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- Liste des parcs nationaux, domaines et réserves de chasses de la République démocratique du Congo

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La République démocratique du Congo possède neuf parcs nationaux et une soixantaine de domaines de chasse et réserves, gérés par l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), couvrant 10,47 % du territoire. Ces parcs permettent de conserver tant les rivières, le fleuve, les forêts, les animaux, les lacs, les volcans, les montagnes que les plaines.

 

 

RDC : Liste des parcs, domaines et réserves

Les sites classés patrimoine mondial de l’UNESCO sont indiqués à l’aide de PM, et les sites Ramsar avec R.

 

Les Parcs Nationaux

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Parc National

Un parc national est une portion de territoire dans laquelle la faune, la flore et le milieu naturel en général sont protégés des activités humaines.

 

L’Institut Congolais pour la Conservation de la Nature gère à ce jour, un patrimoine naturel et culturel constitué de: neuf parcs nationaux et 63 réserves apparentées (domaines de chasse et réserves de faune) représentant environ 9% de la superficie de la République Démocratique du Congo (± 215.000 Km²), et repartie à travers toute l’étendue du pays. Avec des spécificités fauniques et floristiques peu Communes et un pouvoir attractif immense.

Les neuf Parcs Nationaux sont :

  • Parc national de la Garamba (PM)
  • Parc national de Kahuzi-Biega (PM)
  • Parc national de Kundelungu
  • Parc national de la Maiko (PM)
  • Parc marin des Mangroves (R)
  • Parc national de la Lomami (en cours de création)
  • Parc national de la Salonga (PM)
  • Parc national de l’Upemba
  • Parc national des Virunga (PM,R)

 

PARC NATIONAL DE LA VIRUNGA

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Situé en bordure de Rift Albertin, le parc national des virunga est l’une des aires protégées les plus spectaculaires d’Afrique. Des lacs aux volcans en activités, aux savanes, en passant par les forêts sèches, les forêts denses humides, les zones alpines afro-tropicales, on peut être tenté de prétendre que ne manquant que le désert et la mer parmi les biomes présents dans le parc national des Virunga. Premier parc d’Afrique, il fut créé en 1925 pour protéger les gorilles de montagne établis sur les pentes des volcans Virunga. Il fut plus tard étendu au nord pour inclure les plaines herbeuses de la Rwindi, le lac Edouard, les forêts denses humides de la vallée de la Semeliki et le massif du Rwenzori avec ses neiges éternelles. Le parc national des virunga est contigu avec six autres aires protégées situées dans les pays voisins(le parc des volcans au Rwanda ; les parcs nationaux Mgahinga, Bwindi, Queen Elizabeth, Rwenzori et Semliki en Ouganda) qui sont autant de réservoirs communs pour les espèces animales. Les parcs nationaux de Bwindi et du Rwenzori sont tous les deux des sites du patrimoine mondial.

La très grande variété d’habitats implique que le parc des Virunga ait la diversité de faune et de flore la plus élevée en RDC. Des 2.077 espèces de plantes identifiées dans le parc, 230 sont endémiques aux montagnes du Rift Albertin. Dans une région ne représentant que 0.3% de la superficie totale de la RDC, les Virunga abritent plus de la moitié des espèces des mammifères connues dans le pays, (2018 sur 415 espèces dont 22 espèces de primates) et deux tiers des espèces d’oiseaux (706 sur 1094 espèces dont 25 sont endémiques à la vallée du Rift). En plus de la célèbre population de gorilles de montagne, estimés à 700 individus répartis entre la RDC, l’Ouganda et le RWANDA ? LE Parc national des virunga abrite au Mont Tchiaberimu une petite population d’une autre sous-espèce de gorilles, le gorille de Grauer. Les chimpanzés étaient à la base d’une industrie touristique florissante qui générait annuellement en droits d’entrée jusqu’à 500.000USD. Entre 2008 et 2009 le secteur des gorilles a été occupé par les forces rebelles, suscitant l’inquiétude pour la survie de la population de gorilles. Craintes infondées car les rebelles semblent avoir compris l’intérêt de maintenir en vie les grands singes puisque dès les premiers moments de leur occupation de la zone, ils avaient entrepris d’organiser des excursions touristiques. Des recensements récents ont également confirmé la présence d’une autre espèce emblématique de la RDV, l’okapi, qui n’avait plus été observée dans le parc depuis 50 ans.

Avec plus de 1000 km de délimitations et 200 km du nord au sud, le p arc national des virunga est particulièrement vulnérable aux pressions du fait de sa position géographique mais également de par sa forme étroite et allongée. Par ailleurs, les sols volcaniques fertiles supportent une des densités humaines les plus fortes d’Afrique, avec près de 600 habitants/km² à certains endroits. La dernière décennie, caractérisée par la guerre civile, a connu une augmentation dramatique des incursions dans le parc, entraînant une recrudescence du braconnage. Les hippopotames autrefois nombreux dans la zone centrale du parc sont passés de 23000 en 1989 à moins de 500 aujourd’hui. Les populations de la plupart des espèces savanes (éléphants, buffles et antilopes) ont décliné de la même façon. Les villages de pêcheurs se sont multipliés. Il s’agit ici d’un véritable problème puisque sur les 80 espèces de poissons des lacs Edouard et Georges, connus à ce jour, 60 sont endémiques.

Les déboisements, en particulier dans les plaines de lave autour des deux volcans actifs, qui fournit du bois de chauffe et du charbon de bois à la ville de Goma en pleine expansion, est la principale menace à l’intégrité du secteur sud du parc. Il est extrêmement difficile de stopper ce phénomène du fait des multiples intérêts et groupes en présence, incluant parfois les militaires, les autorités locales et même le personnel du parc. Enfin, l’intérêt croissant pour les réserves de pétrole et de gaz présentes dans la vallée du Rift, pour lesquelles plusieurs permis d’exploration sont en attente de promulgation présidentielle, constitue une menace à l’intégrité du complexe d’aires protégées partagé entre Ouganda, RDC et Rwanda.

 

SITUATION GEOGRAPHIQUE

Coordonnée géographique ; 0°55’N -1°35’S et 29°1’O - 30°00’E Superficie ; 7,900 km², Altitude ; 798-5.119m Espèces phares : Grilles de montagne, Eléphants, Hippopotames Valeur environnementale : habitat de forêt de bambous

 

MENACE

  • Occupation illégale du parc, notamment sur les rives ouest du lac Edouard.
  • Production illégale de charbon de bois dans les forêts sèches du secteur sud.
  • Braconnage des grands mammifères, notamment l’hippopotame, dans les secteurs centre et nord du parc.
  • Pêche clandestine, présence des groupes armées et envahissement par des creuseurs clandestins des minerais.

