Le 06/08/2018
|
Localisation du Lomami à l'intérieur de la République démocratique du Congo
|
Administration
|
|
|
Chef-lieu
|
Kabinda
|
Plus grande ville
|
Mwene-Ditu
|
Sénat
|
4 sièges
|
Gouverneur
|
Patrice Kamanda1
|
Fuseau horaire
|
UTC+2
|
Démographie
|
Population
|
2 048 839 hab. (2006)
|
Densité
|
36 hab./km2
|
Rang
|
15e
|
Langue(s)
|
Officielle : français
Nationale(s) : tshiluba
|
Géographie
|
Coordonnées
|
6° 08′ 01″ sud, 24° 29′ 01″ est
|
Superficie
|
56 426 km2
|
Rang
|
22e
|
Liens
|
Site web
|
http://provincelomami.com/ [archive]
|
Sources
|
Communes et territoires - Villes - Provinces
|
Démographie
La population est estimée à 2 345 000 habitants, située principalement dans les villes de Kabinda et Mweneditu. Elle est constituée de trois grandes ethnies (Songye, Luba et Kanyok). Il y a également les Kete à Kamiji et les Kanitshin à Luilu.
Économie
Le district de Kabinda est principalement agro-pastoral, avec quelques activités d'exploitation artisanale du diamant à Lubao, Luputa, à Kabinda et à Wikong. Il y a également l'exploitation artisanale de l'Or dans l'ensemble du territoire de Luilu. Outre le diamant qui est intensivement exploité, d'autres substances minérales exploitables existent :
- d'importants gîtes de roches carbonatées à Ngandajika.
- les gîtes d'Or des environs de Mwene-Ditu et Luputa.
Il y a également du coltan à Luilu (près de la cite Luputa). Il faudrait signaler que le district était l'un des plus grands dans la production du coton. Cette industrie n'existe plus à cause du manque de marché dont elle disposait à l'époque colonial, principalement de la Belgique. Il existe un centre de recherche de coton à N’Gandajika. N'gandajika et Kamiji sont des grands centres d'agriculture qui desservissent la Province du Kasai-Oriental et principalement la ville de Mbujimayi dont la population est estimée à plus de 2 millions d'habitants.
La ville de Mweneditu dispose des services bancaires, telles que la Banque Congolaise. Il y a également une forêt riche en bois au nord de Kabinda.
Transport
Le transport ferroviaire est important à Mweneditu quoiqu'en état de délabrement très avancé. Le district n'a qu'un seul aéroport à Kabinda, mais qui est moins important quand il s'agit de désenclaver le district et sur standard national pratiquement non utilisé. Il existe dans le district les plaines de secours laissées par les Belges à Kabinda, Gandajika, et Muene Ditu. Ces plaines se trouvent dans un état de dégradation très avancée. Il n'existe pratiquement pas de service d'aviation dans l'ensemble du district et il doit dépendre de l'aéroport de Mbujimayi. Ngandajika et Lubao disposent également d'aérodromes utilises juste à de fins humanitaires par les ONG. Seul les vélos sont utilisés comme moyen de transport et comparativement à d'autres provinces ou la moto constitue la base principale du transport, le district demeure l'un des plus pauvres du pays et aura beaucoup de défis à relever, tel que la construction de la route Mbuji-Mayi -Kabinda ou encore asphalter la route sablonneuse qui relie Mweneditu à Kamina (Province du Haut-Lomami).
Il faut aussi noter les érosions qui menacent les routes argileuses et peuvent causer les enclavements de certains villages. La capitale Kabinda est à 200 km de la gare ferroviaire de Mwene-Ditu qui permet une liaison avec Lubumbashi, capitale de la Province du Katanga, puis avec la Zambie.
Le Bac à Lubao sur la rivière Lomami permet également de relier le district avec le district de Haut Lomami.
Infrastructure
L'électricité publique n'existe pratiquement pas sur l'ensemble du district, sauf quelques nantis et les missionnaires qui utilisent les groupes électrogènes. La SNEL offre un service inefficient et irrégulier à Mweneditu, avec un abonnement total qui ne dépasse pas 5 000 personnes pour une population de plus de 500 000 habitants. Le district n'est pas non plus desservi en eau potable, ce qui explique la grande prévalence de la poliomyélite et d'aveuglement infantile. La Regideso, à l'instar de la SNEL offre des services de qualité médiocre à quelques abonnés dont le nombre ne dépasse pas les 3 000 âmes. Par manque d'électricité, la Regideso ne peut offrir une qualité de service comparable à celle de Kinshasa dans le district de Kabinda.
