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Peuple Mongo ( Ba mongo)

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Les Mongo sont un peuple d’Afrique centrale, que l'on retrouve dans le Sud des province de l’Équateur et de l'orientale, le Nord des provinces du Bandundu et la province du Sankuru ainsi que dans le maniema en République démocratique du Congo (RDC).

 

Le 28/12/2017

 

 

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Ethnonymie

 

Selon les sources on observe plusieurs variantes : Balolo, Bolongo, Lomongo, Mongos

 

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Langues

 

Ils parlent le lomongo ou ses dialectes, mais le lingala est couramment utilisé et remplace parfois le lomongo comme langue maternelle dans les centres urbains. Avec les Lubas et les Kongos, ils composent l'un des plus grands groupes de langue bantoue de la RDC.

 

 

Histoire

L'arrivée de la population Mongo dans la cuvette du bassin du Congo, et en particulier dans le Territoire de Basankusu.

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Territoire de Basankusu.

 

Le peuplement du bassin du Congo est ancien. Les Mongo seraient originaires du Nord-Est de la RDC, dans la région du Haut-Nil (l'actuel Ouganda) vers les Lac Albert, Edouard et Victoria. Cette hypothèse fut avancée par Van Der Kerken G., et est corroborée par d'autres historiens plus contemporains commeLeysbeth A. (1963), Mikanza N. (1966), Hustaert G. (1972) ou encore Ndaywel è Nziem I., Obenga T. & Salmon 

Il y aurait eu deux grandes migrations. La première se situe entre le XIV et XVIème siècle après J.C.. Ces groupes Mongo sont les Batetela et les Basuku et ils se sont installés non pas dans l'actuelle province de l'Equateur mais dans la Province de Mamiena et du Kasai-Oriental.

La seconde migration, celle qui nous intéresse concerne l'arrivée dans la cuvette du bassin du Congo. Soit un trajet d'Est en Ouest. Cette migration se situerait entre le XVIème et le XVIIIème siècle. Malgré ces hypothèses, il reste de nombreux doutes sur l'histoire de ces migrations, et à ce jour les nombreuses tentatives d'explications scientifiques n'ont pas été concluantes. L'histoire de ces migrations (ou conquêtes) est principalement orale, et les travaux de recherche sur l'histoire des Mongo avant l'arrivée des européens sont inachevés.

 

 

Clans

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Le peuple mongo comprend plusieurs clans : Bolia, Bokote, Bongandu, Ekondas, Mbole, Ndengese, Nkutu, Ntomba, Kole, Sengele, Songomeno, Iyasa, Bakutu, Kusu, Iyadjima (Iyaelima), Boyela et les Batetela. Tous se réclament d'un ancêtre commun Mongo, ils se nomment Anamongo.

 

 

 

 

L’implantation du clan Mongo.

 

Au cœur de l’Afrique en République Démocratique du Congo se trouvent plusieurs groupes ethniques dispersés dans presque toutes les régions du pays et qui ont l’ancêtre commun. On les appelle « les enfants de Mongo » ce qui se traduit dans tous les dialectes de ces groupes ethniques « Ana Mongo » Il faut dire que 65% du peuplement du Congo est composé des « Ana Mongo » qui sont issus de Mongo leur ancêtre commun. La phonétique, la dialectique, les coutumes sont les mêmes chez toutes ces ethnies.

Il y a de cela quelques siècles, ces groupes ethniques vivaient ensemble sous la bienveillance du patriarche Mongo dans la région de l’Equateur. Vers les années 1400 un groupe des familles venu du Nord du rivière Nil s’était établi en plein cœur du Congo dans la région de l’Equateur au milieu de l’immense foret équatorial, et des rivières qui baignent et rendent fertile le sol. On y put croire un paradis, un véritable parc naturel qui finit par attirer les appétits des colons belges.

La région était abondée des parcs naturels ou vivent les animaux tel que le parc de Salonga ainsi que des rivières poissonneuses qui la baigne. Cela explique le régime riche en protéine qui facilite le taux de croissance rapide de natalité de ces ethnies. Ces ethnies vivent aujourd’hui séparées les unes des autres. Comment par quel diable était-il arrivé bien qu’il faille un long feuilleton le clan a été disloqué ! Peut-être ces ethnies ne se seraient pas séparées longtemps n’eut été l’arrivée de l’homme blanc car les limites de leurs localités ont été renforcées par le colonisateur.

Aujourd’hui le besoin de comprendre l’histoire de leur clan se fait sentir, chez tous les « Ana Mongo » Ils cherchent à comprendre l’histoire de leur clan à ce temps troublé par des guerres et cela pour quelle raison ? Peut-être veulent-ils faire face au courent destructeur qui souffle à l’est et au nord du pays. Contrairement à ce que je me disais, j’ai décidé de sortir de mon silence pour écrire ce récit dans le but d’apporter ma moindre contribution à la renaissance du clan.

Tout a commencé par ma participation au Forum de Sankuru, lors d’un sujet saillant que beaucoup se rappellent au sujet d’un confrère qui traitait les autres d’Eswe parce qu’il était d’Ekonda que beaucoup m’ont demandé de mettre sur papier ce que je connaissais de l’histoire du clan. Je remercie les confrères qui m’ont ecrit en ce moment pour m’encourager par les éloges et grâce à eux j’ai eu le courage de mettre sur papier ce texte. Se faisant, le lecteur trouvera non seulement à ce récit l’histoire passionnante d’un clan ruiné mais également les comptes et proverbes de sagesse. Comme il convient de le souligner, les anciens renfermaient les secrets de leurs connaissances dans des chansons et des comtes. Ainsi il y avait des chants des guerres, d’intronisation au pouvoir, de mariage, d’initiation, de naissance, de la mort et de travail.

 

De nombreuses considérations d’ordre historique, culturel, linguistique permettent d’affirmer ce qui suit :

1. Il existe des mongo au sens restreint qui disent et se croient apparentés entre eux : Mongo proprement dits, Mundji, Ntomba, Yamongo, Nkundu, Ekota, Mbole, Bosaka, Ekonda, Bakutshu, Boshongo.

2. Il y a des populations Mongo dont le lien de parenté avec les Mongo au sens restreint n’est pas établit jusqu’ici avec évidence, mais dont les traditions culturels et linguistiques, en dépit des divergences dues à des influences particulières, permettent de les considérés comme des Mongo mais doivent être classés dans des groupes séparés : Mongando, Bambole, Bakutu (Bakela, Boyela) , Ntomba, Ngombe (d’origine Mbole) ; Elinga, Nkole , Nkomaka, Bonyange, Baenga, Boluki, Baringa, Waringa (tous des riverains pêcheurs mongo, habitant le district de la Tshuapa).

3. Il existe des populations présentant avec les Mongo assez bien d’affinités mais moins d’affinités que les populations mentionnées ci-dessus, constituant dans le groupe ethnique Mongo un groupement séparé et différencié : Basongo-Meno, Wankutshu, Bahamba, Batetela des provinces actuels du Sankuru, du Maniema et du Tanganyika.

4. Il existe des populations d’origine non mongo, assujetties aux mongo: Batshwa  (Pygmées), et divers groupements de riverains, Bobai, Wati, Isoko, Mbo, Bashilele et Bongongo. 

 

 

 

Localisation au sein de la RDC.

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Figure 2.

On constate sur la carte que l'ensemble de la population Mongo tient une place importante au sein de la RDC et surtout dans la Province de l'Equateur. Elle est située dans un vaste espace. Cet espace est forestier et il se trouve intégralement dans la cuvette du Bassin du Congo.

Les Mongo vivent en grande majorité dans la Province de l'Equateur, mais on trouve aussi des Mongo dans d'autres Provinces de la République Démocratique du Congo comme le Kasai Oriental, le Kasai Occidental, le Bandundu, ainsi qu'au Nord-Kivu. Néamoins, c'est en Equateur que se trouve la grande majorité de la population Mongo. Leur répartition générale est limitée à l'est et à l'ouest par la boucle du fleuve Congo et par le Kasai au sud.

 

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Naissance des conflits.

 

Les dérivés du clan Mongo se retrouvent presque dans tout le territoire de la République Démocratique du Congo. Le clan a été divisé en quatre principaux groupes ; Il s’agit de groupe " Otekele " Ankutshu la Membele" Ekonda ‘’ Ombolo’’. Ce furent des enfants Nkoy chefs des files du patriarche qui nourrissaient et défendaient le clan contre des ennemis. Le clan habitait dans la région de l’équateur le long de la rivière Tshuapa(Luapa) dans l’intense foret équatorial. Pendant longtemps les membres du clan vivaient en harmonie sous l’autorité du patriarche. Comment la maladie du patriarche a conduit à la dislocation et à la dispersion de ses membres ?

Il est dit qu’un des enfants du clan ci-haut cité a joué au malin et devint l’auteur de dislocation et cela à cause de ses ambitions malveillantes d’hériter la succession du patriarche.

Je m’en vais vous dire pourquoi ? Le patriarche Mongo devint malade et l’un de ses fils ci-dessus était l’ami personnel du féticheur de la court. Celui-ci s’était comploté avec le féticheur pour qu’il lui soit attribué la succession du trône après la mort de leur Père. La chose ne sera pas facile lui répondit le féticheur car dit-il, il y a beaucoup des enfants et que chacun voudrait le devenir. Le féticheur demandât au patriarche de rassembler tous les enfants chasseurs et qu’il allait lui signifier ce qu’il lui faudrait pour sa guérison. Ce sera la tête d’une antilope vivante qu’il allait demander au malade devant ses enfants, une épreuve redoutable à réaliser en si peu de temps. Bien avant cela, le complice eut le temps d’attraper une antilope vivante qu’il l’a mise cachée dans le foret en complicité avec le féticheur.

Le féticheur annonça au patriarche qu’il lui faudra une antilope vivante pour que la tête soit servie des remèdes ! Les fils de Mongo se lancèrent à la captivité d’une antilope vivante pour que la remède soit faite. Une épreuve difficile aux autres enfants qui n’avaient pas préparé. Ils partirent le matin avant la levée du soleil et vers les après midi, le complice apparut du bout du village avec son antilope sous les acclamations nourries des siens. Les autres familles furent frustrées car elles savaient que celui-là bénéficierait de la bénédiction du patriarche. Quand les autres arrivèrent avec le produit de leur chasse, ils furent surpris par la nouvelle qu’un d’eux était déjà venu.