 

SITE OFFICIEL

 

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Parc national de la Garamba10990046 1668394576713187 4117766152127356081 n copie 2 copie 7

Créé le 17 mars 1938 par décret royal belge, pour la protection du Rhinocéros blanc du Nord, de la girafe congolaise et de l’éléphant d’Afrique ; placé sous administration de l’ICCN par décret 69/72 ; Site du Patrimoine Mondial de l’UNESCO depuis 1980 ; sur la liste en péril en 1984 puis en 1992

Le parc national de la Garamba revêt une importance particulière pour le réseau d’aires protégées de la RDC car sa position à la limite septentrionale des mosaïques savane-forêt lui attribue une biodiversité unique. La partie sud du parc est dominée par des savanes herbeuses arbustives. Le long des rivières Dungu et Garamba s’étendent des mosaïques de forêt-galerie, de forêts et de fourrés. Plus au nord, la végétation est essentiellement un mélange de terres boisées, de forêts sèches denses, de forêt-galerie et de petites zones marécageuses. De manière contrastée, les domaines de chasse en périphérie sont dominés par de denses savanes arbustives et un mélange de savanes boisées et de forêts.

L’espèce emblématique de la Garamba est le Rhinocéros blanc du nord dont la dernière population extrêmement menacée, était encore récemment confinée au parc national de la Garamba. Garamba est également célèbre pour ses importantes populations d’éléphants qui montrent des caractéristiques morphologiques communs entre l’espèce de forêt et celle de la savane. Parmi les espèces typiquement savanicoles, on compte une sous-espèce de girafe congolaise endémique à la Garamba, l’antilope Roanne et le bubale. Les espèces forestières évoluant dans les forêts-galeries incluent le chimpanzé, 8 petits primates (babouins, colombes et cercopithèques), 3 céphalophes, le bongo, le potamochère et l’hylochère.

Les populations autochtones sont les Azande qui pratiquent une agriculture de subsistance et la chasse. Les densités de population humaines sont faibles (environ 4 habitants/km²) mais les dynamiques sociales et la sécurité de la région ont été sérieusement affectées par les conflits en RDC tout comme par ceux qu’ont connus les pays voisins tels le Soudan et l’Ouganda. Au début des années 1990, la guerre au Soudan a conduit à l’installation de près de 80.000 réfugiés dans des camps à l’est et à l’ouest du parc. Les milices soudanaises bien armées et organisées ont régulièrement visé le parc pour y braconner viande, ivoire et corne de rhinocéros. Depuis 2005, les rebelles ougandais de l’armée de Résistance du Seigneur (LRA) se réfugient régulièrement en RDC pour éviter l’armée ougandais. En janvier 2009, une attaque sur la station de Nagero a occasionnée la destruction des équipements vitaux (d’une valeur de 1,6m$ US) et la mort de dix personnes, parmi lesquelles du personnel de l’ICCN et des membres de leurs familles.

Les populations animales ont décliné de façon drastique au cours des dernières années. En 2006, les éléphants et les buffles étaient estimés à respectivement 3.800 et 8.000 individus, à comparer respectivement aux 11.000 et 25.000 de 1995 et aux 20.000 et 50.000 de la fin des années 1970. Il y a également de sérieux doutes quant aux chances de survie de la dernière population au monde de rhinocéros blanc du nord. En 2004, alors qu’il subsistait une dizaine d’individus, il avait été proposé de déplacer un groupe de 5 reproducteurs vers un site plus sécurisé. L’idée avait finalement été rejetée par le gouvernement devant l’opposition des communautés locales à ce projet. En 2006, seuls 4 individus étaient recensés et plus aucun n’a été vu depuis. Aucune observation n’a été fait depuis novembre 2007 et il est possible que la sous-espèce soit désormais éteinte.

En mars 2006, un recensement aérien couvrant 4.400km² de la partie sud de la Garamba et les domaines de chasse adjacent a été conduit par le groupe spécialiste du rhino africain de l’UICN pour le compte de la Fondation African Parks qui gère le parc national de al Garamba sous contrat avec l’ICCN depuis septembre 2005. Bien que le recensement n’ait couvert qu’un tiers de la Garamba, les résultats ont montré des signes encourageants de récupération des populations d’éléphants, de buffles et d’hippopotames. Il y avait également une amélioration importante du ratio entre carcasses veuilles et récentes, les observations montrant que les anciennes étaient bien plus nombreuses que les récentes, témoignant d’une réduction de la pression du braconnage.

 

SITUATION GEOGRAPHIQUE

Situé en Province orientale, Territoires de Dungu, Faradje, Watsa et Aba ; Coordonnées géographiques : 3° 45’ – 4° 41’ N, 28° 48’ - 30° 00’ E, altitude : 710 – 1.061 m Superficie : 4.920 km² ; formant un complexe de 10.000 km² avec ses 3 domaines de chasse (Azande, Mondo-Missa, Gangala na Bodio) Espèces phares : Eléphants, Girafe, Bongo, Chimpanzé Végétation : savane herbeuse, savane boisée, galerie forestière, marécage

 

MENACE

  • Braconnage du rhinocéros, Eléphants et du Buffle par des chasseurs locaux, et par les cavaliers fortement armés et bien organisés.
  • Isolement et infrastructures en ruines.
  • Présence de dizaines de milices de réfugiés soudanais dans la périphérie du parc.
  • Exploitation de l’or et du diamant dans les réserves de chasse adjacentes au parc.

 

 

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Parc national du Kahuzi-Biega

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Créé par ordonnance loi n° 70-316 du 30/11/1970 originellement pour protéger l’habitat du gorille de Grauer, une sous espèce endémique à la RDC, le parc fut par la suite étendu pour y inclure les forêts de basse altitude vers l’ouest avec une superficie total de 600.000ha. En 1980 le parc de la Kahuzi-Biega est inscrit sur la liste des sites du patrimoine mondial. Une si grande variation altitudinale de 600à 3.300 m est rare pour un parc national en Afrique. Partout ailleurs sur le continent, les forêts de moyenne altitude ont laissé la place aux activités agricoles. Les terres autour du secteur le plus élevé du parc sont fortement peuplées avec des densités atteignant jusqu’à 300 habitants/km². A l’ouest, dans le secteur de plus faible altitude, les densités sont inférieures à 30 habitants/km². La culture sur brûlis domine les pratiques agricoles même si celles-ci sont de plus en plus délaissées au profit d’activités artisanales minières (or, diamants, coltan, étain).

