- Tout savoir sur la nouvelle Province de Mai-Ndombe

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La province de Mai-Ndombe est depuis 2015 une province de la république démocratique du Congo à la suite de l'éclatement de la province du Bandundu. Anciennement dénommé district Léopold II, il a été divisé en deux districts.

 

 

 

 

 

Mai Ndombe

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Géographie

 

Géographiquement, la province de Mai-Ndombe est compris entre 16° et 20°30’ de longitude Est, de 2° et 4° de latitude Sud. Ainsi il est borné au nord par la province de l’Équateur, au nord-est par la province de la Tshuapa, à l’ouest par le fleuve Congo qui le sépare de la République du Congo, au sud par l’affluent Kasaï et à l’est par la province du Kasaï. Sa superficie est de 127 341 km2. Sur le plan administratif, il est subdivisé en 8 territoires, 19 secteurs et 52 groupements.

 

Climat

 

Il connaît un climat de transition qui se situe entre le climat équatorial et le climat tropical. Ce climat est caractérisé par une température moyenne élevée de 25°C, une faible amplitude thermique annuelle de moins de 1°C de la cité d’Inongo jusqu’au Nord (territoires de Kiri et d’Oshwe) et de 1°C à 3°C pour le reste du district, des pluies abondantes dont les précipitations annuelles sont de l’ordre de 1 600 mm à l’Ouest, de 1 800 mm au centre et de 2 000 mm au Nord et une saison sèche nette et bien marquée. En effet, on distingue deux saisons des pluies et deux saisons sèches. La grande saison des pluies va de février à mai et la grande saison sèche de mai à septembre. La petite saison des pluies se situe entre septembre et janvier, tandis que la petite saison sèche va de mi-janvier à mi-février. La température moyenne est de 28°C pendant la saison des pluies et de 24°C pendant la saison sèche.

 

Végétation


La végétation présente les grandes variétés suivantes :

De la cité de Kutu jusqu’au territoire de Kiri au Nord, nous avons une forêt dense sempervirente, c’est la forêt équatoriale aux grands arbres formant un dôme continu de 35–45 m. De la cité de Kutu jusqu’au territoire de Kwamouth, au Sud, la végétation est caractérisée par une forêt claire et par la savane.

 

Sols
Les sols sont constitués principalement des areno-ferrals (sols sableux à faible teneur en argile, moins de 20%). Leur fertilité varie de moyenne à médiocre. Les meilleures terres agricoles (sols sablo-argileux) se rencontrent dans le territoire de Kutu et dans les environs de la cité de Mushie.

La première culture vivrière ayant un pourcentage d’occupation du sol plus élevé est le manioc avec plus de 50% d’espace occupé pour l’ensemble de toutes les cultures vivrières.

La deuxième culture est le maïs avec 25 à 50 % d’espace occupé, suivi de la banane, du riz, des pommes de terre, des ignames, etc.

Les cultures industrielles en l’occurrence le palmier, le coton, le cacao, le caoutchouc, la canne à sucre, le café sont largement présentes.

L’élevage de bovin traditionnel pratiqué dans la sous-région peur atteindre 10 000 à 50 000 têtes et presque partout, la pêche artisanale est pratiquée dans les rivières très poissonneuses comme Lokoro, lukenie, lutoy, molibampe, etc.

Avec une forêt équatoriale estimée à 95 000 km2, on y trouve plusieurs essences des bois dont le bois noir, bleu, tola, lifake, etc.

Seule la Société de développement des forêts (SODEFOR) exploite ces bois dans ses chantiers situés dans les territoires d’Inongo, d’Oshwe. Ainsi les essences forestières du territoire de Kiri restent intactes malgré une exploitation de 1991 à 1995 par la Société Kiroise des Bois(SOKIBOIS).

Il sied de rappeler l’existence du sable blanc et très fin d’Isenge ya ngamba au large d’Inongo pour l’industrie des verres.

 

Sous-sols

Les études anciennes et récentes font état de la présence d’une nappe de pétrole dans cette cuvette centrale dans les territoires d’Oshwe, Inongo, Kutu et Kiri dont la prospection a été réalisée et aboutie par la société américaine ESSO, du diamant dans les territoires d’Inongo et Kiri, de l’uranium dans le lac Mai-Ndombe au large de la cité d’Inongo et du charbon.

Actuellement, la Commission Nationale de l'énergie vient de confirmer des suintement dans les puits de Ilanga Kole et écoulement d'hydrocarbures dans le ruisseau Mapo et le long des failles telles que : faille de Bunu, Kipala, Sia, Tolo, Bombai et Nga.

On a découvert aussi selon ladite commission, le Coltan à Bolobo et le diamant à Yumbi.

 

Hydrographie

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Rivière Mfimi (Territoire de Kutu)

À part le lac Mai-Ndombe, aucune grande rivière ne prend sa source dans les territoires du district. Le seul avantage est celui d’être traversé et baigné par les grands cours d’eau du pays en l’occurrence : fleuve Congo, affluent Kasaï, rivières Lutoy, Lukenie, Lokoro, Mfimi, Molibampe.

 

Lac Mai Ndombe

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Photo satellite du lac Mai-Ndombe


 
Le lac Mai-Ndombe (ancien lac Léopold II) alimente la rivière Fimi, un affluent du fleuve Congo. Le lac Léopold II a été rebaptisé lac Mai-Ndombe en 1972. Mai ndombe signifie « l'eau noire » en lingala et Kikongo . La taille du lac varie avec les pluies et peut doubler ou tripler en superficie selon la saison de pluie. Le lac demeure navigable toute l'année. Ses rives sont bordées de forêts denses au nord et d'un mélange de forêt et savane au sud. Ses ports sont Inongo et Ndongese.

