- Tout savoir sur la nouvelle province du Sankuru

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La province du Sankuru est depuis 2015 une province de la République démocratique du Congo à la suite de l'éclatement de la province historique du Kasaï-Oriental.

 

 

 

 

 Province du Sankuru

 

 

Le 07/11/2018

 

Bv 7

Localisation de la Sankuru à l'intérieur de la République démocratique du Congo

 

La province du Sankuru, à l’instar de celles du Kasaï Oriental et du Lomami, est issue du démembrement de l’ancienne province du Kasaï Oriental. Son chef-lieu est placé à Lusambo.
La province est située tout entière dans la dépression de la cuvette centrale. La forêt équatoriale est parsemée de clairières qui forment une savane arbustive. C'est de cette région que proviennent les Tetela dont il fut beaucoup questions durant les premières années de l'État indépendant du Congo lors de leur révolte à Kananga en 1895.

 

 

Administration

 

 

Chef-lieu

Lusambo

Plus grande ville

Lodja

Sénat

4 sièges

Gouverneur

Berthold Ulungu Ekunda1

Fuseau horaire

UTC+2

Démographie

Population

3.952.756 

Densité

9,7 hab./km2

Rang

24e

Langue(s)

Officielle : français
Nationale(s) : lingala,Otetela, et Kisongye

Géographie

Coordonnées

3° 21′ 27″ sud, 23° 35′ 48″ est

Superficie

104 331 km2 

Rang

10e

 

 

Dans l'ordre alphabétique, la province du Sankuru est composée de 6 territoires :

Katako-Kombe 25.490 Km²,

Kole 17.682 Km²,

Lodja 12.052 Km²,

Lomela 26.346 Km²,

Lubefu 12.223 Km²,

Lusambo 10.530 Km².

Il y a 42 secteurs, 415 groupements et 3.838 villages au Sankuru. La population du Sankuru s'élève à 3.952.756 habitants

 

 

Hydrographie 

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Rivière Sankuru

La Province du Sankuru comprend 2 principaux bassins hydrographiques : le Sankuru et la Lukenie. Le Sankuru est navigable jusqu'à Pania-Mutombo dans le territoire de Lusambo. La Lukenie est navigable jusqu'à Kole. Toutefois, aux confins Nord de la Province, il y a les rivières Lomela et Salonga aussi navigables, Tshuapa navigable jusqu'à Ikela. Les rivières Lubefu au Sud et Lomami à l'extrême Est sont aussi navigables et faiblement exploitées.

 

Végétation 

 

Du point de vue phytogéographique, la Province du Sankuru est couverte par deux principales formations végétales : la forêt et la savane. Les forêts couvrent le Nord de la Province jusqu'à la rivière Lukenie et se rattachent au massif forestier de la cuvette centrale. La limite Sud de ce massif part du Sud du territoire de Katako-Kombe et se prolonge vêrs l'Ouest, entre les territoires de Lubefu et de Lusambo. Cette partie australe est caractérisée par des forêts de galeries le long des rivières, des savanes boisées et des bosquets.

 

Environnement

 

La situation de l'habitat au Sankuru est très précaire, tant en milieu rural qu'urbain. Le cadre de vie ne réunit pas les conditions minimales. Le nombre de logements construits soit par l'Etat, soit par un organisme public ou privé est insignifiant par rapport aux logements produits par l'auto-construction. Les populations habitent pour la plupart dans des cases en pissées. Les maisons d'habitation des citadins sont le plus souvent en brique adobe avec des sols en terre battue ou en paille. Les réseaux de transport au Sankuru comprennent les voies routières, fluviales et aériennes. Ces différentes voies permettent de relier le Sankuru non seulement avec les Provinces voisines, mais aussi avec les autres contrées du territoire provincial.

 

L'Agriculture

 

Au Sankuru, l'agriculture demeure de subsistance et dont les principales productions concernent les aliments de base notamment le manioc, le maïs, la canne à sucre, le haricot, la banane, le taro, le riz, la patate douce, l'igname, l'arachide, l'ananas et le millet. La production agricole est aujourd'hui essentiellement réalisée par les paysans suivant un système cultural traditionnel sans semences améliorées. Il existe environ 450.000 ménages agricoles qui ne bénéficient pas de l'accompagnement de l'Etat.

Vous vous en doutez, le riz et le manioc constituent les aliments de base des populations du Sankuru où ils sont produits abondamment. Dans ce secteur, les moniteurs agricoles sont en nombre insuffisant et vieux, soit 147 agents payés par le Trésor Public au lieu de 5.421 moniteurs agricoles requis.

En effet, la culture des produits de rente comme le caféier, le palmier à huile, le cotonnier, le cacaoyer, le cocotier et l'hévéa sont en baisse continuelle. En ce qui concerne l'élevage, les espèces animales les plus élevées sont notamment les caprins, les porcins et la volaille. Elles sont produites essentiellement par les ménages. L'élevage des bovins devient rare. Concernant les activités liées à la pêche, elles se pratiquent, avec du matériel rudimentaire, dans les biefs de pêche identifiés dans certaines rivières mais aussi dans des étangs.

La Province produit du poisson frais, fumé, salé et séché. Les contreperformances dans le domaine de la pêche et de la pisciculture procèdent essentiellement du manque d'appui technique, logistique, financier du reste accentué par l'offre limitée en intrants de pêche.

Ces difficultés constamment rencontrées dans les années précédentes et qui demeurent sans solution, ont pour effet d'inciter le relâchement des activités piscicoles dans la Province. Il se dégage qu'au-delà de ses richesses minières, le Sankuru a la réputation d'être le grenier agricole où la majorité de la population vit en milieu rural avec l'agriculture comme principale source des revenus. Ceci ne permet pas d'assurer le fonctionnement de l'INERA et d'autres structures importantes des filières du secteur encore moins l’entretien régulier des routes de desserte agricole.

 

Pêche

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Tourisme

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Le secteur reste marqué par le non aménagement des sites, l'absence des cadres d'accueil, la non protection des espèces à protégées et le faible investissement. Mais, la Province offre des opportunités réelles dont l'exploitation boosterait l'industrie touristique au Sankuru.

Il s'agit principalement de l'existence des sites touristiques naturels pour la plupart attrayants tels que la forêt de perroquets à Pania-Mutombo, les trous de perroquets à Lubefu, le rocher de Bolota à Lomela, le rocher de Kayongo à Lusambo, le bosquet Enyamba-la-Wadi à Katako-Kombe, les chutes de Mba à Kole, le tour de BABEL de NGONGO LUTETE, le village natale de LUMUMBA Héros national et de Papa WEMBA

 

Les Villes   

 

- Lodja ville

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Géographie

Lodja est une ville et aussi un territoire qui se trouvent dans la Province du Sankuru depuis peu de temps (car c’est l’une des nouvelles provinces du Congo, avant c’était un district qui dépendait de la Province du Kasaï Occidental), en République Démocratique du Congo.

Le Sankuru est situé au centre de la RDC, soit au cœur de l’Afrique

L’altitude moyenne est de 450m.

La superficie est de 102.833km² soit quasi trois fois la Belgique.

Son climat est subéquatorial tropical qui se caractérise par deux grandes saisons :

  • la saison sèche (mi mai à fin août) qui est caractérisée par de fortes chaleurs, de grands vents et du brouillard le matin. C’est la saison du travail aux champs
  • la saison des pluies (les autres mois). Beaucoup de grosses pluies orageuses qui tombent abondamment.

Au niveau

de la végétation, les paysages de la province alternent entre des savanes et la forêt primaire, mais Lodja est majoritairement forestier.

Lodja est la ville la plus importante de la province du Sankuru au niveau démographique, stratégique et ressources, car elle se situe au croisement des territoires du Sankuru.

 

Histoire

Au début c’étaient les Pygmées qui habitaient la région, puis, sont arrivés du nord de la région du Nil les Mongo d’où descendent les Batetela qui sont les habitants du Sankuru.

Les ana Mongo ou enfants de Mongo se sont divisés en plusieurs groupes qui ont peuplé les différents territoires du Sankuru.