Situées au centre du Rift Albertin, les forêts du parc national du Kahuzi-Biega affichent une diversité floristique exceptionnellement forte avec 1.171 espèces identifiées dont 145 endémiques au Rift Albertin. Aux forêts tropicales humides à canopée fermée de moyenne et basse altitude s’ajoutent des habitats tout aussi importants tels que les forêts de bambous, les forêts marécageuses, les forêts tourbières, les forêts de fougères arborescentes et les prairies de haute altitude. Cette diversité floristique se double d’une diversité animale tout aussi exceptionnelle comptant 136 espèces de mammifères tels que : les gorilles de plaine, les Eléphants, les Chimpanzés, l’Okapi (dont 15% endémiques au Rift Albertin) et 335 espèces d’oiseaux (dont 29% endémiques au Rift Albertin).

 

Situation géographique

Le parc National de la Kahuzi-Biega (PNKB) est localisé à l’Est de la République Démocratique du Congo. Il s’étant sur 6000km², avec une altitude variant de 600 à 3308 m. il tire son nom de deux montagnes qui dominent sa partie de « haute altitude » : le Mont Kahuzi (3308m) et le Mont Biega (2790m). Le PNKB couvre les territoires administratifs de Kabare, Kalehe, Shabunda, et Walungu dans la Province du Sud-Kivu ; de Walikale dans la Province du Nord-Kivu et de Punia dans la Province du Maniema.

 

Tourisme  

Grâce à un programme d’habitation, le Parc national de la Kahuzi-Biega (PNKB) est le seul endroit au monde où il est possible pour les touristes d’observer le gorille de Grauer (Gorilla beringeigraueri) dans son milieu naturel. Ce dernier est le plus imposant des 3 sous espèces de gorilles. Sa visite constitue une des attractions majeurs du PNKB mais aussi une aventure éco-touristique inoubliable.

 

Conditions de visite

  •  Marche à pied en forêt dense humide de montagne
  • Port de chemises et pantalons longs et souliers solides
  • Une bonne condition physique générale est requise
  • Silence et respect de l’environnement naturel sont attendus (gestion de ses propres déchets)
  • Une distance de sécurité avec les animaux de 10m minimum est exigée
  • Ne pas utiliser le flash pour les photographes.

 

Menace

La guerre civile a eu un effet dévastateur sur la faune du PNKB avec un braconnage qui se généralisa pour approvisionner en viande de brousse la ville de Bukavu en constant développement pendant les années 1990 ; le feu de brousse incontrôlé, la coupe des bois, extraction minière artisanale, violation des limites, occupation illégale des fermes et cultures, conflit homme-animal, coupe de bois de chauffe. En 1997 le parc de la Kahuzi-Biega est placé parmi les sites du patrimoine mondial en péril 
 

But1?SITE OFFICIEL DU PARC NATIONAL KAHUZI-BIEGA 

 

 

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Parc marin des mangroves  

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Le Parc Marin des Mangroves (PMM) est une réserve naturelle intégrale qui a été créée par arrêté ministériel no° 0044/CM/ECN/92 du 2 mai 1992 en vue de protéger le biotope spécial du littoral atlantique et les ressources biologiques caractéristiques de zone humides dont la forêt des mangroves à palétuvier, le lamantin, la tortue, plusieurs espèces d'oiseaux aquatiques et, de contribuer à la promotion du tourisme dans l'axe Kinshasa-Océan. 
Le Parc Marin des Mangroves est situé l'embouchure du Fleuve Congo dans la province du Kongo-Central. Elle a une superficie de 768 km² dont 20 % sont situés dans l’océan Atlantique. Le PMM est une zone RAMSAR. 
Le PMM est subdivisé en deux zones : (I) la Zone A de protection intégrale proprement dite comprenant la majeure partie des mangroves à palétuviers et constituée d’îlots et des chenaux et, (2) la Zone B de protection partielle. Celle-ci est divisée en deux parties dont l'une située à l'Est des mangroves comprend la savane humide dénudée avec des étangs et l'autre constituée d'une bande côtière de deux kilomètres de large le long de l’océan Atlantique dans les eaux marines allant de Malongo à la frontière avec l'enclavement de Cabinda jusqu'à la pointe de Banana.

 

Partenaires

Il n'existe pas de partenaires qui appuient le PMM financièrement. L'OCPE est le seul partenaire qui soit actif au niveau du PMM mais uniquement dans le domaine des enquêtes, prospections et recherche. Une plate-forme récente de trois ONG locales, ACODES, CCPN et ADEC offrent la possibilité de collaborer avec le site dans le domaine du reboisement du fait que celui-ci va contribuer à réduire la pression sur les mangroves.

 

La biodiversité

La faune

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Il n'existe pas à ce jour d'inventaires quantitatifs de la faune qui aient été conduits dans le PMM depuis sa création en 1992. Cependant, la connaissance sur les différentes espèces existe (cfr enquêtes de l'OCPE et celle de la mission sur les états de lieu). Il y aurait au moins seize (16) espèces animales au PMM. C'est le cas notamment du lamantin, du buffle, du potamochère, cercopithèque (sp.), de l'hippopotame, de la tortue, du céphalophe (sp.), du sitatunga, du guib harnaché, pour ne citer que celles-là. Il y aurait en outre. 24 espèces d'oiseaux (deux îles inventoriées), 40 espèces de poissons et 13 espèces de reptiles.

 

Les habitats

LLes types de végétation de la Zone A sont constitués de la végétation aquatique flottante, semi aquatique des berges, des sols hydromorphes réparties en forêts marécageuses, en forêts périodiquement inondées et, en forêts de mangroves. La Zone B est principalement composée de savane. Cependant, il est à signaler que les inventaires partiels de la flore dans les deux îles précités ont révélé l'existence de 53 différentes espèces floristiques. En ce qui concerne la flore, les forêts des mangroves sont, dans l'ensemble, relativement intactes. Il en est de même des formations savanicoles de la Zone B.