 

Superficie

2 300 km2

Longueur

130 km

Largeur

14 km

Altitude

320 m

Profondeur
 · Maximale
 · Moyenne

 
10 m
5 m

 

Alimentation

Olongo Nule, Batoko, Lokoro, Bowele

 

 

 

Rivière Lukenie

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La Lukenye ou Lukenie est une rivière de la République démocratique du Congo qui prend source dans le territoire de Katako-Kombe en province du Kasaï-Oriental, traverse le Kasaï-Occidental et se jette dans la rivière Mfimi, sous-affluent du fleuve Congo par le Kasaï dans la province du Bandundu.

 

 

Énergies

Situé à côté de l’équateur, ce district regorge d’énormes potentialités en énergie solaire, éolienne le long du lac Mai-Ndombe et hydroélectrique à travers les micro barrages sur les rivières Lokoro, Mfimi et Lukenie.

 

Transport et communication

 

La province de Mai-Ndombe est une des régions de la république démocratique du Congo où le réseau fluvial constitue le moyen de communication le plus utilisé.

Cependant, les routes carrossables souvent en mauvais état traversent cette région. Il n’existe ni chemin de fer ni route asphaltée.

Les cités d’Inongo, de Nioki, Bokoro, Semendwa, Kutu, Tolo,etc sont reliées par téléphonie mobile. Il n’y a pas de connexion Internet et tout se passe comme si 45 ans après l’indépendance le district d’Inongo est encore le domaine de la Couronne Belge tant tout reste à l’état naturel malgré tous les atouts.

 

Divisions administratives

L’organisation administrative de l’ex district de Mai-Ndombe, divisé en deux districts : Mai-Ndombe et Plateaux mais considéré par la population comme une seule et unique entité prête à être érigée en province dans l’optique du fédéralisme se présente comme suit :

Districts/Territoires Secteurs Groupements

District Mai-Ndombe

INONGO
Basengele : Mbelo, Mpenge, Ngongo, Bokote
Bolia : Ibeke, Lukanga, Nkita, Bokwala
Inongo : Ntombanzale, Ibenga, Iyambe


KIRI
Beronge : Ilanga, Bakonda, Iyembe
Lutoy : Weli, Ngali, Ibeke, Bolongo
Penzwa : Djombo, Lioko, Waya, Besongo, Nkondi


KUTU
Kemba : Dwele, Mbantin
Mfimi : Mabie, Mba-Ushie, Lenvina Nord, Lenvina Sud
Luabu : Mbelo, Bobaai
Badia : Badia
Bateke : Batere


OSHWE
Nkaw : Bokongo, Imoma, Mbiliankamba
Lokolama : Bolendo, Bolongo
Lukenie : Ipanga, Betito
Kangara : Booli, Etwali
District des Plateaux

BOLOBO : Bateke Nord, Mbee, Bwema
YUMBI : Mongama, Baboma Nord, Batende, Banunu
MUSHIE : Baboma, Banunu, Bampe Baboma Bantu,
KWAMOUTH : Bateke Sud Baboma Sud


Population

Les principales tribus qui peuplent le District sont les suivantes : Ntomba-Nzale, Sengele, Bolia, Nkundo, Dza, tow, Ekonda, Sakata, Teke, Nunu de Mushie, Bampe, Boma, Nunu-Bobangi, Tiene.

Les territoires de la province de Mai Ndombe

 

 

TERRITOIRE DE INONGO 
Superficie : 24 149 km²; Taille estimée de la population 644 458 hab.

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Inongo est à la fois un territoire et une ville. Il est le Chef-lieu de la nouvelle Province de Mai-Ndombe. 
Jusqu'en 2015, Inongo faisait partie de la province du Bandundu. Elle est la principale ville sur les côtes du Lac Mai-Ndombe " eau noire" (ex Lac Léopold II,150 km de long et 50 km de large) situé totalement dans ce territoire. Elle fut l'un des principaux centres d'exploitation du caoutchouc et du copal sous l'État indépendant du Congo et du Congo Belge en faisant partie du Domaine de la Couronne, domaine privé du roi Léopold II de Belgique. Alphonse Jacques, connu plus tard sous le nom de Général Jacques de Dixmude a dirigé énergiquement la récolte du caoutchouc dans cette région entre 1895 et 1898.

La ville d'Inongo, essentiellement administrative (22 % de ses habitants sont agents et fonctionnaires de l’État), est sociologiquement constituée des Ntomba, Bolia, Basengele et Ekonda (faisant partie des Anamongo) qui vivent avec les Autochtones Batwa depuis toujours. Ville cosmopolite, on y rencontre également les Basakata, Baboma, Nkundo, Banunu-Bobangi et les Munukutuba.

 

 

Données géographiques

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Coordonnées géographiques
Latitude : 18° 17′ 08.1738″ Est
Longitude : 1° 55′ 38.676″ Sud
Altitude : varie entre 200 et 500 m
Compris entre le 1er et le 2ème parallèle sud  et situé au point le plus bas de la Cuvette Congolaise,  le territoire d’Inongo possède dans le Maï-ndombe, les caractéristiques climatiques les plus équatoriales : pluviométrie supérieure à 1900 mm, saisons sèches entrecoupées de pluies, température moyenne diurne de l’ordre de 30°.

 

Climat

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Le territoire d’Inongo connait un climat tropical plus proche de l’Equateur, dont la température moyenne diurne varie selon les saisons et est de l’ordre de 30°, avec alternance de deux saisons différentes, notamment la saison sèche qui commence en mi- mai au mi- septembre et la saison pluvieuse qui va de mi- septembre à la mi-mars; l’altitude varie entre 200 et 500 m

 

Hydrographie

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Lac Mai Ndombe

Le territoire d’Inongo daigne entièrement le lac Maï-ndombe et ses affluents, en voici les plus important : la rivière lokoro, lotoy ; et ses ruisseaux Bolongo-lule, bolongo-mbeli, Bolongo-mbala, Bolongo-bowele, Bolongo-nsongo, Bolongo-esombi, mbongo. Le Lac demeure navigable toute l’année.

