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Territoire et ville d'Uvira (Province du Sud Kivu)

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Uvira est une ville, une collectivité-chefferie et un territoire de la province du Sud-Kivu en République démocratique du Congo. Elle est le chef-lieu de la chefferie-collectivité du peuple Bavira, ayant pour chef coutumier Mwami Lenge III, en même temps le chef-lieu du territoire portant le même nom. Elle est parmi les 9 villes socio-économiques principales de la République Démocratique du Congo.

 

 

 

 

 

Territoire et ville d'Uvira (Province Sud-Kivu)

Superficie : 3146 km²
Taille estimée de la population : 1 181 207 hab.
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1 Territoire d'Uvira

 

 

Données géographiques

Localisation : entre 3°20’ et 4°20’ de latitude Sud, 29° et 29°30’ de longitude

Le Territoire d’Uvira fut créé le 28 février 1938 par l’autorité coloniale belge par ordonnance loi No 21/91.
Il est limité au nord par le Territoire de Walungu, à l’Ouest par le Territoire de Mwenga, au Sud par le Territoire de Fizi et à l’Est par le Lac Tanganyika et la Rivière Ruzizi qui le séparent du Burundi.
Le port de kalundu constitue un axe important de communication avec les ports de Moba (Katanga), Bujumbura (Burundi), Kigoma (Tanzanie) et Mpulungu (Zambie)

 

Climat

Le territoire d’Uvira offre un climat semi-aride. Selon la classification climatique de Köppen Wladimir :
Les entités comme Lubarika, Uvira, Kiliba, Luberizi sont dans la zone tropicale de basse altitude Aw1-3, altitude ne dépassant pas 1000 m. La pluviosité annuelle atteint 1600 mm. Une partie du Territoire d’Uvira est située dans les Hauts plateaux d’Uvira, de Sange et de Katobo qui est comprise dans la zone tropicale de haute et moyenne altitude (entre 1000 et 2800 m) avec une pluviosité annuelle de 1600 mm

 

Saison

Une période sèche s’étend de Mai à Octobre, pendant laquelle deux ou trois orages amènent un peu de pluie ; la période humide s’étend de novembre à mai.

 

Type du sol

Les sols sont très sableux, par endroit sablo limoneux, rarement argilo sablonneux.

Le bassin nord-ouest du lac Tanganyika qui englobe le territoire d’Uvira est caractérisé par des affleurements des roches très anciennes (Précambrien) et très récentes (Quaternaires).
En bref, un examen morphologique rapide des terres de cette plaine de la Ruzizi qui occupe une grande partie du territoire d’Uvira suggère la classification suivante : terres noires du groupe de Tchernozium ; des sols du genre Solontchak et des sols alcalins.

 

Température

La température moyenne mensuelle de l’air est comprise entre 22,5° et 25°C ; les moyennes mensuelles des températures maxima journalières croissent en fin de saison sèche (30,5° à 32,5° en septembre) tandis que les moyennes mensuelles des températures minima journalières sont les plus faibles pendant la moitié de la saison sèche (14,5° à 17°C en juillet).

L’insolation relative mensuelle oscille généralement entre 35 et 60 % d’octobre à avril et entre 50 et 80 % de mai à septembre, juillet est le mois le plus ensoleillé.

 

Végétation

Dans le territoire d’Uvira, il existe cinq types principaux de végétation :

Les marais et les prairies mouleuses (à prédominance des toutes sortes des macrophytes ou roseaux);
Les savanes boisées avec des Acacia kirkii essentiellement; – Les bosquets xérophiles ;
Les forêts, qui n’existent plus qu’à l’état de reliques, spécialement dans les zones de transition entre la savane et la forêt par exemple.

 

 

Hydrographie

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Le lac Tanganyika

L’hydrographie de la Cité d’Uvira et la plaine de la Ruzizi est caractérisée par plusieurs rivières d’importance variable. La plus importante d’elles est la rivière Ruzizi, reliant le lac Kivu au lac Tanganyika.
Elle récolte les eaux des plusieurs rivières venant des collines du Burundi et de la partie ouest de la plaine de la Ruzizi. En voici les plus importantes en ce qui concerne la partie congolaise : la rivière Luvimvi à Katogota, la rivière Luvubu à Lubarika, la rivière Luvungi à Luvungi, la rivière Luberizi à Luberizi, la rivière Sange à Sange et la rivière Runingu à Runingu en ce qui concerne la plaine de la Ruzizi en Territoire d’Uvira.
Les rivières qu’on rencontre dans la Cité d’Uvira sont : les rivières Kiliba (se jette dans la Ruzizi), Kavimvira, Mulongwe et Kalimabenge sont les trois grandes rivières qui traversent la Ville d’Uvira pour se jeter directement dans le lac Tanganyika.