Okutshu a Membele est l’un de ces enfants. Il a eu lui-même trois enfants nommé NDJOVU, NGANDU, WATAMBOLO.

Plus « récemment », nos ancêtres ont eu leur premier contact avec le monde extérieur par les Arabes qui venaient chercher sur ces terres, de l’or, de l’ivoire et des esclaves. Les batetela étaient réputés pour être des guerriers courageux et têtus.

Puis les Belges arrivèrent et attaquèrent les Arabes pour faire cesser l’esclavagisme et aussi pour s'emparer de l’or et de l’ivoire. Les Belges par la suite colonisent progressivement le Congo et arrivent au Sankuru assez tard vu la situation géographique. Les Batetela refusèrent cette nouvelles invasion et débuta alors la révolte des Batetela de 1895 à 1900.

Vers 1915 arrivent les premiers missionnaires dont les pères Blancs et les méthodistes.Population

 

Population

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La population s’élève à 450 000 habitants.

C’est une société patriarcale. Cela veut dire que c’est un ensemble de personne où c’est l’homme, le père qui dirige la communauté, à l’inverse des sociétés matriarcales où se sont les femmes qui dirigent la communauté.

Du coup le chef de village est considéré comme le père de tout le village.

 

Économie

Vu que le Sankuru a toujours été enclavé, la population est pauvre et vit avec 2 $ par jour.

Lodja de par son enclavement dû à l’absence de bonnes infrastructures pour le transport routier (à cause des mauvaises routes entre autres), d’une piste d’aviation en terre battue, et aussi à cause de son passé historique, traverse une crise économique importante. Aucune grande société n’est implantée dans la région, si ce ne sont de petits commerces locaux, et les petites exploitations agricoles ou encore l’exploitation artisanale du diamant.

En effet depuis toujours Lodja était et reste l’un des greniers agricoles. C’est grâce à l’agriculture que la population vit ou survit.

Les gens cultivent principalement du riz de montagne, du manioc, des haricots, des arachides, du maïs. Mais comme les routes sont mauvaises, les agriculteurs ont difficulté à apporter leurs récoltes à l’extérieur de leur village pour le vendre. Ils le font avec leur vélo. Et comme ils sont découragés, ils ne cultivent plus beaucoup et cultivent juste pour nourrir toute l’année leur famille.

Avant il y avait des plantations de café, de coton et d'hévéa qui ont été abandonnées car ce n’est plus rentable.

À part l’agriculture, certaines personnes, souvent des jeunes, qui espèrent avoir un avenir meilleur, exploitent de façon artisanale le diamant ou partent en exil vers l'Angola. Ils creusent à la main avec des pelles des trous pour prendre du sable le tamiser et trouver des diamants. Parfois si la chance est avec eux leur prise est bonne, parfois, ils mettent beaucoup de temps avant de trouver quelque chose.

 

Autres villes de la province

- Lusambo

- Lumumba

- dibele

 

 

Les territoires de la province

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1 - Territoire de Katako kombe

 

Superficie : 25 949 km²; Taille estimée de la population 923 209 hab. 

Le territoire fut créé par le sous-lieutenant Henri De Cort (Bwana Toto) qui avait établi le poste de l’E.I.C en lieu et place de Ngandu, l’actuel secteur situé à la rive gauche de la rivière Lomami qu’il fit évacuer en 1904. Il est localisé au Centre de la République Démocratique du Congo.

Il est borné :
Au nord par le Territoire de Lomela,
Au Sud par le Territoire de Lubefu,
À l’Ouest par le Territoire de LODJA et
À l’Est par le Territoire de Kibombo (Province du Maniema) sur la rivière Lomami. 

Le territoire de Katako-Kombe est composé de huit secteurs et une chefferie, à savoir :
Secteur de Bassambala
Secteur de Watambolo-Nord
Secteur de Watambolo-Sud
Secteur de Lukumbe
Secteur de Ngandu
Secteur de Lonya
Secteur de Djalo
Secteur des Ukulungu
Chefferie des Batetela arabisés.

COORDONNÉES GÉOGRAPHIQUES 

Entre 3° 24’ de latitude Sud
24° 25’ de longitude Est
Son attitude est de 700 m 

CLIMAT

Le territoire de Katako-Kombe appartient au climat équatorial typique avec pluies abondantes couvrant les mois de Septembre à Mai avec une pluviométrie annuelle moyenne variant entre 1500 mm et 2000 mm et des températures moyennes subissant des modifications progressives en diminuant au fur et à mesure que l’on s’éloigne de la zone proche de la cuvette. Deux grandes saisons caractérisent le territoire de Katako-Kombe notamment la saison de pluie et la saison sèche. Les saisons connaissent leur mini- saisons à leur tour et elles se succèdent de la manière suivante :

- La grande saison de pluie : Septembre à Décembre
- La petite saison sèche : Janvier à février
- La petite saison de pluie : Avril à mai
- La grande saison sèche : Mai en août



HYDROGRAPHIE
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La rivière Lomami


Le territoire de Katako-Kombe compte 14 cours d’eau dont les principales rivières sont : Lomami, Lokenye et Lonya.

 

- Rivière Lomami

La Lomami est l'un des affluents majeurs du fleuve Congo en République démocratique du Congo.

 

Géographie 

La rivière est longue d'approximativement 1 500 kilomètres. Elle coule au nord, à l’ouest et parallèle au Congo. La Lomami prend naissance au sud du pays, près de Kamina, et coule vers le nord en passant par Lubao, Tshofa, Kombe, Bolaiti, Opala et Irema avant de rejoindre le fleuve à Isangi.

 



VÉGÉTATION

La flore, par espèce de végétation, détermine par sélection naturelle les trois régions climatiques de territoire qui sont :

La région du Nord-Est et une partie de l’Ouest à prédominance de forêts (région des forêts) englobe Watambolo Nord, Watambolo Sud, Ngandu, Bassambala, Djalo, Lonya et la chefferie des Batetela arabisés 
La région du Sud à prédominance des savanes (région des savanes) comprend les secteurs Lukumbe et des Ukulungu ;

La région du Nord (région de forêts) subit l’influence du climat équatoriale ; par contre le climat de celle du Sud (région des savanes) est tropical.

Types de sol

Le territoire de Katako-Kombe possède les sols latéritiques et des sols noirs surtout ceux à côté de la rivière Lomami sont purement argileux, les rendements agricoles de ces différents sols sont satisfaisants et variables selon les localisations et microclimat des lieux considérés et sa végétation est constituée de la forêt ombrophile équatoriale et des savanes arborescentes, arbustives et herbacées. Son réseau hydrographique du territoire est dans la rivière Lomami en aval à partir de Beach Katopa vers Isangi dans le fleuve Congo, permet la navigation, on peut atteindre Kinshasa ou Kisangani par la voie fluviale ; favorable à l’évacuation des produits agricoles.

Le territoire est composé des collines, montagnes et plaines en ce qui concerne le relief et le sous-sol est riche en minerais non encore exploités.



PARTICULARITÉS ET RICHESSES DU TERRITOIRE

Particularité politique :

Le héros national et certains de grands hommes politiques congolais sont originaires du territoire de Katako-Kombe; c’est le cas du village Onalua qui a vit naitre l’Héros National Patrice Emery Lumumba

PARTICULARITÉ CULTURELLE :

Le riz accompagné de pondu appelé ‘’Eponga la djesse’’ est un repas délicieux et équilibré. C’est donc une culture et à la fois une richesse du territoire de Katako-Kombe. On mange spécialement en mains ce repas. D’ailleurs, ce repas est mangé dans le monde entier mais la spécialité est réservée aux sankurois de Katako-Kombe. 

Le dialecte Tetela est parlé à ce jour partout dans toute l’étendue de la République par le Tetela et voire même les non Tetela.

Les arts et les traditions culturelles, bien que subit une faible influence par les cultures de villes comme Kinshasa, Kindu et Kisangani dans les cités, demeurent préservés dans tous les secteurs.

Les Kumi Ekonda du territoire de Katako-Kombe sont de grands connaisseurs des esprits.

