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Covid-19 : L'arénicole, un ver marin pourrait aider les patients gravement touchés par le coronavirus

Par Le dimanche, 29 mars 2020 1

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Dans quelques jours, les réanimateurs pourraient commencer à tester une hémoglobine extraite de l’arénicole, un ver marin bien connu sur les plages bretonnes (photo)«L’hémoglobine de ce ver est capable de transporter 40 fois plus d’oxygène des poumons vers les tissus de l’organisme que l’hémoglobine humaine. De plus, c’est un transporteur d’oxygène universel compatible avec tous les groupes sanguins», explique Franck Zal, ancien chercheur en biologie marine au CNRS et fondateur de Hémarima, la biotech qui a mis au point cette molécule.

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Le 29/03/2020

 

 

 

Un ver marin révolutionne le monde de la greffe - LireLactu

 

 

Donner de l'oxygène pour libérer les lits de réanimation

Une des principales sources de mortalité du Covid-19 est la détresse respiratoire provoquée par l'infection. Il en résulte, en pleine épidémie, une pénurie de lits et de respirateurs dans les services de réanimation. Si la société bretonne Hemarina n'est compétente ni pour protéger, ni pour guérir de l'infection par le virus du Covid-19, elle possède en revanche un produit hautement efficace pour délivrer de l'oxygène.

Ce produit, c'est une protéine : une hémoglobine 40 fois plus oxygénante que la nôtre, et compatible avec notre organisme. L'hémoglobine est une grosse molécule fixant de l'oxygène pour le transporter via le flux sanguin aux différents organes depuis les poumons. Chez l'Homme, elle est contenue dans les globules rouges, mais celle du ver marin circule librement et peut donc facilement être extraite et utilisée. Sous le nom HEMO2life, l'hémoglobine de ver marin a déjà montré son efficacité dans les greffes d'organes. Ajoutée au soluté classique de conservation des organes elle a déjà montré pouvoir allonger leur durée de conservation de quelques heures à plusieurs jours, et pouvoir diviser par trois le délai de reprise de fonction de l'organe après la greffe.

 

Sciences et Avenir.

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