 

Végétation 

Les végétations existantes dans le territoire d’Inongo est la forêt et la savane. Sa couverture végétale se partage entre la forêt de terre ferme et la forêt inondée, qui domine.

 

Sol

La nature du sous-sol dans ce territoire est argilo-sablonneuse; le sous-sol est le plateau.

 

 Particularités et richesses du térritoire

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Situé au point le plus bas de la cuvette congolaise, le territoire d’Ingongo comprend trois secteurs à savoir :

Les groupements de Ntombanzale, Ibenga et Iyembe : englobe les deux tiers du Lac Maï-ndombe, tous les rivages au sud de la ville d’Inongo, y compris ceux de l’ouest, jusqu’a l’embouchure de la M’fimi, dans le territoire Kutu. La rivière Lokoro, au riche potentiel halieutique, fait sa frontière avec le territoire de Kiri et plus loin, celui d’Oshwe. Il possède les plus grandes forêts de terre ferme du territoire, sinon de Kiri et plus loin, la province dans son ensemble.
Le secteur de Bolia comprenant les groupemets de Lokanga, Nkile et Bokwala : fait la transition avec le l’Equateur. Le rive nord du Lac le limitent au sud, dans lesquelles se jettent les grandes rivières (Olongo) poissonneuses que sont la Lutoï à l’est, la Lule et la Nsongo. Sa couverture végétale se partage entre la forêt de terre ferme et la forêt inondée, qui domine.
Le secteur Basengele comprenant les groupements Mbelo, Mpenge, Ngongo et Bokote : effectue la transition vers les savanes du plateau, mais il contient encore de très beaux lambeaux forestiers et d’opulentes forêts galléries. La savane arbustive et herbeuse marque sa distinction d’avec les deux secteurs forestiers qui le bordent. Il est aussi le plus peuple et grand de secteur du territoire.

 

Richesses du territoire

 

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La grande richesse exploitable par tous est le Lac Maï-ndombe, avec 150 km de long et 50 km de large et ses effluents. Selon des études anciennes et récentes, le sous-sol du territoire d’Inongo possède : le charbon, le diamant, le cobalt, uranium dont la prospection a été réalisée et aboutie par la société américaine ESSO. Le territoire d’Inongo peut se prévaloir d’une richesse exceptionnelle en matière de faune terrestre et halieutique et de flore. On trouve dans Inongo de vastes forêts primaires et secondaires très riches par leur biodiversité. C’est le cas des forêts inondées de Bolia et de l’ouest d’Inongo, préservées de l’exploitation par leur inondation même. Mais les belles forêts de terre ferme elles mêmes ne manquent pas dans le territoire, d’abord dans les deux territoires du nord mais également dans les Basengele. On trouve dans ces forêts les grands mammifères typiques de la forêt équatoriale : Bonobo (à l’ouest des Basingele)  chimpanzés, singes de toutes autres sortes en grande abondance, antilopes de savanes et de forêt, éléphants, buffles et, dans les milieux halieutiques les hippopotames et les crocodiles, tortues… La faune halieutique elle-même est exceptionnelle par sa diversité, comptant plusieurs centaines d’espèces différentes.

 

Données culturelles

 

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Trois principales tribus occupent ce territoire : les Bolia, les Basengele et les Ntomba Nzele, qui toutes trois appartiennent au groupe Anamongo. Les Ekonda, les Nunus, les Lyembe sont également représentés dans le territoire. Les populations pygmées peuvent atteindre 20 % de la population dans certains groupements. Elles sont plus nombreuses dans les secteurs forestiers de Bolia et d’Inongo que dans le secteur savanicole de Basengele.

Le pouvoir coutumier est détenu par plusieurs tribus habitants dans les trois secteurs à savoir : les basengele et les bolia, très proche des ekonda du territoire voisin de bikoro en Equateur. Les tribus minoritaires sont les ntomba, les Ekonda, les Nunu, les Lyembe et les peuples autochtones pygmées ou Twa. Traditionnellement, les chefs coutumier s’habillent en rouge (symbole du sang) et oint le corps (visage, mains et pieux) avec la matière extraite d’un arbre dit esio ; et se promènent sans babouche (c’est à dire proche de mbomipoku ou le seigneur des abimes). Ces chefs dorment dans des huttes et cases. Le système parental dans ces tribus est le matriarcat et/ou dominé par patriarcat. De manière générale, le pouvoir se transmet par des rites traditionnels sous l’arbre de palabre. Le père est le chef de la famille, et à sa mort, il est succédé par son fils aîné. Le mariage dans la plupart de tribus est très proche chez les basengele, ntomba, bolia et autres. La dote dépendent de discutions entre les deux familles et de milieu de vie mais ne dépassant pas1500$. Néanmoins, chez les peuples autochtones pygmées, pas de dot pour contracter le mariage.

 

Langues parlées dans ce territoire

Le Lingala
Le Kisengele
Le Kitomba
Le lolia
Le Loyembe
Le Twa
Les différentes tribus ont un métissage linguistique. Les kisengele, kitomba et bolia, langues très proche l’une de l’autre, sont les langues véhiculaires de la population autochtone. 

Source : Belanga Henry, coordonateur de la dynamique des groupes des peuples autochtones pygmées, en sigle CDGPA.

