
Le train express de la société commerciale des transports et des ports (SCTP) a transporté près de 23 000 passagers en une année depuis la reprise en août 2015 du trafic ferroviaire entre Kinshasa et Matadi dans la province du Kongo central, a appris l’ACP jeudi de source proche de cette Société.
La même source, estime que l’année 2017 sera pour la SCTP une année de maximisation des recettes grâce à l’augmentation du nombre des rotations ferroviaires par semaine. Ce qui permettra au « Train express» d’être plus régulier. La société compte également sur les 16 projets de construction de cimenterie entre Kasangulu et la ville de Matadi.
De ces 16 projets en cours d’exécution, trois usines seront en phase de production en 2017. Les trois usines, affirme la source, ont commencé à importer des intrants nécessaires pour leurs cimenteries, assurant que des tonnes de charbon sont déjà débarquées au port maritime de Matadi.
La voie d’acheminement de ces intrants vers les sites de ces cimenteries demeure la voie ferrée, souligne la source.
La SCTP estime que ses recettes pourront doublées voire même triplées grâce à la réalisation de ces projets, d’autant plus que deux millions de tonnes pour ces usines seront transportées par rails. Ce qui évitera aux ports maritimes de Boma et de Matadi d’être les seules sources des recettes pour l’entreprise.
Pour gagner ce pari, la Direction générale de la SCTP travaille en synergie avec les experts Sud- africains en vue de solidifier la voie ferrée et d’augmenter la vitesse à 80 Km/h au lieu de 50Km/h actuellement.
Outre ces projets des cimenteries, indique la source, l’année 2017 pourra consacrer l’âge d’or de la SCTP, particulièrement dans l’exploitation ferroviaire avec l’acquisition dans les touts prochains jours de dix nouvelles voitures commandés par le gouvernement. Avec cette acquisition, l’entreprise va lancer un autre train omnibus communément appelé « Kibolabola », le train qui s’arrête à toutes les gares.
Tous ces efforts, visent le redressement de la SCTP que d’aucun traitaient autrefois de canard boiteux. Les mêmes efforts s’inscrivent dans le cadre de la politique nationale consistant à placer le pays dans l’orbite des pays émergents à l’horizon 2030, le secteur de transport étant le poumon voire le socle de tout développement d’un pays, souligne-t-on.
ACP/Kayu/May