Le 17/09/2017

Les experts congolais et japonais qui travaillent sur l’élaboration du Plan directeur des transports urbains de la ville de Kinshasa (PDT/Kinshasa), ont évalué le réseau routier de la capitale congolaise à 3.621 km.
Selon cette étude, dont la copie est parvenue samedi à l’ACP, ce réseau comprend 251 km sous la gestion de l’Office des routes (OR), représentant 7% et 3.370 km, soit 93% sous la responsabilité de l’Office des Voiries et drainage (OVD). Il compte en son sein, 70 km, soit 2,1% des routes primaires, 337 km, soit 10 % des routes secondaires, 278 km, soit 8,2% des routes tertiaires et 2.685 km des routes locales.
Ces dernières représentent plus de la moitié du réseau, soit 79,7% de l’ensemble du réseau urbain de la ville de Kinshasa qui dessert près de la moitié du réseau urbain de la République démocratique du Congo estimé à 7.400 km.
Selon cette étude, le réseau routier de la ville de Kinshasa est loin de couvrir, les besoins des transports pour une population estimée à près de 12.505.000 habitants en 2017 et 26.941.000 habitants à l’horizon 2040, d’après l’estimation de l’Organisation des Nations Unies (ONU) qui tient compte du taux de croissance naturelle de la population.
Les causes du déficit
La ville de Kinshasa accuse un déficit en transports urbains qui a engendré des problèmes nécessitant une réponse dans le cadre du plan directeur des transports urbains de la ville de Kinshasa. Ce déficit est causé par l’urbanisation rapide et non contrôlée, la demande croissante du trafic routier, la trame viaire incomplète, la dépendance à l’égard des transports en commun axés sur les marchés, le flux de circulation sans contrôle, les accidents de circulation, le manque de coordination et les problèmes environnementaux.
L’étude a envisagé, à cet effet, des politiques en termes des solutions susceptibles de résoudre les problèmes posés du déficit en transports urbains citant entre autres, la synchronisation du transport en commun et de l’aménagement urbain, la gestion de la croissance de la demande, l’établissement du système de maintenance et d’exploitation des routes et la voie ferrée. Elle a aussi examiné, le développement du réseau des routes nationales et des voies de circulations, le transport en commun axé vers les clients, l’accessibilité pour tous, la gestion du flux de trafic et de la sécurité, la coordination entre autorité et les organismes de financement pour la mise en œuvre des projets et la réduction des impacts environnementaux négatifs.
L’étude a conclu que ces politiques une fois mises en œuvre permettront de soutenir les activités économiques urbaines, d’assurer l’équité dans les transports, d’améliorer la sécurité et la sûreté et de réaliser un transport durable, respectueux de l’environnement.
ACP/FNG/BSG/Kgd