Les danses Akamba, Mpolo (danse folklorique) et Lokoto (dans coutumière à moitié nue) sont particulières du territoire de Katako-Kombe.



Données culturelles



Le territoire de Katako-Kombe dispose d’une diversité de dialectes. Le Tetela est une ethnie et tribus le plus dominant à 99 %. Toutefois, on parle aussi dans le territoire de Katako-Kombe: Ossambala, Yenge et Ohamba. Ces sont les sortes de dialectes Tetela les plus parlées.

Le territoire de Katako-Kombe dispose également de trois maisons de culture notamment : (1) Au Lycée Dioho dans le quartier Mission de la cité de Katako-Kombe, (2) au Marché de Katako-Kombe et (3) à Shinga 2.

On retrouve 2 bibliothèques à Wembo-Nyama et Il y a aussi 2 salles de théâtre à Wembo-Nyama avec 4 groupes de théâtres avec environ 500 spectateurs par spectacle. On retrouve aussi 6 orchestres musicaux tradi-modernes notamment à Awonda, à Ngomba, à Esake, à Lotola, à Otokatoka et Omama.

Il y a également de piroguiers, de vanniers, des guérisseurs traditionnels, des tailleurs, des menuisiers etc… les ivroiristes sont en voie de disparition dans le territoire. En 2013, le service de culture et art du territoire a recensé 4 maisons de couture dans le chef-lieu du territoire à savoir : Lycée Dioho, LAMS, LOPINE fondation Maman Olive Lembe Kabila et Maison de formation UFELAK.

Langues parlées dans ce territoire

Tetela (100%)
Swahili (30%)
Lingala (25%)
Tshiluba (5 %)

Le dialecte Tetela est la langue parlée par toute la population et sur toute l’étendue du territoire de Katako-Kombe, malgré que certains dialectes Tetela particuliers soient parlés dans les différents secteurs et chefferies comme Ossambala, Ohamba et Yenge.

Le swahili est plus parlé dans les secteurs de Watambolo Nord, Watambolo Sud et Lukumbe ; Le Lingala est surtout parlé et influencé par les migrants venus de l’Ouest du pays (de LODJA et Kinshasa) et les opérateurs économiques et Le Tshiluba est une langue vernaculaire parlée par une minorité de gens surtout à Lonya en provenance de Lusambo et Mbuji-Mayi.

À noter aussi que le dialecte Songe est parlé à 2 % de la population par les Basonge dans le secteur de Djalo et à Lonya.



PRINCIPALES ACTIVITÉS

Agriculture
Petit commerce
Pêche
Elevage
Dans le territoire de Katako-Kombe, l’agriculture vivrière reste la principale activité (environ 95% de ménages). Elle est pratiquée dans toute l’étendue du territoire. Les principaux produits agricoles sont le manioc, le maïs, le riz paddy, l’huile de palme, le haricot, l’arachide etc…

Le petit commerce se fait pour des articles manufacturés en provenance de Lodja , Kindu, Beni, Butembo, Kampala et Kisangani. La pêche est la troisième activité la plus importante dans le territoire. Elle est se fait souvent durant les saisons pluvieuses. De très grandes quantités de poissons sont prises et servent aussi bien pour l’autoconsommation que pour la vente. D’ailleurs les « Kamba et Kenge » (poissons salés) de Katako-Kombe sont célèbres au Maniema et à Lodja. Elle est pratiquée généralement dans les rivières Lomami, Tshuapa et Lokenye et leurs affluents.

L’élevage de bovins, de porcs, chèvres, volailles et de moutons se fait quelque peu mais uniquement pour des besoins d’autoconsommation ou de commercialisation au niveau local. Le territoire de Katako-Kombe a la possibilité d’élever toutes les espèces gros et petits bétails selon le climat et sol de notre région surtout le Sud du Territoire. Il y a 2 fermes bovines. La cueillette des champignons, des ternîtes, des dynastes des palmes sont pratiquées périodiquement selon la nature.



SITUATION ÉCONOMIQUE

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Nombre d’opérateurs économiques 320

Les opérateurs économiques du territoire de Katako-Kombe exercent activement leurs activités mais sont confronter à l’état de routes qui sont dans un état de délabrement très avancés et ne favorisent pas les activités commerciales. Ces opérateurs économiques ont comme principales activités le commerce des produits manufacturés (habits, pagnes, matériaux en plastiques, marmites, panneaux solaires, radios, téléphones, torches, batteries, appareils électroménagers, sucre, sel…) en provenance de Lodja, Kindu, Butembo, Beni, Kampala et Kinshasa.

La majorité des opérateurs économiques dans les villages exercent leurs activités dans leurs domiciles respectifs notamment ceux des Omelowo, Shinga-Lopaka, Ovungu, Ndjeka, Esongadjinga, Lotaha, Onawembo, Kahudi, Kiomi, Omeonga etc.

Principales activités des opérateurs économiques

Les principaux opérateurs économiques ont comme activité principale le commerce général, la vente des produits manufacturés et pharmaceutiques. L’activité minière n’est pas développée malgré les grandes richesses que regorge le territoire.

Les produits vendus dans les marchés locaux sont d’origine en général de Kindu, Butembo, Kampala, Lodja et Kinshasa.

Le territoire dispose de 4 centres commerciaux, à savoir :
- Marché public de Katako-Kombe, au chef-lieu du territoire ;

- Centre commercial de Wembo-Nyama, dans le secteur de Lukumbe ;
- Centre commercial de Djalo, dans le secteur de Djalo ;
- Centre commercial d’Okitodimba, dans le secteur des Ukulungu.

Tenant compte de mauvais état des routes et pistes d’avions, les exploitants agricoles sont découragés et ne se contentent que de la production pour l’autoconsommation; l’entretien de leurs plantations, le manque des opérateurs économiques pour l’achat et exportation de leurs produits demeurent le problème à résoudre.

Grandes entreprises locales

Le territoire de Katako-Kombe ne possède pas de grandes entreprises. il n’existe que des PMEA à faibles capitaux.

Principaux produits agricoles

Manioc
Riz paddy
Huile de palme
Maïs
Haricot 
Arachides

Le manioc est produit dans tous les secteurs du territoire de Katako-Kombe. Il est consommé soit en chichwangue soit en tubercules bouillies ou soit on sèche ensuite on va mouler pour obtenir la farine (le fufu) destiné au repas. L’ensemble de la production est destiné généralement à l’autoconsommation. Le repas : Riz accompagné de pondu et un peu de la viande préparée avec l’huile de palme est le repas le plus consommé à 99% et cela dans tous les ménages; aucun ménage ne fait 2 jours sans manger le riz avec le pondu.

Le maïs est également produit à quantité considérable destiné principalement à l’autoconsommation. Il est consommé sous forme d’aliments bouilli ou grillé au feu ou pour la fabrication de l’alcool (Lotoko) une partie de la production est également vendue aux marchés locaux ou exportés. Le riz paddy est produit à grande quantité et il est utilisé pour la consommation locale et une partie vendue dans les territoires voisins.

Le haricot est produit principalement dans les secteurs de Lukumbe, Ngandu, Basambala et les Watambolo.

Les principales cultures pérennes restent le café et le palmier (huile de palme qui est consommée une partie au niveau local et l’autre partie exportée dans les territoires voisins).

La production de l’huile de palme est en plein croissance et sa production augmente chaque année avec des productions initiées par l’ASBL Carrefour du Sankuru. La production est destinée à la consommation locale mais aussi pour vendre à Lodja et à Kindu.

Les plantations de palmiers artificiels abandonnés ainsi que le caféier dans la majorité de secteurs du territoire à cause de l’absence du marché (pas suffisant d’acheteurs) due aux mauvais états de routes. La majorité de la production est exportée vers Maniema.

Malgré les différentes cultures, la malnutrition touche une grande partie de la population plus précisément les enfants de 0 à 14 ans souffre de la malnutrition aiguë. Les repas ne sont pas variés ni équilibrés.

