HISTOIRE
La ville de Lubumbashi a été créée vers les années 1906 - 1910 à la découverte des gisements du cuivre, et à leur exploitation par l’Union Minière du Haut Katanga (U.M.H.K); celle-ci fut implantée sur le site Lubumbashi, appellation de la rivière qui la baigne.
Le 25 juin 1941, par l’ordonnance N° 298/AIMO de Monsieur le vice-gouverneur général de l’époque, l’agglomération fut érigée en ville anciennement appelée Elisabethville en honneur de la Reine Elisabeth, épouse du Roi Albert 1er de la Belgique. Elle fut aussi la capitale de l'éphémère État autoproclamé du Katanga (1960-1963), né sous l'impulsion de Moïse Tshombe.
ÉLISABETHVILLE À L'ÉPOQUE COLONIALE
En 1910, il y avait 300 Européens et 1 000 Africains à Élisabethville.
Désormais, la ville s'organise, prend de l'ampleur.
L'UMHK a besoin de beaucoup de main-d'œuvre. Des travailleurs forcés sont déportés de Rhodésie, d'Angola et du Kasaï (Balubas). Le rail apporte une foule d'aventuriers venus de Rhodésie et d'Afrique du Sud. Australiens, Grecs, Italiens, Portugais, Asiatiques, Anglais et Sud-Africains arrivent : la population s'agrandit. Elle atteignit plus de 30 000 en 1930. La population grecque est l'une des plus importantes, avec notamment des communautés juives séfarades italo-grecques ayant fui le régime de Mussolini entre les deux guerres mondiales (voir notamment Olivier Strelli et Moïse Katumbi Chapwe).
Palais de Justice de Lubumbashi, en style Art-déco. Photo 2010.
1911 : établissement des écoles catholiques : l'Institut Marie-José et le Collège Saint-François de Sales.
1925 : visite du Prince Léopold.
1928 : ouverture de la voie nationale de communication É'ville-Matadi, via Port-Francqui, combinant le chemin de fer et la navigation fluviale. Visite du Roi Albert et de la Reine Élisabeth.
1931 : ouverture de la voie de chemin de fer de l'Angola vers Lobito, via Dilolo.
25 juin 1941 : obtention du statut de Ville.
1946 : ouverture de l'Athénée royal d'Élisabethville (futur Lycée Kiwele) conçu par l'architecte Claude Strebelle.
Mai 1955 : visite du Roi Baudouin.
Elle reçut ses premières armoiries le 20 décembre 1954.
26 octobre 1955 : ouverture de l'Université officielle du Congo belge et du Ruanda-Urundi.
4 août 1956 : inauguration du théâtre de la ville, construit sur les plans de Claude Strebelle.
Le roi devant la résidence du Gouverneur en 1959.
Après la Première Guerre mondiale, Élisabethville se développa rapidement grâce aux investissements dans l'industrie minière et les chemins de fer. Les missions et l'Église, dirigée par l'imposant Mgr Jean-Félix de Hemptinne (1876-1958), aussi étaient très actives. La population européenne habitait alors le centre-ville (Élisabethville), tandis que les travailleurs congolais étaient logés soit dans des camps de travailleurs près des mines, soit dans la cité indigène (quartier Albert — l'actuelle commune Kamalondo), qui était séparée de la ville par une zone neutre (inhabitée) de 700 mètres. Seuls les domestiques, travaillant dans les maisons des Européens, étaient autorisés de demeurer dans le centre-ville (en général ils habitaient les « boyeries », au fond des jardins des habitations européennes). Dès la fin des années 1920, confrontées à une véritable crise de la main-d'œuvre, les grandes compagnies européennes (Union Minière du Haut Katanga, compagnie de chemin de fer BCK et autres) préconisaient une politique de stabilisation, c'est-à-dire ils encourageaient leurs travailleurs de se fixer avec leurs familles de manière permanente à Élisabethville.
