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Trafic d'êtres humains : Le BNCE dénonce l’activisme d’un réseau de trafic d’enfants en RDC

Par Le mardi, 23 avril 2019 0

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Le trafic d'enfants est une forme de traite des êtres humains. Il s'agit d'une activité criminelle qui porte atteinte aux droits de l'enfant. L'Organisation internationale du travail (OIT) définit le trafic d'enfants comme « toute pratique en vertu de laquelle une personne de moins de 18 ans est remise, soit par ses parents, soit par son tuteur, à un tiers, contre paiement ou non, en vue de l’exploitation de ladite personne ou de son travail ainsi que tout acte de commerce ou de transport dont ladite personne ferait l’objet »1. Les causes en sont diverses, allant du contexte socioculturel à des facteurs politiques et économiques (la pauvreté, le conflit armé, etc.). Les victimes sont contraintes au travail forcé, à l'exploitation sexuelle, ou à la participation à la guerre (enfants soldats). Pour lutter contre ce crime, une coopération multisectorielle et internationale est nécessaire.

Le Bureau national catholique pour l’enfance (BNCE) dénonce l’activisme d’un réseau de trafic d’enfants en RDC

 

 

Le 23/04/2019

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En République démocratique du Congo, le Bureau national catholique pour l’enfance (BNCE) dans la commune de Ngaliema a dénoncé à Kinshasa l’activisme d’un réseau de trafic d’enfants en RDC.

Selon la source, ce réseau existe en RDC et serait l’œuvre des personnalités responsables et intègres,  des personnes au-dessus  de tout soupçon.

Ces personnes agissent par personne interposée qui sont en fait, le prolongement de leur bras en provinces. Leur mode opératoire consiste à kidnapper les enfants, âgés entre 5 et 15 ans, à partir de leurs provinces d’origine pour les amener à Kinshasa, renseigne la source.

Sur place, ces enfants sont utilisés soit comme voleur, soit porteur ou encore mendiant.  D’ailleurs, ce sont souvent ce genre d’enfants qui sont à la base de vol de porte-monnaie, des téléphones portables et autres.  Et le « butin » est amené à leurs maitres.

Le directeur de programme au BNCE, Aimé Adji a fait savoir que ce phénomène complexe touche plusieurs provinces du pays dont le Kasaï et la Tshopo. A ce jour, plus d’une vingtaine d’enfants sont tombés dans les filets de ces bourreaux, mais la BNCE a pu réussir à libérer et à rapatrier quelques-uns d’entr’eux dans leurs provinces d’origine.

D’autres victimes, par contre ont été kidnappées par les mêmes bourreaux alors qu’ils étaient dans des centres d’accueil et de rééducation en attendant leur réinsertion dans leurs familles respectives. M. Adji a déploré l’activisme de ce phénomène avant d’appeler les autorités à tout mettre en œuvre pour démanteler ce réseau de peur qu’il puisse prendre des proportions incontrôlables. 

 

ACP/Kayu/May

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Trafic d'enfants : Contexte de la cause en Afrique

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La traite des enfants peut avoir des causes variées avec un aspect socioculturel, économique ou politique. Particulièrement, en Afrique, le travail des enfants est un recours important de la socialisation de la communauté traditionnelle. Au contraire de la société industrielle, l'expérience de la socialisation est ainsi faite en dehors de l'école. Par contre, la détérioration économique du continent, comme la dévaluation du Franc CFA, les programmes d'ajustement structurels par le Fonds monétaire international (FMI) et la Banque Mondiale ont constitué des facteurs d'amplification du trafic d'enfants. La tendance du trafic reflète généralement les flux migratoires. Le mouvement est toujours des zones plus défavorisées à celles économiquement plus sécurisées (zones urbaines et pays les plus développés, mais aussi les zones rurales offrant des possibilités d'emploi saisonnier)6.

Socioculturel

Concernant le concept du travail des enfants, dans la société africaine, particulièrement à l’ouest de l’Afrique, des enfants font l’apprentissage des règles et d’intégration communautaires en travaillant à l’enfance. C’est plutôt un recours de socialisation essentielle dans la société traditionnelle. Les enfants ont reçu la formation technique ou l’éducation à travers la socialisation en contribuant leurs familles et communauté. Donc l’accusation du travail des enfants en leurs considérants comme une victime potentielle est un point de vue très centré sur les sociétés industrielles qui limite la socialisation et la formation des enfants par l’école. De plus, des parents confient leurs enfants à des membres de la famille ou des amis pour qu'ils reçoivent une éducation à l'ouest de l'Afrique. On peut considérer la pratique de « confiage » comme une adoption partielle, ou un accueil pour renforcer le lien entre des familles. Le tuteur considère le pupille comme son enfant et le prend à sa charge pendant une période. Dans une famille de l'accueil, les enfants aident des affaires domestiques ou travaillent pour contrepartie de leurs éducation. Dans ce cas, il n'est pas un esclavage sanctionné, mais un héritage pour l'éducation des enfants. Ce costume est dans le contrat mutuel de l'échange afin d'éduquer et d'entraîner les enfants. C'est pour que le trafic est appelé à « l'abus de la tradition de la famille élargie de l'Afrique. ». Dans ce contexte, le trafic est fortement concerné à la relation entre les parents et le trafiquant. Ce que les trafiquants utilisent et exploitent est ce gendre du costume et la situation économique de pauvreté dans un grand contexte développement inégal.

