Ville de Kananga
Superficie : 743 km², Taille estimée de la population : 1 271 704 hab.
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Le 08/11/2017
Histoire
L'explorateur allemand Hermann Wißmann fonda en 1884 la station de Luluabourg, située sur la rive droite de la rivière Lulua. Les Luba s'orientent en regardant en tête, en amont, c'est-à-dire la source d'une rivière. Le deuxième nom de ce poste aussi répandu que le premier était Malandji-a-Nshinga. Il est possible que ce nom de Malandji ait été suggéré par les 400 porteurs originaires de Malange en Angola. Mais il faudrait noter que cette hypothèse popularisée par les manuels scolaires n'explique rien, car le nom Malandji, singulier Dilandji "limace, limacon" et "réflexion, recherche" (provenant du verbe -landa), est Luba et que beaucoup de ces porteurs parlaient la langue Luba. En plus, on rencontre beaucoup de noms topographiques communs dans le Kasaï et en Angola. Après l'extension de Luluabourg de l'autre côté de la rive, donc sur la rive gauche de la Lulua, l'ancien emplacement continua à s'appeler Malandji-Makulu (=ancienne Malandji), nom conservé jusqu'à nos jours. Toutefois le nom de Malandji-Makulu souligne que la nouvelle extension de Luluabourg est Malandji-Mapya-mapya (Nouvel Malandji), appelé aussi Malandji-a-Nshinga (Malandji de lignes de communication). Lors de la Table Ronde de Bruxelles où fut négociée l’indépendance du Congo, les différents représentants congolais s’étaient mis d’accord pour déplacer la capitale de Léopoldville à Luluabourg à cause de sa position centrale. Sous la conduite du sécessionniste Albert Kalonji, la province du Sud-Kasai déclara son indépendance en 1960. La capitale en était Bakwanga (aujourd'hui Mbuji-Mayi). 1962 vit le retour de la province sous le contrôle du gouvernement de Kinshasa. Luluabourg demeurera toujours la capitale du Kasaï-Occidental.
Mobutu Sese Seko rebaptisa la ville Kananga, appellation d'origine et ignorée par le pouvoir colonial. Et même, quand le capitaine Adolphe de Macar fit déplacer Malandji, la population, elle, appelait la ville Kananga-Malandji (wa Nshinga = des câbles électriques). Le successeur de Macar fut le capitaine Léon Braconnier qui fit prospérer grandement la région en intensifiant les cultures de riz, de maïs, de sorgho et en favorisant l'accroissement du gros et du petit bétail, faisant de cette ville le centre de distribution de toute la région voisine. Il œuvra à l'amélioration des conditions de vie des Blancs et des Noirs, notamment par la construction d'habitations en briques. Ce fut également lui qui eut l'idée d'établir les premiers impôts en nature.
DONNÉES GÉOGRAPHIQUES
La ville est située au centre de la RD Congo. Elle a une superficie totale de 743 km², soit une densité de 1334,24 hab/km² et Kananga, avec 300 km², est sa plus grande commune tandis que Katoka est la plus petite avec 24 km².
Kananga possède une infrastructure routière de près de 211,929 km dont 59,072 km en asphalte en constante dégradation et 152,857 km en terre battue. La ville possède un aéroport national (de Lungandu) reliant la province au reste du pays, une voie fluviale et une gare ferroviaire. La densité est de 106 hab/km2.
Elle est limitée :
Au Nord : par le territoire de Demba ;
À l’Est : par le territoire de Dimbelenge ;
Au Sud : par le territoire de Dibaya et ;
À l’Ouest : par le territoire de Kazumba.
Coordonnées géographiques
Longitude Est : 25°25’
Latitude sud : 5°23’
CLIMAT ET TEMPÉRATURE
Son climat est chaud et humide ; sa température moyenne annuelle varie entre 25°C et 28°C.