La crise économique mondiale des années 1930 frappa Élisabethville — et tout le Katanga — durement, et la population diminua sensiblement. Pendant la Seconde Guerre mondiale, par contre, Élisabethville profita de l'effort de guerre entamé par le gouvernement colonial. La population totale dépassa 50 000 en 1943. L'effort de guerre entraînait une exigence de rendement qui pesait lourdement sur la population congolaise entraînant une tension sociale et même interraciale (entre Noirs et Blancs, mais aussi entre les différentes ethnies congolaises). En décembre 1941, une manifestation des travailleurs de l'Union Minière au stade de football fut réprimée de manière violente par la police qui ouvrit le feu laissant plusieurs dizaines de morts. Et en février-mars 1944, la situation dans la ville fut particulièrement tendue à la suite de la mutinerie de la Force Publique à Luluabourg (Kasaï).
Le développement de la ville continua après la guerre. La prospérité de l'industrie du cuivre attirait beaucoup d'immigrés de l'Europe et de l'intérieur de la colonie. La population bondit jusqu'à 180 000 en 1957. Pour accommoder cet influx, de nouveaux quartiers furent aménagés : le Kenia, Katuba, Rwashi…, qui encore aujourd'hui constituent les communes principales de Lubumbashi. Un effort considérable, de la part des missions et des autorités coloniales, multipliait les infrastructures sanitaires, médicales et scolaires mises à la disposition de la population blanche et noire (ex. des écoles professionnelles à Kafubu…). Dès 1950, les écoles secondaires, jusqu'alors réservées pour les étudiants européens, furent ouvertes à tous. En 1956, l'Université de Lubumbashi ouvrit ses portes.
Dès 1933, le gouvernement colonial entamait une expérience d'autonomie limitée pour la population congolaise de la ville. Le cité indigène obtenait alors le nouveau statut d'un centre extra-coutumier, avec son propre conseil et son propre chef congolais. L'expérience ne fut pas couronnée de succès, en partie par cause des interventions continuelles des autorités coloniales dans la gestion du centre. Le premier chef Albert Kabongo fut remercié pour ses services en 1943 et ne fut pas remplacé. En 1957, le statut de centre extra-coutumier était aboli en faveur d'un nouveau statut de ville, dans lesquelles les différentes communes étaient intégrées. En décembre 1957 ont eu lieu les premières élections pour la mairie d'Élisabethville dans lesquelles les habitants congolais pouvaient participer librement.
LUBUMBASHI CONTEMPORAIN
30 juin 1960 : indépendance du Congo.
11 juillet 1960 à janvier 1963 : sécession de l'État du Katanga de Moïse Tshombe, intervention militaire de l'ONU. Expulsion puis retour des Balubas.
1966 : Élisabethville devient Lubumbashi.
1991 : à la suite de longs harcèlements des émeutes anti-immigrés éclatent. Les Balubas quittent la ville en masse.
1997 : Lubumbashi devient une ville parlementaire, sur décision de Laurent-Désiré Kabila; le théâtre de la ville devient le siège du Parlement congolais.
Au moment de l'indépendance, Élisabethville avait une importante population européenne (10 000+). L'industrie minière, avec au premier rang l'Union Minière du Haut Katanga, restait largement dans les mains des entrepreneurs belges grâce aux accords économiques conclus entre la Belgique et le Congo à l'aube de l'indépendance. En 1967, Mobutu nationalisa l'Union Minière et créa la Gécamines. Quoique la Gécamines restait l'employeur le plus important de Lubumbashi jusqu'au début des années 1990, la production diminuait d'année en année à partir des années 1970 à cause de la fluctuation du prix de cuivre sur les marchés internationaux, du manque d'investissements dans les installations et d'une mauvaise gestion, dont souffraient tous les secteurs de l'économie congolaise nationalisés par Mobutu. Après la chute du régime mobutiste et après la fin de la guerre congolaise au début des années 2000, Lubumbashi a connu un certain essor. L'industrie a repris et la ville continue à attirer un grand afflux d'immigrés. Elle compte aujourd'hui plus d'1,5 millions d'habitants.