 

Les espaces de vie traditionnels des communautés locales et peuples autochtones du secteur d’Inongo, dans le territoire d’Inongo

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Chef du groupement Ntombenzale
 

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Données démographiques sur les peuples autochtones (Pygmées)

 

Le tableau ci-dessous fournit les effectifs des populations PA par groupements et par secteurs.

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Principales activités

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Agriculture (70%) ;

Pêche (20%)
Elevage (5%)
Petit commerce (5%) ;
L'agriculture étant un facteur clé du développement, le territoire d'Inongo bien que le pratiquant traditionnellement, regorge les potentialité capable de mettre au profit et capitaliser ses cultures.

 

 

Éducation

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Écoles primaires 383
Écoles secondaires 228

Enseignement supérieur et universitaire

Universités 0
Instituts supérieurs 4

 

 Accessibilité du territoire

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Routes Oui
Voies aériennes Oui
Biefs navigables Oui
Train Non
  

Réseaux de communication

Africel Non
Airtel Non
Orange Oui
Tigo        Oui
Vodacom Oui

Le territoire d’Inongo est relié à l’Equateur par une route nationale (Isongo-Bikoro-Mbandaka). Cette route est en cours de réhabilitation par le PAR de l’Union Européenne, qui l’a reprise à partir de Mbandaka, mais sans être à ce jour parvenu dans le territoire. Après un court épisode lacustre (Isango Kolobeke), elle reprend entre Nkolobeke et Inongo sur un tronçon de 38 km. Le PAR doit ensuite réhabiliter la route provinciale n°258 de Selenge a Nioki, qui totalise 365 km dans le secteur des Basengele. Ces routes sont réunies par un bac qui actuellement effectue un voyage hebdomadaire.

 

Attraits touristiques

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Parcs Non
Jardins botaniques Non
Jardin zoologiques Non
Chutes d’eaux Oui
Sites touristiques Oui
Sites sacrés Oui

 

 Espèces phares de la faune

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Colombos ;
Éléphants ;
Hippopotames ;
Magistrat (singe) ;
Léopards

 

 Espèces phares de la flore
Les essences Wenge ;
Les tiames
Les saperiez
Les hylocaux
Causibo

Source : Rapport annuel du territoire 2015.
Source : Cellule d'Analyses des Indicateurs de Développement (CAID)

 

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Territoire de Kiri

 

Collectivités
Le territoire de Kiri est organisé en 3 secteurs.

Secteurs

Beronge
Lutoy
Pendjwa
Kiri en détail .

Kiri, territoire du peuple Ekonda et des batwas (pygmées), se trouve compris entre 19° et 20° longitude est et 1° et 2° latitude sud. Il appartient à la cuvette centrale, fond du bassin du Congo. Deux rivières, qu'alimentent de nombreux ruisseaux, le traversent d'est en ouest pour se déverser dans le lac Maïndombe. Ces deux rivières, la Lokoro et la Lutoy, avec leurs nombreux affluents et leurs deux lacs à Bobeke et Nkoletulu sont très poissonneuses. Le territoire de Kiri se trouve situé à une altitude d’environ 323 m.

Le sol du district de Maï-Ndombe comme celui de Kiri est du type Limon argileux. On y trouve du sable fin, lequel se rencontre d’ailleurs sur toute l’étendue de la province du Bandundu. Il y a des indices indiquant la présence de nickel, de cuivre, de fer ainsi que des hydrocarbures sur le territoire de Kiri et aussi sur certains autres endroits du district de Maï-Ndombe…

De denses forêts, très souvent marécageuses, constituent sa seule végétation. Son climat chaud et humide est favorable aux cultures tropicales comme le palmier et le caféier, etc.

Sur le plan administratif, Kiri est l'un des territoires du district de Maï-Ndombe dans la province de Bandundu. Il compte 251 338 habitants sur une superficie de 12 070 km2 divisée en trois secteurs : Beronge, Lutoy et Penzwa.

Économie de Kiri .

À l’heure actuelle, l’économie de Kiri est essentiellement de type traditionnel par la prévalence de l’agriculture de type traditionnel, de la pêche, de la chasse. L’activité agro-forestière industrielle est entreprise par la société SOKIBOIS (société kiroise du bois).

La population à vocation agricole vit au rythme de la saison sèche (mai et juillet) et de la saison de pluie le reste de l'année. Ainsi elle s'adonne selon les saisons soit à la pêche soit aux autres activités (agriculture, élevage et artisanat).

Les potentialités du territoire de Kiri

Du climat et sol : le type de climat caractérise le type du sol, le territoire de Kiri présente des sols ferralitiques riches en fer et en alumine et, à fertilité fugace. Ces sols sont argilo-sablonneux, prêts à des différentes cultures vivrières (manioc, maïs, bananier, arachide, igname, patate douce, canne à sucre, riz, haricot, légumes, caféier robusta, palmier et cacaoyer).

Le Potentiel Agricole

La gamme de produits agricoles pouvant être exploitée est très riche et comprend :

plantes amylacées et saccharifères : manioc, patate douce, colocase, igname, maïs, riz, pommes de terre, canne à sucre ;
plantes oléifères : palmier à huile, arachides, cocotiers, le soya peut pousser et même le ricin ;
plantes stimulantes : caféier, cacaoyer, tabac ;
plantes textiles : urena, puzga ;
plantes à caoutchouc : hévéa ;
plantes tannifères : de nombreuses plantes à exploiter ;
plantes à parfum : citronnelle, oranger, mandarinier ;
plantes à épice : vanillier, poivrier, poivron ;
plantes médicinales : papayer, croton, kolatier ;
plantes insecticides : le derris ;
plantes fruitières : safoutier ;
plantes légumières : aubergine, tomates ;
plantes ornementales : sont innombrables ;
Pêche et pisciculture

Le grand nombre de cours d'eau très poissonneux expliquent l'importance prise par la pêche, restée néanmoins à un niveau artisanal, au détriment de la pisciculture. Les quelques étangs connus ne connaissent pas un grand développement.