La ville de Kananga regroupe deux saisons réparties de la manière suivante :
Une petite saison sèche entre janvier et février ; une petite saison de pluie entre février et mi-mai ;
une grande saison sèche entre mi-mai et mi-août ; une grande saison de pluie entre mi-août et décembre.
TYPES DE SOL, RELIEF, VÉGÉTATION ET SOUS-SOL
Elle se trouve sur le plateau du Kasaï et entrecoupée par des vallées humides.
Du point de vue géologique, le sous-sol est constitué essentiellement par les roches granitiques dont l’affleurement fait l’objet de deux carrières à Kananga.
La zone de savane étendue sur terres pauvres est entrecoupée de forêts galeries.
HYDROGRAPHIE
Elle dispose des cours d’eau suivants :
Tshibashi : qui est alimenté des eaux de Lungandu, Ndesha, Kamilabi et Malole.
Nganza : alimenté par Katoka, Kele-Kele, Kamayi et Katuishi.
Le Sud-est est drainé par la rivière Lubi, Nkombua et Lulua coulent à l’Ouest.
SITUATION ADMINISTRATIVE ET DÉMOGRAPHIQUE
Kananga est le chef lieu de la province du Kasaï Central, située au centre du pays.
Bordé par la rivière Lulua, Kananga, obtient le statut de chef lieu de la province du Kasaï Central le 20 janvier 1950 sur ordonnance du Régent au détriment de la ville de Lusambo.
Kananga est ensuite élevé au rang de ville (alors Luluabourg) par l’ordonnance Nº 12/357 du 6 septembre 1958 du Gouverneur Général du Congo Belge, M. Petillon, puis chef lieu de la province du Kasaï Central depuis le 24 juin 1967.
La ville comprend 5 communes : Kananga, Ndesha, Nganza, Katoka et Lukonga, divisées en 27 quartiers suivant différentes
VILLE
De par sa position centrale, Kananga pourrait se positionner comme une véritable plaque tournante commerciale et davantage tirer profit des flux commerciaux qui se limitent actuellement à l’acheminement du maïs produit localement vers Mbuji-Mayi et les autres villes de la province
1. Commune de Kananga : centre des affaires et siège des institutions
Située au centre-ville, Kananga est la commune la plus peuplée avec une population estimée à 300 000 habitants, principalement des fonctionnaires et cadres d’entreprises industrielles et commerciales privées.
C’est dans cette commune que se trouvent :
les principaux bâtiments administratifs sur l’avenue des ministères et sur la partie comprise entre le parquet de Grande Instance et la résidence du Gouverneur (en diagonale de la BCC) ;
les complexes éducatifs ;
les équipements industriels : Société Nationale des Chemins de fer au Congo, les dépôts de produits pétroliers, les unités de stockage de produits agricoles et manufacturés ;
les structures commerciales : grands magasins, établissements de commerce, sièges des compagnies aériennes et de télécommunication ;
ainsi que des établissements financiers (les agences principales de messageries financières, la BCDC, la Banque Centrale du Congo).
Ses avenues sont asphaltées, bien que délabrées sur quelques tronçons.
La commune est caractérisée par le commerce de détail de produits alimentaires, cosmétiques, vestimentaires et articles divers qui viennent en grande partie de Kinshasa.
Toujours dans la commune de Kananga, il y a le marché Tshiamba Diba à côté de l’aéroport qui est réhabilité. On retrouve dans ce marché plusieurs activités commerciales dominées par la vente des produits agro-alimentaires. C’est d’ailleurs l’un des plus importants marché de la ville.
La commune de Kananga constitue le meilleur emplacement pour l’implantation d’une agence bancaire ou d’une institution de micro-finance.
2. Commune de Katoka : premier grand marché de la ville
La commune de Katoka est située entre les communes de Kananga et Ndesha (à laquelle elle était précédemment rattachée).
C’est dans cette commune que se trouvent 3 des plus grands marchés de Kananga ainsi que quelques petites entreprises de production de café derrière l’ISP Kananga.