Le Service National d’Hydraulique Rural (SNHR) est également présent en construisant des puits, sources et adduction d'eau à Mweneditu, Ngandajika, lubao et Kabinda. Beaucoup de ces sources ne sont plus opérationnelles faute de maintenance ; idem pour les puits équipés de pompes. La situation s'améliore de plus en plus à Luputa (une ville d'au moins 200 000 habitants) avec l'aide de la Communauté de Mormons qui installe l'eau dans la ville.
Par ailleurs, la capitale Kabinda ne dispose d’aucun service collectif d’alimentation en eau potable, d’électricité ou d’éclairage public. Il existe néanmoins une centrale thermique qui tourne avec trois cabines d’une puissance de 75 KVA chacune, mais depuis 1992 elle est inopérationnelle. Deux antennes de téléphonie cellulaire sont installées depuis 2003. Les services postaux ou bancaires sont inexistants. La province du Kasai Oriental a des projets d’électrification urbaine et rurale par les micros centrales dans les sites suivants:
Localisation
|
rivière
|
Site
|
Capacité (en MW)
|
Coût de l'investissement (en millions USD)
|
Ngandajika
|
Luilu
|
Kafumbu
|
7,4
|
17,2
|
Mwene Ditu
|
Luilu
|
Tshilomba
|
3
|
6,9
|
Lusambo
|
Lubi
|
Kalambayi
|
1
|
2,3
|
Mwene Ditu
|
Mbuji Mayi
|
Katambaye
|
13,9
|
|
katako Kombe
|
Lomami
|
Lomami
|
15
|
|
Un grand barrage au coût de 22 millions de Dollar US peut être érigé près des chutes de Mwangalayi sur la rivière Luilu.
Éducation
Le district manque également d'institutions supérieures d'éducation, et par rapport au standard national, le niveau est moins compétitif, ce qui cause le district à perdre beaucoup de jeunes qui immigrent vers Mbuji-Mayi et Lubumbashi pour acquérir une éducation.
Plus grande ville : Mwene-Ditu
Fiche d’identité de la ville
Superficie : 200 km²
Taille estimée de la population :1 252 469 hab.
(source : Rapport annuel 2015 de l’Administration de la Mairie de Mwene-Ditu)
Historique
Etymologiquement, le terme Mwene-Ditu vient du vocable linguistique Kanyòk « Mwiin Diit », qui signifie « Propriétaire de la forêt ». Mwiin Diit fut phonologiquement modifié et adapté au tshiluba, avec l’influence coloniale. Tel est le sort de Kandkand en Kanda Kanda, et d’autres noms de lieux Kanyòk. Cette appellation de Mwiin Diit est un attribut (nom de gloire) d’un ancêtre chasseur du nom de « Kabakaay », qui se glorifie « waa ku mat », ‘celui qui est aux forêts’, qui habite les immenses forêts’ ; ou encore « Mwiin Diit », ‘propriétaire de la forêt’. Le chasseur devient ainsi, avec son attribut, Kabakaay waa ku mat.
Le substantif adapté au ciluba fut entériné par l’administration congolaise, sans abroger l’appellation authentiquement phonologique (celle de Mwiin Diit). L’appellation Diit en Kanyòk provient d’une grande forêt qui existait avant le déboisement sur l’actuelle occupation ou espace habité de la ville de Mwene-Ditu (Mwiin Diit) ; cette forêt colonisait une très grande superficie jusqu’au-delà de la rivière populairement connue sous le nom de Mbuji-Mayi. Cette rivière a plusieurs noms : Nkalany au sud par les Ruund, Wiiwuj ou Mwanz par les Kanyòk, Wiivij par les Kete.
