Présentation du Territoire de Kasenga, nouvelle Province du Haut-Katanga
Présentation du Territoire de Kasenga, nouvelle Province du Haut-Katanga
Kasenga est un territoire et une localité de la nouvelle province du Haut-Katanga en République démocratique du Congo. Le territoire compte 26 000 ménages agricoles, et 11 319 pêcheurs. La région de Kasenga constitue la principale zone de production agricole pour les grandes villes du Sud Katanga. La localité a un aérodrome (code KEC), est reliée au lac Mwero par la rivière Luapula, et à Lubumbashi par la route nationale N 35.
Le 09/09/2018
TERRITOIRE DE KASENGA (Province Haut-Katanga)
Superficie : 26 676 km², Taille estimée de la population :478 892 hab.
DONNÉES GÉOGRAPHIQUES
Le territoire de Kasenga est situé dans la province du Haut-Katanga. C’est un territoire qui fait partie de six territoires que compte la province du Haut-Katanga.
Du point de vue administratif, le territoire de Kasenga est subdivisé en quatre secteurs à savoir, le secteur Bakunda, le secteur Kafira, le secteur Kisamamba, et le secteur Luapula. Avec 382 villages, le territoire est composé de 18 groupements. La commune rurale de Kasenga est le chef-lieu du territoire.
Cette entité territoriale déconcentrée est limitée au Nord par le territoire de Mitwaba et Pweto, au Sud par le territoire de Kipushi, à l’Est par la rivière Luapula et le lac Moero, et à l’Ouest par le territoire de Kambove et Lubudi. La rivière Luapula et le lac Moero séparent le territoire de Kasenga de la République de Zambie.
Longitude : 26°55′ et 28°44′ de longitude Est soit, sur 202 km
Latitude : 9°25′ et 11°22′ de latitude Sud soit, sur 216 km
Altitude : entre 650 m de dépression de Luapula et 1750 m au plateau de Kundelungu.
Climat
Un climat tropical sec avec alternance de deux saisons caractérise ce territoire. La saison sèche va de Mai à Septembre, alors que la saison de pluie va de Novembre à Mars. Les deux saisons sont séparées par deux mois de transition (Avril et Octobre).
La pluviométrie moyenne est de 1260 mm avec des précipitations particulièrement importantes en Février et Mars. Contrairement aux années précédentes, la fréquence et le volume des précipitations sont actuellement perturbées. La saison sèche se prolonge au détriment de la saison de pluie.
La température la plus basse s’observe entre mi-mai et Juillet soit 16°C, et atteint un maximum entre Octobre et Novembre, soit 33°C.
Les vents sont les Alizées allant du Sud à l’Est localement appelés Kisamamba, et les Alizées qui partent du Nord à l’Est localement appelés Mulumbi auxquels s’ajoutent les moussons et les vents locaux.
HYDROGRAPHIE
Le territoire compte un nombre important de rivières, lacs et étangs. La rivière Luapula est le plus important cours d’eau. Il longe l’Est du territoire et afflue au lac Moero à l’extrême Nord-Est du territoire de Kasenga. Cette rivière relie le lac Bangwelo au lac Moero. L’ouest du territoire est dominé par la rivière Lufira.
Cours d'eau
Busunba
Kafila
Kibalashi
Lofoi
Luala
Lualala
Luansopo
Luapula
Lufukwe
Lufurizi
Lutshipuka
Tungwe
Wiswila
VÉGÉTATION
Une forêt claire du type Miombo domine le territoire, une forêt caractérisée par la présence des espèces endémiques. Elle est composée des espèces à l’instar du Pterocarpus Angolensis (Mulombwa), du PterocarpusTinctorus (Mukula), d’IsoberliniaAngolensis (Mutobo), de Brachystegia Spiciformis (Muputu), et d’Afzelia Quanzens (Mupapa).
Ces arbres précieux de la forêt endémique de Miombo principalement le PterocarpusTinctorus localement appelé bois rouge, fontt l’objet d’une convoitise de la part des opérateurs économiques qui en exportent pour l’Asie où la valeur marchande est très élevée. Pourtant, la coupe de ses essences est interdite. Le lobi de l’exploitation des arbres massifs est si fort que les services devant contrôler et réglementer le secteur forestier n’arrivent pas à faire respecter la législation sur le secteur forestier en République Démocratique du Congo.
Après le déboisement suite à la recherche des bois précieux, à la fabrication du charbon de bois, et à l’agriculture; la forêt claire laisse place à une savane anthropique. La végétation du territoire de Kasenga est aussi composée de savanes marécageuses localement appelées Dilungu principalement au secteur Luapula et dans les vallées de rivières.
SOL
Le territoire est caractérisé par les sols polygéniques, c’est-à-dire développés aux dépends des matériaux originels. Les sols sont classés en sol argilo-sablonneux, sol latéritiques, sol de zones de vallées, sol marécageux, sol de termitières.
PARTICULARITÉS DU TERRITOIRE
C’est un territoire avec des potentialités touristiques énormes, une économie qui n’est pas basée sur l’exploitation minière comme c’est le cas de la plupart des territoires du Haut Katanga.