 

Particularités du territoire

Pouvoir traditionnel : le pouvoir est détenu par le Mwami qui est assisté par les membres de sa famille qui sont nommés chefs de groupements par le mwami.
Système de parenté : Le système de parenté dans les trois chefferies (Bavira, Bafuliru et de la Plaine de Ruzizi) est le patriarcat. Le père est le chef de la famille et à sa mort il est succédé par son fils aîné.
Le mariage chez les Bavira et les Bafuliru : Actuellement, la dot est discutée entre les deux familles soit en nombre des vaches ou chèvres (chez les Bafuliru) mais souvent elle est convertie en argent (dollars) dont le montant peut atteindre parfois 3.000 dollars américains. Après le versement de la dot, on passait à la cérémonie du mariage

 

 

2. Richesses du territoire

Le sous-sol du Territoire d’Uvira renferme :
La Cassitérite à Lemera et Luvungi, 
l’or à Luberizi et à Bijombo, l’aigue-marine à Ndolera, le fer dans la montagne de Munanira, l’améthyste à Kalungwe.
Mais tout ceci est inexploité. Alors l’exploitation artisanale y bat son plein. Des kilos et des kilos des produits sont exploités, mais ceci étant fait dans l’informel, aucune statistique n’est disponible sur cela.

 

 

Données culturelles

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Grandes tribus

Les Bavira,
Les Bafuliru et les
Barundi de la Plaine de la Ruzizi.

 

Langues parlées dans ce territoire

Le fuliro, le kijoba, le kivira, le swahili.
Le fuliro est une langue parlée de Kiliba à la rivière Ruvimvi. Le Kijoba est une langue parlée de kalyamabenga à la Sanza, jadis frontière entre Vira et Bembe. Le kivira est une langue hybride issue de la rencontre du Fuliru avec le Kijoba qui est parlée depuis Kalyamabenga jusqu’à la Kiliba. D’autres langue comme le Mashi, le Kibembe, et le Kinyarwanda (Kinyamulenge) y sont parlées mais de façon secondaire. Particulièrement le Swahili est celle qui unit tous ces groupes et est la langue la plus parlée.

 

Principales activités

Agriculture

Elevage extensif de bœufs, porcs, chèvres et de la volaille.
Le petit et grand commerce
La vente des produits agricoles et des produits de première nécessité.
L’agriculture est l’activité principale de la population en territoire d’Uvira. Celle-ci se rend en dehors de la cité, spécialement en groupement de Kijaga, Kalungwe, Kitundu, Kabindula, Katala, Kagando et Muhungu où elle a des champs. L’agriculture vivrière constitue le monopole de cette activité agricole.
À côté de l’agriculture s’aligne un élevage extensif de bœufs, porcs, chèvres et de la volaille. Le petit et grand commerce occupe aussi une portion importante de la population. La vente des produits agricoles et des produits de première nécessité en provenance de Bukavu, Burundi, Tanzanie et Zambie constitue le circuit commercial de la population en cité d’Uvira et de ses environs.

 

La pêche

La pêche se pratique principalement dans le Lac Tanganyika, de façon artisanale. Les espèces des poissons capturés sont : Le tilapia, Mikeke, Frétins ou Sardines, Capitaine silures. La pêche industrielle est inexistante et les gros poissons restent éternellement dans le fins fonds des eaux du Lac.

 

Situation économique

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 La division de l’économie du territoire n’est pas en mesure de savoir le nombre d’opérateurs économiques dans le territoire suite au vol des documents qu’elle a connu et cela depuis déjà 5 ans. C’est seulement actuellement qu’ils sont en train d’y travailler, l’identification ayant été reprise à zéro. Le travail partiel déjà réalisé donne les statistiques suivantes, hormis les agents économiques intervenants dans les marchés. : Les opérateurs du secteur Pétrolier : 11. 