Mais le patriarche ne fut pas guéri du traitement, il mourut malheureusement. Après la mort du patriarche, le complice hérita le trône, mais d’autres fils ne firent pas en paix du mérite de leur frère le connaissant assez bien de son habileté de la chasse. Mais le secret finit par apparaître, ils apprirent finalement la vérité. Epris de colère, les autres ne supportèrent pas que leur frère qui avait triché soit à la place du patriarche. Ce fut l’éclatement du clan ou chaque chef de file prit sa direction suivie par des familiales. Le clan fut donc divisé :

1- Groupe Mongo Otekele

2- Groupe Mongo Asengele

3- Groupe Mongo Membele

4- Groupe Mongo Ombolo  


1-Le premier groupe est resté dans la province de l’Equateur a Boende qui est chef lieu de Tshuapa,, Salonga, Befale, Mokoto. Bokungu, Bolukutu, Mondombe, Bosira Lomami, Lokolia, Jara, Luila, Momboyo et Bongandanga etc…

2-Le deuxième a Bandundu plus précisément Ntomba, Basengele, Ekonda Mputela, Ekonda Bikoro, Nkutu, Bolia et Bolobo, Kiri etc….

3-Le troisième groupe est remonté en amont par les rivières Loomela. Ceux qui ont remonté le long de la rivière Loomela jusqu’au Kasaï dans le Sankuru sont : Otetela, Ndekese, Basuku, Bakusu, Basongola et Basonge.

 

4-Le quatrième groupe est remonté le long de la rivière Tshuapa jusqu'à Kisangani dont : Mbole, Lokelé, Topoké, Ngando, Basoko etc.. Tandis que ceux qui sont descendus en aval se retrouvent dans la province de Bandundu.

Je vais plus parler du troisième groupe car c’est en raison des querelles et des déchirements qui s’en suivront pendant son déplacement.

Le groupe Membele comme j’ai dit ci-haut a remonté en amont par rivière Lomela jusqu’au plateau de Nyambo-wadi, où ils s’installèrent pendant quelques années. Les années passèrent et Membele mourut de la morsure du serpent et son fils aîné Ankutshu pris la place de son Père. Ankutshu avait 3 enfants qui sont :

- Ndjovu

- Watambulu

- Ngandu

À la mort d’Ankutshu le groupe devrait designer le successeur selon qu’il s’agira d’un des trois fils. Pour se faire, les trois fils devaient passer par une épreuve de force. Il y avait sur la piste qui menait à la source d’eau potable, une grosse pierre qui barrait littéralement la pistes aux femmes qui revenaient de la source avec des calebasses sur la tête. Parfois il arrivait que la calebasse tombe et cela faisait tort aux femmes du village. Les sages eurent à demander aux trois fils d’aller un après l’autre déplacer du chemin la pierre, celui qui réussira prendra la canne de l’autorité. L’aîné fut parti pour déplacer la pierre mais il ne pu pas. Le second a son tour fut parti mais ne pu rien non plus.  

Et voici que le cadet que sa maman lui a confié le secret de la poudre à déverser sur la pierre avant de donner le coup a la pierre a réussi à la morceler et à la déplacer de la piste. Ce fut une grande humiliation ressentie par ses frères devant la foule. Mais le rire mimique de la femme du vainqueur a déclenché des bagarres parmi les membres du clan et il eut beaucoup des blessés et des morts. Allez-y voir le lieu ou ceci s’était passe, jusqu’aujourd’hui l’herbe ne pousse pas encore. Les trois enfants se séparèrent pour former plus tard chacun son groupement dont ils sont parsemés dans le Sankuru et qui sont appelés « Ankutshu la Membele », c’est a dire les enfants d’Ankutshu fils de Membele. Il est à retenir que les ethnies qui sont issues du clan Mongo ont les taux de pourcentage élèves de natalité à cause de leur régime alimentaire qui cadre avec leur culture.

 

 

- LA GEOPOLITIQUE.

 

La Province du Katanga on trouve :

Ø Les Basonge.

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- La Province Orientale on trouve :

Ø les Topoke, Ø les Lokele avec ses sous divisions à savoir : 1) Bolombo, 2) Loila Ø les Bambole, Ø les Mongando Ø les Basoko

La Province de Maniema on trouve :

Ø les Bakusu, Ø les Basongola, Ø les Bazimba, Ø les Barega La Province du Kasaï Oriental on trouve : Ø les Batetela Ø les Basuku Ø les Basonge Ø les Ndekese

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Les Batetela ( peuple Tetela) 1 copie

 

La Province de l’Equateur

Ø les Mongo dans le District de Tshuapa, Salonga, Boende, Befale, Mokoto, Bokungu, Bolukutu, Lokolia, Mondombe, Bosiralomami, Jera et Ikela. Ø les Libindja Ø les Ngombe

 

La Province de Mai ndombe

Lac Mayi Ndombe. Ø les Nkundo Ø les Ntomba Ø les Ekonda Mputela Ø les Ekonda Bikoro Ø les Nkutu Ø les Bolia Ø les Basengele Ø les Bakula Ø les Bolobo 

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Ekonda Bikoro

 

La Province de Bas Kongo                         

  Ø les Bayombe

 

QUELQUES EXEMPLES DE LA DIALESTIQUE QUI DESIGNENT CERTAINS POINTS.

 

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Le verbe épouser une femme par exemple est pour la plus part de ces ethnies dit :« amosonge, mosongoke, osongo » c’est à dire épouser une femme ou un homme. Tandis que la femme mariée est appelée : « Wali » Je laisse la suite aux linguistes qui vont nous aider à faire un travail de fond.

 

 

 

Les pouvoirs en relation avec l'Etat.

 

Le groupement est un découpage administratif mais qui conserve dans certains cas des liens très forts avec les pratiques anciennes : la lignée régnante peut diriger une chefferie depuis longtemps (depuis la nomination par les belges du clan régnant). Le groupement est très souvent investi par un clan ayant une filiation avec l'ancêtre commun du groupement. A leur création (au XX ème siècle), les chefferies étaient établies sur des critères d'homogénéité ethnique. Ce n'est plus toujours le cas, comme pour le groupement de Bongilima où le pouvoir a beaucoup changé de clan (3 clans différents depuis l'arrivée des européens). Les mouvements de population devenus de plus en plus fréquents ont modifié cette homogénéité. Les règles concernant la gestion d'une chefferie ont été mises en place lors de la colonisation. Dans la gestion des clans et des lignées, le chef ne peut pas choisir lui-même son héritier. Les chefferies fonctionnent différemment. Le chef du groupement (ou la cheftaine car une femme peut être investie à ce poste, de manière peu courante, mais pas non plus de façon sporadique) transmet parfois le pouvoir par héritage en remettant le titre écrit de chef à une personne de son clan qu'il juge digne de ce poste (par exemple du côté maternel comme un neveu). Une règle existe concernant le clan régnant : le pouvoir ne peut rester plus d'une génération en possession d'une lignée, il est obligatoire que ce ne soit pas la même lignée au sein du clan, qui soit investie de la position de chef. Le clan investi de la chefferie n'est pas toujours bien perçu par les habitants dans la mesure où il peut y avoir des tensions entre l'Etat et les chefs coutumiers.

Le village dispose aussi d'un chef : que l'on nomme le chef de localité. C'est une autorité d'Etat, dont le but est de faire l'intermédiaire entre l'Etat et les chefs de clans. Par exemple, il intervient lors d'une demande de terre. Ce pouvoir est transmis de manière héréditaire au sein de la lignée, et non du clan comme pour les chefferies.

 

Du clan aux familles : une organisation marquée par la structure sociale des Mongo.

Le clan se réfère à une organisation ancienne, mise en place bien avant l'arrivée des européens. Chaque clan dispose de ses terres qui sont ensuite réparties entre les lignées et entre les familles. Cette structure est très importante en zone rurale, voir prépondérante dans le mesure où la gestion des terres ne peut se faire selon l'accord du patriarche. Chaque clan dispose d'une organisation qui lui est propre. Dans ce sens, la chefferie et le chef de localité sont en relations étroites entre l'Etat et les chefs coutumiers. Le clan est le propriétaire des terres, et c'est sûrement l'acteur foncier le plus présent dans les zones rurales de la RDC. Comme il a été précisé précédemment, le clan est en constante évolution, principalement sa structure sociale. Ce phénomène a des conséquences fortes dans la mesure où la segmentation croissante (dans le temps) des lignages au sein du clan tend à réduire de plus en plus son autorité. De même, la mort d'un patriarche est souvent un moment où le clan peut se diviser entre les différents lignages qui le composent.

Le lignage est la structure sociale située en dessous de la hiérarchie du clan. Plusieurs lignées forment donc un clan. Chaque lignage a un chef qui est le représentant de la famille et de l'autorité. Comme pour le clan, la transmission de ce pouvoir est régi par la coutume: l'héritier est celui qui a la plus proche parenté avec les anciens chefs : un fils (ou un neveu lorsque la lignée ne comporte pas de fils). La lignée de l'aîné de la famille dispose d'un pouvoir plus important que les lignées « inférieures » comme pourrait l'être la lignée d'un puîné.

 

 

La répartition des terres chez les populations Mongo

 

« Si le père n'a pas abattu une forêt, les enfants n'auront pas une jachère. »

« Celui qui ignore le clan de son grand-père est un esclave. »

* 52 Van Der Kerken G. (1944). L'Ethnie Mongo Volume 1 Livre II. Bruxelles, page 782

* 53 Bongando J. (2008), L'organisation sociale chez les Mongo de Basankusu et sa transformation,

Editions Publibook, 247 p.

* 54 Ces données cités par Bongango se réfèrent à De Saint Moulin L., « Art :Essai d'Histoire de la

Population du Zaïre», Zaïre-Afrique, n°217, septembre 1987, Kinshasa, p. 391-405.

* 55 Source :World Population Prospects :the 2008 Revision Population Database,

Internet : http://esa.un.org/unpp/p2k0data.asp

* 56 Source : http://www.congolite.com/page5.htm

* 57 Selon Bongando J., op cit, pp. 29-30

* 58 Selon les entretiens réalisés chez le patriarche du clan Bafaka ; Lingolo Isa'Isomba (localité de Boondjé,

groupement Bongilima).

* 59 Selon Bongando J., op cit, p. 39

* 60 Descola P. (2005). Par-delà nature et culture. Ed. Gallimard, Paris, p. 178.

* 61 Bridier B. (1991). « La répartition des terres entre unités d'exploitation. Quelques classifications de la

recherche-développement ». In, Le Bris E.., Le Roy E. & Mathieu P. (1991). L'appropriation de la

terre en Afrique Noire. Manuel d'analyse, de décisions et de gestion foncières. Karthala, Paris, p.59

* 62 Le chien est pour les Mongo une des viandes les plus appréciées. Depuis longtemps, il est sacrifié du

fait de sa valeur « culinaire » si on peut dire. Aussi bien pour les Baenga que les Mongo « des terres ».

* 63 Hulstaert BLes droits fonciers Mongo. Centre Aequatoria Bamanya, Mbandaka, p. 8

* 64 Roux J.-P., Etienne J., Bloess F., Noreck J.-P. (2004). Dictionnaire de Sociologie, Patrilinéaire.

Hâtier, Paris, p. 193

* 65 Mune P. (1958). Le groupement de Petit-Ekonda. Bruxelles, p.44.