DONNÉES GÉOGRAPHIQUES ET CULTURELLES
La ville de Lubumbashi est divisée en sept communes dont une rurale : commune Annexe (rurale), Kamalondo, Kampemba, Katuba, Kenya, Lubumbashi et Ruashi.
La ville de Lubumbashi est ceinturée par le territoire de Kipushi à tous les points cardinaux.
COORDONNÉES GÉOGRAPHIQUES
Longitude : 27°15′ – 27°40′ Est
Latitude : 11°26’- 11°55′ Sud
Altitude : 1230 m
CLIMAT
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Météo habituelle à Lubumbashi
À Lubumbashi, la saison pluvieuse est humide et couvert, la saison sèche est dégagé dans l'ensemble et le climat est chaud tout au long de l'année. Au cours de l'année, la température varie généralement de 9 °C à 34 °C et est rarement inférieure à 7 °C ou supérieure à 36 °C.
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En fonction du score touristique, le meilleur moment de l'année pour visiter Lubumbashi pour les activités estivales est de fin avril à mi septembre.
Température
La saison très chaude dure 1,9 mois, du 10 septembre au 6 novembre, avec une température quotidienne moyenne maximale supérieure à 32 °C. Le jour le plus chaud de l'année est le 7 octobre, avec une température moyenne maximale de 34 °C et minimale de 18 °C.
La saison fraîche dure 7,3 mois, du 18 décembre au 27 juillet, avec une température quotidienne moyenne maximale inférieure à 27 °C. Le jour le plus froid de l'année est le 3 juillet, avec une température moyenne minimale de 9 °C et maximale de 25 °C.
Pluie
Pour montrer la variation au cours des mois et pas seulement les totaux mensuels, nous montrons l'accumulation de pluie au cours d'une période glissante de 31 jours centrée sur chaque jour de l'année. Lubumbashi connaît des variations saisonnières extrêmes en ce qui concerne les précipitations de pluie mensuelles.
La période pluvieuse de l'année dure 7,0 mois, du 3 octobre au 4 mai, avec une chute de pluie d'au moins 13 millimètres sur une période glissante de 31 jours. La plus grande accumulation de pluie a lieu au cours des 31 jours centrés aux alentours du 30 décembre, avec une accumulation totale moyenne de 229 millimètres.
La période sèche de l'année dure 5,0 mois, du 4 mai au 3 octobre. La plus petite accumulation de pluie a lieu aux alentours du 1 juillet, avec une accumulation totale moyenne de 0 millimètre.
Soleil
La longueur du jour à Lubumbashi ne varie pas beaucoup au cours de l'année, restant à 48 minutes de 12 heures tout au long de l'année. En 2018, le jour le plus court est le 21 juin, avec 11 heures et 26 minutes de jour ; le jour le plus long est le 22 décembre, avec 12 heures et 49 minutes de jour.
HYDROGRAPHIE
Rivière Karavia
Les principaux cours d’eaux de Lubumbashi sont : Kafubu, Kampemba, Karavya, Lubumbashi, Luano, Navyundu et Ruashi.
Végétation : en général, la végétation dans toute la périphérie de la ville de Lubumbashi est la savane-boisée parsemée de quelques galeries forestières dans le Nord. Certaines des espèces d’arbres sont aussi à compter parmi la végétation, notamment : Albizzia, Acacia auriculoformis, Jacarandas filaos, Acacia siamea, Acacia fliribunda, Melia, Spectabilis, Flamboyants, Sapins, pins, certains arbres fruitiers, etc.
Sol : sol alluvionnaire, sablo-argileux et limon-argileux; provenant des roches du Katanguien.