Transport maritime : 22. 
Transport terrestre (agences connues) : 15 
Boulangeries : 5, 
Hôtel et Guest houses : 44, Savonneries artisanales : 13. 
Les commerçants gros et détail, s’approvisionnant localement ou à l’extérieur ne sont encore pas tous répertoriés. La FEC non plus ne peut répertorier ses adhérents, la personne qui s’en chargeait ayant perdu la vie il y a deux ans. La nouvelle personne engagée pour cela se recherche encore. N’étant pas permanent, elle est moins performante. Toutefois, le service PMEA répertorie 1145 PME (statistique 2014). Mais ce chiffre n’inclut pas les grandes entreprises de la place pour lesquelles certaines répondent au service de l’économie et d’autre tout simplement à Bukavu. Et le rapport du territoire répertorie 27 grandes entreprises. Dans le secteur informel, 45 agents sont répertoriés, et la pression des autorités locale tend à les formaliser.

 

Principales activités des opérateurs économiques

Commerce des Produits Alimentaires et Divers
Ventes Motos
Boissons alcooliques et gazeuses
Cigarette
Produits Pétroliers

 

Principales activités des PMI

Commerce de gros et de détail (Produits alimentaires et divers)
Artisanat (Meuniers, Savonneries, boulangeries)
Agro-Pastoral
Armateurs (bateaux et ….)
Pétroliers
1145 PME ont été répertoriées par les services de l’IPMEA du territoire. De ces 1145, 1095 ont été contrôlés et ainsi, 1003 entreprises sont en régime Patente et 92 seulement ont un numéro de registre commercial devenu RCCM.
Pour les importations, les 9 premières marchandises clés à l’importation sont les suivantes : farine de froment, sucre de canne, riz décortiqué, sel iodé, Huile végétale, tomates, piles, accessoires des véhicules et véhicule.

 

 

Principaux produits agricoles

Manioc

Patate douce
Pomme de terre
Maïs
Riz 
Parmi les cultures pérennes, nous avons : le bananiers, le palmier à huile, les agrumes, le caféier, le papayer, le avocatier et les manguier.

 

 

Principaux produits non agricoles

Poissons frais
Poissons séchés (Mikéké)
Sable
Viande
Lait (Mashanza et Yogourts). 
Le territoire a un sol sablonneux, ce qui fait que le sable est un produit très disponible en quantité et en prix. Le lac Tanganyika quant à lui fournit en quantité des produits de lac entre autres les poissons frais et ceux traité pour les sécher de façon particulière et sont ainsi appelé « Mikeke ». L’élevage réalisé dans la plaine de la Ruzizi permet d’alimenter le territoire en viande et lait.
Source : Territoire et Division de développement rural

 

Principales sources d'énergie

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Électricité 

Bois de chauffe

Charbon de bois (Braise).
Pétrole
Gaz
 
la SNEL alimente la ville d’Uvira actuellement avec 1,5 MW à cause du déficit énergétique pour des besoins estimés à plus ou moins 6 MW, dégageant un déficit de plus ou moins 4,5 MW. 91% des ménages utilisent le bois comme énergie, soit sous forme de braises ou de bois de chauffe. Ceci constitue un impact certain sur l’environnement forestier. En effet, avec l’agriculture extensive sur les versants des collines et la recherche du bois, le déboisement a été accéléré sur les collines environnant la ville d’Uvira.
La demande est actuellement renforcée par la demande exagérée des boulangers.
Source du commentaire : Rapport enquête socio-économique d’Uvira, la Coopération Technique Belge (CTB ).

 