Une fois installé dans la grande forêt vers les années 1700, venu de Kasong aa Nyembw dans la province du Katanga comme tous les Kanyok, Kabakaay waa ku mat apprendra qu’il y avait une autorité suprême ou chef qui règne aux environs de Mulund’ Maacoony du nom de Cibànd aa Kabw aa Shimat, maitre des lieux. Alors Kabakaay s’inclina à l’autorité et décida d’aller payer les tributs au chef, à la cour royale. Il se maria à la fille du souverain, du nom de Cilòbw, à qui le souverain légua le pouvoir d’aller diriger et contrôler toutes les contrées de Diit jusqu’au-delà des Bakete. Ce qui fut de même avec la princesse Kabedy aa Ilung quand elle s’est mariée avec Kalonji, ancêtres de Bakwàà Kalonji. Notons que les jours de son intronisation, Cilòbw fut empêchée et légua ainsi son pouvoir à son mari Kabakaay qui, de ce fait, deviendra « Mwiin Diit », chef de la propriété que couvre la grande forêt.
C’est à ce titre que celui qui accède au pouvoir coutumier se voit joindre à son nom le titre de « Mwiin Diit ».
Données géographiques
La ville de Mwene -Ditu est limitée par :
Au Nord par le Secteur de kanda kanda et la chefferie de Mulundu;
Au Sud par la chefferie de Mulundu et le Secteur de kandakanda;
À l’Est par la chefferie de Mulundu et,
À L’Ouest par la chefferie de Mulundu.
La ville de Mwene -Ditu est composée de trois communes suivantes :
La commune de Musadi, la commune de Mwene -Ditu et la commune de Bondoyi. Cette ville est située à presque 135 km de Mbuji-Mayi
Particularités et richesses de la ville
La ville de Mwne-Ditu est une ville carrefour par sa grande gare reliant trois villes à savoir :
Mbuji-mayi, Kananga, Lubumbashi
Elle regorge des très grandes potentialités géologiques dont les études ne pas encore initiées.
Cette ville possède également une très grande potentialité hydrographique avec des rivières comme :
Misseanse mlukola, Bondoyi, Musadi, Kalubeya,Muana mulenga, Kajiya, Nduba, Kamabwa et Katendele
Elle est située à 5 degrés de latitude Sud et à 30 degré à latitude Est. Et il y a alternance des deux saisons.
la saison de pluie commence le 15 août pour se terminer le 15 mai de chaque année. Les pluies sont vraiment abondantes aux mois de novembre et de décembre. Le type de son sol est argilo-sablonneux.
Données culturelles
La population de Mwene-Ditu aime la musique, le folklore, l’art…
Langues parlées dans cette ville
Les différentes langues ci-après sont parlées à Mwene-Ditu :
Kangoya; Tshiluba; Yu Kanintshiu; Swahili; Songe; Kete; Lingala; Tetele; Lulua
Principales activités
La ville de Mwene -Ditu possede deux principaux secteurs d’activités :
Agriculture
C’est le secteur principal pour cette ville. c’est une agriculture rudimentaire basée sur la culture des maïs, manioc, les légumineux, pommes de terre, patates-douce, etc. Ces cultures se font pour la plupart à la périphérie de la ville qui constitue le grainier de la ville.
Commerce
Il est dominé par le petit commerce local dominé par les échanges entre Mwene-Ditu, Mbuji-Mayi et Lubumbashi. Pour son approvisionnement, il est plus approvisionné en produits manufacturés par l’extérieur: Dubai, Afrique du sud via Lubumbashi.
Situation économique
Nombre d’opérateurs économiques : Donnée non disponible
Principaux opérateurs économiques
Donnée non disponible
Principales activités des opérateurs économiques
Les ^principales activités des opérateurs économiques sont: la commercialisation de différents produits agricoles, boutiques, magasins et exploitation des véhicules.
Principales activités des PME/PMI
Commerce et agriculture
Grandes entreprises locales
la BCC, la SONAS, INSS, DGDA, OCC, La REGIDESO, OFFICE NATIONAL DE CHEMIN DE FER, etc…
Principaux produits agricoles
Les principaux produits agricoles sont: Manioc, maïs, arachides, haricots et taros
Principaux produits non agricoles sont : viandes, poissons, boites de conserve
Principales sources d’énergie
Les principales sources d’énergie utilisées par la population sont: pétrole, groupe électrogène, braises et bois de chauffage.