Principaux produits non agricoles

Poissons salés (Kamba et Kenge)
Chenilles
Champignons
Dynaste de palmier (Pose)
Ternîtes

Les produits non agricoles les plus consommées dans le territoire de Katako-Kombe sont les poissons salés communément appelés Kamba et Kenge, des produits forestiers non ligneux (chenilles, les dynasties de palmier et champignons). Ils sont prélevés dans les forêts situées non loin des habitations et sont consommées périodiquement. Ils sont destinés à la consommation locale et sont trouvés dans tous les 4 secteurs du territoire. Les termites sont attrapés dans les savanes souvent aux mois de novembre et décembre. 



PRINCIPALES SOURCES D’ÉNERGIE

La principale source d’énergie reste le bois. Tous les foyers du territoire de Katako-Kombe utilisent le bois soit pour la cuisson des aliments, soit pour chauffage ou sécher les produits de manioc ou dans d’autres usages.

Il n’y a pas du courant électrique dans le territoire de Katako-Kombe.

Le panneau solaire et groupe électrogène sont utilisés spécialement pour l’éclairage la nuit ou pour alimenter la radio ou télévision (le soir) ou charge téléphone et ordinateur. Le pétrole étant indisponible dans le marché et très coûteux, les ménages utilisent de petits panneaux solaires avec batteries enfin d’éclairer leurs maisons le soir.

SITUATION SANITAIRE

Nombre d’hôpitaux 5
Nombre de centre de santé 63
Hôpitaux Généraux de références

Katako-Kombe
Wembo-Nyama
Djalo-Ndjeka
Dikungu

Hôpital secondaire de Djalo-Ndjeka

Zone de santé dans le territoire
Katako-Kombe
Wembo-Nyama
Djalo-Ndjeka
Dikungu

Le territoire de Katako-Kombe possède quatre zones de santé et pour chaque zone de santé, il y a un hôpital général de référence notamment l’HGR de Katako-Kombe, HGR de Wembo-Nyama, HGR de Dikungu et l’HGR de Djalo-Ndjeka. Mais la zone de santé de Djalo-Ndjeka possède également un Hôpital Secondaire à NDjeka. L’HGR de Katako-Kombe est le plus grand et a une capacité de d’accueil de 120 lits tandis que l’HGR de Wembo-Nyama compte 100 lits et celui de Dikungu 80 lits. Les infrastructures qui abritent l’HGR de Katako-Kombe est en bon étant puisqu’il venait d’être réhabilité par la Coopération Belge et chaque 6 mois, une équipe de corps médical belge composé de médecins, chirurgiens et autres spécialistes viennent soigner les malades dans le cadre du projet Memisa tandis que les autres hôpitaux généraux du reste de zones de santé sont en moyen état et une réhabilitation serait adéquate.

A noter également qu’un hôpital général de référence moderne est en construction à Djalo-Ndjeka qui aura une capacité d’accueil de 150 lits dans le cadre de PESS (Programme d’Equipement des Structures Sanitaires).

Les centres de santé fournissent des services en médecine générale et en pédiatrie. Il faut noter que la plupart des centres de santé sont faits en terre battue et en chaume, ils ne disposent pas d’assez de salles et le matériel utilisé est très souvent archaïque.

Une grande partie des médicaments est disponible dans les HGR, Centres de santé de grandes agglomérations et quelques pharmacies dans tous les secteurs du territoire de Katako-Kombe grâce à USAID, l’OMS et le projet PARSS qui font du ravitaillement régulier. Mais quelques médicaments spécialisés ne sont pas disponibles et il faut les commander à Lodja ou Kindu ou à Kinshasa. Les médicaments les plus indiqués dans les ordonnances sont : Artesunate-Amodiaquine, ACT, Métronidazole, SP, SRO, Quinine, Paracétamol, Amoxicilline et Cotrimoxazole.

Maladies les plus récurrentes

Paludisme
Diarrhée simple
IRA
IST/VIH-SIDA
La malnutrition
Anémie

Les maladies les plus fréquentes sont le paludisme, la diarrhée simple, l’IRA, les VIH-SIDA et l’anémie. D’ailleurs le paludisme, le VIH-SIDA, la mal nutrition et la diarrhée sont les plus grandes maladies-causes de mortalités dans toutes les zones de santé du territoire de Katako-Kombe.

ÉDUCATION

Ecoles primaires 338
Ecoles secondaires 187

Enseignement supérieur et universitaire

Universités 2
Instituts supérieurs 4
Il existe deux universités dans le territoire de Katako-Kombe et quatre Instituts Supérieur de Techniques Appliquées. Ces établissements supérieurs se trouvent tous dans la cité de Wembo-Nyama à l’exception de l’ISEA qui se trouve à la Mission Dingele et l’Université Kimbanguiste et l’ISCID qui se trouve dans la cité de Katako-Kombe. Une moyenne de 200 étudiants s’inscrit chaque année à ISP et UPEL toutes les facultés confondues tandis que les autres institutions la moyenne des inscrits nouveaux étudiants s’élèvent à 50 étudiants. Il faut signaler que seules l’ISTM, l’ISP, ISEA et UPEL ont des bâtiments qui leurs sont propres. L’ISAM et ISCID louent des locaux pour en faire des auditoires.

Il y a lieu de remarquer qu’il existe deux types d’institution d’enseignement supérieur et universitaire au territoire de Katako-Kombe. Les institutions étatiques et institutions privées agréées. L’ISP Wembo-Nyama est la seule institution d’enseignement supérieur et universitaire Etatique.

L’ISP Wembo-Nyama est l’institution d’enseignement supérieur et universitaire la plus réputée du territoire par sa qualité d’enseignement, les options, l’organisation des cours et les corps académiques.

En outre, la majorité corps académique qui dispensent des cours sont des assistants et chefs de travaux.

ACCESSIBILITÉ DU TERRITOIRE 

Routes Oui
Voies aériennes Oui
Biefs navigables Oui
Train Non
Le territoire de Katako-Kombe est accessible soit par voies routières, soit par les biefs navigables ou soit par voies aériennes. Par voie aérienne, le territoire possède une piste en mauvais état c’est la piste de Okitomandjadi à 8 km² de la cité de Katako-Kombe et est non praticable depuis la rébellion jusqu’à ce jour. Il possède également six pistes d’atterrissages non asphaltés pour avions petits porteurs à Mission Dingele (à 12 km² du chef-lieu Katako-Kombe, c’est pour Mission Méthodiste), à Wembo-Nyama (Mission Méthodiste), Dikungo (Mission catholique), à Nyeme (Mission Kimbanguiste), à Oduku (Mission Protestante) et à Djalo-Ndjeka (Mission protestante). Seule les petits porteurs de l’Eglise Méthodiste Unie font quelques trafics (atterrissages) dans le territoire. Ces pistes sont en mauvais état et il y a nécessité d’aménager et asphaltés enfin de permettre un grand trafic aérien. L’hélicoptère de la MONUSCO emprunte le stade Lumumba pour atterrissage. Quand l’accessibilité routière, les routes permettant d’entrer et de sortir du territoire sont :
- La route qui va de Katako-Kombe via Wembo-Nyama à la rivière Lomami jusqu’à Kindu au Maniema .
- Katako-Kombe à Kalema via Owele : mauvais état, des ponts à réparer 
- La route Wembo-Nyama à Lodja via Tshumbe : en moyen état, il y a quelques travaux de 5 chantiers ;
- Route Katako-Kombe à Kindu : Très mauvais état, route impraticable 
- Route Katako-Kombe à Loja via Djalo et Okolo : Mauvais état
- Route Wembo-Nyama Lubefu : Moyen étant
- Route Wembo-Nyama Lusambo à 350 km² : Mauvais état

Toutefois, quelques camions arrivent avec des produits manufacturiers et au retour ils partent avec les produits agricoles vers les territoires voisins. Par voie navigables, il est possible d’emprunter des pirogues, canaux rapides et voire bateaux qui naviguent sur les rivières de Lomami. À 5 minutes de traversées en pirogue, on arrive au Maniema vice versa avec le territoire de Katako-Kombe. C’est ainsi que plusieurs pirogues non motorisées et motorisées transportant des marchandises telles que :

Les produits agricoles (riz, maïs, banane),
Huile de palme,
Les poissons salés,
La viande de brousse sont exportés au Maniema et à Kisangani ;

Et ces mêmes pirogues transportent les commerçants avec les marchandises en provenance de Kindu, Kisangani, Kampala et autres origines. Mais il y a une contrainte, il n’y a plus de barques ni un pont le long de la rivière Lomami. C’est donc une urgence de construire de ponts ou installer des barques. 