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- Les comtes de sagesse

 

Le serpent venimeux

Les anciens racontent qu’il y avait entre deux villages une source qui alimentait en eau potable les deux villages. L’un d’eux était proche de la source par rapport à l’autre. Ce qui donnait avantage aux femmes du village proche de puiser de l’eau par rapport à celles du village lointain. Elles arrivèrent à l’aube de chaque matin et puisèrent tranquillement, bien tranquillement l’eau sans la moindre perturbation. Mais quand les femmes de l’autre village arrivaient à leur tour pour puiser l’eau, elles la trouvaient troublée qu’il fallait attendre longtemps qu’elle se calme avant de la puiser.

Ce fut insupportable pour elles et c’était devenu la cause des querelles entre les habitants de deux villages. La situation avait duré longtemps. On demandât aux femmes du village proche de la source qui nièrent toutes accusations proférées à leur égard car elles n’avaient jamais troublé disaient-elles puisqu’elles étaient aussi conscientes que leurs consœurs viendraient puiser de l’eau. Innocentent comme des bébés elles, reçurent malgré elles blâment et avertissements de la part des anciens de deux villages pour ne plus se comporter de la sorte. Mais le lendemain matin la scène se répéta de nouveau et une bagarre s’éclatât entre les femmes de deux villages que les hommes se sont ralliés derrière les femmes.

Les femmes du village proche continuèrent à nier qu’elles n’avaient jamais troublé l’eau de la source. Les sages du village s’étaient concertés en secret et décidèrent de monter la garde toute les nuits pendant un certain temps pour voir ce qui se passerait quand les femmes arriveront puiser de l’eau. Les femmes du village proche arrivèrent les premières comme d’habitude puis tranquillement sous l’œil vigilent des sages, puisèrent de l’eau avec tout le respect et ne la troublèrent pas du tout puis elles prirent le chemin de retour. Aussitôt qu’elles tournèrent dos qu’un serpent s’est plongé dans l’eau et se mis à la troubler violemment. Les sages virent cela et crièrent tous à la fois en lançant des cris d’étonnement. La cause des disputes fut connue car un corps étranger malveillant était à l’origine du conflit. Cette petite histoire tout innocente nous apprend que dans la vie sociale, dans le ménage ou dans des relations individuelles une personne de mauvaise foi peut être la cause des disputes voir même de séparation. Ainsi dira-t-on à une telle personne malveillante « Ne soyez pas pour nous un serpent venimeux » 

 


L’enfant prodigue 

La grand-mère me racontât qu’il y avait dans le village un petit garçon du non de Odimba qui était orphelin de Mère et de Père et qui n’avait que pour ami une tortue que son Père lui recommandât avant de mourir de ne jamais se séparer d’elle et de la traiter en amie. Odimba suivit à la lettre les recommandations de son Père et traitait sa tortue avec soin. Tout ce qui devait entrer dans sa bouche, il donnait également à la tortue et partout il dormait, il était avec sa tortue. Odimba aimait jouer au tout petit tam-tam qu’il avait fabriqué de peau du lapin qu’il avait attrapé à la chasse. Personne ne pouvait imaginer qu’il sera un jour le héros du village.

Le village avait un dépôt des réserves alimentaires où on entreposait des vivres pour les jours des disettes. Les hommes forts du village montaient la garde devant la porte de l’entrepôt sur ordre du chef de village. Le village vivait tranquille bien tranquille jusqu'à ce qu’on trouvant un matin tous les gardes tués égorgés et la moitié de provision emportée. Le village fut épris de peur à telle enseigne que les habitants commencèrent à penser à quitter le village.

Le chef du village ordonnât que les gardes soient remplacés par d’autres plus redoutables. Le lendemain ils furent trouvés pendus et déchiquetés, ce qui augmentât la crainte des villageois.

Ils décidèrent tous d’abandonner le village pour aller bâtir ailleurs. Pendant que les habitants emballaient à la hâte leurs effets Odimba s’écriât devant la cours du chef demandât au chef de calmer les habitants et de les empêcher d’emballer leurs effets jusqu'à demain matin après qu’il eut lui-même monté garde. Le chef ne fit pas attention à lui estimant qu’il était tout petit pour monter la garde. Mais Odimba haussât la voix devant la cours du chef qui attirât cette fois-ci attention. Qu’est veux-tu fils demandât le chef ! Je veux que vous me confiiez la garde cette nuit du dépôt. Si le lendemain vous trouvez mon corps mort, le village pourrait se disposer mais je recommande qu’il me soit amené un régime des noix de palme sans amende bien charnue. Le chef ordonnât au village d’attendre qu’il soit fait ce que Odimba demande avant de s’en aller. On donna à Odimba un régime de noix de palme sans amende et il alla monter garde accompagné de sa tortue. Tous les villageois avaient peur car ils ne pouvaient plus supporter passer une seule nuit de plus dans ce village.

Au milieu de la nuit, Odimba, se mis à griller sur le feu les noix de palme qui emportât dans l’air le bon arôme de noix de palme. Le monstre sur sa route ne crut ses yeux quand il trouvera devant la porte du dépôt ce bambin. Le jeune enfant avait finit de griller les noix qu’il les a mis dans un plateau et il prit un et le mis dans la carapace de la tortue par le derrière. Le monstre se mis à manger les noix qui étaient sur le plateau et trouvât qu’ils étaient délicieux et appétissants. Quand il finit ce qui étaient sur le plateau il exigeât d’autres mais Odimba savait qu’il y avait le tout dernier dans le derrière de la carapace de sa tortue qu’il eut bonnement le temps de lui gratter le dos comme pour lui dire de serrer la carapace ! Il présentant au monstre les noix par le revers de la tortue qui tentât de mettre le doigt pour prendre les noix et la tortue de serrer le doigt de monstre très fort, si fort que le monstre s’est débattu pour se libérer mais en vain.

Le petit Odimba pendant ce temps pris son petit tam-tam et se mis à battre en chantant « Tortue, tortue ne lâche pas, tam tam tam tortue, tortue, tortue ne lâche pas tam tam tam » Le monstre essoufflé se jetât par terre jusqu’au matin quand les villageois furent réveillés, quel ne fut leur étonnement de voir qu’Odimba a pu réussit à maîtriser celui qui a tué tous les hommes forts du village. Depuis ce jour le petit Odimba fut devenu héros du village et reconnu très jeune adjoint du chef du village. A la mort du chef, Odimba devint tout naturellement son successeur. Cette petite belle histoire nous dit « qu’aux âmes bien nées, la valeur n’attend pas le nombre d’age. » 

 

 


La fille orgueilleuse

 

Les anciens racontent qu’il fut dans un village une fille nommée Djimanja. Elle était très jolie si jolie que les garçons du village se jetaient pratiquement sur ses jambes pour demander sa main en mariage. Il eut même des arrangements entre les familles pour elle mais elle refusait avec un cœur farouche toutes les demandes. Les habitants du village se consultèrent pour voir comment ils feraient pour fléchir le cœur de Djimanja mais toujours en vain. La mère de Djimanja appelât sa fille pour lui prodiguer des conseils qu’il était mieux pour elle d’aimer un garçon du village que d’aimer un inconnu car disait-elle a sa fille qu’on se connaît tous dans le village. Mais Djimanja n'a voulu céder aux conseilles de sa maman ni de son père. Un jour Djimanja alla au marché et croisât un très beau jeune homme qui déchirât son cœur.

Le jeune homme demandât la main d’Djimanja en mariage qu’elle finit vite par accepter. À son retour à la maison toute joyeuse d’avoir rencontré l’homme de sa vie, elle ne tardât pas d’annoncer la nouvelle à sa maman qui manifestât froidement un accord au dire de sa fille. Ma fille lui dit-elle n’as-tu pas trouvé parmi les garçons du village ici un mari que celui que tu as rencontré dans un endroit public comme le marché ? En tout cas ma mère aucun des garçons ici au village ne vaut même pas le quintuple de celui que j’ai rencontré au marché, attend seulement tu le verras dit Djimanja à sa mère. La mère ne fut pas contente de la réponse de sa fille qui était grotesque et arrogante. Depuis ce jour la mère gardait à cœur le sentiment de refus quant à ce mariage. Quand le jour de présentation arrivât, le jeune homme se présentât avec tout un véhicule plein des biens matériels aux tristes regards de tous les garçons du village.

Le père de Djimanja acceptât sans même discuter les biens présentés par l’homme sans trop chercher à savoir qui était réellement ce jeune homme. Sa mère quant à elle ne voulait rien prendre et même entendre parler du mariage mais sous l’autorité de son mari elle ne put rien pou arrêter le mariage ; et Djimanja finit par épouser cet inconnu. La cérémonie du mariage fut terminé et on remettat à l’homme sa femme qu’il prit avec lui. Au bout d’un certain temps de marche ils prirent le chemin de la brousse. Djimanja fatiguée de cette longue marche commençât à demander dans combien de temps ils arriveront. L’homme de répondre que cela n’allait pas tarder mais ils marchaient, marchaient toujours. Ils passèrent sous une grotte et voici que l’homme se transformât à un squelette sous l’œil étonné de Djimanja. L’homme n’était qu’un revenant que Djimanja a aimé au marché. Pendant longtemps Djimanja restât dans la grotte jusqu'à ce qu’un jour un chasseur qui poursuivait son gibier découvrit Djimanja maigrie et méconnaissable. Il la ramena au village sous les cris dérisoires du public et de toutes les filles du village. Depuis ce jour la leçon fut apprise par le reste des filles que « L’entêtement contre la volonté des parents apporte souvent de malheur »

 

 

 

Le chimpanzé et la femme.

 

Une femme portant son bébé au dos allait tout le jour déboiser ses champs sans avoir quelqu’un à garder l’enfant pendant le travail. Elle murmurât qui peut bien m’aider à porter l’enfant pour que je termine à déboiser les champs. Le chimpanzé descendit de l’arbre tendu les bras à la femme qui eut peur mais d’une voix rassurant, il lui dit je veux bien vous aider à porter l’enfant. Le chimpanzé portât l’enfant pendant la durée du travail et à la fin du la femme le remerciât et ce dernier le répondre : « merci mais ça ne sera pas ma faute, ça sera votre faute ». Le jour suivant la femme revint aux champs avec son bébé au dos puis poussât le même cri de détresse. Le chimpanzé descendit de l’arbre tendu les bras à la femme qui lui rendu l’enfant. À la fin la femme lui remerciât et le chimpanzé répondit de nouveau la même chose: « ça ne sera pas ma faute, ça sera votre faute ».