RICHESSES DU TERRITOIRE
C’est un territoire avec une richesse diversifiée. De l’agriculture à la réserve de la biodiversité (parc national), le territoire de Kasenga a des potentialités qui restent encore à exploiter. Sa situation géographique, l’hospitalité de sa population, la disponibilité d’une main d’œuvre jeune, et la paix qui régné sur toute l’étendue suite à la fin des hostilités des miliciens mayi-mayi, font parties des atouts qui garantissent les éventuels investisseurs intéressés par les ressources de Kasenga.
Des potentialités agricoles énormes
Le territoire dispose de grandes étendues et des sols qui sont propices à plusieurs types de cultures. Les sols sont dans l’ensemble favorable à la culture des céréales, des légumineux. La pédologie du territoire est aussi favorable à la culture des agrumes, des mangues bref, Kasenga offre la possibilité de produire des fruits très diversifiés. Dans les vallées des rivières plus particulièrement dans la vallée de la Kanshiba à Makungu, les conditions sont favorables à la production des plantes sucrières principalement la canne à sucre.
C’est une agriculture qui peut booster l’économie du fait de sa diversité, de vastes étendues de terres arables actuellement inexploitées, et de la main d’œuvre qu’elle mobilise. Elle pourrait combler le besoin de la population et alimenter les grandes zones de consommation. Cependant, elle est encore au stade de l’autosuffisance alimentaire et seulement un excédent de la production est vendu pour générer des revenus.
Il est donc important de promouvoir cette agriculture pour que le niveau de vie de la population augmente, ce qui aurait un impact considérable sur le taux de revenue de la population.
UNE HYDROGRAPHIE RICHE EN ESPÈCES AQUATIQUES
Les cours d’eau de Kasenga produisent une diversité des poissons. La pêche mobilise bon nombre de la population des longs des rivières, lacs, étangs et marais. La forte demande du marché, et le non-respect de réglementation ont fortement baissé la population aquatique. Faire respecter la réglementation de la pêche pourrait contribuer à l’augmentation de la population dans les cours d’eau et accroître la production. Une hausse de la production aurait comme conséquence, l’augmentation des revenus des pécheurs et la satisfaction de la demande.
Un territoire qui titre le sel
Au groupement Mwasha, on y exploite le sel de minière artisanale. Une étude est nécessaire pour déterminer l’intérêt économique de l’exploitation industriel de ce sel.
Des carrières de sable de construction
À Lubanada et à Katofyo, le territoire produit le sable de construction. Cette production place Kasenga au premier rang de tous les territoires de la province du Haut Katanga. La production est assurée par les creuseurs artisanaux qui malheureusement sont très pauvres. Les principaux bénéficiaires de cette exploitation sont les négociants (les acheteurs) car, pour une charge vendue à la carrière, le prix est dix fois plus élevé dans les villes situées à une centaine de kilomètres. Plus grave encore, le coût du chargement à la carrière revient aux creuseurs, et après quatre charges vendues à un même négociant, la cinquième est donnée gratuitement en signe de gratitude pour conserver la clientèle.
Des merveilles de la nature
La nature a fait de Kasenga un territoire de renommé par ces chutes. Avec cinq chutes répertoriées, le territoire a la merveilleuse chute de Lofoi (384 m de hauteur) au parc national de Kundelugu qui se classe au premier rang en Afrique, et deuxième au monde après la chute Niagara Falls aux Etats Unies d’Amérique.
Une bonne partie du territoire est protégée en vue de conserver la faune et la flore sauvage. C'est le parc national de Kundelungu. La faune a fortement baissée suite aux braconnages impitoyable des gens sans consciences. Un repeuplement de sa faune et le renforcement de la sécurité pourraient redorer l’image du parc de Kundelungu. Les infrastructures pouvant accueillir les visiteurs manquent aux sites touristiques du territoire de Kasenga si bien que le tourisme serait une source importante de revenus.
Une flore à essences très courtisés
La forêt endémique a des arbres très précieux pour la fabrication des meubles, et la production des planches. Une bonne réglementation de la gestion de cette forêt s’avère nécessaire afin de lutter contre le recul de cette formation végétale.
Une porte d’entrée au pays
Le territoire a un poste frontalier, le port douanier de Kasenga. Par ce port, le territoire importe principalement les denrées de première nécessité. C’est un port qui, lorsque les marchandises provenant de l’Asie et de l’Afrique de l’Est à destination de Lubumbashi passe par ce poste frontalier, le trajet est réduit de 800 km. Le fait que la traversée des frontières passe par la rivière Luapula, le trafic à ce poste frontalier est faible. D’où la nécessité de concrétiser le projet de la construction à Calwe du pont devant relier la République Démocratique du Congo à la Zambie.