Situation sanitaire
Nombre d’hôpitaux : 4
Nombre de centre de santé : 20
Cesc hopitaux sont : Christ-Roi Tshiama-Tshishinji, Enimans, Kapema et Misamba
Maladies les plus récurrentes
Donnée non disponible
Education
Enseignement primaire et secondaire
Ecoles primaires 125
Ecoles secondaires : 67
Enseignement supérieur et universitaire
Universités 2
Instituts supérieurs 2
Université de Mwene-Ditu
Université de Morabe
ISP Mwene-Ditu
ISTM Victoire
Accessibilité et tourisme
Accessibilité de la ville
Routes : Oui
Voies aériennes : Non
Biefs navigables : Non
Train : Oui
On peut accèder à Mwene-Ditu par deux voies : voie routière et voie ferrée.
Réseaux de communication
Africel : Non
Airtel : Oui
Orange : Oui
Tigo : Non
Vodacom : Oui
À Mwene-Ditu, il y a trois réseaux opérationnels à savoir: AIRTEL, VODACOM et ORANGE
Attraits touristiques
Parcs : Non
Jardins botaniques : Non
Jardin zoologiques : Non
Chutes d’eaux : Non
Sites touristiques : Non
Sites sacrés : Non
Espèces phares de la faune
Les espèces phares de la faune de Mwene-Ditu sont : sanglier, antilopes et gazelle
Opportunités de développement
- Accessibilité facile soit par train ou par route
- Une ville carrefour
- Possibilité d’y développer des grandes activités grâce à sa grande population, etc...
Les Territoires de la province
Superficie :14 373 km²
Taille estimée de la population : 2 290 960 hab.
(source: Rapport annuel 2016 de l’Administration du territoire)
Données géographiques
Le territoire de Kabinda est limité au nord par le territoire de Lubefu ;
Au nord-ouest par le territoire de Lusambo ;
Au sud par le territoire de Ngandajika ;
Au sud-est par le territoire de Kabongo ;
À l’ouest par le territoire de Katanda et à l’est par le territoire de Lubao.
Il ne doit pas être confondu avec Cabinda l’enclave angolaise. On y parle le kisonge, cependant le Tshiluba est la langue nationale de la province.
Coordonnées géographiques
Latitude : 6° 08′ Sud
Longitude : 24° 29′ Est
Climat
Il a le climat tropical avec alternance de saison dont la saison de pluie qui commence du 15 août au 15 mai et la saison sèche qui va du 15 mai au 15 août. Il revient de signaler que ce calendrier est parfois perturbé suite aux changements et aux caprices de la nature qui font que la pluie commence avant l’échéance, et sa température varie selon les saisons entre 25° et 26° C.
Végétation et relief
Par sa forme le territoire de KABINDA est dominé par une succession des collines et plateaux entrecoupées de vallées. En majorité, le sol est toujours sablo-argileux, d’autres part dominé par un sol argilo-sableux. Son sous-sol renferme beaucoup des matières minérales non exploitées.
Et sa végétation dominante est la savane boisée plus des galeries forestières qui longent les ruisseaux et les rivières. La formation la plus répandue qui colonise le plateau du territoire de KABINDA est la savane ; une prairie d’herbes vivaces de 1 à 3 mètres d’hauteur. Cette dernière existe rarement à l’état pur, elle est toujours piquetée d’arbres plus ou moins grands, plus ou moins espacés, c’est la savane boisée. Ces herbes sont des graminées dures résistantes à la sécheresse grâce à leurs rhizomes dont les plus importantes sont andropogon (ndumba), pennisetum (bikubu), panicum (malengie), imperata cylindrica (mabamba), cragostics et aristica (lupumpulu).
Les arbres les plus caractéristiques sont notamment albizia (mutshielengie), antadopsie abyss ima (munyese), scorodophocus zenkeri (mpila), chlorophora excelsa (mufula)
Ces espèces forment un ensemble d’arbres à écorcer juteuses et épaisses qui résistent à l’action du feu de brousse. Cette savane boisée est soumise à une action anthropique qui se manifeste avec beaucoup d’inquiétude par la disparation de certaines espèces.
Hydrographie
Rivière Lomami
Le territoire de Kabinda est établi sur un plateau entaillé par plusieurs rivières parmi lesquelles le Sankuru et la Lomami sont les plus importantes, la première reçoit la Vunayi et la seconde est grossit la Lukashiye,Lubangule, Ludimbi et Lufubu. Les lacs et les rivières y compris les cours d’eau ne sont pas suffisamment poissonneux. Le territoire est traversé par de nombreux cours d’eau.
