- Présentation ville de Bunia (Nouvelle province de l'Ituri)

Operation dragon 47

Bunia, chef lieu de la province d'Ituri.

VILLE DE BUNIA (Province Ituri) 

 

 

 

Le 21/05/2018

 

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Administration

Pays

Drapeau de la République démocratique du Congo République démocratique du Congo

Communes

Nyamukau, Nyakasanza, Mbunya, Shari, Murongo, Ngenzi

Province

Ituri

Députés
de la ville

5

Maire

Ferdinand Fimbo Lebilye

Démographie

Population

366 126 hab. (2012)

Densité

6 356 hab./km2

Géographie

Coordonnées

1° 34′ 00″ nord, 30° 15′ 00″ est

Superficie

5 760 ha = 57,6 km2

Divers

Langue nationale

swahili et lingala

Langue officielle

français

 

 

Superficie : 576 km², Taille estimée de la population : 900 666 hab.
Bunia, située dans le territoire d'Irumu, était, avant la pré-constitution de 2006, le chef-lieu du district de l'Ituri, faisant partie de la province Orientale en République démocratique du Congo.
Bunia a été créé en 1946 comme un centre extra-coutumier.


COORDONNÉES GÉOGRAPHIQUES


La ville de Bunia vient d’être séparée du territoire d’Irumu suite au démembrement de nouvelles provinces. Elle fût une cité dans ce dernier créé sous l’Administration coloniale vers 1949 actuellement une entité décentralisée. Elle est donc limitée au Nord par la collectivité, chefferie de Baboabokoe tronçon Mudzipela, à l’Est par la chefferie de Bahema Banywagi tronçon Mandro et Zumbe, à l’Ouest par les collectivités de Bahema d’Irumu et au Sud afin, par Baboabokoe axe Dhele. 
Elle est constituée de douze quartiers qui comptent dans leur ensemble 309 avenues et un boulevard (route principale) long de 7.511 km dont 1.5 km sont asphaltés et le reste du boulevard à terre battue. Elle est dirigée par le maire de la ville répondant au nom de Ferdinand FIMBO Lebilye. L'ordonnance de la création de la ville n’est pas encore promulguée.
La ville est subdivisée de douze quartiers avec 309 avenues. Mais la tendance est de constituée ces quartiers dans trois communes (Ngezi, Shari et Nyamukau), le processus est en cours de rendre effectif ces communes.
Latitude : 29°52’ Est
Longitude : 120 27’ Nord
Altitude moyenne: 1250m
Pluviométrie : 1000 à 1200 mb/an
Sa superficie est de: 830Km2


CLIMAT

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Météo habituelle à Bunia 

À Bunia, les étés sont court et très chaud ; les hivers sont court, confortable et précipitation ; et le climat est couvert tout au long de l'année. Au cours de l'année, la température varie généralement de 17 °C à 30 °C et est rarement inférieure à 15 °C ou supérieure à 34 °C.

En fonction du score touristique, les meilleurs moments de l'année pour visiter Bunia pour les activités estivales sont de fin mai à fin septembre et de fin novembre à mi janvier.

Température

La saison très chaude dure 1,8 mois, du 17 janvier au 10 mars, avec une température quotidienne moyenne maximale supérieure à 29 °C. Le jour le plus chaud de l'année est le 12 février, avec une température moyenne maximale de 30 °C et minimale de 18 °C.

La saison fraîche dure 2,1 mois, du 26 septembre au 30 novembre, avec une température quotidienne moyenne maximale inférieure à 26 °C. Le jour le plus froid de l'année est le 13 juillet, avec une température moyenne minimale de 17 °C et maximale de 26 °C.

 

HYDROGRAPHIE

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La ville est parcourue de trois rivières, notamment la rivière Nyamukau à pleine ville qui sépare cette dernière d’une partie de la cité du côté nord- sud et se jette dans la rivière Ngezi qui à son tour sépare la ville de l’autre quartier Mudzipela se situant vers le côté Nord- Ouest et se jette elle aussi dans Shari la plus grande à quelque trois kilomètres de la ville. La ville est également munie de quelques cours d’eaux.