Situation sanitaire

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Nombre d’hôpitaux 13

Nombre de centre de santé 88
4 zones de santé: Lemera, Haut-plateaux, Uvira, Ruzizi
La ZS de Lemera se situe dans les moyens plateaux d’Uvira, à 88 Km de la cité d’Uvira aavec 1 Hôpital général de référence et 5 Centre Hospitaliers et 24 centres de santé, elle couvre 167356 personnes. La distance moyenne entre les structures de santé et la population varie en fonction des endroits, mais en moyenne situé à 5 Km.
Les infrastructures sont donc en bon état quoi que nécessitant quelques entretiens et l’hôpital est électrifié et desservi en eau potable. L’Hôpital général de référence a une capacité d’accueil de plusieurs place, mais seulement 120 lits sont installés mais jamais ils n’affichent complet.
Cela est particulièrement dû à la proximité des Centre Hospitaliers et CS de la population qui désormais offrent avec une certaine maîtrise le service qu’auparavant n’offrait que l’Hôpital général de référence. Certains des Centre de Santé se sont vue appuyé en infrastructure. Et pour cette année, le gouvernement a aussi fourni avec son projet PESS.
L’hôpital n’a pas des spécialiste et donc non plus pas de spécialité. Pour cause de soins spécialisés, il est important de se rendre à la zone de santé d’Uvira. Et ces médicament sont plutôt rare dans la région et nécessite souvent de faire des commandes, particulièrement lorsque des Dr spécialiste sont de passage à l’hôpital pour soigner. Les médicaments des maladies courants sont disponible, mais à un certain taux.
La ZS des Haut-Plateau se situe dans les hauts plateaux d’Uvira, avec 1 Hôpital général de référence 
et 22 centres de santé, elle couvre 142 560 personnes. La distance moyenne entre les structures de santé et la population varie en fonction des endroits, mais en moyenne situé à 10 Km. L’Hôpital général de référence existe depuis 2010 et est construit en matériaux durable.
Les infrastructures sont donc en bon état quoi que nécessitant quelques entretiens. L’Hôpital général de référence a une capacité d’accueil de 50 lits, mais seulement 42 sont installés et présente les services suivants : Médecine interne, Pédiatrie, Gynéco-obstétrique, maternité chirurgie et Labo. Certains des Centres de Santé se sont vue appuyés en infrastructure, particulièrement la construction par des ONG comme CICR, AMI et CRS.
L’hôpital n’a que 4 Médecins généralistes et pas de spécialiste et donc non plus pas de spécialité en médicaments. Pour cause de soins spécialisés, il est important de se rendre à la zone de santé d’Uvira.
Et ces médicaments de spécialité sont plutôt rares dans la zone et nécessite souvent de faire des commandes, particulièrement lorsque des Dr spécialistes sont de passage à l’hôpital pour soigner.
La zone de santé de d’Uvira se situe dans la cité d’Uvira, avec 1 Hôpital général de référence et 3 Centre Hospitaliers et 18 centres de santé, elle couvre 315008 personnes. La distance moyenne entre les structures de santé et la population varie en fonction des endroits, mais en moyenne situé à 2 Km. Les infrastructures sont en bon état quoi que nécessitant quelques entretiens et l’hôpital est électrifié et desservi en eau potable.
L’Hôpital général de référence a une capacité d’accueil de plusieurs place, et ces place sont presque exploité au maximum avec 443 lits installés.
L’hôpital a des spécialistes, un interne et un chirurgien et donc administre des soins spécialisée pour les malades de la cité et ceux provenant des 3 autres zones de santé du territoire. Les services suivants y sont répertoriés : Médecine interne, Pédiatrie, Chirurgie et gynéco-obstétrique.
Parmi les services annexes, il y a Pharmacie, Radiologie, Echographie, Laboratoire, Soins intensif, dispensaire, Kinésithérapie, Centre de traitement cholérique, Ambulance et Morgue. Les médicaments pour les maladies courants sont disponible et à un prix abordable. Les pharmacies s’approvisionnent facilement dans à Bukavu et au Burundi.
La ZS de RUZIZI se situe dans la cité de Sange à 1 HGR et 5 CH et 24 centres de santé. La distance moyenne entre les structures de santé et la population varie en fonction des endroits, mais en moyenne situé à 5 Km. L’HGR existe depuis des temps anciens et a commencé comme un centre de santé. Difficile de situé la date exacte dans le temps. Les infrastructures sont donc bon Etat quoique nécessitant quelques entretiens et l’hôpital est électrifié grâce à un groupe électrogène fonctionnant à des heures précises de la journée et de la nuit. Il est aussi desservi en eau potable. Sa capacité d’accueil est de plus ou moins 160 lits et la capacité installée est de 139 lits. Les services y organisés sont : Gynécologie, pédiatrie, médecine interne, chirurgie et imagerie (radiographie et échographie). L’hôpital n’a pas de spécialistes (sauf ceux qui peuvent être de passage) et n’administre pas régulièrement des soins de spécialité car pour cela elle renvoie les malades à l’hôpital de référence d’Uvira. Les pharmacies s’approvisionnent au Burundi et à Bukavu. Nombreux sont les ONG qui interviennent dans la structure de santé dans cette zone : PROSANI et CARITAS (construction des infrastructures), ADRA, CODILUSI (pour les médecins spécialistes) PIN et Médecins d’Afrique (Nutrition et cholera).


