Elle n’avait plus rien à manger. Elle avait une seule richesse, c’était son fils. Tous les deux ramassaient du bois afin de faire un feu pour faire cuire une dernière galette. Élie lui dit : « J’ai soif. Veux-tu me puiser un peu d’eau avec ta cruche pour que je boive ? » La veuve partit chercher de l’eau. Élie lui cria : « Apporte-moi aussi un morceau de pain dans ta main. » La veuve dit à Élie : « Je le jure par la vie du Seigneur ton Dieu : je n’ai pas de pain. J’ai seulement dans une jarre une poignée de farine, et un peu d’huile dans un vase. Je ramasse deux morceaux de bois afin de faire du feu. Je rentre préparer pour moi et pour mon fils notre dernier repas. Nous le mangerons et puis nous mourrons. » Élie lui dit alors : « N’aie pas peur, va, fais ce que tu as dit. Mais d’abord, cuis-moi un petit pain et apporte-le moi ; ensuite tu feras un pain pour toi et ton fils. Car ainsi parle le Seigneur, Dieu d’Israël : Cruche de farine ne se videra, jarre d’huile ne désemplira jusqu’au jour où le Dieu vivant enverra sa pluie sur les champs. » La femme alla faire ce qu’Élie lui avait demandé. Et la jarre de farine ne s’épuisa pas, et le vase d’huile ne se vida pas, ainsi que le Seigneur l’avait annoncé par la bouche d’Élie. Chaque fois qu’elle allait puiser dans la jarre, il y avait toujours de la farine. Chaque fois qu’elle allait puiser dans la cruche, il y avait toujours de l’huile. La farine ne s’épuisa pas, la cruche d’huile ne se vida pas. La femme et le fils mangèrent le pain et ils restèrent vivants.
W
X
Xerxès Ier
Y
Yaël
Yahléel
Yahtséel
Yakîn
Yamîn
Yared
Yahweh (le vrai nom de Dieu en hébreu)
Yahweh, aussi écrit dans les publications Yahvé, Iahvé, Jéhovah, YHWH ou JHVH (de l'hébreu ???? (yhwh)), est dans le milieu ouest-sémitique du Proche-Orient ancien étroitement associée à l'Israël antique, un des noms donnés au Très-Haut, le Dieu Créateur. Yahweh est vénéré dans les royaumes d'Israël et de Juda.
Yahweh est vénéré dans les royaumes d'Israël et de Juda. Son sanctuaire principal est le premier Temple de Jérusalem. Dans la Bible hébraïque, Yahweh (YHWH) est présenté comme le Dieu national des Enfants d'Israël.
Prononciation
YHWH
???? est le Tétragramme (grec ancien : Τετραγρ?μματον / Tetragrámmaton, mot composé de quatre lettres), le théonyme de la divinité d’Israël, composé des lettres y?? (?), h? (?), w?w (?), h? (?), et retranscrit YHWH en français.
Apparaissant près de 7 000 fois dans l’ensemble de la Bible hébraïque et présenté comme le « nom propre » de l’Elohim du judaïsme, il pourrait être dérivé de la racine trilittère en hébreu : ??? (HYH, « être »)1. Considéré d’une sainteté suprême et déclaré ineffable en raison du troisième commandement (« ne pas prononcer le nom divin en vain ») vers le iiie siècle, il est substitué dans les prières ou la lecture de la Torah par Adonaï (hébreu : ???? « mon Seigneur ») et par HaShem (hébreu : ??? « le Nom ») dans un contexte profane.
Certaines traductions chrétiennes de la Bible l’ont parfois transcrit par « Yahvé », « Yahweh », « Jéhovah » ou « Jéhova ». Depuis le pontificat de Benoît XVI, l’Église catholique préconise, entre autres par respect pour les Juifs, de ne plus prononcer « Yahvé » mais d’employer à la place l'expression « le Seigneur »2 selon l’usage de la Vulgate, laquelle suit elle-même les copies tardives de la Septante, dans lesquelles le Tétragramme avait fini par être remplacé par Κ?ριος (Kyrios, « Seigneur »). Depuis la Bible d'Olivétan (1535), les traductions protestantes retiennent quant à elles le terme « l'Éternel », jugé plus proche du sens hébreu.
Les expressions françaises et hébraïques des noms de Dieu
Zacharie, dont le nom ????????? en hébreu signifie « Yah s'est souvenu », est le onzième des douze petits prophètes de la Bible. On lui attribue traditionnellement le livre de Zacharie, mais il n'en est certainement pas le seul auteur.