Politique et économique

Des pays en Afrique souffrent de plus bas niveau de la vie du monde avec l'inégalité de la distribution de la richesse, l'urbanisation rapide, mais qui n'est pas contrôlé, les revenues faibles, le haut taux de chômage et la dette énorme. L’Économie du continent fortement dépendante de l'exploitation agricole et de ressources minérales, qui est vulnérable du temps et difficile à anticiper. Particulièrement après dans les années de 1980s, la situation économique en Afrique de l'Ouest s'est détériorée avec la dévaluation du franc CFA et la chute des programmes d'ajustements structurels par institutions internationales financières. Dans ce contexte-là, cette dégradation économique facilite le développement et l'établissement du réseau criminel transnational, et favorise un modèle culturel dans lequel l'argent peut tout acheter, y compris l'impunité, le pouvoir politique, le statut social et la respectabilité. Par conséquent, les trafiquants utilisent les aspirations de ceux qui vivent dans la pauvreté et la recherche de meilleures vies. Or, des conflits armés dans le continent contribuent au développement de ce crime. Les trafiquants jouent un rôle de recruteurs des enfants soldats à l'ouest de l'Afrique en induisant les enfants et leurs parents par l'argent. Par exemple, le mauvais gouvernement et la force de la rébellion ont utilisé les enfants kidnappés en tant que soldats pour gagner la guerre civile. La Côte d'Ivoire, le Liberia, et la Sierra Leone sont engagés de recruter les enfants soldats pour gagner la guerre civile ; la Mission des Nations Unies en Sierra Leone (MINUSIL)estime que la majorité des 6 845 soldats était des enfants (dont 529 filles), et au Liberia, environ 10 % des 6 000 soldats étaient des enfants dans la guerre civile qui a commence depuis à la fin de l'année de 1989.

 

Type de la traite des enfants

Les victimes sont exploitées pour le travail forcé, le crime sexuel et dans le conflit armée.

 

Le travail forcé

Les dernières estimations mondiales de l’OIT sur le travail des enfants montre qu’en Afrique l’élimination du travail des enfants a moins progressé que dans d’autres régions du monde. L’Afrique subsaharienne comporte le plus grand nombre d’enfants économiquement actifs — 26,4 % des 5-14 ans, alors qu’ils représentent 18,8 % en Asie et dans le Pacifique et 5,1 % en Amérique latine. On ne peut pas dire que tous les enfants au travail sont forcés de travailler. En revanche, beaucoup des enfants travaillent sous la situation pire dans le continent, et ils sont souvent des victimes du trafic.

Néanmoins, l'Afrique de l'Ouest partage plus de 70 % de la production du Cacao (la Côte d’Ivoire 38 %, le Ghana 21 %, le Cameroun 5 % et le Nigeria 5 %). Donc des revenues de la production du cacao est très important pour l'économie des pays à l'ouest de l'Afrique. Par exemple, la Côte d’Ivoire est le plus grand exportateur du cacao, la Côte d’Ivoire et Ghana sont les deux plus grands producteurs du monde en représentant 80 % de la production totale de l'Ouest de l'Afrique. En revanche, les petits agriculteurs vivent généralement dans la pauvreté, et le prix payé aux agriculteurs par les acheteurs de cacao sont souvent incroyablement bas. Au pire cas, des agriculteurs qui ne possèdent pas leurs terres doivent donner une forte proportion de leurs bénéfices à la terre propriétaire. Ces facteurs contribuent à créer les conditions d'exploitation du travail et nourrir la demande de travail des enfants. Ainsi la faible rentabilité agricole, le manque d'opportunités économique et la réduction des revenus financiers aux rurales expliquent le glissement de la main-d’œuvre enfantine du secteur agricole traditionnel. Or, plusieurs journaux ont traité un sujet du travail forcé des enfants dans la région ; BBC a découvert les enfants qui travaillent sans salaire dans la ferme du cacao à la Côte d’Ivoire et Ghana, après ils ont été vendus ; les journalistes de CNN ont trouvé que certaines des plus célèbres entreprises du monde font mauvaise emploi du travail des enfants, la traite et l'esclavage, et ce n'est pas rare dans une industrie ; l’ONG Human Rights Watch a révélé au public un rapport sur le trafic d'enfants au Togo et dans le continent ; le rapport documente décrit comment les enfants dès l'âge de trois ans sont exploités comme travailleurs domestiques et agricoles dans plusieurs pays.