PARTICULARITÉS ET RICHESSES DE LA VILLE
Lubumbashi, ville érigée en gisement minier, continue à garder sa vocation originale; son sous-sol est constitué d’une variété des minerais : Cuivre, Cobalt, Zinc, Or, Fer, etc.
Elle est le siège de plusieurs grandes sociétés congolaises, ou à capitaux étrangers, dont la SNCC, la Gécamines, Ruashi Mining et KICC (Metorex Group companies), Anvil Mining sprl (Mawson West RDC), Société de Traitement du Terril de Lubumbashi (STL), Tenke Fungurume Mining (Freeport MacMoran), Phelps Dodges RDC, ou encore le groupe George Forrest.
La ville de Lubumbashi constitue un grand centre de consommation et d’échanges (locaux et internationaux) des produits manufacturiers, et est ouverte à tous les coins tant par route, par chemin de fer que par air.
Données culturelles
La ville de Lubumbashi est un grand centre commercial et une zone à vocation minière, où cohabitent plusieurs tribus autochtones, et d’autres tribus de la RDC ainsi que de l’Afrique.
Une diversité de valeurs traditionnelles constitue un riche potentiel culturel et artistique pour la ville de Lubumbashi dont la qualité pourrait induire une activité touristique certaine.
LANGUES PARLÉES DANS CETTE VILLE
Swahili
Lubumbashi étant une ville cosmopolite, plusieurs langues y sont parlées suite à la présence de personnes de différentes tribus et/ ou nationalités. À part le français, le swahili constitue la langue majoritaire de la ville de Lubumbashi. Il est parlé par presque tous les habitants de la ville.
PRINCIPALES ACTIVITÉS
Petit commerce (50%)
Exploitation minière (25%)
Agriculture urbaine (maraîchage) (22%)
Elevage (3%)
Lubumbashi est un grand centre commercial où près de 50% de la population survivent principalement grâce aux petits commerces. Par ailleurs, la ville de Lubumbashi, étant essentiellement minière, environs 25% de la population travaillent dans les industries minières. L’agriculture urbaine, principalement la production de légumes est réalisée par 22% de la population urbaine. Un petit nombre de la population (3%) survit grâce à l’élevage (surtout l’élevage des poulets de chair).
SITUATION ÉCONOMIQUE
Principaux opérateurs économiques
Hyper psaro
Jambo mart
Liberty Ma Maison
Manohah investment
Megastore
Environs 10000 opérateurs économiques sont recensés dans la ville de Lubumbashi. ces opérateurs économiques font la vente des produits importés venant d’Europe, Asie, Amérique et des pays d’Afrique Australe, notamment la Zambie, l’Afrique du Sud ou encore la Tanzanie. Plusieurs d’entre eux sont localisés dans la commune de Lubumbashi (plus de 5000 opérateurs économiques).
PRINCIPALES ACTIVITÉS DES OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES
importation et vente des produits manufacturiers
importation et Vente du pétrole
échange des monnaies
Principales activités des PME/PMI
Manufacture
Agriculture
Elevage
Infrastructures
La plupart des PME de Lubumbashi exercent les activités manufacturières. Parmi les industries manufacturières de la ville, il ya lieu de citer : Katanga plastic, Sasa SARL, Relacom, Chipita, Ghandour industry cosmetic, Aerathem SARL, Katanga mousse, …
L’agriculture et l’élevage à grande échelle sont effectués par quelques fermes privées : sur la route de Kasenga, on trouve les fermes Psaromatis, Nazem, Futuka et la ferme des Aumôniers du travail. Sur l’axe menant vers la Kafubu, se trouvent les fermes Number one, Jacaranda et Naviundu; surl’axe Kasumbalesa, la ferme Espoir.
GRANDES ENTREPRISES LOCALES
Gécamines
Ruashi Mining
SOMIKA
CHEMAF
CDM
La plus part de grandes entreprises de la ville œuvrent dans l’industrie minière et contribuent à la résorption du chômage et aux actions d’intérêt communautaire dans la ville.