Bible
D'après le livre de Zacharie, il a prophétisé sous le règne de Darius 1er, roi de Perse, vers 520 av. J.-C., et il est le deuxième prophète ayant exercé son ministère depuis l’exil, après Aggée dont il fut un contemporain. Son livre prophétise la venue d'un Messie et la conversion de nombreux peuples.
Le livre de Zacharie est classé parmi les Neviim dans la tradition juive et parmi les livres de l'Ancien Testament par les chrétiens. Zacharie est fêté par les chrétiens le 6 septembre en Occident et le 8février en Orient.
Zacharie est également mentionné dans le livre d'Esdras et le livre de Néhémie, où il est évoqué à la suite de son contemporain le prophète Aggée, avec lequel il participe à la construction du Second Temple de Jérusalem. Dans le livre de Néhémie, il apparaît dans une liste de prêtres.
Zacharie (père de Jean le Baptiste)
Zacharie, dont le nom ????????? en hébreu signifie « Yah s'est souvenu » (en arabe : ????? « Zakaria ») (Ζαχαρ?ας en grec) est le père de Jean le Baptiste dans les traditions chrétiennes, mandéennes et musulmanes. C'est notamment un personnage de l'évangile selon Luc, de la Nativité de Marie appelée protévangile de Jacques et du Coran. Il est le père de Jean le Baptiste et l'époux d'Élisabeth, parente ou cousine de la Vierge Marie.
Le Coran le mentionne comme prophète de l'islam et prêtre sous le nom de Zakar?y?. Dans la tradition musulmane, sa femme et mère de Yahyâ (Jean Baptiste), est appelée Ashâ. Elle est aussi parente de Maryam (la vierge Marie), mère d'Îsâ (Jésus).
Dans l'évangile selon Luc
Dans le Nouveau Testament, Zacharie est le père de Jean le Baptiste et l'époux d'Élisabeth. Il faisait partie de la classe sacerdotale. Son épouse était stérile et ils étaient l'un et l'autre avancés en âge. Pendant qu'il s'acquittait de ses fonctions au temple de Jérusalem un ange lui apparut :
« Alors un ange du Seigneur apparut à Zacharie, et se tint debout à droite de l'autel des parfums. Zacharie fut troublé en le voyant, et la frayeur s'empara de lui. Mais l'ange lui dit : Ne crains point, Zacharie, car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t'enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès le sein de sa mère ; il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur, leur Dieu ; il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Élie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé.(…) Le huitième jour, ils vinrent pour circoncire l'enfant, et ils l'appelaient Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole, et dit : Non, il sera appelé Jean. (...) Zacharie demanda des tablettes, et il écrivit : Jean est son nom. Et tous furent dans l'étonnement. Au même instant, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia, et il parlait, bénissant Dieu. »- Luc 1.13-64
Son chant de louange ou Cantique de Zacharie est souvent appelé le Benedictus, premier mot du cantique en latin. Dans l'Église catholique, il est récité ou chanté chaque matin par les prêtres et les religieux dans l'office des Laudes.
Le meurtre de Zacharie est motivé d'au moins trois manières différentes à une époque relativement ancienne, dans le Protévangile de Jacques, par Origène et par des gnostiques non identifiés, comme cela est rapporté par l'hérésiologue chrétien Épiphane de Salamine.
Dans le protévangile de Jacques
Dans la Nativité de Marie (appelé protévangile de Jacques) (23.1-3), un apocryphe du iie siècle, Zacharie est assassiné sur ordre d'Hérode le Grand car il refusait de dire où son fils, Jean (le futur baptiste) était caché. Hérode ayant appris de la bouche de Mages venus d'Orient, qu'il était de sang royal et que son cousin Jésus, verrait le jour pour régner sur Israël, il avait décidé de le faire trouver et de le tuer. Zacharie est tué dans le Temple de Jérusalem. Il est précisé que « les fils d'Israël » et « les prêtres » ignoraient tout de ce meurtre. Constatant son absence, l'un des prêtres « s'enhardit et entra dans le sanctuaire ; près de l'autel du Seigneur, il aperçut du sang figé. Et une voix retentit : « Zacharie a été assassiné. Son sang ne s'effacera pas avant que vienne le vengeur. » Ces paroles le remplirent d'effroi. Il sortit et annonça aux prêtres ce qu'il avait vu et entendu ».