 

L'exploitation sexuelle

Les enfants sont très vulnérables à l'exploitation sexuelle, surtout dans les situations de conflit. En 2004, l'UNICEF a estimé que 40 % de toutes les femmes et les filles avaient été abusées au Liberia, de plus, la moitié des femmes et filles sierra-léonaises avaient subi des violences sexuelles. Selon l'OIT, 1,39 million de personnes sont victimes de l’exploitation sexuelle à des fins commerciales et 40 à 50 % d’entre elles sont des enfants. Or, de 28 000 à 30 000 enfants de moins de 18 ans, dont environ la moitié ont de 10 à 14 ans, se livrent à la prostitution en Afrique du Sud. En effet, des filles sont influencées de manière disproportionnée, et sont victimes de la traite en particulier pour l'exploitation sexuelle commerciale et le travail domestique des enfants.

L'OIT définit l’exploitation sexuelle commerciale des enfants comprend toutes les activités suivantes :

  • l’utilisation de garçons, filles et adolescents dans des activités sexuelles rémunérées en espèces ou en nature (généralement appelée de la prostitution enfantine) dans la rue ou dans des établissements tels que des maisons closes, des discothèques, des salons de massage, des bars, des hôtels et des restaurants, entre autres ;
  • la traite de garçons, filles et adolescents à des fins d’exploitation sexuelle commerciale;
  • le tourisme sexuel avec des enfants ;
  • la production, promotion et distribution de pornographie impliquant des enfants ;
  • l’utilisation d’enfants dans des spectacles sexuels (publics ou privés).

Particulièrement, des migrations féminines et travaux des enfants sont souvent associés à la prostitution, à l'exploitation, voire à des formes d'esclavage moderne. Des enfants et femmes de l'ouest de l'Afrique sont victimes de la traite dans la région et en Europe, le Moyen-Orient et la péninsule Arabique. Or, l'augmentation de la prostitution locale concernant les migrations des rurales vers les villes, des centaines de milliers de jeunes femmes et d'enfants sont déplacés vers les centres urbains du Japon, de l'Europe de l'Ouest et de l'Amérique du Nord pour la prostitution.

 

Les enfants soldats

l'UNICEF estime que 250 000 enfants sont toujours exploités dans le cadre des conflits armés dans le monde. Les enfants sont kidnappés des écoles, dans la rue, même chez eux. De plus, il y a une assertion que tous les enfants-soldats, à l'exception de ceux qui sont actifs enrôlé dans milices de protection des communautés locales, telles que les Maï-Maï dans la République démocratique du Congo (RDC), sont victimes de la traite des enfants. Et il explique que c'est la raison que le mouvement d'un enfant d'un champ de bataille ou camp à l'autre entraîne toujours des degrés divers de la tromperie, de manipulation ou de force.

En effet, l'UNICEF définit un « enfant soldat » comme :

« Tout enfant — garçon ou fille — de moins de 18 ans, qui fait partie de quelle sorte de la force armée régulière ou irrégulière ou d'un groupe armé en toute capacité y compris, mais sans s'y limiter: cuisiniers, porteurs, messagers, et n'importe qui accompagne ces groupes autres que les membres de la famille. Il inclut les filles et les garçons recrutés à des fins sexuelles forcées et/ou de mariage forcé. La définition, par conséquent, ne se réfère pas à un enfant qui porte ou a porté des armes. (Sur la base du « Principe du Cap », 1997) »

Dans ce contexte, l'enfant soldat est une forme de traite des enfants parce que les actes requis d'un enfant soldat sont assez dangereux pour interférer avec le droit fondamental d'un enfant pour l'éducation, la santé, et le développement. Les enfants sont kidnappés, mais aussi recrutés par les trafiquants. Les trafiquants séduisent les enfants et leurs parents avec l'argent. Une fois les enfants deviennent des victimes, ils sont exploités non seulement pour un conflit, mais aussi d' forme de l'exploitation sexuelle, ou une mendicité. Au pire cas, ils sont vendus à d'autres trafiquants ou groupes armés même après le conflit.