La rencontre entre le chimpanzé et la femme fut maintenue pendant longtemps jusqu'à ce que la femme eut à dire à son mari de ce qui se passait entre elle et le chimpanzé. Le jour suivant elle fut accompagnée de son mari ayant a la main pour tirer le chimpanzé dans le but de se nourrir de sa viande. Mais du haut de l’arbre, le chimpanzé appercut que la femme n’était pas venue seule aujourd’hui. Arrivée aux champs la femme poussât le cri comme d’habitude et le chimpanzé ne tarda pas de descendre. L’homme qui restât caché prit le fusil pour tirer sur le chimpanzé sous l’œil averti de celui-ci. Juste au moment où il voulut appuyer sur la gâchette, que le chimpanzé eut changé de position et la balle atteignit l’enfant. L’homme et la femme se mirent à pleurer. Le chimpanzé du haut des branches s’éloignât et poussa le cri « Ne vous ai-je pas dit : ça ne sera pas ma faute mais ça sera votre faute » Ainsi il est de quelqu’un qu’on lui rende du mal après qu’il vous a fait du bien.

 

 

La chèvre et ses enfants.

 

Une chèvre mettait au monde des petits que son propriétaire allait les vendre immédiatement après leur naissance. Cela fut ainsi pendant plusieurs fois et la chèvre restait toujours calme. Voici que cette fois-ci, elle venait de mettre au monde que son propriétaire est allé vendre les petits. La chèvre se mis à berler toute la journée et toute la nuit pendant des jours et des jours. Ne voyant quoi faire il, décidât de creuser une fossé pour la jeter dedans pour que les berlements qui gênaient les voisins ne soient plus entendu. Là encore, elle berlat très fort que les voisins finirent par se demander de quoi il s’agissait. Ils demandèrent au propriétaire de la tuer ou de la déplacer loin de la communauté. Le propriétaire répondit que la fossé était profonde et qu’il était difficile d’atteindre maintenant la bête. Les voisins dirent à l’homme de verser de la terre dans la fossé pour l’enterrer vivant. Ils commencèrent à jeter de la terre mais à chaque fois qu’un lapet de terre tombait sur le dos de la chèvre, celle-ci secouait son corps puis montait dessus ainsi de suite jusqu'à ce qu’elle finit par émerger à la surface au grand étonnement de tous. « Voulant enfoncer l’autre, il finira par émerger » 

 

 

Un vieux chien et son maître

 

Un chien chassât toute sa vie à la satisfaction de son maître se voyait battu par son maître pour n’avoir pas couru après un gibier que son maître voulait coûte que coûte qu’il lui attrape le gibier. Comme il ne pouvait courir après le gibier, son maître se mis à le fouetter durement. Voyant la douleur accentuer, le chien répondit à son maître : Mon maître ! Mon maître ! Pourquoi me souffrez-vous ? Toute ma vie, je vous ai attrapé beaucoup des gibiers ; et maintenant que je suis devenu vieux que je ne peux plus vous attraper des gibiers, vous vous mettez à me fouetter. La volonté de courir est là mais le corps est fatigué par la vieillesse, arrête donc de me fouetter. A ce propos le maître se jeta sur son chien lui demandant de lui en excuser. Arrête de blâmer la vieillesse car ce n’est plus la volonté qui contrôle le corps mais c’est le corps qui contrôle la volonté quand on est vieux.

 

La chèvre mystérieuse 

 

Un homme qui avait jolies filles ne demandait mieux ses dotes que l’homme qui pourra le battre en épreuve énigmatique. Il en savait tellement beaucoup qu’il était quasiment impossible de lui battre et de lui arracher ses filles. Plusieurs garçons arrivèrent de tous les coins du monde pour passer cette épreuve mais aucun d’eux ne réussit à le battre. La réputation de la beauté de ses filles gagnât de village a village. Il eut dans un village, un jeune homme qui cherchait une fille pour épouser. Il fut informe de cet homme qui avait six filles et qui ne demandait pas mieux que celui qui le gagnerait à l’épreuve d’énigme. Il demandât qu’on lui prête un cheval pour qu’il s’en aille à la rencontre de l’homme. Mais le propriétaire du cheval exigeât qu’il lui soit donne son Père en échange jusqu’il lui sera remis son cheval en bonne santé. Il remit son Père en gage jusqu'à ce que le cheval soit remis chez le propriétaire. Il n’avait pas non plus des beaux habits et il allat demander chez quelqu’un qui exigeât qu’il lui soit remis sa maman en otage jusqu'à ce qu’il remit les habits en bon état. Il donnât sa maman pour les avoir. Il prit le chemin et voici qu’en cours de route il rencontrât une vieille maman qui se débrouillait pour soulever son fardeau de bois de chauffe.

Il descendit du cheval, prit le fardeau ainsi que la vieille maman sur le cheval. Quand la vieille arriva sur le lieu ou elle devait descendre, elle fit signe et le jeune homme la descendit du cheval. Voulant continuer son chemin la vieille lui dira d’une voix rassurante, qu’elle savait ou il partait puis elle lui confiât un secret. La vieille maman lui dira que la plus grande énigme que l’homme ne pourra expliquer c’est ce que le jeune homme était lui-même. C’est à dire : « Je monte sur le dos de mon Père et je m’habille de la peau de ma Mère » expliquez ? . Mais quand tu gagneras, cette épreuve, il te sera présente cinq fille et une chèvre que l’avant dernier des filles tiendra par la corde lui-dit la vieille. C’est la chèvre que tu prendras. Quand le jeune homme sorti du bout du village on avertissait à l’homme son visiteur ! Il ne tardât pas de passer à l’épreuve énigmatique et réussit avec brio grâce à l’énigme préparée par la vieille maman. Les villageois acclamèrent et on lui fit venir les filles pour qu’il choisisse l’une d’elles. Il passât en revu les filles mais ne prit que la chèvre.

Tout le monde fut étonne car il ne comprenait pas que le jeune homme choisirait la chèvre a la place d’une des filles. On remettait au jeune homme la chèvre qu’il passèrent nuit dans une maisonnette. Une nuit passât sans qu’il ait de changement, le jeune homme et la chèvre se regardaient tous deux muets toute la nuit. Au bout de la troisième nuit une lumière éblouissante apparut puis la chèvre se transformât à une très belle fille qu’aucune d’elle n’était. La fille recommandât à son mari de quitter le village la nuit même avant que son Père ne change d’avis. Quand ils arrivèrent au village du jeune homme tout le village admirât la beauté d’une telle créature et ne comprit comment il avait fait pour battre le Père de la fille ! « Ainsi pour dire que le service rendu aux aines est toujours bénéfique. »

 

 

La bague magique

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Il fut dans un village une famille qui n’avait qu’une fille du nom : Feza. Elle était obéissante et aimée par ses parents. Son Père disait que l’homme qui prendra sa fille en mariage ne donnera pas de dote mais devra satisfaire à l’examen qui sera exigé par lui. Son Père lui a fait un banc arrondi qu’elle s’assit et que son Père regardait attentivement si ses fesses remplissaient le contour de banc. C’était la une mesure pour voir si sa fille était suffisamment grande pour le mariage. Il remarquât un jour que les fesses de sa fille avaient couvert le contour du banc. Il fabriquât une mystérieuse bague a l’aide d’une amende de noix de palme et fit venir tous les garçons du village. Ils se rassemblèrent pour écouter ce que le Père de Feza voulait leur dire. Ma fille est suffisamment grande pour le mariage, je demande à tous les garçons de venir l’un après l’autre essayer la bague et quiconque la bague ira dans son doigt prendra Feza en mariage dit-il. Les garçons se mirent en fil pour essayer la bague mais aucun d’eux n’eut la chance de satisfaire aux conditions. Il fut le tour des adultes également mais personne n’avait satisfait à cette épreuve.

Il restât au village un seul garçon qui fut très beau mais que sa maman des sa naissance n’avait voulu l’exposer au public car elle avait peur que son fils ne soit ensorcelé par les esprits malveillants. Elle lui avait cousu une peau de vieillard qu’il portait chaque jour et que les villageois s’éloignaient à son passage. Personne au village n’avait la moindre idée de ce qu’il était réellement. Quand il fit approche de la table pour essayer à son tour la bague, tout le monde s’était éloigne et Feza elle aussi. Le Père de la fille exigeât qui lui soi autorise d’essayer la bague. Des qu’il mit le doigt dans la bague, elle allat sans difficulté sous les mépris de tous les garçons qui commencèrent à se moquer de la fille. Le Père de la fille fidèle a ses conditions ne changeât pas d’avis et exigeât la fille qui se mise en pleure d’aller avec son mari. Arrivât à la maison de son mari elle ne fut guère a l’aise car elle ne pouvait pas dormir à cote d’un vieillard. Les jours passèrent et Feza ne se tranquillisait pas dans son ménage. Un jour elle fut invitée à la fête dans un village voisin et son mari lui demandât de l’accompagner. La réponse fut des injures. Pendant qu’elle partait l’homme se dégageât de sa peau de vieillard et s’habillât élégamment et se rendit lui aussi a la fête. Toutes les belles femmes tombèrent littéralement aux pieds de la beauté d’un tel jeune homme.

La fête fut ambiante et le garçon allat demander de danser avec sa propre femme sans que celle-ci se réalise qu’il était son époux. Une intime conversation eut lieu entre les deux a la piste. La femme tombât amoureuse de son propre mari sans qu’elle sache que l’homme était le vieillard reste a la maison. Pendant toute la fête elle n’était qu’avec l’homme. Une heure avant la fin de la fête l’homme quittât pour anticiper l’arrivée de sa femme. Quand la femme arrivera à la maison elle ne voudra plus jamais sentir du vieillard qu’elle trouvera à la maison. Elle ne voudra même plus servir une tasse de café au vieillard. Une autre fois Feza devait voyager dans un village lointain, l’homme la suivit et Ils prirent même véhicule. De retour l’homme n’a put prendre le même véhicule et la femme arriva à la maison. Quel n’était son grand étonnement quand elle trouvera la peau sur son lit ! Après quelques heures l’homme arrivât à la maison élégamment habille comme il était dans le véhicule. Feza tomba à genoux s’efforçant d’arrêter les larmes aux yeux pour demander pardon a son mari de tout le mal qu’elle lui avait commis. « L’obéissance aux parents apporte bénédictions. »

 


L’ami des vieillards.

 

Ce fut dans le village de VILLAGE me racontât ma grand-mère un enfant du nom de Koho. Il ne jouait pratiquement pas avec les enfants du village et aimait rester avec les vieillards dans la paillote ou ils avaient l’habitude de se rassembler et discuter des affaires du village. Il n’avait à peine 11 ans quand il commençait à parler de certaines affaires comme un adulte. Les jeunes du village se moquaient souvent de lui quand ils le voyaient parmi les vieillards mais il ne s’en faisait pas. Koho s’était donne le travail de chasser les mouches qui suivaient le parfum corporel des vieillards et cela lui valut l’amour des anciens envers lui et il mangeait pratiquement tout ce qui arrivait des différentes cuisines a la paillote. Cela fut ainsi Jusqu'à ce qu’un jour le village fut attaque par des guerriers qui étaient venus de village voisin. On amenât cacher Koho dans la fin fond de foret dans un tronc d’arbre pour le protéger car ils savaient qu’il avait la sagesse de l’histoire du clan. Si le village venait à disparaître, l’histoire ne disparaîtra pas car Koho gardait des connaissances ancestrales. Les autres enfants furent alignes au combat et beaucoup périrent. Quand le combat fut termine Koho demeurât vivant et sauf et eut la bénédiction des vieillards ! L’héritage des vieillards n’est donnée qu’à ceux qui les côtoient. 

