
Il faut souligner que la Rdc qui a connu plus de deux décennies de guerre du fait de la volonté manifeste des fils égarés, mais aussi du soutien de la communauté internationale de balkaniser le pays, a perdu bon nombre de ses territoires.
Aucun centimètre de la terre congolaise ne sera récupéré par un autre Etat, quelle que soit la fragilité de la République Démocratique du Congo. Ces propos sont ceux du Gouverneur de la province de l’Ituri, au lendemain de la récupération des quelques villages congolais annexés au Sud-Soudan, par la mauvaise volonté de certains compatriotes, dit-il.
C’est dans le territoire d’Aru, que le Gouverneur de la province de l’Ituri, Jefferson Abdallah Pene Mbaka s’est rendu, en vue de résoudre un différend qui oppose la République démocratique du Congo, son pays et son voisin du Nord-Est, le Sud-Soudan, à propos de la délimitation des bornes frontaliers entre les deux pays.
C’est avec une forte délégation de son gouvernorat provincial, que le chef de l’exécutif de l’Ituri s’est rendu dans ce territoire d’Aru, en vue de tirer au clair cette situation qui a perduré, malgré les différents gouverneurs qui se sont succédé à la tête de la province Orientale.
A en croire les sources crédibles, Jefferson Abdallah Pene Mbaka n’a pas dérogé à la règle, celle de faire respecter les limites qui séparent la République démocratique du Congo au Sud-Soudan, à travers sa visite entre les deux pays, lorsqu’il s’exprime en ces termes : «le chemin est balisé entre les deux ministres (Ndlr intérieur). En ce qui me concerne, je voulais voir de vu-su par rapport à cette délimitation. Je voulais sincèrement profiter pour lancer un message à l’opinion nationale, que très souvent les gens cherchent les poux sur la calvitie pour pouvoir discréditer le gouvernement. Ce que nous avons pu faire ici ce que notre gouvernement a pu faire le travail, jusqu’à ce que nous soyons le plus heureux le jour où sera rendu, officiellement le jour où on va nous rendre nos villages », dit-il, avant d’ajouter que vous allez vous rendre compte que nous allons récupérer autant de villages jadis qui nous appartenaient, mais par mauvaise volonté de nos voisins, ils se les réclament.
C’est le message qu’il voulait lancer aux compatriotes, pour leur dire que quelle que soit la durée de la nuit, le jour fini par apparaître. C’est le moment de le dire que le Gouvernement est préoccupé, le Gouvernement travaille pour l’intérêt du peuple, et il ne voit pas une raison quelconque, qui pousserait le Gouverneur à abandonner ne fusse qu’un mètre de son territoire national.
Il faut souligner que la Rdc qui a connu plus de deux décennies de guerre du fait de la volonté manifeste des fils égarés, mais aussi du soutien de la communauté internationale de balkaniser le pays, a perdu bon nombre de ses territoires au moment où les autorités de la République étaient confrontées à livrer la bataille de la réunification du territoire national.
Il faille attendre l’avènement de la mise en application de l’article 2 de la Constitution qui stipule : « La République Démocratique du Congo est composée de la ville de Kinshasa et de 25 provinces dotées de la personnalité juridique…ces provinces sont…Ituri. Kinshasa est la capitale du pays et le siège des institutions nationales. Elle a le statut de province. La capitale ne peut être transférée dans un autre lieu du pays que par voie de référendum. La répartition des compétences entre l’Etat et les provinces s’effectue conformément aux dispositions du titre III de la présente Constitution ».
Contrairement aux oiseaux de mauvais augure qui prophétisaient sur la malédiction dudit découpage du territoire, ils ne peuvent trouver que du salut, lorsqu’en son temps, le Gouverneur de la province Orientale pouvait mettre 5 ans pour atteindre un district de sa province.
Mais avec la nouvelle configuration administrative de la Rdc, le Gouverneur des provinces, à l’instar de celui de l’Ituri, se rapproche davantage de ses administrés. C’est dans cette dynamique que Jefferson Abdallah Pene Mbaka s’inscrit pour rendre sa province, sa plus belle robe d’entant.
Aussi, ceux qui ont jeté de l’anathème au redimensionnement de la République démocratique du Congo en passant de 11 à 26 provinces, doivent revoir leur opposition, en ce que le découpage apporte et résous les difficultés auxquelles le pays étaient confrontées. L’exemple de la province de l’Ituri, à travers son gouverneur, illustre la préoccupation du gouvernement de la République de défendre l’intégrité du territoire national.
Publié le 25/08/2016 L’Avenir