PRINCIPAUX PRODUITS AGRICOLES
Maïs (48%)
Manioc (29%)
Arachide (21%)
Riz paddy (2%)
L’agriculture n’est pas très développée dans la ville de Lubumbashi, à l’exception de la commune Annexe qui dispose encore un peu d’espace cultivable pour certaines cultures ; ceci est dû à l’expropriation des champs par les sociétés minières et la spoliation par les chefs de quartiers, de cellules, le service de cadastre. Certains fermiers aussi n’exploitent pas rationnellement leurs concessions.
La ville de Lubumbashi exploite 65 Km² en cultures vivrières surtout dans la Commune annexe.
Suite à un faible niveau de production agricole, l’agriculture est essentiellement rudimentaire et de subsistance. La céréale la plus répandue est le maïs. Elle se consomme sous forme de fufu, de bouillie pour enfant, etc. La production de manioc, maïs et cultures maraîchères est faite en abondance dans la Commune Annexe ; alors que le riz paddy n’est cultivé que dans la commune de Katuba. Toutes les denrées sont importées des pays d’Afrique Australe, notamment la Zambie, l’Afrique du Sud ou encore la Tanzanie. Rendant également la ville dépendante de toute fermeture de frontière aux denrées alimentaires.
PRINCIPAUX PRODUITS NON AGRICOLES
Chenilles comestibles
PRINCIPALES SOURCES D’ÉNERGIE
Charbon de bois
Electricité
Bougie
Torche
Pétrole
Le charbon de bois est la plus grande source d’énergie utilisée à Lubumbashi. Il est utilisé dans les ménages de toutes les communes de la ville principalement pour cuir le repas. Le charbon de bois est d’un très grand usage par la population de commune de Ruashi et commune annexe. La population de la commune de Lubumbashi est principalement desservie en électricité.
SITUATION SANITAIRE
Nombre d’hôpitaux 52
Nombre de centre de santé 558
La ville de Lubumbashi dispose de 610 structures de santé (soient 52 Hôpitaux et 558 Centre de santé) repartis dans 11 Zones de santé localisées dans différentes communes de la ville : ZS Lubumbashi, ZS Kampemba, ZS Katuba, ZS Kenya, ZS Kisanga, ZS Kowe, ZS Kamalondo, ZS Mumbunda, ZS Ruashi, ZS Tshamilemba et ZS Vangu. Parmi ces zones de santé, 2 zones de santé sont spéciales ; l’une est de la Police Nationale Congolaise (ZS Kowe) et l’autre est militaire (ZS Vangu). Par ailleurs, hormis la ZS Kowe, chaque zone de santé comprend au moins un hôpital général de référence qui offre toutes les interventions du PCA.
En outre, elle dispose d’un très grand hôpital de la province, attaché à la zone de santé de Lubumbashi, l’hôpital général provincial de référence Jason Sendwe (dit Hôpital Sendwe).
Etant le plus grand hôpital de la province, Sendwe reçoit des patients venant de plusieurs localités, régions et HGR. Avant l’indépendance de la RDC, l’hôpital Sendwe accueillait également des malades provenant des pays de l’Afrique Australe qui désiraient se faire soigner à Lubumbashi.
L’hôpital général provincial de référence Jason Sendwe a une capacité d’accueil de 1200 lits, mais seulement 600 lits sont installés. L’hôpital fonctionne avec 75 médecins et 176 infirmiers (disponibles) offrant les services suivants : la chirurgie, la médecine interne, la pédiatrie, la gynéco-obstétrique, la neuropsychiatrie, l’anesthésie, la réanimation, la dentisterie, la dermatologie, l’ophtalmologie, l’otorhinolaryngologie (ORL), le laboratoire, la radiologie, l’échographie,…
Les médicaments sont disponibles, se ravitaillant dans des officines de la ville, et périodiquement fournis par le gouvernement provincial du Haut-Katanga.