 

Menace à la biodiversité

La faune et les habitats du PMM sont menacés directement par :

  • le braconnage et la destruction des habitats en ce qui concerne la faune terrestre.
  • la pollution des eaux due à l'exploitation pétrolière.
  • la pêche incontrôlée aux filets de petites mailles pour la faune ichtyologique ainsi que pour les habitats,
  • la coupe de bois et de la chaume pour la construction, la fabrication du charbon le bois de chauffe.

  • En outre, l'augmentation de la population dans la ville de Muanda (suite à l'exode de la population de Kinshasa vers Muanda et au retour des réfugiés congolais en provenance de l'Angola), le chômage, la commercialisation de plus en plus importante des produits de la faune et de la flore jeune sont des menaces indirectes qui guettent la faune et la flore du PMM. 
    Toutes les menaces énumérées sont encore contrôlables

 

Le tourisme

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Le site offre aux touristes des nombreuses potentialités d’observation de la flore et de la faune qu’il contient, et par le milieu humide exceptionnel qui le caractérise, les attractif des forêts des mangroves sont globalement intactes, les randonnées à travers les chenaux qui les serpentent, la pêche sportive entre les différentes îles des mangroves et au niveau de l'océan et l'existence d'une belle plage qui donne accès à l'océan ;

  • Promenade sur les multiples canaux sillonnant les îles de Mangroves (où pullulent crabes et poissons amphibies) à la découverte des oiseaux et des singes qui peuplent cette forêt particulière;
  • les derniers hippopotames du Bas-Congo à Luango-Nzambi;
  • Observation de lamantins à partir de plateformes dédiées;
  • Visite de villages aux habitations traditionnelles faites à partir du palmier raphia et posées sur des montagnes de coquilles d’huîtres d’eau douce blanchies au soleil;
  • Plongée avec les pêcheurs d’huîtres d’eau douce et remontée de nasses avec les pêcheurs de Cossas;
  • Pêche sportive et activités récréatives sur la plage océanique avec une bande de sable de grande qualité;
  • Dégustation de produit de mer

 

La conservation communautaire

Il existe au PMM de réelles potentialités de conduire un programme de conservation communautaire à travers (1) la chasse traditionnelle et (2) la pèche dans la zone B. Ces deux activités constitueraient les meilleurs arguments pour collaborer avec les populations locales dans la gestion de la zone précitée. L'agriculture constituerait aussi un domaine de collaboration avec les populations locales.

 

Aspects socioéconomiques et politiques

Les relations entre les populations et l'ICCN sont globalement caractérisées par une grande incompréhension relative à l'accès aux ressources et au sentiment d'expropriation des terres. Pour elle, l'ICCN non seulement lui interdit l'accès aux ressources mais ne lui offre pas en échange des solutions alternatives. Il y a aussi la récurrente question d'indemnisations réclamées par le pouvoir coutumier pour les terres concédées à la conservation de la nature. Le succès de toute politique de conservation communautaire devrait en tenir compte. Dans le cas du PMM, la zone B serait affectée à une utilisation contrôlée des ressources naturelles avec les populations locales.

 

Documentation et archives

Suit aux pillages, le parc est la phase de reconstitution de la documentation. Un certain nombre des documents importants sur le PMM n'existe pas au niveau de ce site. Il s'agit de: (1) Prospections faites par l'ICCN en 1983 et 1984, (2) Etudes effectuées par l’UNESCO en 1984 et, (3) Enquête sur les vacances de terre effectuée par l’ICCN.

 

 

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Parc national de la Salonga

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Créé par l’ordonnance n° 070/-318 du 30 novembre 1970, Le parc national de la salonga est la plus grande aire protégée de forêt dense humide du continent africain. Le parc abrite une forêt de type guinéo-congolais dominée par des légumineuses de la famille Caesalpinacea, avec de larges inclusions de marécages et de forêt-galerie. Des clairières riches en sels minéraux (appelées aussi salines ou botoka njoku), attirant les grands mammifères et en particulier les éléphants. La présence de deux genres de primates endémiques (les bonobos et le singe des marais), ainsi que d’une espèce endémique (le singe nymphe des bois) et de plusieurs sous-espèces endémiques de primate font du parc national de la salonga une aire protégée remarquable d’un point de vue biogéographique. La très grande superficie du parc lui confère en outre une importance en termes de régulation du climat et de séquestration de carbone.

Les densités de populations humaines sont très basses dans cette zone reculée, en moyenne environ 2,4 habitant/km². L’exploitation des ressources naturelles représente plus de 95% des activités humaines (agriculture, pêche, chasse, produits forestiers non ligneux –PFNL). Le marasme socio-économique résultant des 20 dernières années de conflit a rendu les populations locales encore plus dépendantes de l’exploitation des ressources naturelles pour générer des revenus. Deux populations vivent dans les limites du parc. Les Kitwalistes, une secte religieuse, s’est réfugiée au nord-est du bloc nord dans les années 70 et y est toujours présente, comptant entre 3.000 et 4.000 membres. Dans le bloc sud les Iyaelema, appartenant à l’ethnie Mongo, qui ont refusé de quitter les terres de leurs ancêtres lors de la création du parc, occupent actuellement 8 villages en raison d’un accord tacite fixant les activités permises.

Malgré sa taille et son apparente inaccessibilité, des études récentes ont montré que les populations animales ont diminué durant la période d’instabilité politique. En fait, les rivières offrent des voies d’accès aisées aux braconniers et aux groupes armés, incluant les factions non contrôlées de l’armée, qui pénètrent profondément dans le parc pour ramener ivoire et viande de brousse. Des quantités massives de gibier sont désormais écoulées sur les marchés éloignés de Kinshasa ou dans la province du Katanga où les prix de ces denrées jusqu’à dix fois supérieurs à ceux des villages et campements implantés autour du parc. Toutefois, un recensement de la faune publié depuis 2006 par le partenaire fait état d’une population de bonobos estimée à 14.800 individus, chiffre reflétant une dynamique de population saine.

 

Situation géographique

Le parc national de la salonga est localisé entre les provinces de l’Equateur, Bandundu et les deux Kasaï dans la République Démocratique du Congo. Sa superficie s’étend sur 36.000 km² et subdivisé en 2 blocs (Nord et Sud) séparés par un corridor de 14 km de large.

