Incendie criminel en France : qui est ce ressortissant Rwandais qui a mis le feu à la cathédrale de Nantes?

Par Le lundi, 27 juillet 2020 0

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Le procureur Pierre Sennes a déclaré dans un communiqué que le Rwandais avait avoué au juge d'instruction le 25 juillet avoir allumé trois incendies dans la cathédrale. L'homme encourt “une peine de 10 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d’amende”

Incendie de la cathédrale de Nantes : le ressortissant rwandais écroué

 

 

 

Le 27/07/2020

 

 

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La piste criminelle était bien la bonne… Emmanuel Abayisenga, bénévole rwandais, suspecté d’avoir un lien avec l’incendie de la cathédrale de Nantes, a été officiellement mis en examen et écroué. Samedi 25 juillet, le procureur de la République de Nantes Pierre Sennès a fait savoir qu’il avait été à nouveau placé en garde à vue samedi matin à 6 heures, rapporte notamment Le Figaro. Le parquet de Nantes a ouvert dans la soirée « une information judiciaire des chefs de dégradations, détériorations ou destruction du bien d'autrui par incendie et requis la saisine du juge des libertés et de la détention aux fins de placement de l'intéressé en détention provisoire ». Le Rwandais a par la suite été placé en détention provisoire et encourt « une peine de 10 ans d'emprisonnement et 150 000 euros d’amende », détaille Pierre Sennès. 

 

La piste criminelle déjà « privilégiée » 

Ce bénévole avait pourtant été remis en liberté dimanche 19 juillet. Au lendemain de l’incendie de la cathédrale de Nantes, le ressortissant rwandais, servant de messe, avait été placé en garde à vue puis relâché après plusieurs heures d’interrogatoire. Le laboratoire central de la préfecture de police de Paris avait dépêché à Nantes des ingénieurs spécialisés après l’incendie, Pierre Sennès a également souligné que les premiers résultats de leurs investigations « amènent à privilégier la piste criminelle ». 

Pour rappel, une partie de l’intérieur de la cathédrale Saint-Pierre et Saint-Paul a été ravagée par les flammes, samedi 18 juillet au matin, notamment le grand orgue. Seul gardé à vue parmi la trentaine de personnes entendues par les enquêteurs, le bénévole de la cathédrale, un ressortissant rwandais de 39 ans, avait été « laissé libre au terme de ses auditions », le 19 juillet, avant de reconnaître les faits. Son avocat avait certifié qu’« il n’y a aucun élément qui rattache directement [son] client avec l’incendie de la cathédrale ». La donne semble avoir changé. 

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