Maladies les plus récurrentes
Paludisme (75%)
Fièvre typhoïde (15%)
IRA (10%)
ÉDUCATION
Ecoles primaires 1180
Ecoles secondaires 836
La ville de Lubumbashi compte 2550 écoles dont :
Ecoles maternelles : 534 écoles avec 33726 élèves (dont 21623 filles),
Ecoles primaires : 1180 écoles avec 346484 élèves (dont 188762 filles),
Ecoles secondaires : 836 écoles avec 170953 élèves (dont 80619 filles);
Soit un effectif total de 551163 élèves pour 291004 filles. Ces élèves sont encadrés par 22189 enseignants repartis dans trois sous-divisions urbaines à savoir : Lubumbashi I, Lubumbashi II et Lubumbashi III.
ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET UNIVERSITAIRE
Universités 16
Instituts supérieurs 25
Environs 41 établissements d’enseignement supérieur et universitaire sont répertoriés dans la ville de Lubumbashi. Ils fonctionnent essentiellement avec les filières suivantes : Sciences sociales, Sciences économiques, droit, Sciences agronomiques, médecine vétérinaire, polytechnique, lettres et Sciences humaines, théologie, criminologie, tourisme et hôtellerie, techniques médicales, démographie, informatique de gestion, Sciences commerciales, Santé publique, Sciences, techniques appliquées, etc.
ACCESSIBILITÉ DE LA VILLE
Routes Oui
Voies aériennes Oui
Biefs navigables Non
Train Oui
La ville de Lubumbashi est ouverte à tous les coins tant par route, par chemin de fer que par air :
Lubumbashi – Dilolo : 760 Km
Lubumbashi – Kalemie via Mitwaba : 1.140 Km
Lubumbashi – Kasenga : 223 Km
Lubumbashi – Kolwezi : 320 Km
Lubumbashi – Pweto : 475 Km
Lubumbashi – Kasumbalesa : 96 Km
Lubumbashi – Mwandingusha : 295 Km
Lubumbashi –Sakania : 240 Km
Lubumbashi –Ndola via Sakania : 240 Km
Elle a aussi un accès à la Tanzanie par les ports de Moba et de Kalemie ; elle est également reliée vers l’Ouest jusqu’à l’Océan Atlantique par le port de Lobito.
La voie ferrée relie Lubumbashi au reste de la République Démocratique du Congo par les rails relayés par la voie fluviale à partir du port d’Ilebo (Kasaï). Le trafic vers le Sud est effectué par voie routière et aérienne.
La ville est desservie par l’aéroport international de Lubumbashi.
RÉSEAUX DE COMMUNICATION
Africel Oui
Airtel Oui
Orange Oui
Tigo Oui
Vodacom Oui
La ville est entièrement couverte par les 5 réseaux de télécommunication.
ATTRAITS TOURISTIQUES
Parcs Non
Jardin botanique Oui
Jardin zoologique Oui
Chutes d’eaux Non
Sites touristiques Oui
Sites sacrés Non
La ville de Lubumbashi dispose des sites touristiques naturels, historiques et culturels. Voici ci-dessous le répertoire des sites et attraits touristiques de la ville de Lubumbashi :
SITES NATURELS
Rivière Lubumbashi : belle vue, curiosité touristique;
Rivière Kafubu : belle vue, curiosité touristique;
Source de Kimilolo : belle vue : curiosité touristique
Lac Municipal : Appelé lac Tshombe, avec son barrage ; belle vue, curiosité touristique
Sites historiques :
La prison de Kasombo : Ancienne prison où fut incarcéré le prophète Simon KIMBANGU
Bâtiment de grand laboratoire : Ancien hôpital dans lequel étaient administrés les soins aux congolais
Cliniques universitaires : Ancien hôpital des blancs dans lequel étaient administrés uniquement les soins médicaux à ces derniers pendant la colonisation
Bâtiment du 30 juin : Ancien théâtre de la ville où a fonctionné aussi le parlement de l’Etat Indépendant du Congo; ancien bâtiment cinquantenaire réputé pour l’organisation de manifestations culturelles, actuel bureau du parlement provincial du Haut-Katanga
Bureau d’Etudes d’Aménagement Urbain : Bureau du 1er gouverneur de la province du Katanga (Emile WANGERMEE) pendant la période coloniale
Hôtel de poste : Société Publique de poste et de télécommunication ; la gestion de la communication par les téléphones fixes.