2ème plus grand parc forestier au monde après celui du Canada, il abrite de nombreuses espèces animales endémiques dont le paon congolais (Afropavo congensis). 
À sa création, il comptait un nombre important d’éléphants estimé à environ 140.000 individus; ce qui, entre autres, lui a valu son inscription sur la liste des biens du Patrimoine mondial. En 1982, Alar Bloom décide d’effectuer une recherche au vrai sens du mot pour déterminer de façon stricte la densité des éléphants. 
Au terme de 3 transects de 5 km effectués, il estima leur nombre à +/- 80.000 éléphants. 
L’instabilité politique qui a secoué le pays entre 1990 et 2005 a causé d’énormes préjudices à plus d’une structure du pays et n’a pas épargné la conservation de la nature. Le Parc National de la Salonga connait durant cette période le braconnage le plus accru de son histoire. Vers les années 1999 il est classé sur la liste du patrimoine mondial en péril.

 

 

 

 

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Domaine de chasse

Un domaine de chasse, est une zone où des espèces-gibier sont mises à disposition de chasseurs locaux ou prêts à venir de loin pour trouver là, des espèces devenues rares dans la nature. Il peut ainsi donner lieu à une forme de tourisme

 

 

63 Réserves et domaines de chasse :

 

  • Domaine de chasse des Alunda et des Tutshokwe
  • Domaine de chasse des Azandés
  • Domaine de chasse de la Basse Kando
  • Domaine de chasse de Bili-Uere
  • Domaine et réserve de Bombo-Lumene
  • Domaine de chasse de Bukama
  • Domaine et réserve de Bushimaie
  • Domaine de chasse de Gangala-na-Bodio
  • Domaine de chasse de Gungu
  • Domaine de chasse de la Luama
  • Domaine de chasse de Lubudi-Sampwe
  • Domaine de chasse de Kaniama Kasese
  • Domaine de chasse de Kiziba-Baluba
  • Domaine de chasse de Maika-Penge
  • Domaine de chasse de Mangai
  • Domaine de chasse de Mituaba
  • Domaine de chasse de Mondo-Missa
  • Domaine de chasse de Muanza
  • Domaine de chasse de Mufufya
  • Domaine de chasse de Mulumbu
  • Domaine de chasse de Mwene Kay
  • Domaine de chasse de Mwene Musona
  • Domaine de chasse du plateau de Kundelungu
  • Domaine de chasse de Oshwe
  • Domaine de chasse de Rubi-Tele
  • Domaine de chasse de Rutshuru
  • Domaine de chasse de Sandoa
  • Domaine de chasse de la Sakania
  • Domaine de chasse de Swa-Kibula
  • Domaine de chasse de Tshikamba

 

  • Domaine de chasse de Bili-Uere

Créé en 1974 sur une superficie de 6 millions d’hectares couverte de forêts secondaires et galeries forestières, ce domaine de chasse a pour but de préserver les derniers spécimens d’élands de derby. Il propose des safaris photos et des parties de chasse encadrées afin de contrôler l’action du braconnage dans cette zone frontalière entre la République Démocratique du Congo, le Soudan et la République Centrafricaine. On y trouve aussi le chimpanzé à face claire et l’éléphant de forêt. 

 

  • Domaine de chasse de Bombo Lumene  

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Le Domaine et la Réserve de Chasse de Bombo-Lumene ont été créés respectivement par Arrêté 07 du 10 février 1968 pour la partie « Domaine » et par Arrêté 00621 du 16 avril 1976 pour la partie « Réserve » implantée en son sein. L'étendue totale du Domaine est d'environ 350 000 ha. La Station de Bombo-Lumene est située à 150 km de Kinshasa, sur le plateau des Batéké.

 

Gestion financière et budgétaire

Bombo Lumene reçoit du Gouvernement de la RDC une subvention destinée à la paie de salaires des agents.

Partenaires

Bombo Lumene bénéficie de l'appui des ONG et le partenaire « GIZ » Bombo Lumene fait partie des sites qui seront éventuellement appuyés par l'Union Européenne dans le cadre de son programme en faveur du secteur environnemental de la RDC.

 

La biodiversité

 

La faune

Lors de sa création, Bombo-Lumene possédait une faune riche et variée propre aux savanes : éléphant, buffle, hippopotame, cobe Défassa. Guib harnaché, céphalophe de Grimm. Lion... La pression humaine doublée d'un braconnage intensif provenant de chasseurs de Kinshasa et des environs ont largement entamé ce potentiel faunistique de sorte que ne subsistent que quelques populations décimées de buffles, d'hippopotames, de guibs harnachés et de céphalophes de Grimm. Le lion et l'éléphant ont disparu de ce site (le lion depuis 1975). 
Le Domaine est un lieu privilégié pour l'observation de l'avifaune qui est restée relativement abondante et variée avec des espèces comme l'outarde, la cigogne, le franco lin, la perdrix, la tourterelle, et bien d'autres. DC.

 

Les habitats

Le plateau des Batéké dont fait partie le Domaine de Chasse de Bombo Lumene constitue une vaste surface plane sur des sables ocre. Le plateau est entamé profondément par des vallées encaissées coulant du Sud au Nord, dont les rivières Bombo et Lumene qui ont donné leur nom au Domaine de chasse. Du fait des sols sablonneux, la végétation des plateaux est surtout caractérisée par une savane arbustive à Hymenocardia acida, Crossopteryx febrifuga, Annona senegalensis et Vitex madiensis alternant avec une savane herbeuse à Loudetia demeusii, Ctenium newtonii et Laudelphia lanceolata. Les cours d'eau sont bordés de galeries forestières dont le développement varie selon les lieux. 
Ces habitats sont encore intacts mais présentent de dégradations prononcées sur la route de Buantaba en ce qui concerne la savane, et le long des rivières Lufimi, Bombo et Lumene s'agissant des galeries forestières.

 

Menace à la biodiversité

Les menaces qui affectent directement ou indirectement l'intégrité de Bombo Lumene sont :

  • Le braconnage intensif par les populations riveraines et les chasseurs en provenance de Kinshasa.
  • Les exploitations forestières spécialement en ce qui concerne la coupe de bois pour la carbonisation et le bois de chauffe et qui détruisent les habitats ;
  • L'agriculture (fermes) surtout le long de la route Buantaba et les feux de brousse incontrôlés.
  • Les installations humaines sous le prétexte de récupérer les terres des ancêtres.
  • Les limites non clairement identifiées et respectées.

 

Le tourisme

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La présence des oiseaux et le repeuplement du Domaine en espèces encore présentes (buffle, hippopotame) ainsi que des paysages exceptionnels constituer des atouts que le Domaine offre dans le cadre d'un marketing écotouristique. 
L'accès facile et la proximité de la ville de Kinshasa à 150 Kms.