On trouve également dans cette commune des activités de menuiserie au croisement des avenues Révolution et Lulua à 50 m du rond-point Notre Dame.
La commune peut abriter une institution de micro-finance entre le rond-point Notre Dame et l’ISP Kananga sur l’avenue Lulua.
3. Commune de Ndesha : présence d’activités commerciales
La commune de Ndesha intégrait précédemment les communes de Lukonga et Katoka. Elle fait face à la commune de Katoka le long de l’avenue Lulua (nationale n°1) et est caractérisée par la présence de plusieurs activités commerciales surtout de vente des produits agricoles. Le grand marché de Katoka se trouve à cheval sur les deux communes.
De plus, quelques activités commerciales ont lieu au Parking de véhicules en direction de Tshikapa. Ce parking enregistre beaucoup de véhicules en provenance de Kananga, Mbuji-Mayi pour Tshikapa, Kikwit et Kinshasa. Cependant, les activités se terminent très tôt à cause de l’insécurité du quartier.
La population estimée à 175 000 habitants, comprend une majorité de commerçants, de trafiquants de diamant, de fonctionnaires et d’agriculteurs. La commune de Ndesha a une situation géographique idéale pour l’implantation d’une agence bancaire et d’une institution de micro-finance.
4. Commune de Lukonga : quelques opportunités pour la micro-finance agricole
Située derrière la commune de Ndesha, elle est le point de sortie de la ville vers les fermes et les plantations.
Elle est menacée par des érosions.
Même si cette commune n’affiche pas des grandes activités commerciales comme les trois premières, il existe néanmoins beaucoup d’activités de taille réduite : vente des produits divers et agricoles sur les marchés tels que Dibamba sur l’avenue Révolution et derrière la maison communale de Lukonga.
Il faut aussi noter la présence de plusieurs organisations paysannes dans cette commune. Une institution de micro-finance orientée produits agricole peut s’implanter dans cette commune pour besoin de proximité.
5. Commune de Nganza : des débouchés sur le marché agricole
La commune de Nganza longe le Boulevard Lumumba. Sa population est estimée à 292 280 habitants dont la majorité s’adonnant à des activités agricoles.
La commune compte des fermes pour l’agriculture et l’élevage situées vers l’hôpital de Tshikaji. Il existe un marché à côté de la maison communale de Nganza.
Ce marché est un important centre d’approvisionnement pour la population de la commune. Cependant, on retrouve sur presque toutes les avenues la présence de petites activités familiales (pour couvrir les besoins des ménages entre les récoltes).
Des nombreuses organisations ou associations professionnelles y sont également présentes (briquetiers, maraîchers, riziculteurs, pisciculteurs, pêcheurs, agriculteurs).
Particularités et richesses de la ville
La ville de Kananga est connue pour ses gisements de diamant et son agriculture céréalière, essentiellement de maïs et manioc ; mais il y a aussi des plantations de coton et de café. Son sous-sol est également pourvu de diverses richesses minéralières.
Kananga est le centre commercial et de transport d’une région riche en diamant et dont les productions principales sont le coton et le café. La ville ne produit aucun bien de première nécessité et vit des importations.
Aussi, le marché clandestin de produits vivriers et du carburant favorise la rareté et la spéculation.
La ville de Kananga est très peu industrialisée en raison des problèmes énergétiques et de distribution d’eau courante qu’elle connaît, mais le commerce de détail y est abondant et généralisé.