Richesses du territoire :
Le sous-sol regorge le diamant qui est inexploité. Alors l’exploitation artisanale y bat son plein. Le minerai est exploité, mais ceci étant fait dans l’informel, aucune statistique n’est disponible sur ce point. Une forêt dont l’exploitation des arbres donne la qualité de bois d’œuvre. Le territoire est un grenier agricole avec six bassins de production agricole, c’est aussi un grand producteur de la province d’huile de palme, manioc, maïs et niébé.
Données culturelles
Le pouvoir est détenu par le Mfumu à kabukulu qui est assisté par les membres de sa famille qui sont nommés chefs de groupements. La diversité clanique constitue une richesse culture et de valeurs positives pour son développement :
Dans le territoire de KABINDA on a une ethnie Songe qui domine avec des grandes tribus qui sont :
Belande 30%
Ben’eki 50%
baluba lubangule 12%
Bena budia 8%
Il est à noter que le territoire a quatre grandes tributs belande, ben’eki, baluba lubangule, bena budia et les pygmées dans le secteur de ludimbi-lukula et pratiquent la chasse et la cueillette dont le ben’eki a des clans a son sein comme le Basanga, Bakankala, Bena-milembue, Bena majiba, Bena kiofue, Bakoji. La diversité clanique constitue une richesse culture et de valeurs positives pour son développement.
Langues parlées dans ce territoire
kisongye (70%)
kilande (50%)
tshiluba (40%)
kiluba lubangule (20%)
Swahili (20 %)
Dans ce territoire le kisongye est la langue parlée par la majorité de la population et dans tous les milieux.
Principales activités
Agriculture (50%)
Pêche (4%)
Elevage (4%)
Petits commerces (40%)
Cueillette (2%)
En dehors de l’agriculture vivrière, il existe de plantation des palmeraies et caféiers ; les principaux produits agricoles sont le maïs, le manioc, l’arachide, la banane, pastèques, niébés, patate douce et le soja. Le petit commerce est la deuxième activité la plus importante dans le territoire. Elle s’effectue entre les deux chefs de provinces Lomami et Kasaï-Oriental dans les articles manufacturés et de denrées alimentaires. De très grandes quantités d’huile de palme sont produites et servent aussi bien pour l’autoconsommation que pour la vente dans la province voisine et la fabrication de savons. L’élevage en gros et petit bétails se fait quelque peu mais uniquement pour des besoins d’autoconsommation. Le territoire de Kabinda est un grand producteur d’huile de palme, nous trouvons au moins deux à trois presses d’huile pour la fabrication d’huile et de savon dans chaque village. Il ya aussi dans le territoire l’exploitation de diamant dans le secteur de Ludimbi Lukula,vunayi et Lufubu Lomami mais une exploitation artisanale.
Situation économique
Principales activités des opérateurs économique.
Vente des produits alimentaires
Transport des marchandises
Vente des produits manufacturés, pharmaceutiques
transfert d’argent
Principales activités des PME/PMI
Vente des produits agricoles
Artisanat
Le territoire de Kabinda a généralement des commerçants œuvrant dans le petit commerce. Il n’y a pas d’activités de grande envergure. Quelques familles possèdent des palmeraies et caféiers, et cette production est vendue dans le territoire, ainsi que dans d’autres territoires voisins.
Grandes entreprises locales
Compagnie de grands élevages de la Tshofa, en faillite
La compagnie de grands élevages de la Tshofa est l’unique grande entreprise dans ce territoire. C’est une grande compagnie qui opérait et alimentait aussi bien le territoire de Kabinda que les territoires voisins mais en faillite pour le moment.
Principaux produits agricoles
Maïs (30%)
Manioc (45%)
Arachides (15%)
Niébé (5%)
huile de palme (5%)
Principaux produits non agricoles
Champignons (40%)
viande boucanée (30%)
Termite ou termite zélé (20%)
Chenilles (10%)
Les produits non agricoles les plus consommés dans le territoire de Kabinda sont des produits forestiers non ligneux (champignons, fourmis, termite et chenilles). Ils sont prélevés dans les forêts situées non loin des habitations, et sont consommées durant toute l’année.
Ils sont destinés à la consommation locale et sont trouvés dans tous les 6 secteurs du territoire de Kabinda . la viande boucanée est le fruits de la chasse dans les différents forêts du territoire. Elle est utilisée pour la consommation locale, et revendue dans les territoires voisins.