 

La conservation communautaire

  • Relance du tourisme avec la rénovation de la base d'accueil
  • Mise en œuvre d'une réelle politique de gestion de Bombo Lumene en partenariat avec les populations locales (partage concret des recettes issues du tourisme)
  • La mise en place d'un partenariat avec le secteur privé basé sur un cahier des charges précis incluant des obligations en matière d'emploi et de formation des populations locales. Ce partenariat permettrait de revitaliser l'accueil sur place (logement restauration).

 

Aspects socioéconomiques et politiques

Le climat socioéconomique et politique dans le secteur de Bombo Lumene n'est plus détendu au regard des rapports entre les autorités du Domaine d'une part et les différent! Autorités coutumières du Plateau de Batéké et les populations locales, d'autre part. Ceci est dû à la forte pression que les autochtones, qui sont généralement pauvres, exercent, de plus en plus dans le site (champs, charbon de bois, braconnage). La création et la création et la mise en place des comités de dialogue regroupant les partenaires locaux et les responsables Domaine à travers lesquels les questions se rapportant à la gestion du site seraient débattus réduiraient à coup sûr les tensions latentes du moment.

 

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  • Domaine et réserve de Bushimaie

Le Domaine de chasse de Bushimaie est situé dans les Territoires de Luiza et Dibaya au Kasaï-central et celui de Luilu provoince de Lomami. Il est composé de quatre blocs créés par arrêtés successivement en 1939 pour la réserve intégrale (Bloc A), en 1947 pour le Domaine de chasse (Bloc B) et en 1947 et 1959 respectivement pour les Blocs C et D. La superficie totale de ces blocs s’élève à 487 000 hectares (pour le domaine - qui comprend aussi la réserve). Plusieurs amendements aux textes créant ces blocs ont été faits au cours des années qui ont suivi et l’un d’eux a tout simplement inclus la zone intégrale dans le Domaine de Chasse en 1958.

Dans ces divers biotopes, se rencontrent les espèces fauniques comme des buffles encore en relative abondance, des sitatungas, des cobes Defassa, des singes, des potamochères, et des hippopotames dans les rivières Lulua et Bushimaie. L’Eléphant aurait totalement disparu dans la région.

Du point de vue phytogéographie, l’on note la présence d’une mosaïque de savanes herbeuses et boisées, des marécages, des marais et des galeries forestières. D’une manière générale, les habitats ont été perturbés par les exploitations agricoles consécutives à une forte présence humaine dans le Domaine ainsi qu’à des exploitations forestières (cas de la scierie de Kaniemba).

 

  • Domaine de chasse de Gangala-na-Bodio

Le domaine de chasse de Gangala na Bodio est une aire protégée de la République démocratique du Congo, située dans la Province orientale. Elle tient son nom de la localité de Gangala na Bodio. Elle est contigüe au parc national de la Garamba au nord, au domaine de chasse des Azande à l’ouest et au domaine de chasse Mondo-Missa à l’est.

 

 

  • Domaine de chasse de Luama

  • Le Domaine de Chasse de Luama a été créé par arrêté départemental no 39/AGRI du 26 septembre 1935. D'une superficie est de 3.400 km2, il se trouve dans le territoire de Kabambare au Maniema. Il est traversé par la rivière Luama du Sud au Nord, il est borné à l'Est et au Nord par la Whaonde n°5 et par la rivière Kiyimbi (Territoire de Fizi). A l'Ouest, il est limité par la route Kalemie - Kimano 1. Au Sud, il fait frontière avec le Territoire de Kalemie (Katanga). 
    Le Domaine de Chasse de Luama est composé de 3 secteurs : Katangila I, Katangila II et Kabuanga Onugabo. Et pour sa gestion, le Domaine dispose de 6 postes de patrouilles qui sont tous inopérationnels.

     

    Infrastructures et équipements

    A part la résidence du conservateur et le gîte qui ont été détruits lors de la guerre, il n'existe pas d'infrastructures quelconques au Domaine de Chasse de Luama

    Partenaires

    Il n'existe pas de partenaire dans cette aire protégée.

    La biodiversité

    La faune

    La création du Domaine de Chasse de Luama avait comme objectif de conserver des espèces cynégétiques comme le bongo, le buffle, les antilopes sables, etc. ainsi que de conserver les habitats de ces espèces. Plusieurs espèces ont été citées auprès des enquêteurs comme existant encore dans le Domaine. Il s'agit de l’hippopotame, buffle, de chimpanzé, du guib harnaché, de l'antilope bongo, de l'antilope sable, du lion, de potamochère, de l'antilope rouanne, de sitatunga... Selon les personnes contactées, au moins 20 espèces continuent encore à être observées mais à de fréquences différentes. 
    De l'avis du chef de site et de la lecture des rapports antérieurs, la faune a sensiblement diminué. Due principalement au braconnage, cette diminution a différemment affecté les espèces. Les unes sont devenues rares (dans l’ordre décroissants : éléphant, buffle, chimpanzé, antilope rouanne, antilope, antilope noire, lion) tandis que les autres continuent encore à être fréquemment observées (soit vivants ou soit au niveau de différents marchés) dont, dans l'ordre décroissant, l’hippopotame, le crocodile, le cob de Vardon, le cercopithèque (sp.), le potamochère, le sitatunga. Ceci donne une idée sur l'abondance relative des espèces de faune au DC Luama/Nord.

    Les habitats

    Comme habitats, le Domaine est couvert des îlots de forêts primaires, de la savane boisée, des marécages, de forêts galeries le long des rivières. Tous ces habitats encore globalement intacts.

    Menace à la biodiversité

    La pression sur la faune provient du braconnage. A cela s'ajoutent comme menaces indirectes la commercialisation de la viande de gibier, et la disponibilité des armes et munitions dans la région. L'agriculture qui aurait pu constituer une menace grave, se fait plutôt à petite échelle et à la périphérie de l'aire protégée. 
    Cependant, il y a lieu déjà de signaler le début de l'exploitation minière à petite échelle à Kimano I et Mahumba. Celle-ci, en fonction de la teneur du gisement, pourrait représenter un réel danger pour l'intégrité du Domaine.

    Le tourisme

    La présence d'espèces intéressantes sur le plan cynégétique semble, à ce jour, constituée l'unique attrait touristique de ce domaine de chasse. Il s'agit de l'antilope bongo, de l'antilope chevaline, de l'antilope noire ou sabre, de sitatunga et du buffle. Néanmoins, leur exploitation exige la continuité de programme rigoureux de repeuplement de ces espèces. 
    Les chimpanzés peuvent aussi y être habitués aux visites humaines et exploités dans le tourisme aux chimpanzés à l'instar de ce qui avait été initié à Tongo au PNVi/Sud.