Chez les pères de l'Église
Pour l'assassinat de Zacharie, Origène mentionne un autre motif que celui du refus de dire, aux envoyés d'Hérode où son fils Jean était caché. L'auteur chrétien raconte que Zacharie fut tué entre le sanctuaire et l'autel (Mt. 23, 35 concernant Zacharie fils de Barachie, ou référence au même Zacharie) pour avoir pris la défense de Marie introduite dans un lieu du temple réservé aux vierges. Un autre passage de son commentaire sur l'Évangile selon Matthieu attribue un récit de la mort de Zacharie « par le glaive' » à une source littéraire. Cette source littéraire pourrait correspondre à la troisième partie du Protévangile de Jacques.
Dans certains écrits gnostiques
Épiphane cite un ouvrage gnostique qui raconte la mort du père de Jean pour une autre raison : Zacharie avait vu en vision dans le temple un homme à tête d’âne et fut pour cette raison lâchement assassiné par des bandits. Probablement, une allusion détournée à la représentation de Jésus par les païens des premiers siècles, comme un homme crucifié avec une tête d'âne. Cette représentation semble directement issue des calomnies que les païens faisaient circuler sur les juifs dans le monde romain. Dès le premier siècle, il est attesté par des auteurs païens anti-judaïques que les juifs étaient accusés d'adorer une tête d'âne à l'intérieur de leur Temple9. Les plus anciens graffitis datent du iie siècle, époque où le judaïsme et le christianisme ne sont pas encore clairement séparés. La connaissance indirecte que nous avons de cette mention et le fait qu'Épiphane de Salamine, qui nous la rapporte, la prend au premier degré, rend quasiment impossible de comprendre ce que les auteurs gnostiques voulaient exprimer.
Zacharie, roi d'Israël
Zacharie (hébreu : ?????) est un roi d'Israël au milieu du 13e siècle av. J.-C..
Son règne est présenté en 2 Rois 15:8-12. Fils de Jéroboam II, la majorité des historiens pensent qu'il devient roi durant la 38e année d'Ozias. Il ne règne que six mois, puis est assassiné par l'usurpateur Shallum. Selon la Bible, sa mort est la conséquence de son impiété.
Zacharie (père de Jean le Baptiste)
Zacharie, dont le nom ????????? en hébreu signifie « Yah s'est souvenu » (en arabe : ????? « Zakaria ») (Ζαχαρ?ας en grec) est le père de Jean le Baptiste dans les traditions chrétiennes, mandéennes et musulmanes. C'est notamment un personnage de l'évangile selon Luc, de la Nativité de Marie appelée protévangile de Jacques et du Coran. Il est le père de Jean le Baptiste et l'époux d'Élisabeth, parente ou cousine de la Vierge Marie.
Dans l'évangile selon Luc
Dans le Nouveau Testament, Zacharie est le père de Jean le Baptiste et l'époux d'Élisabeth. Il faisait partie de la classe sacerdotale. Son épouse était stérile et ils étaient l'un et l'autre avancés en âge. Pendant qu'il s'acquittait de ses fonctions au temple de Jérusalem un ange lui apparut :
« Alors un ange du Seigneur apparut à Zacharie, et se tint debout à droite de l'autel des parfums. Zacharie fut troublé en le voyant, et la frayeur s'empara de lui. Mais l'ange lui dit : Ne crains point, Zacharie, car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t'enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean. Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance. Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès le sein de sa mère ; il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur, leur Dieu ; il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Élie, pour ramener les cœurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé.(…) Le huitième jour, ils vinrent pour circoncire l'enfant, et ils l'appelaient Zacharie, du nom de son père. Mais sa mère prit la parole, et dit : Non, il sera appelé Jean. (...) Zacharie demanda des tablettes, et il écrivit : Jean est son nom. Et tous furent dans l'étonnement. Au même instant, sa bouche s'ouvrit, sa langue se délia, et il parlait, bénissant Dieu. » Luc 1.13-64
Son chant de louange ou Cantique de Zacharie est souvent appelé le Benedictus, premier mot du cantique en latin. Dans l'Église catholique, il est récité ou chanté chaque matin par les prêtres et les religieux dans l'office des Laudes.
Le meurtre de Zacharie est motivé d'au moins trois manières différentes à une époque relativement ancienne, dans le Protévangile de Jacques, par Origène et par des gnostiques non identifiés, comme cela est rapporté par l'hérésiologue chrétien Épiphane de Salamine.