Maladies les plus récurrentes
Paludisme
Fièvre
typhoïde
Infection respiratoire
Gastro-entérites
Anémie

 


Éducation

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Écoles primaires 570
Écoles secondaires 280
Dont 481 pour la sous division Uvira 1 et 369 pour la sous division Uvira 2

 

Enseignement supérieur et universitaire

Universités             0
Instituts supérieurs 4
ISC- Uvira 
ISTM-Uvira 
ISP-Uvira 
ISDR-Uvira
En 2009, on avait 18 institutions supérieures dont la majorité était des extensions. L’arrêté Ministérielle a suspendu la plus part d’entre elles. La plus part de ces institutions ne remplissaient pas les conditions requises.

 

Accessibilité du territoire

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Route Uvira-Bukavu 

 

Routes               Oui

Voies aériennes Non
Biefs navigables Oui
Train                   Non
La Route Nationale N°5 est l’unique route principale qui relie la ville d’Uvira à la ville de Bukavu au Nord via les escarpements de Ngomo malheureusement non entretenus et au Sud elle relie Uvira à Kalemie en passant par Baraka et Fizi. Cette RN 5 est en grande partie en mauvais état.
Le Port de Kalundu est le 2ème port international congolais situé à l’Est du Congo sur le lac Tanganyika. C’est un port international par ce qu’il connecte la RDC aux pays voisins. Citons : le Burundi, la Tanzanie, et la Zambie.
Malheureusement ce port qui pourtant fort nécessaire à la province et au territoire vu son emplacement stratégique n’est pas entretenu. Même le dragage nécessaire à l’accostage des bateaux n’est pas fait. En conséquence, la quai est presque toute couverte de sable, et les armateurs préfèrent, ou plutôt se voient contraints d’aller accoster dans des ports privés.
Le chemin de fer du grand Lac a été construit en 1902 en sigle « C.F.L » et sa longueur était de : 78 km de parcours. Des voies ferroviaires, il n’existe plus que des hangars abandonnés et des rails sont utilisés pour les poteaux, facilitant ainsi le passage des câbles électriques dans les quartiers et avenues et les rames rouillées dont plus de 90% ont été volés pour être utilisés sur les toilettes rustiques ou fosses arabes. Bien sûr, le chemin de fer n’existe plus et le train non plus.

 

Réseaux de communication

 Africel      Non

Airtel        Oui
Orange    Oui
Tigo         Oui
Vodacom Oui
Ces 4 réseaux de télécommunication fonctionnent correctement dans la cité d’Uvira. Mais plus on s’en éloigne, moins on reçoit le signal. Particulièrement en plein pleine de la Ruzizi, le signal est juste inexistant.

 

 

Attraits touristiques

 

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 Parcs                       Oui

Jardins botaniques  Non
Jardin zoologiques  Non
Chutes d’eaux         Non
Sites touristiques     Non
Sites sacrés             Non
Le Jardin botanique appartient au Centre de Recherche en Hydraulique (CHR). Horsmis le CRH, les autres lieux sont tous éloigné du centre du territoire. Avec le temps, des photos seront fournies.

 

Espèces phares de la faune

 Poissons.

La faune des mammifères et des oiseaux exotiques qui peuplaient la vallée de la Ruzizi et les hauteurs des collines environnant cette vallée a été décimée depuis longtemps par la population en quête de bois de chauffe. Les espèces qui ont pu échapper au massacre se sont réfugiées au Burundi spécialement les espèces vivant dans les zones aquatiques. Citons entre autres : les antilopes, les hippopotames, les crocodiles, les oiseaux aquatiques qui se sont réfugiés dans la réserve de la Rusizi (ou Ruzizi en swahili) de l’Institut National pour l’Environnement et la Conservation de la Nature (INECN) du Burundi. Au lac Tanganyika, la faune piscicole, l’une des plus riches et des plus diversifiées du monde est constituée de plus de 400 espèces des poissons dont plus de 70% d’elles sont endémiques spécialement dans la famille des poissons Cichlidae qui vivent principalement dans la zone côtière. Ces poissons, avec leurs prédateurs constitués des grands poissons communément appelés Sangala ou capitaine sont d’une grande valeur économique avec un potentiel de 200.000 tonnes de prise par an pour toute la cote congolaise.
Source : Monographie du territoire d’Uvira, Octobre 2009.