SOL
La ville a un type de sol sablo-argileux plus ou moins fertile. On y cultive le manioc, les patates douces et les cultures maraîchères au bas fond à proximité de la ville. La ville est ravitaillée à produits vivriers à partir des villages du territoire de Djugu et d’Irumu se situant à quelques dizaines de kilomètres de cette dernière.


PARTICULARITÉS ET RICHESSES DE LA VILLE
C’est une ville dotée d’intense densité des populations multi culturelles et une forte activité commerciale à croissance et d’importation. Elle est le le plus grand centre commerciale de tous les territoires de la province de l’Ituiri.


DONNÉES CULTURELLES
Les grandes tribus de la ville sont les suivantes :
Bira
Hema
Walendu Bindi
Alhur
Le BIRA sont le premier occupant de la ville. Ils y sont installés avant l’époque coloniale. Les autres ethnies citées viennent de différentes chefferies du territoire d’Irumu. Après la création de cette cité dans le territoire à l’époque coloniale, plusieurs autres tribus arrivèrent et s’y installèrent. Cette cité a pris l’élan sur tous les plans socio-économique à tel point qu’elle est devenue un centre Administratif et commercial Multi-culturel pour toute la province de l’Ituri. Elle est donc devenue une demeure pour toutes les tribus de la Rdc, toutes les langues nationales de ce pays sont parlées dans cette cité convertie aujourd’hui à la ville de Bunia chef lieu de la province de l’Ituri. Il existe également la présence des étrangers tel que les expatriés des nations unies, des maliens, sénégalais… qui habite la ville depuis longtemps et font le plus souvent le commerce d’exportation de Piper guineensis (ketchou) et des friperies.


LANGUES PARLÉES DANS CETTE VILLE
La majorité des populations de la ville parle le Swahili environ 95% des populations.


PRINCIPALES ACTIVITÉS
Principales activités de la ville : La ville est commerciale.
Le commerce générale regroupe les (PME, PMI etc. ) et représente plus de 95% des populations de la ville.
L’agriculture et l’élevage environ 5% des populations de la périphérie de la ville y pratique.


SITUATION ÉCONOMIQUE

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Principaux opérateurs économiques
Nombre d’opérateurs économiques : la ville compte 2634 PME qui sont en activité dont 84 les plus renommés ou grands opérateurs économiques (importateurs et exportateurs ayant un chiffre d’affaire de plus de 500000 $). Bref, dans 2634 PME 921 sont informelles et ne contribue pas au paiement des taxes et impôts,Elles sont qualifiées des PME récalcitrantes. Les grands opérateurs économiques importent leurs marchandises de l’Ouganda, de la chine, de Nairobi, de Doubai…via la douane de Mahagi et le port Kasenyi-Tchomia sur le lac Albert au Sud du territoire. Ces marchandises sont ensuite détaillées et vendues dans les autres territoires voisins de la ville après leurs entreposages.

 

PRINCIPALES ACTIVITÉS DES OPÉRATEURS ÉCONOMIQUES

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Le commerce générale
Exportation des bois et de l’Or
Importation des pétroles
Hôtellerie
Transport; Beaucoup plus, le commerce d’importation fait la fierté de cette ville. Les marchandises diverses viennent de l’Ouganda, de la chine, de Doubai etc via le port de Kasenyi Tchomia et de la douane de Mahagi. Grâce à ce commerce la ville est à pleine construction avec des agglomérations sans cesse croissante. La ville contient également des hôtels magnifiques et quelques sociétés de transport en activité.

 

PRINCIPALES ACTIVITÉS DES PME/PMI
Vente de marchandises ou produits divers et produits vivriers
Vente des services
Hôtellerie
Agences de transport
Messagerie financière
Savonnerie
Production d’eau minérale
La majorité des PME sont beaucoup plus dans la vente ou commerce générale des produits manufacturés d’importations et vivriers. Les PMI par contre sont dans la vente des services. Les PMI œuvrent dans les secteurs agro-industriels, secteur de bois et secteur minier,( savonerie, production d’eau minérale, menuiserie) etc.