Le gros du trafic des marchandises agricoles se fait par le transport sur la rivière Lomami en destination de Kindu et environs avec à l’arrivée des marchandises manufacturées et au départ des produits agricoles et par la route en destination de Lodja .

RÉSEAUX DE COMMUNICATION

Africel Non
Airtel Oui
Orange Oui
Tigo Non
Vodacom Oui
Il y a trois réseaux de télécommunication dans le territoire de Katako-Kombe à l’occurrence Vodacom, Orange et Airtel. Le réseau Vodacom couvre le chef-lieu du territoire, Katako-Kombe, à la cité de Djalo, à Ndjeka, à Dingele, Opombo et à Dikungu ; tandis que le réseau Airtel uniquement dans la cité de Wembo-Nyama, quant à Orange, nouvellement lancé, le réseau est accessible uniquement dans la cité de Katako-Kombe. La communication n’est pas très bonne à certains endroits et à certaines heures de la journée et dans les autres villages, il n’y a aucun réseau de communication. On retrouve le service M-Pesa (à faibles capitaux pour envoi et retrait) les zones couvertes par le réseau vodacom. La connexion internet à travers ces réseaux est très lente (2G) et ne passe qu’à certaines heures de la journée, plus surtout la nuit à partiri de 23h00. Les cartes d’unités ne sont pas disponibles, on utilise seulement le système de flash. La carte Sim que ça soit Vodacom ou Orange ou Airtel se vende à 1000 FC la pièce.

ATTRAITS TOURISTIQUES

Parcs Oui
Jardins botaniques Non
Jardin zoologiques Non
Chutes d’eaux Oui
Sites touristiques Oui
Sites sacrés Oui
Dans le territoire de Katako-Kombe, il y avait des hôtels en activités mais lors de l’arrivée des rebelles dans les années 1999-2001, les hôtels ont fermés à l’exception de l’Hôtel Sukisa situé au centre de la cité de Katako-Kombe et l’hôtel Face B à Wembo-Nyama qui sont resté en plein activité jusqu’à ce jour. On compte aussi, le Centre d’accueil protestant à Wembo-Nyama et Le couvent des Abbés à Katako-Kombe qui hébergent de visiteurs passagers.

Le territoire possède aussi une réserve naturelle pour les Okapi et Bolombo. Il y a également trois sites touristiques notamment : Savane d’Otodi, Monument de l’héros national Patrice Emery Lumumba et le site de Polepole dans le secteur des Watambolo Nord dont il y a eu 2 visites en 2015 des citoyens Sud-Africain, de la France et de la Tanzanie pour la conservation de la nature et recherche des chimpanzés et gorilles.

Les secteurs de Watambo-Nord et la chefferie des Arabisés se trouvent dans la zone tampon du Parc National de la Lomami.

ESPÈCES PHARES DE LA FAUNE

Okapi
Bolobo
Paon congolais
Les singes

ESPÈCES PHARES DE LA FLORE

Le Bois noir (Ebène),
Les Okolongo,
L’Alisier,
Le Dihake
L’Elondo

OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT

À l’instar des autres territoires de la Province du Sankuru, le territoire de KATAKO-KOMBE est le plus grand de la province.

En dépit de son enclavement, le territoire de Katako-Kombe possède d’énormes opportunités de développement plus que tout autre territoire de la Province du Sankuru :

Pour l’agriculture 

Avec son sol du climat tropical, le territoire de Katako-Kombe est très riche à toutes sortes de cultures agricoles notamment les cultures vivrières, les cultures pérennes, les cultures fruitières et maraîchères et cela en toutes saisons, que ça soit la saison sèche ou la saison de pluie. Son sol très fertile et sous-sol riche en minerais, il compte environ 85 sites de production agricole ou bassins de production agricole et plus de 45 sites potentiels avec des terres arabes ; cette énorme potentialité reste à exploiter.

C’est ainsi, qu’il y a lieu de développer des cultures comme :

Le riz
Le manioc
Le palmier à huile
Le caféier
L’arachide
Le cacaoyer
Le coton
Etc…

En effet, en développant ces cultures, cela permettrait d’améliorer les conditions socio-économiques de la communauté locale entre autre : réduire le niveau général de la pauvreté, éradiquer malnutrition aiguë qui ronge les enfants de 0 à 14 ans, améliorer le niveau de revenu de ménages agricoles, exporter vers d’autres territoires les produits agricoles (riz, manioc, huile de palme, arachide, coton etc…).

De même, le territoire de Katako-Kombe est un territoire agro-pastoral ; l’élevage de petits bétails, gros bétails et volailles est aussi très favorable ; il y a des savanes et forêts permettant de faire tous ces types d’élevage. 

Exploitation minière

Les sols et sous-sols du territoire de Katako-Kombe sont très riche en minerais mais encore non exploités. Plus de 14 sites miniers répertoriés et non encore exploités dans le territoire. On peut exploiter le diamant, l’or, le cuivre, le mercure, ….

Il y a aussi possibilité de fabriquer le ciment avec le calcaire et argile qui se trouve dans le secteur de Watambolo-Nord.

Hydrographie 

Avec ses 14 cours d’eau dont : Lomami, Lokenye, Laha, Nombe, Okolongoshi, Lonya, Lotembo, Ukulungo, Lodima, Lokombe, Ovulambe, Lovia, Amboko, Loha, Lole, Losale, Okundo, Ongomadi, Woloe, Osahola et Lodja; le territoire de Katako-Kombe dispose donc un réseau hydrographique non encore exploiter. Et donc, s’il y a effort du Gouvernement (pouvoir central et provincial) et des bailleurs de fonds dans le sens de créer de micro et moyennes barrages dans l’une de ces rivières, surtout avec la rivière Lokenye et ses affluents, cela pourra desservir effectivement en électricité le territoire de Katako-Kombe et les territoires voisins voire l’ensemble de la province du Sankuru.

Dans la même optique, la pêche industrielle peut être développée dans ces différentes cours d’eau enfin d’augmenter la production de poissons et ainsi réduire la famine et améliorer le pouvoir d’achat de pêcheurs essentiellement ceux qui pratiquent la pêche dans les rivières Lomami et Lokenye.

Environnement et tourisme :

Il se trouve dans le territoire de Katako-Kombe des grandes forêts avec plusieurs espèces animales à pérenniser. D’ailleurs le Parc National de la Lomami en est la preuve. Le territoire de Katako-Kombe, dans la partie de la chefferie des Batetela Arabisés et Watambolo-Nord, se trouve dans la zone tampon dudit parc.

Les forêts de Katako-Kombe non encore déboisées et ses savanes non brulées contribuent à la REDD+ malgré le non encadrement de la population dans le domaine. Son écosystème est riche est encore non exploité à ce jour.

On peut visiter de sites touristiques comme la réserve naturelle pour les Okapi et Bolombo, la chute de Katopa, la savane d’Otodi, le monument de l’héros national P.E. Lumumba à Onalua, le site de Polepole dans le secteur des Watambolo-Nord, l’Eglise Méthodiste de Wembo-Nyama, les forêts avec des singes, les paons congolais et autres espèces animales, etc.

Ressources humaines 

Dans le territoire de Katako-Kombe, la main d’œuvre est disponible et abondante même si elle est encore peu qualifiée mais il y a possibilité de renforcer les capacités pour certains besoins spécifiques. La majorité de la population est composée de jeunes dont l’âge varie entre 12 à 35 ans.