Principales sources d’énergie
Bois (60%)
Lampes tempête traditionnelle (30%)
Solaire (9 %)
Electricité ( groupe électrogène) (1%)
Le courant électrique est une denrée rare à Kabinda . La SNEL (Société Nationale d’Electricité) n’existe pas. La population utilise les groupes électrogènes des particuliers pour être alimentée. Pour le reste du territoire, ce sont des lampes traditionnelles à huile de palme et des torches qui sont utilisées dans tous les ménages pour l’éclairage la nuit. Les panneaux solaires sont utilisés par différentes structures et ONG internationales installées dans le territoire, ainsi que par quelques ménages. Le bois est utilisé pour la cuisine dans les ménages.
Situation sanitaire
Hôpital général de Kabinda
Nombre d’hôpitaux 5
Nombre de centre de santé 63
Le territoire de Kabinda possède cinq hôpitaux, notamment l’Hôpital général de Kabinda situé dans la cité de Kabinda . On y trouve des services de généraliste, de pédiatrie et gynécologie. 7 médecins et 69 infirmières y travaillent avec une capacité d’accueil de 225 lits.
Une grande partie des médicaments est disponible dans les centres de santé et pharmacies du territoire. Mais quelques médicaments spécialisés nécessitent une commande des mois à l’avance en provenance des grandes villes voisines.
Il est à noter que la plupart de ces structures sanitaires sont en mauvais état. Surtout dans les deux zones de santé (kalonda-Est, ludimbi-lukula) les infrastructures nécessitent une réhabilitation ; l’électricité demeure un grand défi, et un grand souci pour ces deux zones de santé.
Maladies les plus récurrentes
Paludisme (40%)
Infections respiratoires aigües (20%)
Fièvre typhoïdes (19.7%)
Diarrhées simples (15 %)
Malnutrition (5.3%)
Éducation
Enseignement primaire et secondaire
Ecoles primaires 564
Ecoles secondaires 364
Le territoire de Kabinda possède 928 écoles dont en moyenne 50 écoles par secteurs. Il y a ainsi une école primaire et une école secondaire dans chaque secteur. On retrouve en moyenne 6 enseignants dans chaque école. Il est à signaler que la qualité de l’enseignement primaire et secondaire est plus élevée dans les écoles situées dans le chef-lieu du territoire dans la sous division de Kabinda . Et cela se vérifie dans les taux de réussite annuel de chaque secteur.
Enseignement supérieur et universitaire
Universités 2
Instituts supérieurs 5
Il existe deux Universités dans le territoire de Kabinda dont l’université de Kabinda et l’université notre Dame de Lomami ainsi que des Instituts Supérieurs pédagogiques et l’institut supérieur de Techniques Appliquées, et les filières dans ces deux universités sont les sciences sociales, les sciences économiques, sciences agronomiques et les sciences politiques et la médecine.
À l’Institut Supérieur de Techniques Appliquées se trouvent les filières informatiques, polytechnique. Une moyenne de 200 étudiants inscrit chaque année dans chacune de ces instituts. Il faut signaler que seule l’Université de Kabinda a des bâtiments qui lui sont propres et loue des bâtiments pour des bureaux administratifs. L’Université notre dame de la Lomami : les bâtiments lui sont cédés par l’Eglise catholique ; les deux universités peuvent avoir une capacité d’accueillir jusqu’à 1500 étudiants chacune tandis que l’ISP/ISPT/ISTA/ISAV ne peut accueillir que 200 étudiants. L’université de Kabinda compte 3 professeurs, 73 assistants et 20 chefs de travaux.
Accessibilité du territoire
Routes Oui
Voies aériennes Oui
Biefs navigables Non
Train Non
Par voie aérienne, il est possible d’atterrir avec des petits porteurs directement dans le territoire de Kabinda , mais les pistes des deux aéroports ne sont pas praticables. Par voie routière, le trafic s’effectue entre les deux chefs-lieux des provinces du Kasaï-Oriental et du Lomami , au travers de la nationale RN2. Elle relie Kabinda au Kasaï Oriental. Cependant elle est à moitie impraticable.