Dans le protévangile de Jacques
Dans la Nativité de Marie (appelé protévangile de Jacques) (23.1-3), un apocryphe du iie siècle, Zacharie est assassiné sur ordre d'Hérode le Grand car il refusait de dire où son fils, Jean (le futur baptiste) était caché. Hérode ayant appris de la bouche de Mages venus d'Orient, qu'il était de sang royal et que son cousin Jésus, verrait le jour pour régner sur Israël, il avait décidé de le faire trouver et de le tuer. Zacharie est tué dans le Temple de Jérusalem. Il est précisé que « les fils d'Israël » et « les prêtres » ignoraient tout de ce meurtre. Constatant son absence, l'un des prêtres « s'enhardit et entra dans le sanctuaire ; près de l'autel du Seigneur, il aperçut du sang figé. Et une voix retentit : « Zacharie a été assassiné. Son sang ne s'effacera pas avant que vienne le vengeur. » Ces paroles le remplirent d'effroi. Il sortit et annonça aux prêtres ce qu'il avait vu et entendu ».
Zachée
Zachée ou Zacchée (en grec : Ζακχα?ος, Zakchaios ; en araméen Zakkaï « le Juste ») est un personnage qui dans la tradition chrétienne est un disciple de Jésus dès avant sa crucifixion (Lc 19, 1-10).
Le disciple
Comme Lévi (Matthieu), l'un des apôtres de Jésus, avant sa conversion, il était publicain, c'est-à-dire qu'il organisait la collecte des impôts pour le compte des Romains. Pour adhérer au mouvement il aurait donné la moitié de [ses] biens aux pauvres. Selon Clément d'Alexandrie, le surnommé Zachée (le Juste) s'appelait Matthias et il est celui qui a pris la place de Judas Iscariote après la « trahison » et la mort de celui-ci comme cela est mentionné dans les Actes des Apôtres (Ac 1, 21-26), ce qui explique probablement que très peu de traditions soient connues sous le nom de Matthias, alors qu'il s'agit d'un des douze apôtres. D'après les Reconnaissances, c'est lui qui aurait écrit à Jacques le Juste, le frère de Jésus dirigeant le mouvement pour lui signaler que Simon le Magicien séduisait un grand nombre des fidèles ralliés à la « doctrine de vérité » (le mouvement de Jésus) en Samarie (Rec, I, 72, 1-2). Jacques décide alors d'y envoyer Pierre (Rec, I, 72, 1). Tout comme dans les Actes des Apôtres cet envoi de Pierre en Samarie (Ac 8, 14-15) se situe juste après la persécution de l'église de Jérusalem par Paul de Tarse (Ac 7, 58 ; 8, 1-3), avant que celui-ci se convertisse lui-aussi, ce que les historiens situent en général en 37. Les Constitutions apostoliques indiquent que Zachée le publicain, a été le premier évêque de Césarée, nommé directement par les apôtres.
Évangile selon Luc 19, 1-10
« Jésus traversait la ville de Jéricho. Or, il y avait un homme du nom de Zachée ; il était le chef des collecteurs d’impôts, et c’était quelqu’un de riche. Il cherchait à voir qui était Jésus, mais il n’y arrivait pas à cause de la foule, car il était de petite taille. Il courut donc en avant et grimpa sur un sycomore pour voir Jésus qui devait passer par là. Arrivé à cet endroit, Jésus leva les yeux et l’interpella : « Zachée, descends vite : aujourd’hui il faut que j’aille demeurer dans ta maison. » Vite, il descendit, et reçut Jésus avec joie. Voyant cela, tous récriminaient : « Il est allé loger chez un pécheur. » Mais Zachée, s’avançant, dit au Seigneur : « Voilà, Seigneur : je fais don aux pauvres de la moitié de mes biens, et si j’ai fait du tort à quelqu’un, je vais lui rendre quatre fois plus. » Alors Jésus dit à son sujet : « Aujourd’hui, le salut est arrivé pour cette maison, car lui aussi est un fils d’Abraham. En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. »
Zébédée
Selon les quatre évangiles canoniques du Nouveau Testament, Zébédée est le père de deux apôtres de Jésus, Jacques, dit le Majeur, et Jean, le disciple que Jésus aimait. Par ailleurs, ces écrits suggèrent qu'il était le mari de Salomé : tandis que dans Marc 15,40 les femmes présentes à la Crucifixion sont nommées « Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques le Mineur et de Joses, et Salomé », le passage correspondant de Matthieu 27,56 mentionne « Marie de Magdala, Marie, mère de Jacques et de Joseph, et la mère des fils de Zébédée ». La Catholic Encyclopedia en conclut que la Salomé de Marc 15,40 et la mère des fils de Zébédée de Matthieu sont probablement une seule et même personne.