L'élevage

Les kirois pratiquent principalement l’élevage de porc, chèvre, volaille (poules, canards, pigeons), mouton… Toutefois, l’élevage de bétail, signe de richesse a du mal à prospérer avec des éleveurs fatalistes et imprévoyants, et des moyens techniques déficients.

La chasse

Les forêts sont giboyeuses, mais la chasse n'est pas organisée, on s'y livre en toutes saisons et personne ne songe à constituer une réserve…

Production .

La production annuelle dans les trois secteurs se présente de la manière suivante :

poissons fumés: 450 tonnes à 800 tonnes (rivière Lokoro) ;
maïs : 800 tonnes à 14 000 tonnes ;
manioc : 15 000 tonnes à 20 000 tonnes ;
Cette production est à son niveau le plus bas à la suite du découragement lié aux difficultés d'évacuation.

Évacuation des marchandises

L'évacuation des produits se fera par route et par voie fluviale. Le kilométrage à parcourir est le suivant pour les routes de desserte agricole entretenues par les villageois.

NKOTO - BOKOLI : 54 km
IREKO - BOKOLI : 77 km
BOOLE - KIRI : 150 km
PENZWA - KIRI : 52 km
BOKOMU - KIRI : 65 km
Le tronçon fluvial comprend :

le réseau KIRI-INONGO-KINSHASA (par la rivière Lutoy )
le réseau BOKOLI-INONGO-KINSHASA (par la rivière Lokoro.

 

 

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Territoire de Kutu

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Présentation
La ville de Kutu est une ville composée de 6 grands quartiers qui sont : Basiki, Matimba, Boboliko, Lebughe, Lumumba et Golf. Mais il y a aussi des quartiers comme : quartier Air Congo, Lemviam.

Le territoire de Kutu est divisé en cinq secteurs :

Kemba comprenant les groupements de Dwele et Mbantin
Mfimi comprenant les groupements de Mabie, Mba-Ushie, Lenvina nord et Lenvina sud
Luabu comprenant les groupements de Mbelo et Babaai
Badia comprenant le groupement de Badia
Bateke comprenant le groupement de Batere


Localisation

La ville de Kutu se situe au confluant du Lac Mai-ndombe et la rivière Lukenie, dans la province de Mai-ndombe.

 

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Histoire

La ville de Kutu fut un village de pêcheurs vers les années 1881-1882, composé de trois villages qui sont Malepié, Nkutu et Kensasa. Le 26 mai 1882, l'explorateur Henry Morton Stanley arriva à Kutu. En 1889, Kutu devint un poste de l'Etat ; c'était le 17 juillet 1895 que, par un décret royal, Kutu (Malepié) devint le chef-lieu du district de Mai-ndombe avec, comme administrateur, le baron Jacques Dixmude ; malheureusement, en 1904, le commissaire Ferdinand Borms transféra le chef-lieu de Kutu à Inongo pour ses intérêts de caoutchouc.


Population


La ville de Kutu compte à présent avec une croissance de population de 2,5 %. La population est de 58 000 habitants, composée de Basakata (59 %), Badia (21 %) et le reste (20 %) sont Ntomba, Basengele, Batwa, Baboma, etc.


Agriculture, pêche et élevage
La ville de Kutu se localise dans un terrain où le sol est très bon pour l'agriculture et l'élevage, est cela pour la consommation locale de la population kutoise. La pêche est très bonne surtout au mois de mai jusqu'au mois d'août. La ville de Kutu est connue avec son fameux Ndakala, Bibicha, Mimpata, Luanda, Lopongo, etc. Le manioc est pour la fabrication de Lopaté, Muboko une chikwangue spécial de Kutu. L'élevage de bovin et de volaille est aussi visible a Kutu. Hormis l'agriculture traditionnelle précitée, un nouveau céréale est devenu star à Kutu : le « sorgo ». Importé par l'honorable DASYO MOKFE Thalie dans le cadre du projet Bière et Boisson de Kutu (BBK). Cette culture expérimentale a été commandé par le service national des semences, et une autre variété venue de l'Afrique de l'Ouest. Motif de fierté pour Kutu qui devient en effet le pionnier de la culture de Sorgo, un céréale pleine de vertu à travers toute la République.

 

 

Hydrographie

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Rivière mfimi

 

Rivière Mfimi

La Mfimi ou Fimi est une rivière s'écoulant du lac Mai-Ndombe à Kutu, débouchant dans la Kwa près de Mushie et est un sous-affluent du Congo.

Le nom provient du nom Nzaa Mfimi, « rivière noire » chez les Banunu de Mushie. 


Économie


Le territoire de Kutu dépend de l'agriculture et pêche et exploitation des bois pour son développement économique. Bien qu'il y ait des petits commerçants kutois, des Chinois et des Indiens, la population en majorité dépend de l'agriculture. Le secteur privé joue un rôle important pour le développement de Kutu.Les PRETRES catholiques ressortissant de Kutu comme non jouent aussi un rôle important. Parlant de l'exploitation des bois, nous avons le géant SODEFOR, qui malheureusement marche en steppage à ce jour; et l'artisanat. La fabrication artisanale de braise (makala) est devenue une activité économique très fructifiant pour la jeunesse de Kutu, nous citons: Tenele, Ikwalesa, Lukeni, Bamaba, Tolo, Muntu, Isho, Kempili, pour ne citer que ceux-là. En ce qui concerne le commerce de Makala artisanal, outre les commercants particuliers, l'Organisation Congolaise de Lutte Contre la Pauvreté (OCLP ONGD) est très active pour l'achat et l’évacuation vers Kinshasa la capitale, site de consommation.