DONNÉES CULTURELLES
Deux grandes tribus composent le territoire : la tribu Bemba et la tribu Sanga. La tribu Bemba domine le territoire alors la tribu Sanga est particulièrement à l’Ouest. Au total, 7 tribus sont répertoriées comme autochtones. Il s’agit de :
Bemba
Sanga
Yeke
Lamba
Lomotwa
Zela
Luba
Les deux grandes tribus ont en commun un régime matrimonial. Selon la coutume Bemba et Sanga, la femme est chef du foyer, elle peut répudier son mari, et en cas de divorce les enfants lui reviennent. Cette culture souffre actuellement du métissage culturel qui fait que de plus en plus la femme a perdu sa place de chef du foyer, elle est répudiée par l’homme cependant, les enfants reviennent encore à la femme dans la plus part des cas lors du divorce.
En Bemba la salutation varie en fonction de l’action, de l’état dans lequel on se trouve. C’est ainsi que lorsqu’on se lève on se salue en disant “mwashibukeni” se lever étant “kushibuka”. On souhaite la bienvenue en disant “mwaiseni”, le verbe venir étant “kwisa”. A celui qui travail on lui souhaite un bon travail en disant “mwabombeni” le verbe travailler étant “kubomba”. Pour souhaiter un bon appétit on dit “mwalileni”, le verbe manger étant “kulia”. A chaque salutation, à chaque souhait on répond “eyamukwayi”.
Le signe de respect se manifeste même dans l’expression chez les Bembas. Le préfixe “ba” précède toujours le nom de la personne de classe supérieure ou d’une foule envers qui on a de l’estime. C’est ainsi qu’on dira bachefu, bamfumu, baprésident, etc. A la fin d’une salutation adressée à une personne de classe supérieure, à une foule, en signe de respect on dit toujours “eyamukwayi”. Donc pour dire bonjour à un chef on dira bachefu mwashibukeni eyamukwayi.
LANGUES PARLÉES DANS CE TERRITOIRE
le bemba,
le Swahili,
le Sanga,
le Yeke,
le Lamba,
le Lomotwa,
le Zela,
le Luba.
Le Bemba est la langue dominante sur toute l’étendue du territoire. Elle est suivie du Swahili qui est la principale langue qui permet les échanges entre les personnes de langues et de cultures différentes. Le Sanga est parlée à l’Ouest du territoire.
Les autres langues viennent de l’intersection entre deux langues dominantes ou viennent de la migration des tribus venues d’autres territoires. Le français est utilisé principalement dans l’enseignement et l’administration.
PRINCIPALES ACTIVITÉS
L’agriculture
la pêche
le petit commerce
les métiers informels
la production du charbon de bois.
L’agriculture est la principale activité des habitants du territoire de Kasenga. Elle est pratiquée par les agriculteurs à la houe. Le maïs, le manioc, le riz, l’arachide, le haricot, et la patate douce sont les principaux produits agricoles. Le territoire produit également la canne à sucre à Makungu au groupement Kisamamba. L’évacuation de tous ces produits agricoles est confrontée à une difficulté principale : le mauvais état des routes.
Si les agriculteurs étaient encadrés, et les routes de dessertes agricoles aménagées, le territoire de Kasenga produirait d’avantage, ce qui contribuerait à réduire les importations des denrées alimentaires.
La pêche est artisanale. Elle se pratique principalement sur la rivière Luapula, la rivière Lufira, sur le lac Moero et les marais. Les grands pécheurs établissent des camps de pèche où ils passent beaucoup des jours voire des mois. Dans certains camps de pèches, les pécheurs y restent même en période de fermeture. De décembre à Février, toute activité de pêche est interdite en vue de laisser les poissons se reproduire. Malheureusement, les agents chargés de réglementer la pèche coopèrent avec les pécheurs du fait que nombreux d’entre eux ne sont pas payés.
Si on parvenait à bien rémunérer les agents chargés de réglementer la pêche, à asseoir l’autorité de l’état, à créer des centres de production d’alevins qui seraient déversés dans les cours d’eau pendant la fermeture, le territoire de Kasenga produirait beaucoup des poissons. Cette production approvisionnerait les grands centres urbains contribuant ainsi à réduire l’importation du poisson.
Comme dans beaucoup des zones d’agglomération du pays, les activités commerciales fleurissent le long des routes surtout aux coins les plus ambiants. Le plus souvent, on rencontre les kiosques, les alimentations, les boutiques, les pharmacies, les restaurants et les maisons de vente des boissons.
Le charbon de bois est produit par les villageois situés le long des routes pour faciliter le transport. Le charbon de bois et destiné aux grandes agglomérations du territoire et au marchés extérieur du territoire de Kasenga où le prix de vente est élevé.
SITUATION ÉCONOMIQUE
Principaux opérateurs économiques
Faklis, activités : commerce et transport
Ebeneza, activité : transport et hébergement
Lupakaf, activité : transport
La Pépinière, activités : transport et hébergement
La Palestine, activité : transport.