    La conservation communautaire

    Le tourisme cynégétique permet de générer des recettes dont une partie pourra être rétrocédée aux populations locales pour contribuer à son développement. Une telle rétrocession permettra d'intégrer la population dans la conservation du DC Luama. 
    La mise sur pied d'un programme de chasse traditionnelle représente une autre possibilité d'impliquer la population dans la gestion du DC Luama. Il en est de même de la pêche traditionnelle. En ce qui concerne ce point, il faut indiquer que le DC a toujours permis à la population de faire la pêche dans les rivières qui s'y trouvent. Un programme d'amélioration des pratiques culturales et de contribution à l'entretien des routes de desserte agricole, pourront constituer d'autres moyens additionnels susceptibles de permettre l'implication de la population dans la conservation de cette Aire Protégée.

    Aspects socioéconomiques et politiques

    Il y a de plus en plus une prise de conscience de la part des populations locales et de leurs chefs coutumiers de la diminution drastique de la faune dû au braconnage et autres formes d'exploitations non durables. Ils en appellent donc aux autorités du domaine de prendre des mesures en vue d'arrêter le braconnage.

    Documentation et archives

    Suite aux guerres successives, le domaine de Luama est en phase de reconstitution des documentations avec les efforts de dirigent actuel de l’ICCN

 

 

  • Domaine de chasse de Maika-Penge

Le domaine de chasse de Maika-Penge est situé dans le Haut-Uele.

 

 

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  • Domaine de chasse de Mangai

    Le domaine de chasse de Mangai est un domaine de chasse de la République démocratique du Congo, situé au Kwilu. Le domaine est créé en 1944 et superficie est approximativement 1 176 800 ha. Ces espèces principales sont les hippopotames, les chimpanzés nains ou bonobos. Mangai est devenue ville Urbaine à deux communes Isabo et Menki elle se situe au bord de la rivière Kasai à 15 Kilomètres de la mission catholique Ipamu et à 47 Kilomètres de Dibaya Lubwe elle fut une cité de sept quartiers qui sont: Noki-Noki, Moke, Isabo, Café I et II, Campus, Nsele et Alungu y compris les trois quartiers de Mangai II qui sont Menki, Midima et Owongo.

 

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  • Domaine de chasse de Rubi-Tele

    Le domaine de chasse de Rubi-Tele est située au sud du Bas-Uele, entre Buta et Kole. Le domaine a une superficie de 9 080 km2.

     

 

  • Domaine de chasse de Swa-Kibula

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Situé dans le territoire de Kasongo-Lunda dans la province du Kwango à la frontière entre la RDC et l’Angola, ce domaine a été créé en 1952 pour protéger les hippotragues noirs, les guépards, les éléphants et l’éland du Cap aujourd’hui disparus. La région est constituée de savanes herbeuses et boisées, et de forêts denses au nord du domaine. Il existe aussi des galeries forestières le long des cours d’eau qui traversent le domaine. Celui-ci couvre une surface de 140 000 hectares. Des attraits touristiques aussi riches que diversifiés tels que les chutes Tembo (ex Guillaume), les chutes François-Xavier sur la rivière Kwango sont visibles et rendent le paysage agréable. 

 

 

Réserve Naturelle

 

Une aire protégée est un espace géographique clairement défini, reconnu, consacré et géré par tout moyen efficace, juridique ou autre, afin d’assurer à long terme la conservation de la nature ainsi que les services des écosystèmes et les valeurs culturelles qui lui sont associées

Une réserve de biosphère est une catégorie d’aires protégées créée par l’autorité compétente et reconnue par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture pour promouvoir un développement durable basé sur les efforts combinés des communautés locales et du monde scientifique

Une réserve de chasse est une catégorie d’aires protégées ou zone intérieure d’une aire protégée dans laquelle les activités de chasse sont interdites en vue de favoriser la reproduction de la faune sauvage

Une réserve forestière est une forêt ou partie de la forêt classée conformément à la législation en vigueur dans le but de sauvegarder des faciès caractéristiques ou remarquables des peuplements d’essences indigènes et d’y assurer l’intégrité du sol et du milieu

réserve naturelle intégrale : catégorie d'aires protégées qui sont mises en réserve pour protéger la diversité biologique et aussi, éventuellement, des caractéristiques géologiques et/ou géomorphologiques, où les visites, l’utilisation et les impacts humains sont strictement contrôlés et limités pour garantir la protection des valeurs de conservation

  • Réserve de biosphère de la Lufira
  • Réserve de biosphère de Luki
  • Réserve de faune de Bomu
  • Réserve de faune de Lomako-Yokokala
  • Réserve de faune à okapis (PM)
  • Réserve forestière de Abumonbazi
  • Réserve forestière de Lomami-Lualaba
  • Réserve forestière de Mai-Mpili
  • Réserve forestière de Maniema
  • Réserve forestière de la Yoko
  • Réserve forestière du Sud-Masisi
  • Réserve forestière du lac Vundu
  • Réserve d’Itombwe
  • Réserve de la Ngiri
  • Réserve de biosphère de Yangambi
  • Réserve du Mont Kabobo
  • Réserve naturelle de bonobo à Kokolopori
  • Réserve naturelle de Tumba-Lediima (R : la région forestière Lac Télé?Lac Tumba)
  • Réserve des gorilles de Tayna
  • Réserve naturelle des primates de Kisimba-Ikobo
  • Réserve naturelle du Sankuru
  • Réserve naturelle de Sarambwe
  • Réserve naturelle de Mangai
  • Réserve naturelle du lac Tshangalele
  • Réserve scientifique de la Luo

 

  • Réserve de faune à Okapi      

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    Cette réserve a été créée par l´Arrêté N° 045 du 2 mai 1992. D'une supérficie de 13.726 km², elle est localisée dans la province d'Ituri, dans les territoires de Mambasa et de Wamba. 
    La réserve abrite un des derniers grands mammifères découverts sur la terre. L'okapi ne vit exclusivement dans cette région dans la nature. On en compte à l'état sauvage entre 10.000 et 35.000 individus. C’est une espèce protégée depuis 1993. L’animal figure sur la liste rouge des espèces menacées de l’Union internationale pour la conservation de la nature (UICN). Son habitat est de plus en plus restreint. Même à l’intérieur de la réserve d’Epulu, l’okapi est victime du braconnage.