 

Santé 

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 La ville de KUTU compte actuellement deux hôpitaux :
-KUTU CENTRAL, qui est l’hôpital de l’Etat ; et l’hôpital BONDO qui appartient à un privé. La ville de KUTU compte également un centre de santé, « centre de santé Mputa » et deux dispensaires aux quartiers BASIKI et LUMUMBA. Notons la construction en cours d’un pavillon « Mères et Enfants » d’une vingtaine de lits. La ville compte aujourd’hui 3 medecins.

 

Éducation

 

Sur le plan éducationnel, la ville dispose d’u vaste réseaux d’écoles Maternelles ; Primaires et Secondaire.La ville de Kutu est parmi les meilleures en éducation ; les jeunes kutois et kutoise aiment les études c'est pourquoi il y a plus de prêtres kutois dans tout le diocèse d'Inongo qu'ailleurs. Et, depuis le mois d’aout 2018, la ville de KUTU vient d’être dotée de sa première institution d’Enseignement Supérieure et Universitaire, « ISP/KUTU » reconnu par le ministère de l’ESU et notifié par le Secrétariat Général à l’Enseignement Supérieur et Universitaire. L’honorable DASYO MOKFE Thalie, promoteur est son Président du Conseil d’Administration. Le professeur BILOSO MOYENE Apollinaire est don Directeur Général. Le Père LESSOYE MELA Sylvain C.I.C.M est son Secrétaire Général Administratif.


Voies de communication
Le territoire de Kutu, ouvert vers Kinshasa la capitale par la voie riveraine par Mfimi (plusieurs baleinières et coques, bateaux SODEFOR, MB ARCHE de NOE, ...), , par avion (aerodrome de Nioki, Kutu, Bokoro, Ibaku, Semendwa et Bosobe) et par route à partir de Bendela. Il y a le réseau de communication Orange, Vodacom et Airtel. Une grande station Radio et Télévision (Radio Télévision Communautaire la Voix de Kutu RTCVK en sigle) a été inaugurée à Kutu par le ministre central de la communication et média Lambert MENDE OMALANGA, œuvre de l'honorable DASYO MOKFE Thalie digne fils de Kutu. La RTCVK permet la liaison avec la télévision publique la RTNC depuis Kinshasa. Il y a encore à ce jour la présence des installations radiophonique de G.D.M sarl, notamment à Nioki, Kutu, Bokoro, Tolo, Bosobe, (Oshwe, Bongimba dans le territoire de OSHWE) le plus grand et plus ancien réseau radiophonique du territoire de Kutu et du Mai-Ndombe.

 

 

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Territoire de Yumbi

 

Le territoire de Yumbi est peuplé de tribus bantoues : Tiene(Batende) en majorité qui outre la cité de Yumbi occupe une vingtaine de villages sur 23 que composent le Territoire notamment de Kidiki à Nganya en passant par Bomboli mboka,Molende et Ilebo Mangala et de Bokalakala à Ngoo en passant par Mongama, Mansele, Mpuku et le Peuple Nunu-bobangi(Banunu) minoritaire installé sur le rive du fleuve congo regroupé sur trois villages (Bongende, Bontaba, Bolumbu) et une concentration spécialement dans la cité de Yumbi. La cité de Yumbi se trouve dans le pays de Nge E ntana une subdivision de Terre Tiene (Batende) dont l' actuel chef de Terre est Ngobila Malala. La localité se situe sur la rive gauche du fleuve Congo, au sud de Lukolela, au nord de Bolobo Cette localité regorge d'activités économiques avec notamment le marché international qui se trouve à Bolu et parfois à MONKONGA, avec de nombreux articles en vente comme les denrées alimentaires, les produits de première nécessité ou les produits de beauté..
La cité de Yumbi est composée des quartiers de Nsenseke, Likolo, Bolu et Bonkongo, Monkonga, Bombenda et autres.

 

 

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Territoire de Bolobo


Bolobo est un territoire et une cité de la province de Mai-Ndombe. Bolobo est situé à 330 km de la capitale, Kinshasa.

Le territoire de Bolobo est bordé à l'ouest par le fleuve Congo (+/- 330 km); il est traversé au sud par la rivière Kwa qui sépare le territoire de Bolobo et celui de Kwamouth et se jette sur le fleuve Congo au niveau de la cité de Kwamouth (bouche de Kwa).

La cité de Bolobo est habitée par trois peuples, selon l'histoire les Nunu-Bobangi, qui ont émigré de la rivière Oubangui se sont installé sur la rive gauche du fleuve Congo ,de Lokolela à Bolobo.Arrivés en premier par rapport aux deux autres peuples ,les Tienés(batende)et les Tékés ,les Nunu-bobangi ont appelé ce village Bolobo,du nom de leur Village d'origine situé sur la rive gauche de la rivière Oubangi.C'es fut les cas pour les noms de tous les villages Nunu bobangi (Misongo ,Molumbu ,Bodzandongo Nkolo Yumbi, Lokolela, etc qui tirent leur origine de ce qui furent autres fois leurs villages ,dont certains comme Molumbu,Misongo ,Bobangi, existent encore jusqu'aujourd'hui ) Les Nunu-bobangi seront rejoints plus tard par les tiennes(batende)qui eux étaient des chasseurs-cultivateurs venus de la forêt.Et plus tard par les Tekes.Par Maufranc Muamba Bossinga, Monunu-bobangi Ebwele ngoyi Mosi Bongende.

La région est très riche en poissons qui sont consommés dans tout le Congo.