 

 

Un riche averti.

 

Il y avait dans le village un homme pauvre, très pauvre qu’il se nourrissait que de ce qu’on lui donnait après avoir durement travaille pour quelqu’un, soit en remplissant des vases d’eau ou a déboisant des champs. Il le faisait ainsi presque toute sa vie entière et son corps commençait à se fatiguer. Un jour il passât devant la maison d’un homme riche et quand il jettera l’œil dans sa poubelle, il verra tout ce qu’il rêve en avoir. Il eut des gâteaux, saucisse, biscuite, des lames a raser etc.…. Il poussât un cri de détresse a Dieu ! Mon Dieu, mon Dieu que vous ai-je fait pour mériter ce sort ? Toute ma vie je n’ai que servi les autres pour me nourrir, ce que je me tue pour en avoir, les autres les jettent dans la poubelle ! Mon Dieu est-tu juste ? Le riche qui était assis au salon luxueux de sa maison entendit les supplications du pauvre puis ouvrit la maison et l’appelât qui se mis immédiatement en genoux pour demander grâce car il crut que ce fut suite a ses supplices que le riche est en colère. Maître lui dit-il, ce n’est pas a vous que je parle ; pardonnez-moi si j’ai offense mon Maître.

Mais le riche homme insistât qu’il entre dans la maison qu’il finit malgré lui par accepter. Quand il entrera au salon, le riche homme lui demandât de s’assoire mais le pauvre homme répondit : Maître parle seulement car je ne suis pas digne de m’asseoir sur des tels fauteuils ! Mais le riche homme insistât qu’il s’y mette et il finit difficilement par accepter. Le riche homme lui racontât l’histoire de sa vie avant qu’il soit ce qu’il est devenu et le pauvre homme l’écoutât attentivement. Quand il eut termine le pauvre homme compris que ceux qui sont riches ont pris parfois des risques avant de le devenir !

Désormais fini les pleures et lamentations. Il va commencer un long voyage qui l’amènera autour du monde a la recherche de la richesse. Il prit cinq sacs de noix de coco pour aller vendre. Avec une pirogue il va commencer un long voyage. Il naviguât des jours et des nuits a la recherche du marche et il eut faim. Il vit une petite ille qu’il allat s’y poser pour préparer d’aliment car il ne pouvait allumer le feu dans la pirogue. Quand il eut finit de manger, il eut sommeil d’une fatigue d’un long voyage. Et voici que la pirogue charurait avec toute la marchandise. À son réveil elle n’était plus la, il se mit à pleurer, a crier et arracher les cheveux qu’allait-il faire ?

Il est sur une ille, il ne sait quoi faire seul au milieu du fleuve. Il passât quelques jours, quelques nuits sur cette ille. Un matin pendant qu’il pleurait, il vit atterrir un grand oiseau de la taille d’Autriche. Il se dit du fond de lui-même si seulement je pouvais m’accrocher sur les jambes de cet oiseau, je sortirais d’ici. L’oiseau était si grand de taille qui lui était difficile de voir tout ce qui était à terre. Il prit la bandelette qui lui servait de ceinture et se mis à l’affût de l’oiseau et réussit de s’enrouler sur sa jambe. L’oiseau lui transportât puis atterrit non sur un arbre mais dans une fossee très profonde pleine des diamands.

La fossee était dangereuse et pleine des serpents qui ne sortaient que la nuit. Ici le pauvre homme

 au milieu de la fortune mais la vie en danger car une fois la nuit tombée il ne sera plus vivant. Il prit beaucoup des diamands qu’il remplit ses poches et s’était dit si je mourais mon esprit sera riche dans l’au-delà. Pendant la journée un morceau de viande bien cuit est tombée dans la fossee. C’était des chasseurs riches qui avaient l’habitude de jeter ainsi pour que les corbeaux les ramassent et les feront tomber pour que les cailloux des diamands qui sont enfonce soient pris. Il comprit alors que la fossee était bien connue par des gens. Vers la tombée du ciel l’oiseau revint et il prit soin de ne pas le rater. Il s’accrochât à nouveau sur sa jambe et cette fois-ci l’oiseau le ramenât à terre ses poches inondées des diamands. Il devint riche, très riche que le riche du village. Et ma grand-mère de conclure ’’ la richesse est le fruit de la persévérance ’’

 

 


L’homme généreux

 

Je m’en vais vous dire une petite histoire que ma grand-mère me racontât chaque fois qu’elle allait commencer son rôle de bonne éducatrice, elle devait toujours commencer par une petite histoire et conclure par un proverbe. Ma grand-mère me racontât qu’il y avait dans le village un homme du nom Shako. Il était généreux et très jovial qu’il ne pouvait rien manger sans partager avec les autres. Shako était un excellent chasseur qui partageait ses butins avec tout le village, parfois il arrivait qu’il se prive lui-même d’avoir part quand la bête était insuffisante. Mais Shako avait un secret dans la chasse. Il avait signe un pacte dans le foret avec des diables. Le pacte conclu était que tous les gibiers qui seront tombes aux pièges n’appartiendraient à Shako que s’ils étaient de gendre male et que tous les autres qui seront de gendre femelle appartiendront aux diables. Pendant longtemps les gibiers qui tombèrent aux pièges étaient que des males et le village se nourrissaient convenablement de la chasse de Shako. Un matin Shako allant comme d’habitude a la chasse à l’insu de sa femme. Il ne rentrât pas a l’heure habituelle que son aimable épouse avait l’habitude de le couvrir des tendresses pour lui faire oublier un peu les risques de sa chasse. Inquiétée de ce retard, elle prit le chemin du foret avec une lanterne a la recherche de son mari sans être vu par quelqu’un du village. Malheureusement pour elle, elle tombât dans une des pièges qui était une fossee. Son mari Shako s’était croise le chemin avec elle arriva à la maison avec le produit de sa chasse mais ne trouva pas son épouse pour l’accueillir.

Les villageois furent alertes et tout le village était debout, des femmes, des hommes comme des enfants prirent le chemin de la brousse a la recherche de la femme. Ils lancèrent les appels qui étaient perturbes par des bruits de danse de diables qui entouraient la fossee dans laquelle la femme était tombée. Pour les diables c’est leur gibier et pendant longtemps ils ont respecte pour ce qui les concernent les accords qu’ils avaient signe avec Shako. Quand Shako entoure des siens arrivèrent sur le lieu, ils trouvèrent la femme en pleure au fond de la fossee. Ce fut un dilemme pour trancher que les sages eurent difficile a conclure. Un des sages avertis suggérât qu’il ait tiré avant tout la femme hors du fossee et le reste on verrait après. Pour le faire, on lancat la corde de l’autre cote du fossee du coté des diables pour qu’ensemble on tire la femme hors du fossee.

Le sage averti avait signale qu’aussi tôt que les diables saisiront la corde le groupe devra tirer brusquement pour qu’un des diables tombe dans la fossee. C’est ce qui fit avec justesse ; et il eut dans la fossee une femme et un diable male. Les villageois réclamèrent de prendre avec eux le diable si eux voulaient prendre la femme. Ici la situation devint difficile car les diables ne voulurent pas avec le leur. Il eut tout simplement échange de diable contre la femme de Shako et le villageois rentrèrent avec la femme de Shako dans la comble joie de celui-ci. Des années passèrent et Shako mourût dans les remords et cris de tristesse de tous les villageois. Et ma grand-mère de conclure comme ceci par ses conseils :’’Qui mange avec des gens meurt avec des gens ”. 

 


Les cinq rescapés du village

 

Le village de Kolé était une fois ravagé par une épidémie qui avait tué presque tous les villageois. Un homme qui avait cinq fils dont quatre garçons et une fillette de dix ans qui étaient partis à la chasse s’était force de mourir à l’entrée du village pour sauver ses cinq fils de ne pas entrer dans le village car ils périraient tous comme le reste du village. Après quatre jours d’une chasse bredouille, ils commencèrent à retourner quand tout a coup l’ainé aperçut des feuillages qui bougeaient. Il eut l’impression que c’était une bête et s’approchât avec son arc pour percer l’animal. Il se rendit compte que c’était leur Père et aussitôt il voulut aller en secours. Mais leur Père ne voulut pas qu’ils s’approchent de lui et les repoussèrent de s’éloigner et de ne pas mettre pieds au village.

Avant qu’il meurt, il leur recommandât de ne jamais se séparer et de s’entraider. Les enfants reprirent le chemin de la Brousse sans trop savoir où ils allaient. Ils furent complètement exaucés par la marche et par une longue marche. Un d’eux remarquât les feuillages qui tombèrent du haut de leur tête et faisait signe à l’aîné qui ne tardât pas à comprendre que c’était un animal. Il prit son arc et allat a l’affût de l’animal qui tombât sur les coups de la flèche qui traversât ses entrailles. Ce fut la joie pour tout le monde car ils avaient faim et n’avaient rien mis dans la bouche depuis bientôt quelques jours. Mais la réaction de leur frère aine fut contraire car il ne donnera à personne son butin, pas un morceau.

Les frères ne comprirent pas la réaction de leur aine car à peine leur père venait de leur donner ses derniers vœux. L’aine demeurât intransigeant et menacat ses frères qu’il allait blesser l’un d’eux s’ils ne le laissaient pas tranquille. Les quatre fils s’éloignèrent et laissèrent seule leur frère avec son butin. Ils continuèrent et traversèrent la rigole quand l’aine appercut des boules d’aire sortir du fond de la rigole. Il prit une canne d’arbre taillée à la pointe et la foncat fortement dans l’eau. Et voici qu’un gros poisson s’était accroche ; les autres frères se mirent en joie et a chercher du bois de chauffage pour cuire sur la braise les morceaux de poissons. Ils furent surpris de la réaction de second frère aine qui refusât lui aussi de partager avec ses frères. Comme leur frère aine il menacat de battre tout le monde si on ne le laissait pas tranquille avec son poisson ! Ne pouvant rien devant des telles menaces, ils le laissèrent et continuèrent leur randonnée. Pendant qu’ils marchèrent encore et complètement épuisés leur jeune sœur qu n’avait que douze ans se mise à pleurer et a rappeler les derniers vœux de leur Père. L’un des frères la tint à la main comme pour la consoler. Voici une bête fracturée la jambe se présentât devant eux a quelques mètres près. Les deux garçons la poursuivirent dans la foret pour ne plus se revoir avec leur jeune sœur. 