     

    Faune

    On trouve principalement ces espèces : Okapi, éléphant de forêt, chimpanzé, différentes singes de singe dont spécialement le singe de l´Hoest, paon congolais, lion, léopard, buffle, céphalophes, hippopotame, chavrotain aquatique, etc…

    Infrastructures

    Les bâtiments centraux, les routes et les ponts sont en mauvais état. On y trouve une piste d´aviation et quelques routes carossables. 
    La station de capture et domestication d´Okapi et d´autres mammifières existe. Il ne subsiste que moins de 4 postes de patrouilles et le guest-house a été détruit.

     

    Personnel

    62 personnes sont affectéees à cette réserve, soit 231 km²/garde. Ils son en nombre insuffisant et n'ont pas une formation adéquate.  
    De l'avis du chef de site et de la lecture des rapports antérieurs, la faune a sensiblement diminué. Due principalement au braconnage, cette diminution a différemment affecté les espèces. Les unes sont devenues rares (dans l’ordre décroissants : éléphant, buffle, chimpanzé, antilope rouanne, antilope, antilope noire, lion) tandis que les autres continuent encore à être fréquemment observées (soit vivants ou soit au niveau de différents marchés) dont, dans l'ordre décroissant, l’hippopotame, le crocodile, le cob de Vardon, le cercopithèque (sp.), le potamochère, le sitatunga. Ceci donne une idée sur l'abondance relative des espèces de faune au DC Luama/Nord.

    Enjeux

    Le braconnage y est intensif pour les grands mammifères, éléphants, buffles, okapi principalement et des singes. En plus la présence de multiples groupes armées spécialisés danss ll'exploitation de l’or et du coltant ne favorise pas la survie de cette réserve. 
    Pire, lutte anti-braconnage est rendue impossible par l’absence de moyens et la situation actuelle. Le 24 juin 2012, les miliciens Maï-Maï du chef Morgan ont surgi à la station d'Epulu et ont tué 15 okapis qui y étaient gardés depuis 1987. Ils ont également brulé les bâtiments de la sation avant de partir.  

    Travail communautaire

    Existence des Comités locaux de consultation établis dans les environs de la Réserve 

 

Le tourisme

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Le site pour le camping fonctionnnait mais, il est actuellement en veilleuse à cause de la situation instable qui y subsiste depuis quelques années. 

La recherche

Le CEFRECOF (Centre de Formation et de Recherche en Conservation Forestière) doit être réhabilité 

 

 

 

  • Réserve des gorilles de Tayna (Nord Kivu)

Situé à proximité des villes de Butembo et de Goma, la Réserve des Gorilles de Tayna est un autre projet au Kivu visant notamment la protection des gorilles de plaine présents dans la région. En plus de mettre sur pied un ambitieux programme communautaire auprès de la population locale. La Réserve de Tayna couvre un peu plus de 90 000 hectares. Elle est stratégiquement située entre le Parc National de la Maiko, le Parc National des Virunga et le Parc National de Kahuzi-Biega et fait partie avec huit autres réserves dans la même zone (dont la Réserve de Kisimba-Ikobo) d’un projet visant à créer un terme un vaste corridor de biodiversité reliant ces différents espaces protégés. Le site comprend le Tayna Center for Conservation Biology, un centre d’études, ainsi que le sanctuaire GRACE (Gorilla Rehabilitation and Conservation Education Center) à l’initiative notamment du Dian Fossey Gorilla Fund, qui recueille et soigne les gorilles orphelins victimes du traffic illégal en vue de leur réinsertion probable dans la réserve de Tayna. 

 

 

 

JARDINS BOTANIQUES

Un jardin botanique est un lieu durablement et théoriquement aménagé où on cultive de façon ordonnée des plantes domestiquées ou sélectionnées.

 

 

Jardin botanique de Kisantu

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Le Jardin Botanique de Kisantu se trouve au centre de la future ville d’inkisi dans le territoire de Madimba dans la province du Kongo Central en République Démocratique du Congo. Il est délimité au Nord par le quartier Kimbala, au Sud Nkandu, à l’Est Lawula et à l’Ouest la Rivière Inkisi et le village Mbidi.

Par la route nationale numéro un du Kongo Central, il est situé à 120 km de Kinshasa, 30 km de Mbanza-Ngungu et à 4 Km de Kikonka. En entrant par la route de Kimvula, la porte principale du jardin est à 1000 m de la route nationale numéro un du Kongo Central. (Figure n°2). Il est localisé entre la latitude Sud de 05°7’52’’ à 05°08’45’’ et la longitude Est de 15°03’52’’ à 15°04’50’’ et l’altitude de 530 m (PAUWELS, 1972 ; BAMPS, 1982 et Jardin Botanique de Kisantu et al. 2006).

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Jardin botanique d'Eala

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Ce jardin est créé par arrêté royal du 3 février 1900 par Émile Laurent, botaniste attitré de Léopold II, roi de Belgique, dans l'État indépendant du Congo. Il couvre 370 hectares et est composé de forêt tropicale, de marais et de savane. Il fonctionnait anciennement comme jardin d'essai des plantes et d’espèces d’arbres introduits en Afrique. Il abrite de nombreuses espèces d'arbres et de plantes herbacées alimentaires ou médicinales. En 1908, il publie son premier catalogue de plantes et graines proposées à titre d'échange ou à la vente.

Les travaux de réhabilitation du Jardin botanique d'Eala entamés en 2007 se poursuivent avec l'appui financier de la Banque mondiale et l'aide du Jardin botanique national de Belgique

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Jardin botanique de Kinshasa

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Le jardin botanique de Kinshasa est un jardin d'une superficie de 7 ha situé au cœur de la ville de Kinshasa en République démocratique du Congo.

En 1933 est créé le parc Fernand De Boeck (du nom du commissaire de District du Moyen-Congo de l'époque) dans la capitale du Congo belge. Laissé durant plusieurs décennies à l'abandon, le jardin qui compte plus des 100 espèces d'arbres a été réhabilité au début des années 2000 grâce à un projet soutenu par la France, l'Union européenne, l’UICN, le Jardin botanique national de Belgique et l’ONG les Amis de la nature et des jardins, pour héberger les activités d'éducation à l'environnement.

Institut congolais pour la conservation de la nature  

 

 

Date de dernière mise à jour : samedi, 10 avril 2021

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