Infrastructures routières et Commerce général 

Le territoire de KATAKO-KOMBE est situé au centre de la République Démocratique du Congo. Son désenclavement permettra un développement économique de la RDC en générale et en particulier de la province du Sankuru. L’ouverture et réhabilitation de routes de ce territoire s’avère donc capital enfin de permettre à l’évacuation des produits commerciaux dans les différents coins de la République de l’Est vers l’Ouest vice-versa en passant par le grand Kasaï dont KATAKO-KOMBE en est le centre et ainsi permettra un grand flux économique à l’intérieur de la République. Il est donc question de réhabiliter ses axes routiers d’intérêt national et de dessertes agricoles comme la route qui quitte Kinshasa-Kikwit-Kananga-Lodja -Katako-Kombe-Kindu et vers d’autres destinations de l’Est du pays. Cette route permettra de relier Kinshasa (capitale du pays) à l’Est du pays notamment Kindu, Goma et autres territoires par voie routière. Base de développement et croissance économique endogène.

De même, au regard des atouts du territoire pour la production agricole à grande capacité pouvant subvenir aux besoins locaux et provinciaux. Avec un effort de la part du Gouvernement et de bailleurs de fonds, on peut ainsi installer une industrie ou filière de production pour produire à grande quantité de produits agricoles (riz, manioc, huile de palme, arachide et autres), transformer et commercialiser à l’échelle nationale.

Micro finance et banque

Le territoire de Katako-Kombe est un terrain non encore exploiter pour le micro finance, il n’existe aucune micro finance, ni coopérative d’épargne et de crédit ni messagerie financière à Katako-Kombe; et pourtant il y a un grand besoin en micro finance enfin de développer les commerces et les activités agricoles ; il y a donc nécessité d’installer une micro finance ou coopérative agricole pour accompagner les agriculteurs à développer leurs activités et ainsi augmenter la production agricole du territoire ou coopérative d’épargne et de crédit car cela permettra aux opérateurs économiques de créer des PME ou de consolider leurs affaires tout en épargnant pour des investissements futurs ; surtout avec la politique de la bancarisation prônée par le Gouvernement Central. C’est aussi une opportunité à saisir pour les banquiers.

Grosso modo, si le Gouvernement (province central et pouvoir provincial) et les bailleurs de fonds avaient conjugués des efforts pour exploiter ces différentes opportunités ; cela permettra le désenclavement du territoire, la relance de l’économie et développement socio-économique, l’émergence de la classe moyenne, la réduction de la pauvreté, l’éradication de la malnutrition aiguë des enfants de 0 à 14 ans dans le territoire et surtout cela suscitera un développement endogène de la Province et de la RDC. 

 

2 - Territoire de Lodja

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Superficie :12 054 km²
Taille estimée de la population : 697 345 hab.

 

 

Données géographiques

 

Le Territoire de Lodja a été créé et reconnu comme tel par ordonnance du Gouverneur Général, signé en date du 26 Novembre 1913 à Boma.

 

Coordonnées géographiques

Latitude : 6°5’ de latitude Sud

Longitude : 23°27’ et 23°40’ de longitude Est.

Altitude : 450 m ; 5’

Lodja est borné au Nord par le Territoire de Lomela, au Sud par le Territoire de Lubefu et Lusambo et à l’Est par le Territoire de Kata-Kokombe, à l’Ouest par le Territoire de Kole.

 

Climat

Le territoire de Lodja connait une alternance de saisons : la saison de pluie, qui va de septembre en avril et la saison sèche, qui va de mai en août. Notez que la température varie entre 20 et 24°  avec une abondance de pluie en novembre et décembre.

 

Hydrographie

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Rivière Lubefu

Les principaux cours d’eaux du territoire de Lodja sont entre autre  la rivière Lokenye qui prend sa source du territoire de Katako-kombe et la rivière Lubefu traversant Lodja pour déverser ses eaux dans le Sankuru en territoire de Kole.

 

Végétation

La Savane couvre les 2/3 de l’étendue du territoire de Lodja envahi des vallées, mais néanmoins, la forêt est prédominante par rapport à la savane et est remplie d’arbres fruitiers.

 

Sol

Ce territoire a comme type de Sol sable-argileux,  adapté à toute sorte de culture.

 

Particularités du territoire

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Non seulement le Territoire de Lodja est au centre de la Province du Sankuru, il se situe également au cœur de la RDC. Contrairement à d’autres territoires du Sankuru ; Lodja enregistre comme particularités :

Plusieurs agences de frets et transferts d’argent favorisant l’échange économique entre territoires voisins et le reste de la RDC.

La coopérative d’épargne et de crédit

Les banques commerciales notamment la Rawbank et la TMB (Trust Marchand Bank) ainsi qu’une représentation autonome de la Banque Centrale du Congo

Un Aérodrome plus fréquenté avec son trafic de vol très remarquable dans toute la province

Un grand marché central

4 radios à savoir (RTNC, Debout Sankuru, Grand Tam-Tam, Radio Télé Lusanganya) et une Télévision locale (RTNC) ainsi que plusieurs maisons de passage « Motels »

 

Richesses du territoire

Le Territoire de Lodja a un sous-sol riche en :

Diamant, Or et Pétrole.

Notez que sur toutes les richesses ci-haut évoquées, seul le diamant est exploité de manière artisanale. Son sol très riche qui fort malheureusement n’enregistre aucune agriculture intensive et sa culture de rente et/ou pérenne y est peu développé faute de débouché.

 

Données culturelles

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Territoire couvert à près de 75% par l’Otetela qui constitue la seule tribu de Lodja, et une minorité de l’ethnie Bakutshu reconnu par les tatouages aux oreilles, pratique qui ne plus en vogue. Et comme partout ailleurs en RDC, les tributs sont représentés par des chefs coutumiers. Notons que les activités culturelles ne sont pas intensives au sein de ce Territoire.

 

Langues parlées dans ce territoire

 

Otetela 75%

Lingala 15%

Tshiluba 4%

Swahili 3%

Bakutshu 3%

Ces langues sont parlées car, le territoire constitue un centre cosmopolite où vivent différentes communautés. D’où, la présence de toutes ces langues parlées au sein du Territoire de Lodja .

 

La principale langue parlée est l’Otetela, langue caractérisée par le tribut des habitants de Lodja et est parlée presque par l’ensemble de la population vivant le territoire.

 

Principales activités

 

Agriculture et élevage ;

Pêche/pisciculture avec la présence de plusieurs étangs ;

Commerce général et transactions financières via les agences ainsi que par monnaie électronique (mobile money) ;

Administration publique justifiée par plusieurs services étatiques.

Les 2 premières activités principales sont pratiquées par la quasi-totalité de la population du territoire et constituent un moyen de subsistance de cette dernière, donc, procurant un revenu limité ne permettant pas aux ménages de s’affranchir de la pauvreté. Le commerce général ainsi que les transactions financières sont assurés par le nationaux autochtones, d’autres venants des diverses provinces du pays et quelques expatriés notamment les chinois, les indo-pakistanais. L’administration publique n’est assurée que par la crème intellectuelle des nationaux. 

 

 

Situation économique

 

Nombre d’opérateurs économiques Donnée non disponible

Principaux opérateurs économiques

EntreKonga : Commerce général (vente essence, trafic maritime)

TEME évoluant dans l’Achat et la vente des produits divers

Okamba fils évoluant également dans l’Achat et la vente des produits divers

Sumeet : vente des produits manufacturés (tôles ; huiles végétales ; lait en poudre etc…)

Lin-hua : vente des produits manufacturés (matelas ; huiles végétales ; lait en poudre etc…)

Les opérateurs économiques exercent en grande majorité dans la cité de Lodja et  les secteurs que compte le territoire ne sont occupés que par les détaillants et  sont pratiquement basés dans le même type d’activité avec une main d’œuvre faible tournant entre 4 et 10 employés.

 

Principales activités des opérateurs économiques

 

Frets des marchandises

Vente du carburant et produits manufacturés

Trafic de diamants via le comptoirs d’achat

Vente des produits vivriers

Les activités des opérateurs économiques sont favorisées par le trafic maritime sur la rivière Sankuru et aérien ainsi que par la disponibilité des quelques camions disponibles dans le territoire pouvant permettre une mobilité facile vers les territoires voisins en vue d’écouler la marchandise.