Réseaux de communication
Africel Non
Airtel Oui
Orange Oui
Tigo Non
Vodacom Oui
Le seul réseau de télécommunication présent sur l’ensemble du territoire est Vodacom, qui couvre tous les 6 secteurs, mais avec beaucoup de perturbations. Orange et Airtel, ne couvrent pas toute l’étendue du territoire, Vodacom n’offre le service M-Pesa que dans la cité de Kabinda . Les cartes prépayées sont disponibles dans le territoire mais aucun réseau de télécommunication n’a un shop de vente des services et produits comme Sim, ni service internet.
Attraits touristiques
Parcs Non
Jardins botaniques Non
Jardin zoologiques Non
Chutes d’eaux Oui
Sites touristiques Oui
Sites sacrés Oui
Il existe une réserve naturelle dans le territoire de Kabinda , dans laquelle on retrouve des espèces phares de singes, d’antilopes et de gibiers. Par manque de suivi, les autochtones tuent beaucoup de ses espèces, avec les feux de brousse, entraînant leur disparition.
Espèces phares de la faune
Antilopes noires
Hippopotames
Singes
Gibiers
Espèces phares de la flore
Limba
Lusanga
Galeries forestières
Opportunités de développement
L’exploitation de minerais : le territoire de Kabinda regorge dans son sous-sol de minerais non exploités, mais l’exploitation de diamant est artisanale, non industrielle et informelle. L’exploitation de minerais d’une manière formelle pourrait créer des emplois et booster l’économie de la province.
L’offre d’énergie : L’eau des rivières et des chutes d’eau fournit une énergie transformable en électricité : l’énergie hydraulique. Les centrales hydrauliques sont installées partout où c’est possible (lorsque le débit de l’eau est suffisamment fort et régulier) et nécessitent des travaux d’aménagement très importants (construction d’un barrage et d’un réservoir). C’est la seule énergie renouvelable réellement exploitée. Nous avons trouvé deux études finalisées de l’électrification du territoire de Kabinda , l’une un projet du gouvernement dit « projet BALABALA » sur la rivière Ludimbi évalué à 5 millions de dollars américains pour alimenter tout le territoire et l’autre pour alimenter. La province de Lomami évalué à 80 millions de dollars américains.
L’artisanat : un élément d’opportunité d’investissement peu sont des opérateurs économiques qui s’y investissent et les rares qui y sont n’améliorent pas la qualité de service. D’où il n’y a pas d’initiative dans ce sens.
L’agriculture : le territoire de Kabinda est à vocation agricole, vue la disponibilité des terres arables et leur accessibilité. La population du territoire est agro-rurale et agro-pastorale mais l’agriculture qui s’y pratique est non industrielle conduisant à une sous-exploitation des sols disponibles. Ainsi le territoire est obligé d’importer des produits dont lui-même est capable de produire ;
L’arachide et le riz par exemple sont des produits cultivés dans le territoire mais à une faible quantité ne permettant pas de couvrir les besoins alimentaires de la population, d’où on fait recours au territoire voisin. L’élevage et la pêche par exemple dans le secteur de baluba lubangule nous trouvons des particuliers avec des cheptels mais la demande en produits animaux en fait que croître aussi longtemps que la population croisse dans le territoire. Si l’agriculture est organisée, mécanisée, industrialisée, cela pourrait engendrer de l’emploi, augmenter la richesse du territoire grâce à l’exportation des produits vers l’extérieur.
Les routes nationales et dessertes agricoles : Le délabrement des infrastructures de transport a finalement condamné les planteurs et éleveurs à une production de survie et de substance, il est vrai que notre pays accuse un déficit dans le domaine des infrastructures routières, et l’abandon des routes de desserte agricoles qui empêchent lamentablement les agriculteurs à réaliser ainsi des grandes ambitions agricoles. Ceci demeure vrai d’autant plus que certaines contrées par l’enclavement dû à l’impraticabilité des routes de desserte agricole assistent quotidiennement au dépérissement des produits agricoles. Ainsi l’urgent s’impose sur la réhabilitation de la route nationale numéro 2 (RN2) qui est impraticable qui relie les deux provinces du Kasaï Oriental et de la Lomami. Si ces routes sont bien aménagées, elles favoriseront l’évacuation des produits agricoles.
Source : Cellule d'Analyses des Indicateurs de Développement (CAID)
-
Ngandajika
-
Territoire de Lubao
-
Territoire de Luilu