Elle était restée seule dans la foret sans rien a manger jusqu'à ce qu’un chasseur aille la ramasser. Le chasseur ne comprit comment une petite fille maigrie pouvait se trouver seule en plein foret. Il ramenât avec lui la petite fille dans son village et la présentât au chef du village qui prit soin d’elle. On demandât à la fille l’histoire de ses parents et d’où était elle venue qu’elle se mise à tout raconter. Quand le chef apprit que la petite fille était une rescapée du village qui a été ravage par la maladie il fit tout content car la coutume rituelle de son village était que son fils ne devait que se marier à la fille venue d’un tel village ! Pendant longtemps son fils était reste sans épouse a l’attente d’une telle fille. Pendant ce temps ces frères qui étaient restes en brousse se transformèrent aux voleurs des champs d’autrui et n’avaient presque plus d’habit sur le corps. Des années passèrent et vint les rituels de mariage de la fille et le fils du chef. Un jour les villageois mirent la main sur les quatre frères de l’épouse du fils du chef. Ils les ramenèrent devant la cours du chef car ils étaient attrapes dans les champs entrait de voler de manioc. Ils furent condamnes à mort mais on demandât avis de la jeune mariée qui reconnut ses frères et que ses frères ne l’ont plus reconnu. La jeune dame déclarât qu’elle n’était pas pour la condamnation a mort car son rôle a cote de son époux était de bonne conseillère pour protéger les humains et non de les tuer. Elle recommandât qu’il leur soit donne des punitions par des travaux de champs pour restituer ce qu’ils avaient détruits et de participer à l’évolution du village car dit-elle il n’y a assez d’hommes forts au village.

Tout le village applaudit car ils virent en elle sagesse et protection. Les mois passèrent les quatre frères s’intégrèrent et eut chacun une épouse du village. Un matin la jeune épouse annoncat a son époux qu’elle avait une nouvelle a lui annoncer et qu’elle le ferait qu’en présence de tous les villageois. On battat le gong et les villageois se rassemblèrent devant la cours du chef. Qu’il y a-t-il mon épouse demandât le mari devant le public curieux de découvrir une fois de plus la sagesse de la jeune dame. J’ai une nouvelle a vous annoncer vous autres du village de Sankuru. Les hommes que vous aviez arrête parce qu’ils détruisaient vos champs et que nous les avons integre dans notre communauté de Sankuru étaient mes frères de même Père et même Mère. Voici comment c’était passe………. Elle se mise à raconter tout avec larme d’une tristesse inouïe. Ses frères ne crurent pas ce qu’ils entendirent et se mirent à genoux pour demander pardon de repentance qui leur fut accordée par le mari de leur sœur. Les villageois furent très rassurants d’avoir une telle sagesse près de la famille du chef et crièrent longue vie au couple. « Cette fable nous dit en suffisance le rôle que doit jouer la femme africaine aux cotes de son époux c’est à dire une bonne conseillère »

 

 

Yokoku l’animal qui porte au dos sa queue.

 

Un jour ma mère me dira qu’elle m’avait renommé de totem « Yokoku ». Je lui ai demandé pourquoi elle devait le faire ?. Elle me dira que c’était le nom d’une petite bête qui roule sur son dos sa queue et qui se déplace lentement et sûrement d’une branche d’arbre à une autre. Elle ne pouvait lâcher la branche sur laquelle elle est posée qu’après avoir secoué l’autre avant de s’y accrocher. Elle me dira que la queue ainsi roulée sur le dos représente le poids de sa responsabilité de vie. C’est pourquoi elle marche lentement et prudemment. Toi aussi mon fils tu as maintenant des responsabilités familiales et je te demande de marcher dans la vie comme Yokoku. Je me suis longtemps tu, puis j’ai lâché un profond soupire. Vous autres qui sont aujourd’hui les supports des familles, je partage avec vous ce conseil.

 

 

L’enfant prodigue.

 

Ce fut dans un village un petit garçon orphelin de mère et du Père du nom de Lolango. Son Père avant de mourir ne lui avait laissé que trois centimes, de quoi à ne pas acheter même une culotte. Son Père lui recommandât à ne rien acheter avec ses trois centimes, même s’il était affamé mais de n’acheter que des conseils. Le jeune orphelin était reste avec les frères de son Père qui ne s’occupaient pas du tout de lui. Dieu merci Lolango ne tombait jamais malade et était très habile. Il se nourrissait de la cueillette et de la chasse qu’il attrapait les ecureils et les rats de brousse.

Parfois quand il attrapait beaucoup il les échangeait avec du manioc pour sa petite provision. Sa bicoque laissée par ses parents penchait littéralement d’un cote et il y avait un risque qu’elle finirait par tomber. La cours était très propre car il avait l’habitude chaque matin de la balayer et tout le village admirait le soin avec lequel Lolango tenait la cours.

Un après midi d’un jour de son repos, il passât un voyageur en pieds qui criait en passant qu’il avait des conseils à vendre. Le petit Lolango se rappelât des conseils de son Père avant de mourir et interpellât l’étranger dans la parcelle. L’homme approchât et le petit Lolango le servit d’abord de sa nourriture et de l’eau à boire. Les frères de son Père furent irrites car Lolango avait de l’argent. Quand l’homme eut termine à manger et à boire Lolango lui posât la question de savoir quels étaient les conseils et à combien coûtaient-ils ? . L’homme lui répondit que chaque conseil coûtait un centime et comme ils étaient trois cela valaient au total trois centimes.

Lolango entrât à la maison et prit les trois centimes du lieu ou ils les avaient soigneusement caché. L’homme se mit à lui citer un après l’autre les trois conseils. Le premier était que : « la bouche est un fruit a deux couleurs, quand il est rouge ne le mange pas et quand il est noir il faut le manger. Une bouche qui parle est rouge, une bouche fermée est noire elle n’entre pas de mouche. Garde donc ta bouche fermée et ne verse jamais du riz devant les volailles car la bouche tue, la bouche sauve, as-tu compris Lolango ? »

Le deuxième conseil, l’homme dira au petit Lolango ceci : « Quand tu grandiras, tu feras l’effort d’oublier tout le mal que les gens t’ont cause pendant ton enfance car le chemin de la vie est une marche du serpent, il n’est jamais droit car l’homme sans la souffrance n’est rien, as-tu compris Lolango ? »

Le troisième et le dernier conseil et le plus délicat, « l’homme dira au petit que le plus grand est celui qui se fait petit devant tout car les cœurs de tous les humains vibrent à l’unisson. Quand tous les cœurs du villageois te reconnaîtront alors viendra ton élévation, as-tu compris ces paroles Lolango ? »

Lolango prit les trois centimes et remit à l’homme, il l’accompagnât son ôte à la sortie du village et l’homme partit. Ses oncles paternels virent cela, ils l’haisserent de plus en plus mais Lolango gardât son courage et son calme édifies par les conseils de l’étranger. La réputation de la propreté de sa parcelle arrivât chez le chef du village qui voulu se rendre personnellement compte d’état de propreté de la cours de Lolango. Arrivât sur le lieu, le chef s’arrêtât et Lolango vint se jeter trois fois sur les pieds du chef en guise du respect. Que puis-je être utile a mon chef demandât Lolango ? Je veux que tu viennes mettre soins dans ma cours car j’ai des invites qui arrivent du village voisin. Le chef allat avec Lolango chez lui sous l’œil de tous les villageois qui ne comprirent pas comment le chef s’est intéresse au petit Lolango.

Le chef avait un seul enfant presque de même age que Lolango qui ne voulait pratiquement pas qu’on l’envoie même pour ramener quelque chose de la maison a la paillote du chef. Surtout comme il était enfant unique et gâte par sa mère et le jeune Lolango faisait tous les envoies et même celles des villages voisins. Ce qui lui avait valu l’estime et confiance du chef qui ne voulu plus se séparer de Lolango qui grandit dans la cours du chef. L’épouse du chef fut jalouse de la confiance qu’avait son époux à Lolango car elle avait peur qu’après la mort de son mari, la succession ne soit remise à Lolango. Elle cherchât à opposer Lolango à son mari par des méthodes sordides.

Un jour son mari était parti dans le village voisin pour une discussion d’affaire avec son collègue. La femme trompât qu’elle soulevait dans la chambre un poids et que Lolango devait l’aider. N’ayant aucune idée dans la tête il entrât dans la chambre ou la femme était nue qui le saisit de force pour commettre d’adultère. Le jeune homme se débattit et eut la force de s’échapper. Quand le chef rentrât, il remarquât que le vêtement de Lolango était déchire et lui posa question de savoir que s’est-il arrive ? Lolango répondit tout simplement que voulant passer quelque part le vêtement s’était accroche à l’extrémité d’un bois. Les jours passèrent et Lolango ne dit rien au chef, la femme elle aussi non plus.

Quelques temps après, le chef devait voyager avec sa délégation dans un village lointain, Lolango était parmi. Ils partirent et la nuit tombât dans le foret. Ils cherchèrent un lieu pour passer la nuit sous un arbre. Quand Lolango vu le lieu il eut présomption de ne pas dormir sur le lieu car étant habitue à la chasse il connaissait certains mystères du foret ! Il dira au chef qu’il allait préparer un endroit pour lui ailleurs. Les autres ne voulurent pas quitter cet endroit sous l’arbre qui était très propre sans l’herbe. Ce fut la demeure de la panthère qui passe nuit sous cet arbre. Le matin on trouva les corps dévores par la panthère. Le chef donnât raison a Lolango et il déboursèrent chemin pour le village. La nouvelle fut rependue que Lolango a sauve la vie du chef. Ce qui augmentât la jalousie de l’épouse du chef qui craignait sérieusement que la succession aille chez Lolango.

Elle alla à la ferme comploter avec les fermiers pour tuer Lolango, de le découper en morceaux et de mélanger avec la viande de vache quand le chef ordonnera de tuer la vache pour la fête de l’année. Le jour de la fête arrivât et Lolango fut envoyé chercher de la viande. Au cours de route il croisât quelques gens qui prenaient du vin de palme et ils l’invitèrent à partager avec eux. Très social qu’il était, il ne refusât pas et il eut le temps de se reposer un peu. Pendant ce temps le fils du chef qui n'a pas vu ou était parti celui qu’il appelait domestique demandât où était partit Lolango. Son Père lui répondit qu’il était parti à la ferme chercher de la viande. Il prit le chemin de la Ferme à l’insu de ses parents à la suite de Lolango. Il arrivât le premier à la ferme que les fermiers le prirent pour Lolango, le tuèrent et le découpèrent en morceaux.