Les grands opérateurs économiques du territoire sont au chef-lieu du territoire, la commune de Kasenga. Ils ont des camions qui font le transport entre Lubumbashi et Kasenga. Certains ont les baleinières qui font le tronçon Kasenga-Pweto. La réhabilitation de la route nationale 5 a réduit considérablement le trafic sur la rivière Luapula et le lac Moero. Les baleinières sont actuellement caustés au port 2 de Kasenga où ils font traverser la marchandise de la rive Zambienne pour la République Démocratique du Congo. La fréquence de trouver la charge à traverser est si faible que des jours voire des semaines passent sans aucune charge trouvée. Les petites cargaisons de marchandises sont traversées par les pirogues, et les petites barquettes motorisées.
De plus en plus, les opérateurs économiques de Kasenga construisent des hôtels qui offrent des bonnes conditions d’hébergement. Ces initiatives sont à encourager surtout que le territoire a des potentialités qui pourraient attirer les visiteurs et les investisseurs.
Principales activités des opérateurs
économiques
Commerce ;
Hébergement
Transfert des fonds ;
Elevage ;
Agriculture.
Principales activités des PME/PMI
le commerce,
la production.
Les métiers informels
La plupart des PME du territoire de Kasenga font du commerce. Ces petites et moyennes entreprises du territoire sont généralement le long des routes et aux coins les plus ambiants. Ces PME vendent des biens et des services. Le principal domaine de production est la production agricole : du maïs.
Le territoire de Kasenga offre des belles opportunités de la création d’entreprises. Le territoire produit la canne à sucre, et aussi les mangues qui, avec les principaux produits agricoles font de Kasenga un territoire favorable à l’implantation des entreprises de transformation et d’emballage. Autour de ces entreprises, des filières de distribution pourraient aussi voir le jour, ce qui aurait un impact très considérable sur le démarrage de l’économie.
Dans le domaine de l’exploitation des ressources naturelles, le territoire de Kasenga n’a aucune entreprise malgré le fait que le territoire titre le sel à Mwasha au secteur Kafira
Grandes entreprises locales
L’exploitation agricole TERRA sarl au secteur Kafira groupement Katete, village Lubanda.
C’est une entreprise qui œuvre dans la production agricole sur une étendue de 1000 ha. Elle cultive du maïs qui, après la récolte est vendu à la minoterie African Milling implantée à Lubumbashi. La minoterie produit à son tour de la farine qui est vendue sur le marché local. Pour la campagne agricole 2016-2017, l’exploitation a fermé suite aux problèmes financiers.
Principaux produits agricoles
le maïs
le manioc
L’arachide
le riz
le haricot
Excepté l’exploitation agricole TERRA sarl et quelques fermes produisant le riz au secteur Luapula, la production agricole est assurée par les agriculteurs. Ils cultivent à la houe, sans intrants et ne bénéficient d’aucun encadrement. Avec principalement un bassin de production du maïs au secteur Kafira, un bassin de production du riz au secteur Luapula, et un bassin de production de la canne à sucre au secteur Kisamamba ; le territoire de Kasenga produirait d’avantage si les agriculteurs pouvaient bénéficier d’un encadrement et d’une subvention.
En dehors de l’encadrement et la subvention, les agriculteurs du territoire de Kasenga sont confrontés au mauvais état des routes de dessertes agricoles. Avec 1178 km de routes d’intérêt provincial et local, seulement 294 km de routes sont dans un état moyen. Les 884 km sont en mauvais état et donc, aucun km de routes en bon état. La réfection des routes du territoire de Kasenga motivera les agriculteurs à produire d’avantage du fait qu’ils auront l’assurance de voir venir les opérateurs économiques acheter leurs produits agricoles.
PRINCIPAUX PRODUITS AGRICOLES
les poissons,
les champignons.
Les poissons servent pour l’alimentation des pécheurs, à la vente sur le marché local et au marché extérieur. Les pécheurs utilisent les filets de pêche, les nasses, et bien d’autres outils de pêche qu’ils fabriquent eux même. Le déplacement se fait par pirogues ou barquettes. Frauduleusement, les pécheurs utilisent les moustiquaires et sont cette fois-là passibles de fortes amandes.
Avec la forêt claire qui couvre une grande partie du territoire, les champignons y poussent, et la population en consomment.
PRINCIPALES SOURCES D’ÉNERGIE
le bois chauffage,
le charbon de bois,
L’électricité,
le solaire,
les groupes électrogènes.
Pour la cuisson, le bois de chauffage et le charbon de bois sont les principales sources d’énergie. De retours de champs, les femmes apportent généralement des bottes de bois secs qu’elles utilisent pour cuisiner. Celles qui sont prévoyantes constituent des stocks qu’elles utilisent lorsqu’elles ne peuvent pas se rendre à la recherche du bois de chauffage, ou lorsque les bois de la forêt sont mouillés par la pluie.
La production du charbon de bois se fait généralement par les hommes en abattant les arbres dans la forêt moyennant le paiement de la taxe due à l’abattage des arbres.
Etant donné que l’abattage des arbres pour la production du charbon de bois contribue au recul de la forêt, il serait mieux que les fonds générés par la taxe due à l’abattage d’arbres, à la production du charbon de bois, au transport et à la commercialisation du charbon de bois soient utilisés pour le reboisement.