Particulièrement, dans la plupart des conflits armés en Afrique, surtout l'ouest, y compris ceux en Sierra Leone, le Liberia, le Mozambique, le Soudan, la République démocratique du Congo (RDC), l'Angola, le Rwanda, la Somalie, la Côte d'Ivoire et au Burundi, les enfants de moins de 18 ans ont été recrutés, contraint et manipulé à rejoindre le gouvernement et les rebelles armées et les milices . Afrique représente à lui seul plus de 120 000 enfants soldats répartis dans ces pays déchirés par la guerre. L'ampleur du problème se manifeste par le fait que l'Afrique représente 40 % de l'estimation mondiale totale de 300 000, et le problème de plus, c'est que 40 % de l'estimation globale comprend des filles.

 

Le trafic d'enfants apparait partout dans le monde.

 

Amérique, Australie, Extrême-Orient et Pacifique

Ce trafic dans cette zone commence à apparaître. Le trafic est lié pour partie au tourisme et de l'autre aux activités criminelles traditionnelles comme la drogue et la contrebande. Les enfants victimes de trafic travaillent comme saisonniers dans le secteur des services, la domesticité, le trafic de drogue et l’exploitation sexuelle .Il y a une grande disparité de revenus entre pays de cette zone. Les enfants servent le marché du travail comme main d'œuvre peu qualifié et alimentent l’industrie du sexe. Les enfants sont recrutés par le biais du système des fiancées ou des « fils » par correspondance.

 

Europe

L’effondrement de la société, la progression constante de la pauvreté et du chômage, les conflits et l’espoir d’un avenir meilleur précipitent les enfants, les adolescents et les adultes dans les mailles du trafic aux mains de réseaux mafieux. Cela est permis par l'ouverture des frontières permettant d’emprunter les mêmes itinéraires que les mouvements migratoires traditionnels. Les enfants victimes de trafic servent comme source de main-d’œuvre non qualifiée,l’industrie du spectacle et la prostitution. Un nombre restreint d’enfants tombent dans la petite criminalité. Ce trafic à destination de l’Europe occidentale provient du rapport une demande de main-d’œuvre bon marché émanant des employeurs et de l’autre part de familles dans le besoin. Le secteur de la prostitution par la promesse de revenus meilleurs et d'indépendance économique crée un vaste marché pour les enfants et les adolescents. En Europe du Nord, le trafic part des pays baltes vers des grandes agglomérations riches de la Scandinavie. Le trafic des enfants alimente la mendicité, le petit commerce de rues, la main-d’œuvre non qualifiée et la prostitution.

 

Asie

Les pays de l'Asie centrale et de la CEI sont des zones pourvoyeuses et transitaires du trafic qui est favorisé par l’effondrement de la société consécutif à la dépression économique et par l’apparition de la petite délinquance. Les enfants et surtout les adolescents victimes de trafic alimentent le secteur des services, l’industrie du spectacle, la prostitution et la pornographie et sont souvent recrutés par le système des « fiancées par correspondance ».

En Asie du Sud-Est, le trafic se fait des régions rurales vers les villes, des zones pauvres vers les zones riches. Les enfants alimentent l’industrie du sexe, le secteur des services, le secteur industriel et l’agriculture et ils sont également exploités dans la mendicité et le petit commerce de rues. Les jeunes femmes sont également victimes du système des “fiancées par correspondance” et elles sont souvent recrutées à des fins de domesticité. L’exploitation des enfants profitent de la pauvreté, de la situation familiale et de l’ignorance qui déterminent également la nature du trafic basé sur la tromperie, l'esclavage pour dettes et les disparités économiques. Les enfants victimes de trafic servent la prostitution, l’industrie du tapis et de l’habillement, la mendicité et le petit commerce de rues, la construction, les plantations de thé, l’industrie manufacturière et les briqueteries. Dans certains pays, les enfants finissent comme serviteurs ou combattants de milices armées.

En Chine, le chef adjoint des services d'enquêtes sur les crimes indique qu'entre 30 000 et 60 000 enfants disparaissent chaque année en Chine sans pouvoir indiquer toutefois le pourcentage attribué au trafic humain. En août 2009, le ministère chinois de la Sécurité publique a mis en place un programme pilote destiné à informer les populations migrantes de ce trafic.

En Inde, près de 63 000 enfants ont été portés disparus en 1963, selon des estimations de l'ONG indienne Child Rights and You. Le seul État du Bengale occidental en comptait 14 671 en 2014. Les enfants sont kidnappés, parfois achetés aux parents qui ne peuvent plus les nourrir, et sont employés par exemple dans des briqueteries ou pour la fabrication de bijoux de fantaisie, où sont mis à profit leurs petits doigts et leur vue acérée, ou encore exploités par des particuliers comme domestiques ou esclaves du sexe

Source

Unicef

Cia

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