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L’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) côte positivement l’Aéroport international de N’djili

Par Le vendredi, 08 décembre 2017 0

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À cet effet, les auditeurs de l’OACI ont exigé que cet effort soit soutenu et maintenu, avant de saluer les efforts fournis. 

 

Le 08/12/2017

 

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L’audit  de sureté initié  la semaine dernière par l’OACI (Organisation de l’aviation civile internationale) à l’Aéroport international de N’djili de Kinshasa a été sanctionné par une note positive, a révélé vendredi à l’ACP le commandant de cet aéroport, Dieudonné Mayaya Kawasa.

 Les auditeurs de cette structure dont l’identité n’a pas été dévoilée, ont encouragé les efforts fournis par les autorités de cet aéroport qui « en un temps record  ont pu dissiper tout ce qui aurait pu paraître comme PGS (programme grave de sureté)», a indiqué le commandant.

 Aucun PGS, selon lui,  n’a été enregistré lors du passage des auditeurs qui ont invité la RVA (Régie des vies aériennes)-Aero-N’djili, à maintenir ce niveau et à faire plus, tout en formulant des recommandations pour une amélioration continue  de la sureté dans ce plus important aéroport du pays. Ces exigences expliquent la rigueur actuelle observée à l’aéroport de N’djili dans le but d’asseoir la culture de la sureté, a fait remarquer le commandant.

A cet effet, les auditeurs de l’OACI ont exigé que cet effort soit soutenu et maintenu, avant de saluer les efforts fournis. Par ailleurs, la culture de la sureté sur l’aviation civile, selon M. Mayaya, est apparue il y a quelques années à la suite des incidents, des attaques et des actions illicites. Pour parer à cette situation, les gens ont adopté une certaine tenue, une autre façon de se comporter ou un autre mode de vie à l’aéroport. Les instructions y relatives ayant été élaborées, diffusées et acceptées, doivent être respectées quel que soit le rang social, la sureté ne reconnaissant pas le grade ou une quelconque dignité, a exigé l’OACI citée par M. Mayaya.

 Cependant en RDC, certains hauts gradés ou des personnes socialement élevées, pensent qu’elles peuvent se passer de procédures ou de normes de  l’aviation civile, alors que quand ils vont ailleurs, ils observent scrupuleusement les règles, selon le constat fait par les experts de l’OACI qui ont exigé un soutien de tous au respect des normes en la matière.

Des signes distinctifs exigés pour accéder au tarmac

Les normes de  l’aviation civile exigent à un usager de l’aéroport le port d’un signe distinctif (un badge et un gilet) avant d’accéder au tarmac. De même pour le véhicule qui doit porter des gyrophares (des écritures permettant de l’identifier à distance) et une vignette, a précisé le commandant, saluant au passage certaines  hautes autorités qui ont envoyé des véhicules pour des vignettes.

« Si les résultats de l’audit de l’OACI étaient négatifs, la RDC serait placée sur une liste noire en matière de sureté. La conséquence serait que les assureurs allaient tripler les primes d’assurances des sociétés aériennes qualifiant les aéroports congolais de zones à haut risque. Ces sociétés seraient à cet effet obligées de délocaliser les vols, en abandonnant N’djili, a fait remarquer le commandant. « Heureusement N’djili a échappé à cette mauvaise note », a conclu le nouveau commandant de l’aéroport de la capitale de la RDC.

 

ACP/Fng/Mat/Wet

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