 

Opportunités de développement

 Le tourisme : Le territoire est plein des sites d’attraits touristiques dont la construction et l’aménagement attirerait plus des touristes et générerait suffisamment des recettes au territoire, à la Province et donc au Pays. Plus encore cela permettrait de créer des emplois pour la population du territoire. La division du tourisme dénombre plus de 7 sites d’attraits touristiques à même d’attirer des touristes. Le tourisme constitue donc une opportunité d’investissement dans le territoire.

L’agriculture : Vue la disponibilité des terres arables et leur accessibilité. Cela dit, d’un côté, ces dernières sont déjà une propriété privée des grands concessionnaires pour lesquels certains d’entre eux font payer l’accès des terres aux paysans pauvres en majorité, et d’autres ne veulent tout simplement pas louer leur terres. De l’autre côté, l’agriculture qui s’y pratique est non industrielle. Conduisant à une sous-exploitation des sols disponible. Ainsi, le territoire est obligé d’importer des produits dont il est lui-même capable de produire. Le Riz par exemple, c’est un produit cultivé dans la plaine de la Ruzizi mais en quantité très faible ne permettant pas de couvrir les besoins alimentaires des ménages. C’est ainsi que les grandes sociétés de la place comme KOTECHA, DATCO importent le riz du Pakistan pour suppléer à la production locale. Un investissement dans l’agriculture moderne serait donc très rentable pour tout agent économique intéressé.
L’artisanat : est une niche encore porteuse d’opportunité d’investissement. Peu sont les agents économiques qui y investissent et les rare qui y sont n’améliorent pas la qualité de service vu la faible intensité de la concurrence. Actuellement des maisons comme AMI CONGO s’y investissent et d’après l’OPEC (Bureau du territoire), les affaires semblent plutôt bien marcher. D’ailleurs de trois entreprises ayant un encours de crédit du FPI (Fond pour la promotion de l’Industrie) sont dans ce secteur avec « la minoterie MK » ou la Rizerie « TABLISCO ». Parmi les demandeurs de crédit dont les dossiers sont en cours au FPI, il y a aussi La Savonnerie « YESU NI JIBU », la Scierie « MUKULIMA » la boulangerie « KATONIE ». Avec cet engouement à y investir, d’aucun dira que c’est un secteur attirant dans le territoire et qui suscite déjà la curiosité des opérateurs économiques.
L’offre de l’énergie :
La cité se développe et la demande en énergie croit, alors que l’offre de l’énergie de la SNEL décroit ou au mieux stagne. Nombreux sont les activités qui sont bloquées par manque d’énergie. La scierie, les activité nécessitant la conservation des produits, l’artisanat et autres. Une offre d’énergie, peu importe la nature privée ou publique de l’offreur serait rentable vu la demande chaque jour élevée des ménages et entreprises. D’ailleurs c’est l’une des raisons pour lesquelles la vente des groupes électrogènes et des panneaux solaires fleurit dans la cité et la construction de micro centrale-hydroélectrique croit dans les milieux ruraux. Le rapport 2014 dénombre 13 micro centrale-hydroélectrique et générateurs collectifs (7 micro centrales et 6 générateurs collectifs) sur le territoire dont 5 sont en construction, 6 sont opérationnels et 2 sont en panne. En attendant, nombreux sont les entrepreneurs qui cherchent à investir mais dont les activités nécessite le stockage et la transformation mais sont limités par la fourniture d’énergie.
L’élevage et la pêche. Le lac Tanganyika est potentiellement riche en produits halieutiques. Plus de 300 espèces de poissons répertoriés dans ce Lac. Mais la pêche qui s’y pratique est traditionnelle et les gros poissons restent pour toujours au fond de l’eau. L’élevage aussi est porteur de potentialités d’investissement. La plaine de la Ruzizi offre un cadre approprié pour l’élevage et la demande en produit d’animaux d’élevage ne fait que croître étant donné l’augmentation croissante de la population du territoire, mais aussi la demande d’autres territoire et particulièrement la ville de Bukavu.
L’offre de l’eau potable cause problème, et c’est seulement un pourcentage faible de la population qui est desservit en eau potable. D’après le président de la FEC, seulement 1% de la population du territoire a accès à l’eau potable de la Regideso.
Mais pour tout ceci, un travail colossal doit être fait en amont. En effet, les opérateurs économiques sont confrontés à une multiplicité des taxes combinée à une hausse de ces dernières. Si on ne considère que la douane, l’arrêté du président qui propose 4 services à la douane n’est pas respecté. 
Aussi, les infrastructures sont en très mauvais état. Les taxes sont perçues par les services de l’Etat, mais les retombées ne sont pas visibles. Les opérateurs économiques se plaignent du fait qu’Uvira n’est toujours pas une ville pour pouvoir gérer ses recettes afin de travailler pour la population. Répondre à Bukavu sur tous les points, vu le statut du territoire, semble inefficace pour booster le développement et créer des opportunités d’investissement. (les dires de ces opérateurs).
-Source : Cellule d'Analyses des Indicateurs de Développement (CAID)