 

Principales activités des PME/PMI

 

Achat et vente des produits divers

Production (fabrication) et vente des Pains

Achat et Vente de la Bière

L’activité économique dans le territoire de Lodja est principalement axée sur le petit commerce assuré par les locaux, les Nandes et une fine partie d’expatriés composée des chinois et des indo-pakistanais ainsi que les petites exploitations agricoles (assurées par les argi multiplicateurs et les ménages agricoles) mais également d’une petite exploitation artisanale du diamant.

 

Ainsi, depuis toujours Lodja reste le grenier économique de la province du Sankuru grâce à son trafic aérien et routier (surtout sur l’axe Lodja-Benadibele), deux voies d’entrées des produits commerçables.

Malgré sa position économique provinciale dans la commercialisation des produits manufacturés et produits agricoles vers des grands centres commerciaux comme Goma, Mbuji-Mayi, Kananga, Kindu et Kinshasa ainsi que dans l’échange économique entre les territoires voisins notamment Lubefu, Lomela, Lusambo, Katako-Kombe et Kole ; il sied de souligner que le Territoire de Lodja de par son enclavement dû à l’absence de bonnes infrastructures pour le transport routier (route en terre ) et aérien, rendant l’accès très difficile au niveau des villages que ça soit par vélo, moto et véhicule vers les grands centres de consommation d’une part et d’autre part une piste d’aviation en terre battue n’assurant pas l’atterrissage des Avions à grande capacité ;  occasionnent une crise économique importante au sein de ce territoire.

Il est à signaler également l’absence des grandes sociétés ou entreprises (firmes). 

De ce fait, la population vit ou survit grâce à l’agriculture. Les ménages agricoles cultivent principalement du riz paddy, du manioc, les niébés, des arachides, du maïs avec des moyens rudimentaires et font face à d’énormes difficultés pour s’approvisionner en outils et semences agricoles et ne s’en donne pas à la culture pérenne (rente) faute de débouché. 

Cependant, l’asphaltage des routes, l’élargissement du piste de l’aérodrome ainsi que son asphaltage voire même la construction de la voie ferré,  faciliteraient  l’écoulement des denrées alimentaires et  réduiraient les pertes post-récolte s ainsi que le coût élevé des produits manufacturés et occasionneraient l’accroissement de la productivité et la réduction du chômage qui engraine le territoire plus précisément la jeunesse.  La présence des  micros finances dans le territoire de Lodja pourrait inciter  les investissements directs étrangers  dans l’implantation d’industries en vue de la transformation de récolte afin de leur conférer une valeur ajoutée mais également favoriser une agriculture intensive par ricochet boosté la relance des activités économiques.

 

Grandes entreprises locales

Office de route(OR)

Regideso

Régie des voies aériennes

Il ne s’agit que des sociétés étatiques sans ressource nécessaire ni technologie de pointe pourra leur permettre de changer considérablement l’activité économique du territoire en favorisant des effets d’entraînements tout autour des leurs champs activités.

 

Principaux produits agricoles

Riz;

Manioc ;

Arachides ;

Mais ;

Huiles de Palme, Bananes Plantains, igname et Haricots (Niébés), soja

La production annuelle est difficilement quantifiable dans la mesure où la culture est assurée par les paysans sans moyens pour évaluer la quantité produite. Notez qu’une partie de la production assure l’autoconsommation et le reste, la vente. La production et transformation se font de manière artisanale.

 

Principaux produits non agricoles

 

Poissons (frais et fumés)

Vin de palme

Vin de maïs (Lutuku)

Chenilles

Produits constituants la source de revenu de plusieurs ménages  bien que pratiqués illégalement.

 

 

Principales sources d’énergie

 

Bois de chauffage

Charbon de bois

Energie hydro thermique (lampes à huiles et lampes à piles)

Energie Solaire (Panneaux Solaires)

Energie Thermique (Moteurs/groupes électrogènes)

La principale source d’énergie est le bois de chauffage, utilisé par l’ensemble de ménages. Néanmoins le charbon de bois en fait partie mais constituant la source de revenu des ménages producteurs. Il est à noter que  de la population du territoire de Lodja est effectivement desservie en énergie solaire pour éclairage domestique, charge batteries téléphones, ordinateurs, photocopieuses, et travaux bureautiques. Pour tout équipement électronique nécessitant du courant alternatif, les ménages se servent des onduleurs pour conversion (de courant continu à courant alternatif).

 

L’usage de pétrole est substitué par des tubes et torches à piles d’origine chinoise, qu’utilise la quasi-totalité de la population de part leur moindre coût sur le marché des  biens et services ; mais notez que pour de fait commercial, les restaurants, buvettes et quelques centres de santé détenant les réfrigérateurs en font recourt  pour conservation des intrants

 

S’agissant de l’eau, la majeure partie de la population recourt à l’eau des rivières, aux sources d’eau non aménagés, aux eaux de marigots et les eaux de pluies pour tout usage domestique. La petite classe snobe fait usage d’Aquatabs, moyen la permettant de purifier l’eau dont le comprimé coûte 50 FC pour 20 litres d’eau. Mais également les restants font usages de puits de forages et l’eau de la Regideso offerts via robinet et bornes fontaines au coût de 100Fc pour un bidon de 20 litres dans quelques quartiers de la cité de Lodja.

 

 

 

Situation sanitaire

 

Nombre d’hôpitaux 6

Nombre de centre de santé 74

Le Territoire de Lodja regorge à son sein 4 Zones de santé, dans lesquelles les centres (74) et postes(147) de santé sont dissimilés dans la plupart des villages, notamment dans 636 sur 643 villages avec qu’une moyenne de 17.5 Km de distance entre les infrastructures sanitaires et les domiciles des malades.

 

Au Nord, nous retrouvons la zone de santé d’Omedjadi, au Sud, celle d’Ototo, à l’Est, de Vangakete et afin au centre, la Zone de santé de Lodja. Chaque zone de santé enregistre un hôpital général, mais n’assurant pas les soins spécifiques. Les structures sanitaires sont dans un état de délabrement très avancés, avec fissures un peu partout et quelques installations hygiéniques non opérationnelles. 

 

Notez que les zones de santé bénéficient d’un approvisionnement trimestriel en médicaments; par conséquent, elles font face à une contrainte de rupture de stock en intrants.

 

Maladies les plus récurrentes

Paludisme

Infections respiratoires aiguës

Diarrhée

Malnutrition

Tuberculose, VIH/SIDA

Un problème social d’origine sanitaire (salubrité), mauvaise usage des moustiquaires imprégnées d’insecticides qui parfois sont substituées en filets de pêche, la sous-alimentation due à l’extrême pauvreté, la sexualité non contrôlée et non protégée constituent les principales causes des récurrences de ses maladies. Des activités intenses en animations communautaires corrigeraient la situation.

 

 

Éducation

 

 

Enseignement primaire et secondaire

Ecoles primaires 404

Ecoles secondaires 193

Un enseignement primaire assuré par les D6 de la filière pédagogie générale et le Secondaire par quelques D6 et gradués dont certains se retrouvent avec plus de 6 à 12 ans des services impayés.

Le territoire de Lodja enregistre un manque d’infrastructures scolaires sur toute l’étendue que ça soit au niveau de L’EPSP-INC tout comme au niveau de L’ESU hormis les quelques écoles réhabilitées dans le cadre du projet PRISS.

 

Enseignement supérieur et universitaire

 

Universités 3

Instituts supérieurs 6

Un enseignement supérieur assuré par les assistants et chefs des travaux faute du fond de mobilisation des enseignants (professeurs visiteurs) qui jusqu’au jour d’aujourd’hui supporté de manière autonome.

IL est impérieux de focaliser les actions publiques sur les changements tangibles des plans comportemental, institutionnel et social en vue de renforcement des capacités individuelles et organisationnelles des principaux acteurs de développement.