Importée de la Zambie, l’énergie électrique n’est utilisée que dans la commune rurale de Kasenga chef-lieu du territoire. Et même, le taux de raccordement est très faible. Et pourtant, le territoire de Kasenga a des rivières avec des chutes et des rapides pouvant permettre la construction des centrales hydroélectriques et desservir toute la population du territoire et même d’autres territoires de la République Démocratique du Congo. Le projet Mambilima 1 et 2 visant la construction des centrales hydroélectriques a même été initié mais il n’a jamais démarré.
SITUATION SANITAIRE
Nombre d’hôpitaux 3
Nombre de centre de santé 35
Le territoire de Kasenga compte l’hôpital général de référence Kaboka, l’hôpital général de référence Kashobwe, et l’hôpital Cibambo.
Le territoire compte trois zones de santé : la zone de santé de Kasenga qui compte 2 hôpitaux (HGR Kaboka et l’hôpital Cibambo), 10 centres de santé de l’état, 3 centres de santé privés ; la zone de santé de Kashobwe avec l’hôpital général de référence Kashobwe, 6 centres de santé de l’état et 2 centres de santé privés ; et enfin la zone de santé de Lukafu qui n’a aucun hôpital, mais 12 centres de santé. Parmi ces centres de santé, la zone de santé a un centre de santé de référence et 1 centre de santé privé.
Le territoire compte 21 médecins. Seule la zone de santé de Kashobwe a des médecins spécialistes. Elle compte un pédiatre et un chirurgien.
La capacité d’accueil de l’hôpital général de référence de Kaboka est de 88 malades avec 88 lits montés et dans l’ensemble, les infrastructures sont bon état excepté le bloc de pédiatrie qui nécessite une réhabilitation.
Avec une capacité de 50 malades, l’hôpital Cibambo compte 50 lits. Deux blocs de l’hôpital ont des toitures qui suintes et nécessitent une réfection. L’hôpital général de référence Kashobwe avec ses 92 lits peut accueillir 94 malades et les infrastructures sont en bon état.
Dans la zone de santé de Kasenga, 3 centres de santés sont dans un état délabré et nécessitent une réhabilitation. Il s’agit du centre de santé Nkambo, du centre de santé Calwe et du centre de santé Cibambo.
La zone de santé de Lukafu manqué d’hôpital et des bâtiments du bureau central. A la place d’un hôpital général de référence, la zone de santé a un centre de santé de référence. Le bureau central fonctionne dans un tout petit bâtiment du secteur Kafira à Lubanda qui ne permet même pas de bien conserver les produits pharmaceutiques de la zone de santé.
L’HGR Kashobwe est l’unique hôpital à avoir les appareils d’imagerie nécessaire. Si l’hôpital général de référence Kaboka a obtenu du gouvernement un appareil de radiographie en début du deuxième semestre de l’an 2017, l’installation de cet appareil se fait attendre par manque de personnes qualifiées.
Il est aussi nécessaire d’intégrer la zone de santé de Lukafu au PNMLS pour que le dépistage se face pour planifier des éventuelles campagnes de lutte contre le VIH-SIDA et la prise en charge des séropositifs. Aux zones de santé intégrées au PNLMS, juste quelques structures médicales font parties de ce programme. Le programme national de lutte contre la lèpre et la tuberculose intègre toutes les trois zones de santé du territoire cependant, juste quelques structures médicales bénéficient de ce programme.
Les faibles revenus de la population ne leur facilitent pas l’accès aux soins. Beaucoup des maladies sont font soigner en mettant en gage des biens qu’ils ne savent pas récupérer. D’autres passent des semaines voire des mois dans les structures médicales après s’être fait soigné faute d’argent pour supporter le coût du traitement. C’est une situation qui milite en défaveur de la rémunération du personnel surtout que la majorité ne reçoit que la prime générée par les recettes locales.
Maladies les plus récurrentes
le paludisme
les infections respiratoires
les maladies diarrhéiques
l’anémie
la malnutrition aigüe modérée
Le paludisme est la maladie qui se classe en premier rang dans toutes les trois zones de santé du territoire de Kasenga. Cette place serait due à la présence d’un réseau important des cours d’eau et l’emplacement des villages proche de rivières, lacs, étangs et marais. Dans plusieurs villages, la population consomme l’eau de puits non conformes aux normes sanitaires.
ÉDUCATION
Enseignement primaire et secondaire
Ecoles primaires 154
Ecoles secondaires 72
Le territoire de Kasenga compte une seule sous division : la sous division de Kasenga. Avec 226 écoles au total, la sous division de Kasenga a 13 écoles de l’état au primaire, et 10 écoles de l’état au secondaire. Les écoles conventionnées catholiques sont les plus nombreuses. La sous division en compte 65 au primaire, et 25 au secondaire. Les autres confessions religieuses ont nombre inférieur à ces deux confessions précitées. Parmi les écoles conventionnées catholiques, la sous division a une école des sourds muets, E.P. IPALO au quartier Kaboka dans la commune rurale de Kasenga.