Sites culturels :
Musée National de Lubumbashi : Présence d’une diversité d’œuvres d’arts et archéologiques représentant différentes cultures de la RDC;
Halle de l’étoile : Site touristique réputé dans l’organisation des manifestations à caractère culturel telle que les théâtres, les concerts de musiques, les concours de danse, etc.
Université de Lubumbashi : 1ère université construite au Katanga par l’Etat Congolais à l’époque Belge;
Cercle Hellénique : Cercle de la communauté Grecque;
Cercle Wallon : Cercle de la communauté Belge;
Complexe KIWELE : Ancien athénée royal avec des grands bâtiments d’une très bonne architecture ;
Athénée de la Katuba : Ancienne école normale avec des grands bâtiments d’une bonne architecture;
Cité de Jeunes : Centre de formation professionnelle et d’encadrement des jeunes tenu par les pères salésiens;
Lycée Tuendelee : Une école publique des filles gérée par les catholiques ; ancienne Sainte Marie José ; école où beaucoup de personnalités féminines belges et congolaises ont étudié
Emaus : L’un de plus anciens couvents des sœurs; centre d’animation spirituel;
Zoo de Lubumbashi : Jardin zoologique et botanique public;
Cathédrale Saints Pierre et Paul : 1er cathédrale fut enterré Monseigneur Evêque Félix d’Hemptile
Marché d’œuvres d’arts : Marché réputé pour la vente d’œuvres d’arts malachite ;
Grand Karavia Hôtel : 1er hôtel de Lubumbashi construit par l’Etat Congolais après l’indépendance répondant aux normes internationales et catégorisé à 5 étoiles ;
Ruashi Mining : Appelé aussi mine de l’étoile, 1ère mine de cuivre.
ESPÈCES PHARES DE LA FAUNE
Lion
Phacochère
Aigle
Singe
Ces espèces phares sont retrouvées dans le jardin zoologique de Lubumbashi.
ESPÈCES PHARES DE LA FLORE
Rothmannia whitfieldii
Ritchiea quarrei
Isoberlinia angolensis
Brachystegia spiciformis
Rendlia altera (Rendle)
La ville de Lubumbashi possède des caractéristiques floristiques particulières étant donné qu’en plus d’être une ville érigée en gisement minier, elle fait partie des régions couvertes par la forêt claire dite « forêt claire de Miombo ».
Rothmannia whitfieldii et Ritchiea quarrei sont des espèces endémiques à la région de Lubumbashi, retrouvées sur les sols ferralitiques profonds et argileux ; elles aident à la protection contre les incendies.
Dans les environs de Lubumbashi, on peut observer Isoberlinia angolensis. Cette espèce peut dépasser 15 m de hauteur et possède des fûts rectilignes souvent appréciés comme bois d’œuvre.
Brachystegia spiciformis constitue à la fois un bois d’œuvre, bois de feu, support pour alimentation des chenilles comestibles, et espèce ectomycorhizique. Rendlia altera est une espèce cupricole retrouvée sur le sol compact et est utilisée en revégétalisation des sols contaminés en métaux lourds.
Source : Cellule d'Analyses des Indicateurs de Développement (CAID)
(source : Division provinciale de l’intérieur et sécurité, 2015 )