Quand Lolango finit de boire avec les gens qui l’ont offert à boire, il prit le chemin de la Ferme. Les fermiers lui présentèrent la viande qu’il prit avec lui au village. L’épouse du chef inquiète commençât à chercher son fils mais ne le trouvât nulle part. Aussitôt qu’elle a vu Lolango rentrer avec de la viande qu’elle allat s’enfermer en pleure dans sa chambre. Lolango dira au chef de ne pas manger de la viande et qu’il allait lui faire une recette de la viande du tortue, une recette que le chef aimait beaucoup. Puis Lolango demandât au chef de frapper le gong et d’appeler tous les villageois car il avait une nouvelle à annoncer. Le chef fut ce que demandât Lolango et tous les villageois se réunirent devant la cours du chef pour écouter de quoi il s’agissait. Les villageois apprirent tout comme le chef toutes les péripéties douloureuses de la vie de Lolango de puis son enfance jusqu'à ce qu’il soit devenu adulte.

Tout le public fut ému de son récit et le chef prit à son tour parole. Le chef dira au villageois d’accorder attention a ses paroles. Vous tous les enfants de Mongo, écoutez les paroles qui sortent droit du fond du cœur de celui que Dieu a donne la mission de veiller et de vous protéger. Je viens d’apprendre comme vous aussi le récit détaille de notre fils Lolango et je dois avouer que j’ai du mal a cacher mon chagrin qui ne tardera pas a se transformer en pleure. Maintenant que je suis fatigue par le poids de l’age, je prends appartit de ce moment l’acte de transférer mes médailles d’autorité du chef du village que je fais habiller publiquement au cou de Lolango pour qu’il continue l’œuvre grandiose qu’il a déjà commence. Que le très haut lui accorde sagesse et intelligence pour conduire notre village ! « Ainsi s’accomplirent les secrets des conseils achetés »

 


Lomeka le sage.

 

Il fut dans le village de ma grand-mère un vieillard sage du nom de Lomeka que tout le villageois allaient auprès de lui pour demander conseilles. Ceux qui avaient des problèmes sociaux trouvaient toujours satisfaction auprès de lui. Cela n’arrangeât pas d’autres vieillards qui virent à Lomeka une sorte de ventardisme et pourtant il ne l’était pas du tout. Ils s’arrangèrent pour mettre en épreuve sa sagesse. Ils envoyèrent un groupe des jeunes gens auprès de lui avec un petit moineau dans la main. L’oiseau était si petit qu’on avait difficile de voir sa tête, même à vingt mètres près. Ils s’approchèrent et se mirent en distance de près de vingt mètres et posèrent la question au vieillard Lomeka : comment est cet oiseau, est-il vivant ou mort ? Les garçons s’étaient dits que si Lomeka répondait qu’il était vivant ils presseraient la main et présenteraient à Lomeka l’oiseau mort. Et s’il disait qu’il était mort, ils le présenteraient l’oiseau vivant. Une épreuve d’esprit orchestrée par ses rivaux et que tout dépendait alors de ce que dirait le vieillard. Lomeka fixât le regard aux garçons puis répondit ceci : « Cet oiseau est comme vous voulez qu’il soit » C’est fut une réponse difficile à déjouer car les garçons ne savaient quoi faire. Ainsi on dira pour prendre une position de neutralité face à une quelconque situation :« Cette affaire est comme vous voulez qu’elle soit » Ainsi la sagesse des anciens est incontestable.

 

 

Le vieil homme et la jeune épouse

 

Le Père de Djimanja avait un ami qu’ils ont grandi ensemble et qu’il était commerçant. Avant de mourir, il mariât Djimanja à son ami qui était trois fois âgé qu’elle car il voulait laisser sa fille entre les mains d’un sage homme au lieu de la laisser entre les mains d’un jeune homme. Mais la mère de Djimanja ne voulait pas de cet arrangement, peut être espérait-elle qu’après la mort de son mari, elle pouvait se nouer avec l’ami de son défunt mari. Mais Djimanja fut malgré elle mariée à l’ami de son défunt Père. Quand le mari allait vendre ses marchandises la mère de Djimanja remplaçait à la maison pour dire â sa fille comment elle devait se comporter pour casser le mariage ! Elle dira à sa fille de verser deux poignets du sel dans la marmite quand elle prépare le repas pour son mari. De cette façon l’homme sera mécontent que Djimanja n’était pas une bonne épouse pour lui. 

Le jour suivant Djimanja mis en pratique les conseils de sa maman et versa deux poignets de main de sel dans le repas préfère de son mari. Quand l’homme rentrera, il fut servit le repas trop sale qu’il mangeât tranquillement sans dire un mot. Bien au contraire il ajoutât qu’il aimait trop du sel car cela adoucissaient ses nerfs. Le jour suivant la maman de Djimanja est venue se rendre compte du résultat de ses conseils. Djimanja lui dira que son mari était tout content de la nourriture car dit-il cela adoucissait les nerfs. La mère de Djimanja fut muette pendant un moment puis se mise à ordonner une autre recette.

Ma fille écoute moi bien lui dit-elle, tu prendras tout le sachet des piments que tu écraseras et tu mettras dans la soupe. Cette fois il ne mangera même pas un morceau car les piments vont lui brûler la bouche. Ainsi il sera très fâché de toi s’il ne mange même pas un morceau. Ce sera fait répondu Djimanja et elle mis en pratique les recommandations de sa mère. Quand l’homme rentrera le soir, il fut servi le repas mais mangeât tranquillement sans dire un mot et bu beaucoup d’eau. Djimanja mon épouse bien aimée, qui t’a dit que j’aimais beaucoup de piments dans mon repas car cela me fait transpirer et c’est bon pour le corps. Très étonnée de la réaction de son mari elle ne dit un seul mot.

Le jour suivant la maman de Djimanja comme d’habitude arrivât pour savoir ce qu’il en était arrive. Sa fille lui dit mère je ne comprends plus rien du tout ce que je devais faire car j’ai fait ce que tu m’as dit mais il n’a pas réagi, au contraire il a admire le repas qu’il état bon car cela lui faisait transpirer et qu’il était bon pour sa santé. La mère de Djimanja n’avait cru ses oreilles. Elle se mise en colère et prit de l’huile de palme et se mise à asperger toute la maison depuis le salon jusque dans des chambres à coucher. Très certaine que cette fois-ci l’homme explosera de colère. Quand l’homme fut venu, il trouvât que tous les murs étaient asperges d’huile de palme mais gardât silence.

Il dira à son épouse Djimanja que l’huile de palme sur les murs chassaient les insectes qui piquent sur le lit et que cela était bien ce qu’elle a fait. Djimanja arrivât à bout et ne comprit plus rien ce qu’elle devait faire. Le lendemain la mère de Djimanja arrivât comme toujours se rendre compte de ses manigances mais fut profondément déçue du rapport de sa fille. Depuis ce jour elle partit pour ne plus revenir. Djimanja continuât tranquillement son ménage enveloppée par la tendresse et protection de son mari. Jeunes gens suivez cet exemple pour gagner vos épouses car « la patience vaut mieux que querelles et rages »

 

 

Les faux conseillers

 

Ma grand-mère raconte que dans le village il fut un chef très méchant, si méchant que tous les villageois avaient peur de lui. Même ses propres conseillers avaient peur d’émettre un avis contraire au sien de peur qu’ils se fassent limoger. Rencontrer un lion sur son chemin valait dix fois mieux que rencontrer le chef. Quand il marchait la poussière se levait derrière lui, un chef charismatique qui ignorait tout ce qui se passait en sous de sa hanche. Il avait plusieurs épouses entre autres Bosongo-windo qui signifient la dame blanche en Lokele, la jeune femme qu’il aimait beaucoup. Il y avait aussi dans la cours du chef, un jeune homme qui était le messager et chasseur en même temps.

Les mois passèrent sans que rien ne soit arrivé dans la cours du chef. C’est avec consternation que les habitants du village apprirent que Bosongo, l’idole du chef fut attrapée en flagrant de lit avec le garçon des courses du chef. L’histoire de donner à manger au chien, le chien refuse. La peur gagnât tout le villageois qui s’imaginaient comment le chef allait réagir contre un tel affront. Le chef fit appel à tous les villageois pour les annoncer sa décision d’ouvrir en publique le ventre du jeune homme en guise de châtiment. Tous les villageois se réunirent à la cours du chef qui exposât au peuple la faute commise par le jeune homme et sa décision d’ouvrir son ventre. Devant la colère du chef personne, alors personne n’osa dire quoi que ce soit pour adoucir sa colère. On fit venir le jeune homme qui fut sans défense et on l’allongeât dos sur la table. Le chef prit le couteau et au moment où il voulut l’enfoncer dans le ventre qu’une voix se fit entendre dans la foule. Ce fut la voix d’une vieille maman qui criât fortement empêchant le chef de percer le ventre du jeune homme.

La vieille maman dira au chef qu’il ne devait pas verser le sang d’une personne en public car en tant que chef il avait non pas la mission de tuer mais de protéger. Si vous-même le chef montrez l’exemple de verser le sang d’un homme à cause d’une femme qu’arriverait-il quand les villageois s’entre tueraient ? Ajoutât la vieille maman. A ces paroles le chef jetât le couteau qui était dans sa main et se retournât farouchement contre ses conseillers qui n’ont pas osé dire un mot pour lui empêcher de commettre un tel acte. Depuis ce jour le chef limogeât tous ses conseillers « Donc des bons conseillers sont ceux qui disent aux chefs tous les maux quel que soit le cas. ».

 

 


La générosité d’une personne

 

Les anciens racontent qu’il eut dans un village un jeune homme commerçant qui allait de village en village vendre ses marchandises avec son véhicule. Un jour alors qu’il allait vendre ses produits il trouvât qu’on fouettait un cadavre. Très étonné, il s’arrêtât et demandât aux villageois pourquoi on fouettait le corps de l’homme. Il apprit que l’homme était fouetté parce que de son vivant, il avait des dettes qu’il n’avait pas payées, d’où la colère des propriétaires.

Le jeune homme demandât à combien revenaient ces dettes ? On lui dira à combien cela revenait et toute suite il payât les dettes et recommandât de l’enterrer avec dignité. Il donnât aussi l’argent pour le cercueil et pour la cérémonie de funérailles. Les villageois ne comprirent pas ce geste de bonté de ce jeune homme. Le jeune homme continuât son chemin et ce jour il vendit beaucoup plus que d’ordinaire. Quant il finit sa vente, sur son chemin de retour il prit avec lui quelques passagers derrière le véhicule.