Dans toute la sous division de Kasenga, trois écoles seulement organisent les options scientifiques. Il s’agit de l’institut Cisaniko au quartier Kaboka dans la commune rurale de Kasenga, de l’institut Kundelungu à Nkonko, et de l’institut Tusekele 2 à Lutandula. Au total 8 écoles dans la sous division organisent les options techniques. Les options sont entre autres : la mécanique, l’électricité, la coupe et couture, la menuiserie, la maçonnerie et l’agriculture.
La proportion des écoles organisant les options scientifiques ou techniques est très faible. Au regard des potentialités du territoire de Kasenga en ressources tant agricoles que naturelles, lesquelles pourraient attirer les investisseurs et la création des entreprises, il est important de promouvoir la création des options scientifiques et techniques.
Enseignement supérieur et universitaire
Universités 1
Instituts supérieurs 2
Le territoire de Kasenga a une seule université : l’université technique KatumbaMwanke (UKAM) qui a ouvert ses portes lors de l’année académique 2015-2016. C’est une université qui appartient au diocèse catholique de Kilwa Kasenga.
L’UKAM se propose de former des hommes de métiers, des professionnels capables de relever les défis du développement à partir des richesses naturelles dont dispose la province, en regard des besoins de base de la société. C’est ce qui explique le chois de l’agronomie et de la polytechnique qui est l’émanation des nécessités prioritaires du peuple en matière de développement et des exigences du marché de l’emploi.
Tout en formant techniquement des cadres de développement intégral, l’UKAM se donne pour mission de les former selon les valeurs que promeut l’église catholique. L’université technique Katumba Mwanke aimerait former avant tout les jeunes du monde rural sans rien sacrifier à l’excellence, cependant, ce sont plus les jeunes venant des zones urbaines qui peuplent cet université. Ce qui se justifie par le manque d’intérêt de la part des jeunes du monde rural à poursuivre les études supérieures d’une part, et l’aspect économique des parent du monde rural qui ne leurs permet pas de supporter les frais d’étude d’autre part.
L’institut supérieur des techniques médicales Kasenga est une institution privée. Au regard des multiples difficultés que connait l’institut supérieur des techniques médicales Kasenga, les responsables de l’institut ont entrepris des démarches pour que l’ISTM-Kasenga appartienne à l’université technique Katumba Mwanke. En cas d’échec de ces démarches, les responsables comptent introduire le dossier au ministère national de l’enseignement supérieur et universitaire pour que l’ISTM-Kasenga soit étatisé. Cette institution d’enseignement supérieur organise les sciences hospitalières.
Fonctionnant dans sa propre concession, l’institut supérieur pédagogique Kasenga est une institution publique. L’institution a totalisé pour l’année académique 2015-2016 un effectif de 97 étudiants. L’ISP-Kasenga a comme filières, l’anglais et les cultures Africaines, les Français et les langues Africaines, les sciences commerciales et administratives, l’informatique de gestion, et la mathématique et physique.
L’ISP-Kasenga forme les étudiants en informatique de gestion sans l’outil informatique. L’ISTM-Kasenga n’a pas des laboratoires pour la pratique, l’UKAM n’a pas des laboratoires non plus. Les écoles de la sous division de Kasenga n’ont pas des laboratoires, pas des matériels informatiques non plus excepté l’institut Cisaniko et Morano. Donc le secteur de l’éducation au territoire de Kasenga manque des cadres et des matériels pour la pratique.
Initier un programme qui pourrait équiper chaque école publique et conventionnée même d’un seul quitte complet d’ordinateur alimenté par le solaire facilitera la formation en informatique. Doter même une école chaque année d’un laboratoire contribuera à l’amélioration de la qualité de l’enseignement au territoire de Kasenga.
ACCESSIBILITÉ DU TERRITOIRE
Routes Oui
Voies aériennes Non
Biefs navigables Oui
Train Non
Le territoire compte 64 km des routes nationales asphaltées en bon état, 231 km des routes nationales en terre en bon état.
Viens ensuite le plus vaste réseau des routes d’intérêt provincial et local, 1178 km en terre repartie selon leur état comme suit : 0 km de route en bon état, 294 km de routes en moyen état et 884 km de routes en mauvais état.
Compte tenu des marécages et des multiples lacs que compte le territoire, certains tronçons nécessitent la construction des digues et des petits ponts pour bien drainer l’eau. C’est le cas des tronçons Mfuta-Nkombo, Mfuta-Mwaba, Mwabu-Mbayo Kaputi, Lukeka-Mbayo Kaputi. D’autres tronçons par contre nécessitent le remplacement des ponts.
La principale voie d’entrée dans le territoire est la nationale N°5 à partir de Malambwe au Sud, à la limite avec le territoire de Kipushi. C’est par cette même voie que les produits de l’agriculture, de la pêche destinée au marché extérieur du territoire sortent ainsi que la plupart des passagers.