DONNÉES CULTURELLES
Femme Lulua
La Ville de Kananga est principalement habitée par les Lulua. Elle compte également des Luba
Généralement, on rencontre dans cette partie de la République des groupes ethniques en pleine évolution comme les Lulua, les Luntu et les Luba en coexistence avec d’autres groupes ayant conservé leur mode de vie traditionnelle tels les Kuba, les Leele (Bashilele), les Ndengese et les Salampasu
LANGUES PARLÉES DANS CETTE VILLE
Tshiluba
Swahili
Lingala
Tetela
Le Tshiluba reste la langue la plus utilisée dans la ville de Kananga
PRINCIPALES ACTIVITÉS
Agriculture
Commerce général
L’agriculture reste donc l’activité principale de le la ville. Souvent tournées vers l’autoconsommation, les principales productions vivrières sont le maïs, le manioc, le riz et l’arachide. En dépit du fort potentiel agricole, il n’existe pas d’agro-industrie bien que certaines bases soient en place (caféier, palmier à huile). Les cultures industrielles restent peu développées et n’ont pas d’impact significatif ni sur l’économie de la ville, ni sur le revenu des ménages.
On observe toutefois le développement de moulins à maïs et manioc. Actuellement la ville compte quelques boulangeries de panification entre autre la boulangerie MONALUXE
Kananga n’est pas un centre productif, même si l’on note quelques activités agricoles (culture du maïs, manioc et riz), quelques initiatives locales (produits agro-alimentaires par exemple), des petites unités de production artisanale et des activités informelles d’élevage du petit bétail et de la volaille.
Les principales activités tournent autour du commerce de détail des produits agricoles, manufacturés et importés depuis Kinshasa, Ilebo et Lubumbashi
SITUATION ÉCONOMIQUE
Nombre d’opérateurs économiques : Donnée non disponible
Principales activités des opérateurs économiques
Agriculture
Commerce général
De par sa position centrale, Kananga se positionne comme une véritable plaque tournante commerciale faisant la jonction entre Mbuji-Mayi et Tshikapa. Les principales activités tournent autour du commerce de produits agricoles, manufacturés et importés depuis Kinshasa, Ilebo et Lubumbashi.
C’est le seul centre de commercialisation de toute la production agricole de la province (maïs, manioc, café, riz, tomates, ananas, etc.).
Principales activités des PME/PMI
Les principales activités tournent autour du commerce de détail des produits agricoles, manufacturés et importés depuis Kinshasa, Ilebo et Lubumbashi.
PRINCIPAUX PRODUITS AGRICOLES
Manioc ;
Maïs
Riz ;
Arachide ;
Haricot ;
Huile de palme ;
Ananas ;
Banane de table ;
Banane plantain ;
Oignon.
Les principales productions agricoles très souvent tournées vers l’autoconsommation sont: le manioc, le maïs, l’arachide, les haricots, l’huile de palme, le riz, les aliments de base de la population.
PRINCIPAUX PRODUITS NON AGRICOLES
Allumettes ;
Carburant (mazout et essence) ;
Ciment ;
Cosmétiques ;
Friperie ;
Habillement ;
Matériel scolaire ;
Motos ;
Mousse ;
Papeterie ;
Papiers hygiéniques ;
Peinture ;
Tôles ;
Ces produits dits « non agricoles » sont vendus au niveau des différents marchés de la ville
PRINCIPALES SOURCES D’ÉNERGIE
1. Energie électrique : une distribution très limitée
Dans ce secteur, la ville connaît un manque criant d’énergie électrique. Pourtant elle dispose d’importantes potentialités hydroélectriques.
Même l’énergie thermique fournie par la SNEL connaît beaucoup de difficultés suite aux ruptures continuelles de stock en produits pétroliers et la ville accuse des déficits de desserte en électricité.
La SNEL dispose d’une centrale thermique qui alimente la ville de 19h 30′ à 22h 30′. La facture minimale pour usage commercial s’élève à 38000 francs congolais (forfait mensuel).
Les conséquences en sont : difficulté de conservation des aliments, difficulté de conditionnement des matériels de santé, coût élevé du courant thermique, faible utilisation des appareils électroménagers, forte consommation des bois de chauffe, non électrification de la voie ferrée et absence de l’industrialisation.
Le projet de construction de la centrale hydro-électrique de Katende (à 75 km du centre-ville de Kananga) est actuellement en cours.