Arrivât sur le pont qui reliait les deux rives d’une rivière, le véhicule basculât dans la rivière dans un courant très fort. Tout ce qui était dans le véhicule y compris les passagers furent emportes par l’eau. Lui seul réussit à s’accrocher sur un petit buisson au milieu de la rivière. Son corps complètement dans l’eau, il y resta deux jours. Le troisième jour il vut un moineau qui vint se poser sur le petit buisson qu’il tenait. Le moineau lui fixât aux yeux et lui dit d’une voix humaine : n’as-tu pas quelqu’un pour te sauver d’ici ? il ne crut pas ses oreilles quand il entendit la voix sortir de la bouche du moineau. Le jeune homme lui dit: je n’en ai point, et bien je vais te sortir d’ici lui répondit le moineau. Monte sur mes ailes lui-dit le moineau, mais l’homme lui dit comment le ferais-je ? Tu es tellement petit que je ne sais même pas par où te tenir. Le moineau lui dit ne t’en fais pas, fais seulement ce que je te dis et tu verras que ça ira. L’homme s’efforcat de monter sur le dos de moineau qui disparut complètement dans le ventre de l’homme puis tout à coup il prit le vol qui lui ramenât jusqu’à la rive. Quand ils arrivèrent sur la rive le moineau regardât l’homme et lui dit voyez-vous, vous m’avez sauvez des coups des fouets moi aussi je vous ai sauvé la vie. Puis le moineau s’est envolé jusqu’il eut disparu dans le ciel. Ainsi comme on dit « Les bienfaits ne sont jamais perdus »

 


La femme infidèle

 

Ma grand-mère me racontât qu’au village il fut une femme infidèle à son mari. Le mari avait une occupation qui devait souvent l’éloigner de son foyer toute la journée. Sa femme finit par prendre pour copain un jeune homme dans le village. Elle avait planté devant la cours une baguette en bois pour signaler la présence de son marie a la maison. Quand la baguette était debout, cela signifiait que l’homme était présent à la maison et quand la baguette était couchée, l’homme était absent. Personne n’avait pas la moindre idée de ce qui se passait et la relation entre elle et son amant allait en merveille.

Les voisins remarquaient le mouvement de la baguette mais ne pouvaient comprendre dans quel but la femme prenait soin de la baguette. Et l’homme n’avait aucun soupçon de l’infidélité de sa femme. Un jour pendant que l’homme était à la maison et la baguette venait d’être tenue debout pour annoncer à son copain de la présence de l’homme a la maison qu’une voisine l’a défoncée et la fait coucher à terre. Vint alors le copain qui vu que la baguette n’était pas debout et par conséquent l’homme n’était pas. Il entrât dans la maison avec fracas et criât « Chérie, chérie ou es-tu ? » L’homme sorti, saisit le copain de sa femme qui ne comprit comment il s’est fait attraper. Il fut bâti, bâti saignant à mort par le mari de la femme. Ainsi comme on dit « 99 fois pour le voleur, une fois pour le propriétaire» 

 

 

Le coq et le renard.

 

Ce jour la le renard eut faim et se rapprochât du village pour attraper le coq enfin de se nourrir de sa chaire. Il voyant sur la tête du coq la crête rouge en forme d’une flamme il hésitât et se retira dans la brousse. Le lendemain il revint et vu de nouveau la crête rouge sur la tête du coq il eut peur et rentrât de nouveau dans la brousse sans rien à manger. La troisième fois il vint au village et vu de nouveau sur la tête la crête rouge, il décidât cette fois-ci d’attaquer le coq qu’il finit par le tuer. Quand il eut le tuer, il se mit à regarder de près la crête et se réalisât que ce n’était pas une flamme ! Ainsi il est d’un homme qui a peur devant une femme, quelle que soit sa posture elle reste toujours une femme. Au premier abord on a tendance à hésiter mais quand on persiste, on finit par se réaliser que l’apparence quelque fois fait peur. D’où « Une femme reste une femme quelle que soit son apparence.

 


La mort de la grenouille

 

Ce fut un temps où la grenouille craignait terriblement la panthère en sorte que tous les habitants voire la grenouille fuir à l’approche de la panthère était devenue chose ordinaire. Pendant ce temps la panthère se faisait l’orgueil de voir la grenouille s’enfuire à son passage. Cette situation avait beaucoup duré et personne ne se souvenait pas que ce fut un temps ou la grenouille était indifférent de la présence de la panthère. C’est donc avec effroi que les habitants de ce village calme, tranquille bien tranquille, apprirent un matin que la grenouille avait décide d’affronter la panthère dans un duel de mort.

Un grand effroi ! Certains en étaient tombés évanouies, d’autres étourdis, quelques-uns avaient décidé de voyager pour ne pas assister à la mort certaine de la grenouille. Le chef du village et autres dignitaires se sont réunis pour discuter de la question. Des délégations furent envoyées auprès de la grenouille pour lui demander de revoir sa décision qui n’était autre qu’un suicide. Mais la grenouille ne fit pas changer sa décision. Il avait même finit de préparer un petit couteau bien aiguisé à double tranchant qu’il avait enfuit dans son sac en bandoulière. Il avait l’air calme et gai avec une assurance qui ne pouvait venir que du ciel.

Les grands oracles furent aussi consultés, mais répondirent-ils tous : « il n’y a rien dans le ciel qui explique cette situation ». Alors vint le Jour « J » tous les habitants du village se réunirent autour de l’arène de combat ou plutôt des funérailles se tiendront car tous les amis et frères de la grenouille commencèrent à pleurer. Ils chantaient, célébraient des messes de requiem recommandaient l’âme de la grenouille au ciel et demandaient pardon à Dieu pour ses pêchés.

La panthère apparut se mit à faire quelques mouvements du corps ce qui accentuât les pleurs du public. Tout d’un coup, la grenouille sortit, on ne sait d’où, sauta deux fois sur ses pieds, criât d’une voix heroique « La panthère tu prépares ton cercueil car tu es morte aujourd’hui. Avant même que la panthère se remettre de sa surprise, la grenouille tira son petit couteau à double tranchant de son tout petit sac, se coupa une oreille et se rua sur la panthère qui prit fuite sans même chercher à savoir ce qu’était devenue la grenouille pour ne plus jamais revenir. Dès ce temps la grenouille retrouva sa liberté et sa dignité.

Au moment où j’écris ces lignes, un oiseau s’est assis sur les bords de ma fenêtre et a chanté : « Ce que la grenouille a fait, un homme, un vrai homme doit pouvoir le faire. Il a répété trois fois cette chanson et s’est envolé dans le ciel ; je l’ai regardé partir jusqu'à ce qu’il disparut dans le ciel. La grenouille a retrouvé sa liberté et sa dignité au prix de son oreille. Ce peut-être au prix des sacrifices et d’efforts, mais la grenouille a du mourir pour renaître. Cela lui a coûté quelque chose, mais c’est le prix à payer et on le paie tôt ou tard d’une manière ou d’une autre. La grenouille a fixé lui-même son prix, il aurait payé beaucoup plus cher si la panthère avait fixé à sa place. Cette petite belle histoire nous amuse et nous fait bien rire. Mais elle est très significative au point de nous apprendre beaucoup des philosophies. C’est plus tard, beaucoup plus tard qu’ils réaliseront que dans ces petits comtes touts simples ils y sont enfuis des grands secrets de la vie.

 

 

L’épreuve de force

 

Le cheval se promenait dans son faubourg lorsque celui-ci va rencontrer par un malheureux hasard sur son chemin le lion. Tous les deux eurent peur l’un l’autre et le lion qui tenait à démontrer qu’il était le roi de foret, dit au cheval : Ecoute, reste la et regarde comment je vais tuer les animaux. Le cheval resta embêté de voir comment le lion tuait d’autres animaux et eut peur, très peur. Quand le lion finit à ravager les animaux, le cheval lui dit de prendre tous les gibiers et de charger sur son dos. Ce fut fait et le cheval d’ordonner au lion de monter sur son dos car lui dit-il, qu’il était fatigué de la chasse. Quand le lion vu cela, il eut peur, très peur du cheval et se dit du fond de lui-même, de ma vie, je n’ai pas vu un animal si fort, si robuste comme celui-ci. Peut-être parviendra-t-il à m’affronter et je finirais par être porte sur le dos comme ces gibiers. Le cheval lui aussi se dit, peut-être le lion se fait déjà l’idée de sauter sur mon coup comme je l’ai vu sauter sur les autres animaux, donc il faut que je me sauve avant qu’il ne soit tard ! Tout à coup le cheval accélère les galops et le lion se dit ça y est, du haut du cheval, il rougit, saute puis disparaît dans le foret pour ne plus revenir. Le cheval lui aussi prit fuite chacun à sa direction. Cette belle histoire nous montre comment chacun est fort dans son domaine quelle que soit la taille, quelle que soit l’aptitude physique. 

 

 

 

Expressions de sagesse.-

 

Ø L’arbre qu’on coiffe et celui qu’on ne coiffe pas ne pousse pas le même feuillage.

Ø Ce n’est pas parce qu’un enfant est noyé qu’on ne doit plus boire de l’eau !

Ø Si un enfant incendie la maison, on ne le jette pas a l’incendie !

Ø La vie est comme la marche d’un serpent, zigzag, zigzag !

Ø L’oiseau qui chante trop bien, trop souvent ne connaît pas faire son nid !

Ø Le Chien a quatre pattes mais il ne suit qu'un chemin !

Ø Celui qui détruit sa propre famille, enviera les autres !

Ø Les belles plumes font des beaux oiseaux !

Ø Si une Chèvre est dévorée, ses enfants les seront aussi !

Ø La vie est comme un arbre, le jour qu’il ne pousse plus il tombe !

Ø L’amour est comme un champignon, il n’est porté que par une tige !

Ø Comme une amitié, une corde n’est jolie que quand elle n’a pas connu des coupures !

Ø Si un homme a beaucoup d’amis qu’il fasse attention au ventre de sa femme !

Ø Ce n’est que quand le mur se fend que le lézard trouve refuge !

Ø La femme jolie est comme un vin sucre empoisonné !

Ø Les pieds d’un canard attrapent l’épine ceux de la poule n’attrapent jamais. Une femme mariée est comme un canard tandis qu’une femme libre est comme une poule.

Ø La gazelle n’est pas le petit d’éléphant, comme pour dire : la taille ne fait pas l’homme !

Ø La mort est assise à la porte du vieillard mais guète les jeunes !

Ø Le mouton broute a la longueur de la corde qu’il est attaché

Ø On ne blesse pas la main qui nourrit la bouche

Ø On ne coupe jamais l’arbre qui vous a sauvé la vie.

Ø Mieux vaut avoir les pieds sur terre qu’être suspendu tête sur les épaules. 

Ø Dans un champ de maïs tous les maïs portent des barbes 

Ø L’oiseau n’oublie jamais l’arbre qui porte son nid 

Ø Si une antilope courre en s’arrêtant, ce qu’elle a laissé derrière son enfant. 

Ø On ne déchire pas l’habit qui couvre sa nudité.

 

 

Mr. Sylvain Botende, botende@ukonline.co.uk Londres.

 

Source

  • (fr) « Mongo (peuple d'Afrique) » [archive] (notice RAMEAU, BnF)
  • (fr) L'influence des missionnaires sur la prise de conscience ethnique et politique des Mongo (RDC), 1925-1965

 

Ngoma Kongo na BA-MONGO

b-one TV Congo Diffusé en direct le 26 mars 2014

Date de dernière mise à jour : lundi, 25 février 2019

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Commentaires

  • Russell

    1 Russell Le mardi, 09 avril 2019

    D'où es-ce que tu tire tes informations?
    Y'a pas des sources dans ton article

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