On ne sait quasiment rien à son sujet, sinon que dans les évangiles synoptiques il semble posséder une entreprise de pêche et a des ouvriers à son service (Marc 1,19-20). Lorsque Jésus mobilise ses fils pour qu'ils viennent à sa suite, il se livrait avec eux à la pêche (Mt 4,21-22) probablement au large de Génézareth. De son association pour la pêche avec les familles de Pierre et d'André, on peut conclure qu'il possédait une résidence au nord de la Galilée, car ceux-ci habitaient alors dans leur résidence de Capharnaüm, bien qu'ils soient originaires de Bethsaïde. Zébédée laisse aller ses enfants au moment où Jésus les appelle à le suivre : il faisait sans doute partie de ceux qui attendaient la venue du Messie.
Zélotes
Opposants actifs à l’occupation romaine, au nom du « zèle » ou de la « passion » pour Dieu, pour sa loi et pour son peuple, les zélotes sont en grande partie issus d’une aile nationaliste du mouvement pharisien*, particulièrement intransigeante dans les conséquences politiques qu’elle tirait de son attachement à la tradition juive. L’existence des zélotes en tant que parti constitué n’est vraiment attestée qu’au temps de la révolte juive contre les Romains (66-73 apr. J.-C.). Dans la période qui précède, ceux qu’on a parfois appelés plus ou moins improprement « zélotes » sont souvent des « sicaires » (litt. « hommes au poignard »), des partisans armés qui se réclament du mouvement lancé en 6 apr. J.-C. par Judas le Galiléen (voir Ac 5.36-37n; 21.38n).
Leur activisme anti romain visait également les Juifs qu’ils jugeaient infidèles d’un point de vue patriotique ou religieux. Simon le Cananite (d’après l’hébreu ou l’araméen, Mt 10.4n) ou le Zélote (d’après le grec, Lc 6.15; Ac 1.13), l’un des douze apôtres*, avait peut-être été l’un d’eux, à moins que son nom décrive simplement un trait de son caractère. Le qualificatif de « bandits » donné aux hommes crucifiés avec Jésus ou à Barabbas (Mc 15.27// ; Jn 18.40n) pouvait s’appliquer, dans la propagande officielle de l’Etat romain, à de tels opposants politiques.
?
Zilpa
Zilpa est un personnage biblique, servante de Léa et quatrième épouse de Jacob. Zilpa a pour père Laban et pour mère une concubine de son père. Une autre hypothèse pour l'ascendance de Zilpa est: Zilpa, sœur aînée de Bilha, a pour père Rotheus frère de Debora la nourrice de Rébecca et a pour mère Aena la servante de Laban.
Léa fait épouser sa servante à Jacob après que sa sœur Rachel en a fait de même avec la sienne, Bilha.
Zilpa donnera deux fils à Jacob: Gad et Aser dont la descendance constituera deux des douze tribus d'Israël: la Tribu de Gad et la Tribu d'Aser.
Un midrash dit que Zilpa la concubine de Jacob a, comme Bilha, des relations avec Ruben le fils aîné de Jacob.
D'après la tradition juive, Zilpa est enterrée dans le Tombeau des Matriarches (en) à Tibériade.
Zimri, roi d'Israël
Le couronnement de Zimri, d'après la Chronique de Rodolphe d'Ems (1350-75)
Zimri (hébreu : ???????) était chef de la moitié des chars d'Éla, roi d'Israël et fils de Baasa, roi d'Israël avant lui. Il devint le 5e roi d’Israël. Son nom signifie « Louable ».
Récit biblique
Zimri, général d'Éla, profita d'une ivresse du roi pour se révolter contre lui et le tuer à Tirtza où le roi résidait. Ceci la 2e année du règne d'Éla et la 27e année du règne d'Asa (vers 885 av. J.-C.), roi de Juda
Zimri fit mourir ensuite tous les mâles de la famille de Baasa. Zimri fut l'instrument de la colère de Yahweh, dieu d'Israël, pour les péchés que ceux-ci avaient commis contre lui. Selon le Premier Livre des Rois (1Ro. 16, 10-15), Zimri ne régna que 7 jours, après quoi le peuple d'Israël se souleva et Zimri, assiégé dans le palais du roi, mit le feu à la citadelle et y périt. À cette époque, le nom Zimri devint synonyme de « traître qui a assassiné son maître ».
Il n'eut pas d'héritier au trône d'Israël, et Omri, chef de l'armée, lui succéda comme roi après avoir fait tuer Tibni, fils de Guinat, qui lui disputait le trône.