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Rappel aux chrétiens catholique : L’usage du Nom de Yahvéh a été interdit par le Pape Benoît XVI.

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Yahweh, aussi écrit dans les publications YahvéIahvéJéhovahYHWH ou JHVH (de l'hébreu ???? (yhwh)), est dans le milieu ouest-sémitique du Proche-Orient ancien étroitement associée à l'Israël antique, un des noms donnés au Très-Haut, le Dieu Créateur. Yahweh est vénéré dans les royaumes d'Israël et de Juda. Son sanctuaire principal est le premier Temple de Jérusalem. Dans la Bible hébraïque, Yahweh (YHWH) est présenté comme le Dieu national des Enfants d'Israël. 

Par respect pour le Nom de Dieu, pour la Tradition de l’Église, pour le peuple Juif, et pour des raisons philologiques, il ne faut plus prononcer le Nom de Dieu en disant « Yahvé ». Les chrétiens sont donc invités à utiliser le vocable traditionnel de l’Église catholique, c’est-à-dire « le Seigneur »
 

 

 

« On ne prononce pas YHWH, le Nom de Dieu »

 

 

 

Le 25/12/2020

 

 

Un certain Juif, Jésus (8/12) | Des hauts et débats

 

Depuis 2008, le synode des évêques sur la Parole de Dieu dans la vie et la mission de l’Église proscrit l’usage de « Yahweh » dans les traductions, la liturgie, les chants et les prières. En effet, la Congrégation romaine pour le culte divin demandait, le 29 juin 2008 – « par directive du Saint-Père » – qu’on n’emploie plus la transcription des quatre consonnes hébraïques – « le Tétragramme sacré » – vocalisées en « Yavhé » ou « Yahweh », dans les traductions, « les célébrations liturgiques, dans les chants, et dans les prières » de l’Église catholique.

La congrégation rappelle son document « Liturgiam Authenticam », de 2001, sur les traductions liturgiques, où il est demandé que « le nom du Dieu tout-puissant », exprimé par « le tétragramme hébreu » et rendu en latin par le mot « Dominus », soit rendu « dans les langues vernaculaires » par un mot de sens « équivalent ».

Par respect pour le Nom de Dieu, pour la Tradition de l’Église, pour le peuple Juif, et pour des raisons philologiques, il ne faut plus prononcer le nom de Dieu en disant « Yavhé ».

 

Le tétragramme YHWH

En réalité, les quatre lettres hébraïques désignant le nom de Dieu, révélé à Moïse (cf. Exode 3), sont quatre consonnes, le « Tétragramme » (Yod-Heh-Waw-Heh, souvent transcrites dans notre alphabet : IHWH). Ces quatre consonnes sont imprononçables parce qu’on ignore comment ce nom était vocalisé. Ou plutôt, dans la tradition de l’Ancien Testament, le nom de Dieu est imprononçable.

Seul le grand prêtre pouvait le prononcer, une fois l’an, lorsqu’il pénétrait dans la Saint des Saints du Temple de Jérusalem. La vocalisation a ainsi été gardée secrète et perdue. Certains suggèrent même qu’il n’y a jamais eu de vocalisation, personne ne pouvant prétendre mettre la main sur Dieu en prononçant son Nom.

Le livre de l’Ecclésiastique par exemple, dit du grand prêtre Simon : « Alors il descendait et élevait les mains, vers toute l’assemblée des enfants d’Israël, pour donner à haute voix la bénédiction du Seigneur et avoir l’honneur de prononcer son nom » (Ecclésiastique, ch. 50, v. 20).

La traduction de la Bible de l’hébreu en grec par les « Septante » sages juifs (72 traducteurs, vers 270 av. J.-C.), a remplacé le Tétragramme par le mot grec « Kurios », signifiant « le Seigneur ». La traduction de la « Vetus latina » et la « Vulgate » de saint Jérôme a traduit « Dominus » « le Seigneur », comme le rappelle le document de la Congrégation romaine qui demande donc de revenir à cet usage de dire « le Seigneur », à chaque fois que le texte emploie le tétragramme.

 

Une « omission » qui « a sa raison d’être »

Or, la pratique s’est répandue de « prononcer le nom propre au Dieu d’Israël », de le vocaliser dans la lecture des textes bibliques des lectionnaires liturgiques, mais aussi dans les hymnes et les prières : « Yahweh », « Jahweh » ou « Yehovah ».

Après une argumentation scripturaire, le document de la Congrégation romaine pour le culte divin ajoute que : « L’omission de la prononciation du tétragramme du nom de Dieu de la part de l’Église a donc sa raison d’être. En plus d’un motif d’ordre purement philologique, il y a aussi celui de demeurer fidèle à la tradition ecclésiale, puisque le tétragramme sacré n’a jamais été prononcé dans le contexte chrétien, ni traduit dans aucune des langues dans lesquelles on a traduit la Bible ».