 

 

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Territoire de Mushie

 

 

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Territoire de Oshwe

 

 

 

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Territoire de Kwamouth

 

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Superficie 13 945 km²
Taille estimée de la population 212 232 hab.
(source: Rapport annuel de l’administration du Territoire de Kwamouth, 14 décembre 2015 )

 

Données géographiques

Le territoire de Kwamouth a été créé par l’ordonnance n°90-046 du 12 février 1990. Avant qu’il ne devienne un territoire à part entière il dépendait du territoire de Mushie et n’était qu’un poste d’encadrement administratif, il était alors dirigé par un Commissaire de zone assistant résident.

Le territoire de Kwamouth est limité :
Au Nord par les territoires de Bolobo, Mushie et Kutu. Mais il est cependant séparé de ces derniers par la rivière Kwa (Kasaï). La rivière Kasaï est appelée « Kwa » à son tronçon Mushie-fleuve. D’ailleurs pour la petite histoire, le mot « Kwamouth » est en partie un anglicisme parce qu’il est une combinaison du nom de la rivière Kwa, qui déverse son eau au fleuve, au lieu de la confluence, à la manière d’une bouche qui vomit (Bouche = mouth en anglais), c’est ce qui a donné naissance au mot « Kwamouth » qui signifie « la bouche de Kwa » ;
Au Sud le territoire fait frontière avec la commune de Maluku (une commune urbano-rurale de la ville de Kinshasa) ;
A l’Est par la ville de Bandundu et le territoire de Bagata séparés par les rivières Kwilu et Kwango
A l’Ouest par le majestueux fleuve Congo avec à l’autre rive le district de Ngabe (République du Congo).
Données géographiques

Longitude 016°20’223 » Est ;
Latitude 03°18’003 » Sud ;
Altitude 100 à 150 m.

 

Climat

 Le climat est tropical avec une alternance des saisons entre les saisons pluvieuse et sèche. La saison pluvieuse s’étend du 15 septembre au 15 mai et la sèche va du 15 mai au 15 septembre. La température moyenne varie entre 23 et 28°C et peut aller jusqu’à 31°C.

 

 

Hydrographie

Le territoire de Kwamouth compte, en plus du grand fleuve Congo, les cours d’eau suivants Kasaï (Kwa) et Kwango mais aussi Ntomo et Lidi hormis les très petites rivières. Ce sont là les cours d’eau qui font le bonheur des pêcheurs à Kwamouth.

 

 

Végétation

Il y a quelques années le territoire était à caractère forestier pour une grande part. Mais avec le système d’agriculture itinérante et la fabrication du charbon de bois, couvert végétal du territoire s’est actuellement dégradé en savane boisée et herbeuse. Les formations forestières sont rencontrées plus vers le centre et l’Est du territoire.

 

Sol

Le territoire de Kwamouth se trouve dans la cuvette centrale, le type de sol rencontré est sablo-argileux et aussi argilo-sableux par endroit. C’est un sol propice à l’agriculture, compte tenu de la fertilité qui le caractérise.

 

Particularités et richesses du territoire

Le territoire de Kwamouth est peuplé des Teke-sud, peuple autochtone, qui reste une ethnie et une tribu dominante. On peut également noter la présence d’une population flottante compte tenu de la situation du Territoire de Kwamouth par rapport à la confluence entre le fleuve et la rivière Kasaï. C’est d’ailleurs cette situation particulière qui lui confère les caractéristiques d’une terre d’accueil pour beaucoup de peuples dont les Kinois, les tetela, les swahili, les Luba, les mbala, les Yaka, les Nkundo, les Ngala, les Sakata, les Lokele, les Topoke, les Yansi, les Luba etc. Ceci fait qu’il ait une culture diversifiée synonyme d’une richesse culturelle hors pair.
Le territoire de Kwamouth est une entité à vocation agricole, on pratique la culture des produits vivriers et l’exploitation forestière. La pêche y est aussi pratiquée dans les rivières Kwa (Kasaï), Kwango et dans le fleuve Congo.

 

Données culturelles

Les principaux clans qu’on trouve dans le territoire sont Dumu, Ngambomi, Basitwa, Nzale, Tswara, Nkubi, Botimi, Mpala, Bwantala, Banku, Baboma, Nkala, Mbwanta, Mongio, Dia, Kimangunu, etc. ils sont repartis dans les quatre groupements suivants : Bateke-Sud, Baboma-Banku/Bokala et Baboma-Sud.

Source : Le rapport annuel d’administration du territoire 2015

 

Langues parlées dans ce territoire

Lingala ;
Kikongo ya l’Etat ;
Kiteke (Sud)
Kinkundo ;
Kimbala ;
Kinku ;
Kiyansi ;
Sakata ;
Kitetela (Nord).Principales activités
L’influence de Lingala est grande (100%) du fait qu’il y a une proportion importante des peuples Ngala qui sont venus de l’Equateur par le fleuve et aussi des kinois qui quittent Kinshasa à partir de Maluku dans le but de faire du commerce. C’est ce qui fait que tout le monde dans le territoire parle très bien Lingala. Le Kikongo (90%), lui, est parlé dans l’ensemble de l’ancienne province de Bandundu et le fait qu’il soit utilisé à Kwamouth ne devrait surprendre personne. Quant à la langue Kitete (45%), c’est une langue des peuples autochtones et n’est parlée que par une partie de la population. Ce fait se justifie par une occupation du territoire beaucoup plus importante par d’autres peuples venus d’autres contrées (les swahili, les Sakata, les mbala, les Nkundo et les yansi, les yaka, les nzale, etc.) amenant ainsi leurs langues avec eux. Notons également l’utilisation des langues comme Kitetela, Tshiluba par les peuples des mêmes noms venus via la rivière Kasaï.

 

 Principales activités

Agriculture ;Pêche ; Chasse ; Commerce ; Elevage
Le territoire de Kwamouth est une entité à vocation agricole, on pratique la culture des produits vivriers et l’exploitation forestière.