 

 

Accessibilité du territoire

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Routes Oui

Voies aériennes Oui

Biefs navigables Oui

Train Non

Le territoire de Lodja est traversé par la nationale n°7 et certaines routes provinciales respectivement présentés de manière ci-dessous :

 

Lodja-Kole, route de Benadibele qui se limite à Mbaka (Route Nationale : RN7)

Lodja-Katako-kombe, route djeka, qui se limite à Nkonde,

Lodja -Tshumbe, route de Nambelo-lohembe, se limitant à Kolo,

Lodja - Lomela, route Inera-Mukumari, se limitant à Lokavukavu

Lodja - Kole, route secteur de Lotshimba Eduo-Piete-Kolombe, se limitant à Inera-Piete.

Toutes ses routes sont en terre battue, bien que certaines d’entre elles aient été réhabilitées. Notez qu’elles affichent une faible résistance face à la raison de pluie car étant compactées sans engins adéquats.

 

Ce territoire enregistre deux aérodromes, un public assurant le trafic aérien du contraint et un privé appartenant à Action Missionnaire Évangélique, AMECO en single, un ASBL œuvrant dans la réhabilitation de l’axe routier Lodja - Benadibele - Lodja  -Lomela.

 

Réseaux de communication

 

Africel Non

Airtel Oui

Orange Oui

Tigo Non

Vodacom Oui

Grande couverture dominé par Vodacom Congo suivi de Airtel et en dernier lieu vient Orange car n’étant pas très bien sollicité vu la qualité du service offert.

La vente du crédit n’est assurée que par la voie électronique, donc beaucoup reste à faire dans l’acheminement des cartes de recharge physique (prépayées).

IL sied de souligner que la journée ne peut se clôturer sans enregistrer des perturbations du réseau à savoir la perte de signal ou soit de bruit en ligne, bref, un signal moyen la journée et bon le soir.

La disponibilité de Mpesa, Airtel Money ainsi que les sim Blanches sont assurés par les dits opérateurs ainsi que quelques particuliers mais avec difficultés en approvisionnement de la monnaie électronique en devises car dépendant de la quantité disponible en Mbuji-Mayi.

Il est à noter que le service clientèle n’est pas totalement offert par les shops disponibles au sein du territoire de Lodja .

 

 

Attraits touristiques

 

Parcs Non

Jardins botaniques Non

Jardin zoologiques Non

Chutes d’eaux Oui

Sites touristiques Non

Sites sacrés Oui

Un site sacré dans le secteur de Lukfungu avec le célèbre Crocodile dénommé Konde qui fait ses apparitions le long de la Rivière Takedi après appel des paysans (apparition périodique)

 

La chute d’eau Londa dans la cité de Lodja fut un projet d’un Barrage hydraulique exécuté par les chinois, mais n’ayant pas vu le jour suite aux diverses crises politiques.  Nous signalons également la présence deux chutes découvertes sur la rivière Lovile (secteur d’Olembangando) et sur la rivière Lotembo (secteur de Lukfungu) avec pressions spectaculaires. La construction des micros barrages assurera une production d’énergie électrique au sein du Territoire de Lodja .

 

Espèces phares de la faune

 

Gazelles

Antilopes

Signes

Poissons (famille de Claridae, Famille de Ronnyridae, Famille de Elupeidaisé

Crapaud, Grenouille 

Ces espèces constituent une source d’alimentation au sein des ménages du territoire de Lodja surtout pendant la saison sèche car l’élevage en petit et gros bétail n’étant bien assuré et procure une viande au coût élevé sur le marché.

 

Espèces phares de la flore

 

Musanga ceccopioides

Brachystègion Lanventie

Gilbertondendron Lanventie

La végétation du territoire de Lodja est caractérisée par des forêts ombrophiles courant le nord du district du Sankuru jusqu’à la rivière Lokenye et se rattache au rang forestier de la cuvette centrale. Cette végétation est composée par un reçu forestier constitué en dominance des espèces ci-haut citées.

 

Situation sécuritaire

 La situation sécuritaire est généralement calme dans le territoire de Lodja, néanmoins, quelques cas d’insécurités sont enregistrés.

 

(Source : Rapport annuel 2016 de l’Administration du Territoire)

 

 

3 - Territoire de Kole

 

4 - Territoire de Lomela

 

 5 -  Territoire de Lubefu

 

6 - Territoire de Lusambo

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Source : Sankuru Adcs

 

 

 

Aze 10

 

 

 

 

 

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Peuples

 

Clique ici gif 24À lire également :? Les Batetela ( peuple Tetela)

Ethnie Batetela

 

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Bumbu 19

 

 

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Sa majesté Mulosa II, alias Chef MBOO, héritier du trône du grand Mulosa Ier, guerrier de Ngongo Leteta et fondateur de Shapembe (Lodja).

 

 

Culture

 

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Mmp 2

 

 

QUELQUES LOGES SACRÉES CHEZ LES ATETELA


A. LES LOGES DE LA CONFRÉRIE ROYALE (ASEKA NKOY)


1) LES "ONDOTSHAKOY" (ndotsha=habiller; NKOY : Roi léopard): Un ONDOTSHAKOY fait partie du groupe chargé de l'habillement et du choix des armoiries du roi symbolisé par le léopard (NKOY). Ils sont initiés dès leur jeune âge aux règles protocolaires de la Cour et sont eux-mêmes très rigoureux dans le choix de leurs propres tenues vestimentaires.
2) LES "ANYAKOY" : Un groupe composé d'individus à double visage. Ils sont à la fois les mains (anya) et les pas (wanya) du roi. Ils donnent au nom du roi mais se révèlent des redoutables éclaireurs lors du déplacement de celui-ci.
3) LES "DIFUMA'NKOY" (difumu = ventre, entrailles) :Ce sont des testeurs alimentaires. Ils goutent tout avant que le roi ne se mettent à table ! Ils sont prêts à se sacrifier pour sauver la vie du roi.
4) LES "EDIMBA'NKOY" : Cette loge regroupe les griots et les artistes ne jouant que pour le roi. Ils ne jouent qu'un seul rythme séculaire : le fameux "sekeleke" réservé aux occasions sollennelles (deuil, intronisation ou sacre). Ils se font remarquer eux-mêmes par le port de la peau du léopard. Il est interdit à cette caste de jouer de la musique de divertissement !
5) LES "WEMBA'NKOY" : Cette loge se compose aux personnes initiés au transport solennel du roi. Jadis, cela se faisait au moyen des "kipoyi" mais de nos jours, on admet les chauffeurs ainsi que les pilotes affectés aux déplacements officiels du grand chef.

 

 

 

Date de dernière mise à jour : mercredi, 07 novembre 2018

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Commentaires

  • ludiha kasongo

    1 ludiha kasongo Le samedi, 24 novembre 2018

    oui ce que je connais ;les tetelas,les lubas,les kwa mputus(ba kwa mputu),les kubas(bayi sambo),les bena konji,les songués, merci
  • John

    2 John Le mercredi, 07 novembre 2018

    Cet article nous semble tendancieux car il ne nous parle que des tetela...La liste déclinée des langues nationales parlées dans le Sankuru, n'est pas exhaustive car, à notre sens, il existe d'autres langues telles que: le Kwa mputu, le kuba et tshiluba.

    A nos frères qui publient pareils articles, nous aurions souhaité qu'ils soient les plus exhaustifs possibles et reflètent la réalité de notre jeune province.
    Les tetela ne représentent pas, à eux seuls, toutes les ethnies du Sankuru. Dans le Sankuru, nous avons, suivant l'ordre alphabétique, les ethnies suivantes:
    Les Akutshu, les Kuba, les Kwa Mputu, les Songye, les Tetela; bien que les tetela soient les plus nombreux de tous. Arrêtez donc de faire croire qu'au Sankuru, il n'y a que les tetela.

    Chers frères sankurois, si nous voulons développer notre jeune province, eh bein, nous devons impérativement mettre de côté tout ce qui peut créer des frustations parmi nous, peuples de cette province.

    Veillons à l'unité !

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