 

 

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2 La ville d'Uvira

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Dans ce point, il s'agit de faire une étude monographique de la ville d'Uvira en commençant par son historique et puis sa situation géographique, politico-administrative, socioculturelle, démographique et économique.

 

1. Histoire de la ville d'Uvira

 Uvira est une cité côtière située au bord nord-ouest du lac Tanganyika, un lac dont sont riverains quatre pays : le Burundi, la République Démocratique du Congo, la Tanzanie et la Zambie.

De la Cité d’Uvira, on peut  se rendre, par voie lacustre à Bujumbura la capitale du Burundi, à Kigoma, le chef lieu de la Province tanzanienne de Kigoma, à Mbala la ville zambienne du Nord à la frontière avec la Tanzanie, à Bukavu le chef lieu de la Province du Sud-Kivu, à Kalemie, ville de la Province du Katanga, et au Rwanda.
La cité d'Uvira se trouve dans le territoire d'Uvira officiellement découpé en 6 cités dont : la cité d'Uvira, la cité de Kagando, la cité de Runingu, la cité de Sange, la cité de Luberizi et enfin la cité de Lemera.

Ces cités ont été créées le 29 juin 1987 à Gbadolite par le président du Zaïre (Mobutu Sese Seko) par l'ordonnance-loi n° 87238 du 29 juin 1987, portant création et délimitation des cités de l'ancienne région du Kivu.

Cependant, suite aux contestations et aux refus des chefs coutumiers, 3 cités seulement sont opérationnelles à savoir la cité d'Uvira, la cité de Kagando et celle de Sange.

La population de la cité d'Uvira, en générale est de 178.413 habitants avec une densité de 8.611 habitants par km2.

 

 

2. Situation géographiques

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La ville d'Uvira est située dans le territoire d'Uvira, province du Sud - Kivu. Elle est comprise entre le lac Tanganyika et la chaîne des montagnes de Mitumba. Elle a une superficie estimée à 16 km2. Elle se trouve à 13°15' de latitude Nord et 29° 8' 45'' de longitude Est et à plus ou moins 750 m d'altitude.
Elle est limitée :
- Au Nord : par la cité de Kagando-Kiliba ;
- Au Sud : par la rivière Ruzizi ;
- À l'Est : par le lac Tanganyika ;
- À l'Ouest : par la chaîne des montagnes de Munanira.
De sa géographie, la cité d'Uvira est un carrefour sur lequel passent ceux qui vont et reviennent du Burundi, de la Tanzanie, de la Zambie et du Katanga. Elle est voisine à la capitale burundaise et fréquemment visitée par les habitants de cette capitale.

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Source : memoireonline. ( Mission des institutions d'enseignement supérieur et universitaire et les attentes de la population en cité d'Uvira, par Théodore BAHIMBA NYEMBO, Université de Bukavu) de Bukavu)

Date de dernière mise à jour : samedi, 16 février 2019

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