2. Energie solaire : Megatron qui est une centrale construit dans la résidence du Gouverneur de la province du Kasaï central. Les travaux sont déjà finis, il ne reste que son lancement.
3. Fourniture en eau : absence d’un réseau de distribution
La distribution d’eau par la Régideso n’est pas régulière (deux fois par semaine). On compte quelques puits de forage au sein de la ville.
SITUATION SANITAIRE
Nombre d’hôpitaux 6
Nombre de centre de santé 0
La ville de Kananga compte 6 zones de santé à savoir :
Zone de santé de Kananga
Zone de santé de Bobozo
Zone de santé de Tshikaji
Zone de santé de Ndesha
Zone de santé de Katoka
Zone de santé de Nganza
Chaque zone de santé a un Hôpital Général de Référence dont la capacité d’accueil varie d’une zone à l’autre.
On y trouve les différents services :
Gynéco-obstétrique
Médecine interne ;
Chirurgie
Pédiatrie
Maladies les plus récurrentes
Paludisme
Fièvre typhoïde
Infections Respiratoires Aigues
Diarrhée simple
Malnutrition
Infections Sexuellement Transmissibles
Les différentes sont les plus enregistrées dans les différentes zones de santé dans la ville de Kananga. Le paludisme vient en tête de la liste à cause de nombreux moustiques.
ÉDUCATION
Enseignement primaire et secondaire
Écoles primaires et écoles secondaires : Donnée non disponible
Enseignement supérieur et universitaire
Universités 4
Instituts supérieurs 6
La ville de Kananga compte 4 universités et 6 instituts supérieurs.
Universités :
Université Notre-Dame du Kasayi (U.KA.)
Université de kananga (UNIKAN)
Université Kimbanguiste
Université Protestante du Kasaï Occidental (UPKO)
Instituts supérieurs
Institut Pédagogique de Kananga (ISP) ;
Institut Supérieur d’Estudes Sociales (ISES) ;
Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM) ;
Institut Supérieur de Développement Rural (ISDR) ;
Institut Supérieur du Commerce (ISC) ;
Institut Supérieur des Statistiques et Recherche (ISSR).
ACCESSIBILITÉ DE LA VILLE
Routes Oui
Voies aériennes Oui
Biefs navigables Non
Train Oui
La ville de Kananga possède un aéroport national appelée « Lungandu »
Les compagnies de transport sont les suivantes :
Congo Airways ;
Compagnie Aérienne d’Aviation ;
Service Air (SA)
- Ferroviaire: Société Nationale de Chemin de Fer (SNCC)
RÉSEAUX DE COMMUNICATION
Africel Non
Airtel Oui
Orange Oui
Tigo Oui
Vodacom Oui
Excepté le réseau Africel, les réseaux de télécommunication qui sont fonctionnels sur la ville de Kananga sont : Vodacom, Airtel, Orange et Tigo.
ATTRAITS TOURISTIQUES
Parcs Non
Jardins botaniques Non
Jardin zoologiques Non
Chutes d’eaux Oui
Sites touristiques Oui
Sites sacrés Non
ESPÈCES PHARES DE LA FAUNE
Donnée non disponible
ESPÈCES PHARES DE LA FLORE
Donnée non disponible
OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT
Le défi du développement de la ville repose essentiellement sur la mise en place d’infrastructures durables : mise oeuvre de plusieurs projets avec le concours de la Banque Africaine de Développement (BAD) et de la Coopération Technique Belge (CTB) pour la croissance du secteur agricole et l’aménagement des infrastructures locales. Ils prévoient entre autres l’aménagement de plusieurs tronçons de route.
Opportunités pour la micro-finance agricole : Possibilité de crédit à l’agriculture et aux industries locales
Relancer le secteur énergie favoriserait l’industrialisation de la ville de Kananga, ainsi son développement.
(Source : Rapport annuel 2015 de l’Inspection provinciale de l’agriculture, pêche et élevage)
Cellule d'Analyses des Indicateurs de Développement (CAID)