La deuxième voie d’entrée et de sortie du territoire est située au niveau du village Mukobe toujours sur la RN5 à la limite Nord du territoire, soit à la frontière avec le territoire de Pweto. Viens en troisième position le post frontalier de Kasenga par où entrent et sortent les passagers en provenance ou partance pour la Zambie. C’est aussi par cette voie que certaines marchandises entrent au pays.
RÉSEAUX DE COMMUNICATION
Africel Non
Airtel Oui
Orange Oui
Tigo Non
Vodacom Oui
De tous les réseaux de communication implantés au territoire de Kasenga, seul vodacom a une large couverture. Cependant, beaucoup d’autres villages ne sont pas encore couverts par les réseaux de communication. Dans les villages où les réseaux de communication sont implantés, la qualité du signal téléphonique laisse parfois à désirer. Quand bien même les cartes prépayées et les SIM soient disponibles, aucun réseau de télécommunication n’a un shop à Kasenga. Ces produits sont vendus par les distributeurs. A ce qui est des services de monnaie électronique, seul un shop M-Pesa est disponible dans la commune rurale de Kasenga. Le plus souvent ils sont à cours d’argent pour effectuer les transactions.
ATTRAITS TOURISTIQUES
Parcs Oui
Jardins botaniques Non
Jardin zoologiques Non
Chutes d’eaux Oui
Sites touristiques Oui
Sites sacrés Non
Le parc national de Kundelungu occupe une bonne partie du Nord-ouest du territoire de Kasenga. Il est à cheval entre le secteur Kafira, Kisamamba et Bakunda. C’est un parc géré par l’ICCN (institut congolais pour la conservation de la nature) appuyé par la coopération technique Allemande dans le but de protéger la faune et la flore de cet espace protégé.
Le territoire de Kasenga compte au total 5 chutes répertoriées. La Chute Lofoi à Nkonko au secteur Kafira, la chute Lwanza à Kabyasha au secteur de Bukanda, la chute Johnston à Chalwe au secteur Kisamamba, la chute Nafuntu à Tanganika au secteur Kisamamba, et la chute Masansa sur la rivière Masansa dans le parc national de Kundelungu au secteur Bukanda.
La chute Lofoi ou chute Kaloba sur la rivière Lofoi dans le parc national de Kundelungu avec 384 m de hauteur est la première chute d’Afrique et la deuxième au monde après la chute Niagara Falls aux Etats Unis d’Amérique.
Tous ces sites touristiques ne sont pas valorisés.
ESPÈCES PHARES DE LA FAUNE
L’antilope,
La gazelle,
Le singe,
Le lion.
La faune est dominée par les mamifères.
ESPÈCES PHARES DE LA FLORE
Mulombwa (Pterocarpus Angolensis),
Mukula (Pterocarpus Tinctorius),
Mutobo (Isoberlinia Angolensis),
Muputu (Brachysrtegia Spiciformis),
Mupapa (Afzelia Quanzensis).
Ces essences forestières sont situées au centre d’endémisme des forêts tropicaux, une forêt du type miombo caractérisée par deux strates. Une strate arbustive, et une strate herbacée caractérisée par le feu de surface. Le recul de la forêt suite à la déforestation laisse place à une savane anthropique où on trouve quelques arbres qui régénèrent.
Il est à noter que la déforestation a atteint une ampleure sans précédent pricipalement la coupe du Pterocarpus Tinctorus localement surnommé bois rouge. Des grands réseaux équipés des tracteurs puissant, des tronçonneuses parcourent les forêts jusqu’au fin fond à la recherche de ces essences très courtisées à l’exportation vers l’Asie.
SITUATION SÉCURITAIRE
Depuis la reconquête des zones jadis occupées par la milice Maï-Maï Bakata Katanga par les forces loyalistes, le calme est revenu sur l’ensemble du territoire, les déplacés internes ont regagné leurs villages et se livrent aux travaux champêtres sans une quelconque menace. Certains Maï-Maï en âge de scolarité ont repris les chemins de l’école. Cependant, un renforcement de la présence des agents de sécurité et l’encadrement de anciens Maï-Maï dans le domaine de l’agriculture, la pêche, les métiers informels et l’éducation est nécessaire pour consolider cette paix.
OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT
Kasenga est un territoire majoritairement composé des agriculteurs qui cultivent à la houe, sans aucun encadrement technique, sans subvention. Et quand ils produisent, ils sont confrontés à la difficulté d’évacuer leurs produits agricoles suite au mauvais état des routes d’intérêt provincial et local. C’est un territoire avec un réseau hydrographique important mais une production de poissons en forte baisse. Un potentiel touristique énorme, des carrières de sable de construction exploitée par les creuseurs artisanaux, et titre le sel. Une population dominée par les jeunes.
Son agriculture
Avec une population dominée par les agriculteurs, des grandes étendues de terres arables favorables à plusieurs cultures, l’agriculture constituerait le moteur de développement du territoire si les agriculteurs étaient subventionnés.