Les différents courants du judaïsme moderne maintiennent cette tradition que le Tétragramme ne peut être prononcé que par le Grand Prêtre dans le Temple, et même que celui-ci ne le prononçait généralement qu’à Yom Kippour (le jour du Grand Pardon, des « Expiations »).

Le Temple de Jérusalem ayant été détruit, ce Nom n’est jamais prononcé par les Juifs lors de rituels religieux, ni lors de conversations privées. Dans la prière, le Tétragramme est remplacé par « Adonaï » (« le Seigneur »), et dans la conversation courante par HaShem (« le Nom »).

 

père Roger Gomis, prêtre du diocèse de Dakar. (la-croix.com)

 

Interdit de prononciation dans le judaïsme

 

Les Juifs s’imposent une interdiction de prononcer le Tétragramme, fondée sur le Troisième Commandement : « Tu n’invoqueras pas le nom de YHWH ton Dieu en vain » (Ex 20:7). Le grand-rabbin Lazare Wogue, traducteur de la Torah, précise : « Quant au saint Tétragramme, on sait que le judaïsme, de temps immémorial et dans toutes ses sectes sans exception, s’est abstenu de le prononcer selon sa forme véritable : les rabbanites ou pharisiens disaient Adônaï, les Samaritains Schimâ ». Lorsque le Tétragramme est inscrit dans les Écritures hébraïques, d’autres mots lui sont substitués à l’oral, le plus souvent Adonaï (????, « mon Seigneur ») mais occasionnellement Elohim (« Puissances »). Cette substitution explique les points-voyelles utilisés dans plusieurs transcriptions du Pentateuque selon qu'il faut lire Adonaï ou Elohim. Dans la conversation, on utilise de préférence HaShem (« le Nom », cf. Lv 24:11). À l’école, on dit aussi « Eloqim ». Lors des bénédictions, à la synagogue ou à la table familiale, les participants saluent la prononciation d’« Adonaï » par la formule « Baroukh Hou ou Baroukh Shemo » (« Béni [soit]-Il et Béni [soit] Son Nom »).

 

Prononciations dans le christianisme

 

L’interdiction de prononcer le nom propre de Dieu ne concerne pas seulement les juifs mais aussi les premiers chrétiens, qui n’ont peut-être jamais connu sa prononciation. Dans la liturgie chrétienne et dans les copies tardives de la Septante et ensuite dans la Vulgate, le Tétragramme est remplacé par les mots Kurios (K?ριος en grec), et Dominus (en latin) « Seigneur ». Toutefois, dans son Prologus Galeatus, préface aux livres de Samuel et des Rois, Jérôme de Stridon dit avoir rencontré le Nom en caractères archaïques dans des rouleaux grecs. Jérôme évoque aussi des Grecs ignorants qui ont entrepris de transcrire le nom divin.

Date de dernière mise à jour : samedi, 25 juillet 2020

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Commentaires

  • Leonard Ndayi

    1 Leonard Ndayi Le dimanche, 09 janvier 2022

    Merci , pour votre publication et je profite pour dire que la Rdc est un pays qui est habité par les idolâtres c'est a dire ceux qui adore les dieux étrangers et les congolais est un peuple qui a connu un lavage de cerveau qui a atteint un seuil culminant. Dans psuames 81: 9 " Qu'il n'y ait au milieu de toi point de dieu étranger . ne te proterne pas devant les dieux étrangers. et Deuteronome 12: 30 garde-toi de te laisser prendre au piege en les imitant ,apres qu'elles auront ete dtruites devant toi . Garde-toi de t'informer de leurs dieux et de dire comment ces nations servaient -elles leurs dieux ? Moi aussi , je veux faire de meme. Exode 23: 13 vous observerez tout ce que je vous ai dit , et vous ne prononcerez point le nom d'autres dieux qu'on ne l'entende point sortir de votre bouche. Deuteronome 6: 14 vous n'irez point apres d'autres dieux d'entre les dieux des peuples qui sont autour de vous. deuteronome 8: si vous oublies ,l'Eternel , ton Dieu et que tu ailes aupres d'autres dieux , si tu les sers et te protesternes devant eux , je vous declare formellement que vous perirez., Lisez : Deuteronome 28: 14, Exode 34: 14, Deutero 5:9 , 2rois 17: 35, 1 Roi11:10, etc et voici tes punitions en cas de non observance. Deuteronome 28 :15 15-68 ceci est pour les congolais de Kinshasa

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