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RDC SUD-KIVU : UN HIPPOPOTAME SORTI DU LAC TANGANYIKA SE PROMÈNE DANS LES RUES D’UVIRA

Par Le mercredi, 05 octobre 2016 2

Dans Accueil

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Scène insolite dans les rues d’Uvira, dans la province du Sud-Kivu. Un hippopotame est sorti du lac Tanganyika pour s’offrir une petite virée en ville, sous les regards amusés des habitants.

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hommes et hippopotames se disputent le littoral du lac Tanganyika

Mercredi 05 octobre 2016

Hippopotames sur le Lac Tanganyika

Hippopotames sur le Lac Tanganyika

 

5 personnes tuées par les hippopotames depuis le début de l’année 2016, plus de 80 champs sur le littorale du lac Tanganyika dévastés et des matériels des certaines équipes de pêche détruits, tels sont les dommages causés par les hippopotames en divagation.

Les apparitions de ces animaux étonnent certains habitants d’Uvira qui affirment ne pas comprendre la résurrection de ces animaux aquatiques. Pour Bashwira Mutoni, riverain du lac Tanganyika : « Il y a deux ans, nous récoltions sans problème. Mais depuis l’apparition de ces animaux aquatiques dans notre milieu, notre travail de champs devient nul à cause de leur présence ». Cette situation engendre déjà une immense anxiété dans le chef de certains habitants d’Uvira qui ont l’habitude de se baigner, de lessiver et puiser de l’eau pour usage domestique dans ce prestigieux lac. Ces pachydermes n’épargnent rien sur leur passage et, le comble est le fait qu’ils attaquent à toute heure de la journée, que ce soit le jour ou pendant la nuit.

Un danger pour les hommes

Ces menaces des hippopotames sont aussi rapportées dans d’autres secteurs. C’est le cas de la pêche où 5 pêcheurs ont déjà perdu la vie entre janvier et mai 2016. Selon le président de la fédération des pécheurs et fournisseurs des poissons du Lac Tanganyika, Mussa Nyangala, ses camarades font l’objet d’attaques physiques des hippopotames. Cinq de leurs camarades et un homme en pleine baignade dans le lac sont morts happés par ces pachydermes; leurs embarcations et intrants de pêches saccagés par la même occasion depuis le début de l’année, indique t-il.

Ces hippopotames se cachent dans des roseaux ou dans des champs qui poussent et lorsqu’une personne accède à ces endroits, elle est directement pourchassée par ces animaux et parfois même dans des avenues, explique le chef de l’Avenue 4 janvier au quartier Mulongwe en plein centre ville d’Uvira.

 

Hippopotame1

 

Sur cette image, un hippopotame poursuit un homme dans le parc national de Murchison Falls en Ouganda

 

Les hippopotames à la reconquête de leur habitation naturelle

Certains spécialistes et défenseurs des droits des animaux considèrent que les hippopotames sont aussi victimes de plusieurs maux causés par l’activité humaine dans son environnement. C’est ce que pense le président de l’ONG Action Sociale pour la Promotion Agricole et Défense des Animaux (ASPADA)Elisée KITABWIRA. « La population d’Uvira ne devrait pas se plaindre et parler de menaces d’hippopotames sur les humains. Plutôt, ce sont les hommes qui menacent ces animaux en établissant, sur les rives du lac Tanganyika, leurs champs et maisons d’habitation qui conduit à la destruction et perturbation de l’environnement de ces animaux», explique-t-il.

« La plainte des pêcheurs n’a aucune raison d’être. L’hippopotame n’a jamais été un animal agressif d’autant qu’il est herbivore et réside dans l’eau. Les pêcheurs et d’autres victimes ignorent souvent les sites où vivent les hippopotames et vont y pêcher à cause de l’abondance de poissons en ces endroits qui se nourrissent des excréments de ces mammifères», ajoute-t-il.

Pour la cellule de conservation de la nature de l’inspection de l’environnement d’Uvira, les habitants envahissent le milieu naturel de ces animaux sauvages en cultivant aux abords du lac Tanganyika et en y construisant des maisons. Selon Jimmy SHEKAOGO, chef de cette cellule, il y plus de dix ans, il était difficile de voir des hippopotames dans le lac Tanganyika comme c’est le cas aujourd’hui. C’est depuis deux ans que ces pachydermes sont revenus à Uvira et se multiplient déjà, malgré que leur nombre reste encore inconnu. Ces animaux ont vu leur nombre augmenté après qu’une vague d’autres hippopotames s’est ajoutée en provenance du Burundi. Ces derniers fuyaient leurs abattage par les forces de sécurité de ce pays».

De l’autre coté au Burundi, de Gatumba à Kajaga, à la frontière avec la RDC à environ 15 km de la cité d’Uvira, un militaire de l’armée Burundaise ayant requit l’anonymat nous fait savoir que la population des Imvubu (NDLR : hippopotame en français) s’accroit déjà et ils commencent à vagabonder de partout. Cette source nous révèle qu’un officier de l’armée burundaise avait été tué par un hippopotame il y a plus d’une année, chose qui a suscité une animosité des forces de l’ordre vis-à-vis de ces animaux aquatiques.

 

Vue du lac Tanganyika

 

Pour l’heure, les hommes et les habitants se disputent des lieux d’habitation et l’État congolais devrait s’organisait pour imposer une solution pour, à la fois, assurer le bien-être de la population environnante et des hippopotames qui sont classés comme espèce protégée dans le pays.

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Commentaires

  • Egide

    1 Egide Le mercredi, 05 octobre 2016

    Désolé mais votre article est une mensonge.
    Les deux images de l'hippo qui circule dans une allée en terre ont été prise par moi au quartier Asiatique à Bujumbura, juste à coté de ma maison.
  • Deddy

    2 Deddy Le mercredi, 05 octobre 2016

    Permettez-moi de douter de cette info, car parmi vos images, il y a une en particulier qui a déjà circulé sur le net depuis plus de deux ans.

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