L’entretien du réseau routier
Les routes d’intérêt provincial et local permettent l’évacuation des produits agricoles de zones de productions aux centres de consommation, elles facilitent la circulation de la population à l’intérieur du territoire. Ces routes sont malheureusement en mauvais état et elles ne facilitent non seulement l’évacuation des produits agricoles, mais aussi la circulation de la population.
Suite au mauvais état des routes, les agriculteurs réduisent parfois l’étendue à cultiver car, évacuer les produits agricoles est parfois un calvaire. Des groupements comme Ntondo et Nkambo sont totalement enclavés et même par moto il est par moment impossible d’y arriver. Les clients ont du mal à atteindre les zones de production. Par conséquent, les prix sont très bas qu’ils découragent les agriculteurs à produire d’avantage.
Avec les routes en bon état, la population circulera facilement, les commerçants pourront atteindre même les villages les plus lointains. Avec les routes en bon état, les prix sur le marché ne pourront pas varier considérablement selon qu’on quitte un secteur, un village à un autre, car les opérateurs économiques pourront circuler et transporter la marchandise facilement.
Il est très important que le territoire ait la direction des voies de dessertes agricoles (DVDA) et des moyens pour réhabiliter les routes de dessertes agricoles.
La création des entreprises de transformation des produits agricoles
Le territoire de Kasenga compte un bassin de production du riz, un bassin de production de la canne à sucre, et un bassin de production du maïs. Le territoire produit également le haricot, l’arachide, les mangues, etc. Avec tous ces produits agricoles, le territoire n’a aucune entreprise de transformation. L’implantation des entreprises de transformation des produits agricoles pourraient contribuer à la création d’emploi, à l’augmentation des recettes de l’état par le paiement d’impôts et taxes.
Le territoire de Kasenga pourrait produire le sucre localement, faire la transformation des mangues en confiture, d’arachide en pâte d’arachide etc. Avec le maïs, il serait possible d’implanter des minoteries qui produiraient de la farine de maïs et ravitailler les grandes villes de la province qui dépendent de l’importation de la Zambie, ce qui serait d’une énorme contribution à la relance de l’économie tant locale que nationale. Tous ces jeunes qui ne rêvent que d’aller vivre en ville pourraient accepter de rester à profitant des bonnes opportunités d’emploi.
Le regroupement des producteurs du sable de construction
Le sable de construction est produit par les creuseurs artisanaux qui, malgré cette production restent pauvres. L’organisation et la structuration de ces creuseurs artisanaux au sein d’une coopérative aurait comme conséquence, la défense des intérêts des creuseurs artisanaux, la vente du sable de construction à un prix qui bénéficie tant aux creuseurs qu’aux négociants.
Une production industrielle du sel
Il est important qu’une étude soit menée afin dévaluer la nécessité de l’implantation d’une unité d’exploitation industrielle du sel de Mwasha.
L’accès à l’énergie
Sur toute l’étendue du territoire de Kasenga, seul le chef lieu est desservi en électricité. Ce courant vient de la Zambie alors que le territoire compte un nombre important des rivières ayant des chutes et des rapides où on pourrait construire des centrales hydroélectriques capables d’alimenter non seulement le territoire de Kasenga, mais aussi d’autres territoires.
La construction des centrales hydroélectriques pourrait disponibiliser l’énergie pour les entreprises qui pourraient exploiter les richesses que regorge le territoire. Concrétiser le projet Mambilima 1 et 2 qui est en attente du démarrage est très important.
Le taux de desserte en eau est très faible. Sur 383 villages que compte le territoire de Kasenga, 126 villages sont desservis en eau potable. Augmenter la desserte en eau contribuera à lutter contre les maladies hydriques, car dans des villages comme Katete, Lubanda et bien tant d’autres, la population utilise l’eau des puits creusés manuellement et qui ne sont pas protégés.
La construction du pont à Calwe
Le territoire de Kasenga a un poste douanier au chef-lieu du territoire. L’entrée de la marchandise par ce poste douanier fait gagner 800 km aux opérateurs économiques qui importent la marchandise de l’Afrique de l’Est et de l’Asie. Pour entrer au pays par ce poste il faut traverser la rivière Luapula, ce qui augmente le coût du transport car, la marchandise est déchargée en Zambie pour être chargée dans les baleinières, barquettes et pirogues afin de traverser la Luapula, en suite, elle est chargée de nouveau dans des camions pour la destination finale.
Un projet de construction à Calwe du pont devant relier la Zambie à la République Démocratique du Congo est jusqu’à ce jour en attente. Réaliser ce projet pourrait réduire le coût du transport de la marchandise ce qui aura des effets sur les prix des produits sur le marché. Les activités au port pourraient contribuer à la relance de l’économie à Calwe et dans la commune rurale de Kasenga car il est prévu que toute l’administration douanière soit dans la commune rurale de Kasenga.
Source : Cellule d'Analyses des Indicateurs de Développement (CAID)
(source: Rapport annuel 2016 de l’Administrateur du territoire)
Date de dernière mise à jour : samedi, 17 novembre 2018
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