La pêche (artisanale) y est aussi pratiquée sur les rivières Kwa, Kwango, Kasaï et dans le fleuve Congo. L’élevage se pratique le long du Kasaï, de Kwango et au Fleuve.

 

Accessibilité et tourisme 

 

Routes Oui
Voies aériennes Non
Biefs navigables Oui
Train Non
Situé à la confluence du fleuve Congo et de la rivière Kasaï, le Territoire de Kwamouth n’est pas enclavé, il est accessible soit par voie fluviale, soit par voie routière. Le petit port de Kwamouth n’étant pas la destination finale des bateaux, l’accostage des bateaux est rare. Par mois on enregistre une moyenne de 4 bateaux et parfois moins, c’est plus les grandes pirogues motorisées et les pirogues simples qui assurent le trafic permanent sur le fleuve.

C’est pendant la saison pluvieuse que la navigation est aisée, tandis qu’à la saison sèche avec la baisse du niveau d’eau du fleuve, il y a beaucoup de vagues et le risque de heurter les roches est élevé. C’est donc la voie fluviale qui est la plus utilisée mais elle reste la plus dangereuse avec des naufrages et noyades fréquents.

Cependant si celle-ci demeure la plus utilisée c’est parce qu’elle constitue l’alternative aux routes. Celles-ci sont à l’état de dégradation très avancé, à l’instar de celui allant de Kwamouth à Mashambio (celui même qui mène vers Kinshasa) : 125 km est dans un état d’impraticabilité très avancé. C’est un tronçon vraiment vital pour l’économie territoriale.

L’inexistence des bonnes routes est d’ailleurs l’un des sérieux problèmes que connait le territoire, ce qui fait qu’il soit difficile de relier tout le territoire, d’un groupement à l’autre, d’un village à l’autre.

 

Réseaux de communication

Africel Non
Airtel Non
Orange Non
Tigo Non
Vodacom Oui
A ce jour dans le territoire de Kwamouth, on ne rencontre que la couverture du réseau de télécommunication VODACOM comme réseau local. Cet opérateur offre tous les services : vente des cartes prépayées et recharge électronique, ventes des cartes sims et même le service M-pesa.

L’antenne n’est pas très puissante, ce qui justifie les perturbations fréquentes, elle est alimentée par l’énergie générée par un groupe électrogène. C’est depuis quelques mois que l’opérateur ORANGE a installé son antenne mais qui, jusqu’à ce jour, n’est pas encore opérationnelle.

Il faut signaler qu’à Kwamouth il y a une forte influence des réseaux de la République du Congo depuis le district de Ngabe (à l’autre rive du fleuve) où on trouve les opérateurs tels que MTN-CG et Airtel CG. Cet état des choses fait que certains habitants de Kwamouth sont abonnés à ces opérateurs étrangers et même leurs cartes prépayées se retrouvent aussi sur le marché local.

 

Attraits touristiques

Parcs Non
Jardins botaniques Non
Jardin zoologiques Non
Chutes d’eaux Oui
Sites touristiques Oui
Sites sacrés Non
Kwamouth se trouve juste au lieu de confluence du fleuve Congo et de son affluent, le Kasaï. C’est tellement extraordinaire qu’il peut même être mis en valeur et devenir un site touristique, aussi il y a des chutes d’eau : la Ngangwene sur la rivière Ntomo, la Nzamo-fini sur la rivière Lidi, la Ngankiono et la Biwala. Sur image, il s’agit de l’illustration de la grande Kasaï (à droite) qui se jette dans le fleuve Congo.

Le territoire de Kwamouth a de nombreux atouts qui peuvent être susceptibles d’attirer la curiosité des touristes, c’est le cas des us et coutumes de son peuple.

 

Espèces phares de la faune

Eléphant
Buffle
Lion
Sanglier
Antilope


Espèces phares de la flore

Wenge
Sapeli
Iroko
Padou
Basse

Ville et cité de la province du Mai Ndombe

 

 

Ville de Inongo

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Inongo est à la fois un territoire et une ville de près de 180 000 habitants. Elle est subdivisée en 3 Communes: Mpongozoli, Bonse et Mpolo . Il est le Chef-lieu de la nouvelle Province de Mai-Ndombe. Jusqu'en 2015, Inongo faisait partie de la province du Bandundu. Elle est la principale ville sur les côtes du Lac Mai-Ndombe " eau noire" (ex Lac Léopold II,150 km de long et 50 km de large) situé totalement dans ce territoire. Elle fut l'un des principaux centres d'exploitation du caoutchouc et du copal sous l'État indépendant du Congo et du Congo Belge en faisant partie du Domaine de la Couronne, domaine privé du roi Léopold II de Belgique. Alphonse Jacques, connu plus tard sous le nom de Général Jacques de Dixmude a dirigé énergiquement la récolte du caoutchouc dans cette région entre 1895 et 1898.

La ville d'Inongo, essentiellement administrative (22 % de ses habitants sont agents et fonctionnaires de l’État), est sociologiquement constituée des Ntomba, Bolia, Basengele et Ekonda (faisant partie des Anamongo) qui vivent avec les Autochtones Batwa depuis toujours. Ville cosmopolite, on y rencontre également les Basakata, Baboma, Nkundo, Banunu-Bobangi et les Munukutuba.


Secteurs
Le territoire d'Inongo est divisé en 3 secteurs :

Basengele, comprenant les groupements de Mbelo, Mpenge, Ngongo et Bokote
Bolia, comprenant les groupements de Ibeke, Lokanga, Nkita et Bokwala
Inongo, comprenant les groupements de Ntombanzale, Ibenga et Iyembe

 

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Cité de Nioki

 

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Date de dernière mise à jour : dimanche, 17 février 2019

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