KONGO VIGILANCE : RIEK MACHAR A FUI LE SOUDAN DU SUD, ET A TROUVÉ REFUGE EN RD CONGO

Par Le samedi, 20 août 2016 0

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Une opération a été entreprise par la Monusco pour des raisons humanitaires visant à faciliter l’évacuation de Riek Machar, sa femme et dix autres personnes d’un endroit en RDC

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JUBA, (Reuters) – L’ancien vice-président Riek Machar a fui Juba, la capitale du Soudan du Sud, depuis plusieurs semaines et a trouvé refuge en République démocratique du Congo (RDC) pour échapper aux forces gouvernementales qui le traquaient, a annoncé l’Onu jeudi. La mission de maintien de la paix des Nations unies (Monusco) a appris lundi que Machar se trouvait en RDC et a pris contact avec le gouvernement congolais qui a demandé que le chef rebelle fasse l’objet d’une mission d’évacuation, a déclaré Farhan Haq, porte-parole de l’Onu à New York. “Riek Machar a été remis aux autorités de la République démocratique du Congo. Nous ne sommes pas en mesure de confirmer sa localisation”, a dit Haq devant la presse

Un porte-parole du gouvernement de la RDC a démenti avoir été en contact avec une quelconque organisation en vue d’aider l’ancien vice-président du Soudan du Sud. Toutefois Haq a confirmé qu’une opération d’évacuation de Machar avait été menée
près de la frontière sud-soudanaise, mercredi. “Nous pouvons confirmer qu’une opération a été entreprise par la Monusco pour des raisons humanitaires visant à faciliter l’évacuation de Riek Machar, sa femme et dix autres personnes d’un endroit en RDC avec le soutien des autorités de RDC”, a dit Haq. Après deux ans d’une guerre civile qui a fait plus de 10.000 morts et deux millions de déplacés, Riek Machar et le président Salva Kiir ont signé l’an dernier un accord de paix prévoyant la formation d’un gouvernement d’union et le retour de l’opposant à Juba.

Mais le cessez-le-feu a été rompu à plusieurs reprises et Riek Machar a quitté Juba le mois dernier après de violents combats en réclamant le déploiement d’une force d’interposition internationale. Le Conseil de sécurité des Nations unies a autorisé vendredi l’envoi d’une telle force de protection de 4.000 casques bleus africains mais le gouvernement sud-soudanais a émis des réserves sur son déploiement. Dans un communiqué, la SPLA-IO (Armée de libération des peuples du Soudan, dans l’opposition), le mouvement de Riek Machar, a annoncé jeudi que l’ancien vice-président était parti mercredi “dans un pays sûr de la région”. Son porte-parole, James Gatdet Dak, n’a pas voulu préciser dans quel pays il se trouve, indiquant seulement qu’il ne s’agit pas du Kenya où lui-même réside, mais d’un autre pays voisin du Soudan du Sud.

James Gatdet Dak a expliqué que Riek Machar voulait se mettre hors de portée des forces de Salva Kiir et avoir un meilleur accès aux médias internationaux pour pouvoir se faire entendre. “Les forces du président Salva Kiir le traquaient donc il a choisi de partir pour assurer sa sécurité”, a déclaré le porte-parole. Le gouvernement sud-soudanais a nié traquer Riek Machar et l’a appelé à revenir pacifiquement à Juba en l’accusant d’attiser les violences.

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