GRANDES ENTREPRISES LOCALES
Abattoir industriel de Bunia 
Menuiserie semi industrielle d’Alfajire
Sokimo/Electrokimo
Fondation agropastoral de Bamanyisa
Usine d’eau minérale Canaan water
Ces entreprises locales sont les plus importantes. La Sokimo existait depuis l’époque coloniale et, elle est responsable de la production d’or et de l’énergie électrique dans l’ensemble de la province. Actuellement elle est en activité dans le secteur d’électricité seulement et fonctionne très difficilement à cause de manque de financement. Ce pour dire elle est incapable de fournir l’électricité stable et permanente, car la centrale qu’elle exploite n’a jamais était renouvelée ni réhabilité comme il faut. Elle parvient donc très difficilement à desservir la ville de Bunia de l’électricité. L’abattoir industriel de Bunia fût le deuxième en Afrique après celui du Cameroun à l’époque de Mobutu mais aujourd’hui il reste ce qu’il est, sans électricité ni un système d’adduction en eau d’usage. Cet abattoir fût l’unique dans ce pays et approvisionnait presque toute la république à viandes des bœufs, des porcs…voir même les poissons du lac Albert qui étaient conservés dans ces chambres froides. Il reste utile pour la ville de Bunia seulement, avec quelques pièces qui fonctionnent et très difficilement. Une grande usine de production d’eau potable est en cours de construction dans la ville, usine privée appartenant à la fondation Rubuye. Cette usine représente un moyen sûr de lutter contre l’importation d’eau venant de l’Ouganda et favoriser l’emploi aux jeunes si seulement si elle pouvait obtenir de subvention du gouvernement pour élargir sa production.


PRINCIPAUX PRODUITS AGRICOLES

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Manioc
Patates douces
Cultures maraîchères. Les habitats de la ville sont à 95% investis dans le commerce générale. Une minorité qui habitent les périphéries de la ville font des champs le plus souvent de manioc, des patates douces et des Cultures maraîchères mais aussi pratiquent de l’élevage des bovins, des caprins, des ovins, des porcins et des volailles.Ces animaux sont ensuite vendus sur place ou bien ils sont acheminés vers Kisangani où ils sont vendus.
Principaux produits non agricoles
Rien à signaler


PRINCIPALES SOURCES D’ÉNERGIE

 

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Energie électrique : 6146 Ménages dont 2147 desservis
Panneau solaire : 753 Ménages
Groupe électrogène : 5749 ménages environ 3% des habitants de la ville
Pétrole : 178983 ménages, environ 93.3% utilisent des pétroles
Si aujourd’hui cette ville n'est pas dotée des industries c’est à cause de l’instabilité d’électricité. La ville est certes dotée d’une grande centrale électrique dénommée Budana qui servait l’ensemble de la province et aussi les provinces voisines (Haut Uélé) aujourd’hui cette turbine est incapable de servir cette ville car l’énergie n’est pas renouvelée depuis l’époque coloniale et fonctionne avec des faibles moyen dont dispose la Sokimo (société minière de Kilomoto). Cette turbine est un grand potentiel pour l’émergence de la province de l’Ituri et à particulier cette ville. À côté de cette centrale, la centrale de Solenyama était destinée à faire la relève de la précédente aujourd’hui dans un état de délabrement totale. Si la situation continue ainsi, cinq an plus tard c’est beaucoup trop pour qu’on parle de l’électricité dans la province de l’Ituri.


SITUATION SANITAIRE

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Hôpital général de Bunia


Nombre d’hôpitaux 14
Nombre de centre de santé 17
La ville de Bunia dispose d’une seule Zone de santé se retrouvant dans le sous quartier Bigo. Signalons également la présence de la division provinciale de la santé « DPS » au sein de la ville.
*La Zone de santé de Bunia dispose d’un HGR, de 14 hôpitaux et de 17 centres de santé. La distance moyenne entre les domiciles et les structures de santé varient entre 0.2 et 5 km. L’Hgr date de l’époque coloniale et a des infrastructures en dur et toutes sont à bon état ainsi que les dix sept centres de santé malgré que certains d’entre eux sont empirés. L’HGR a une capacité d’accueil de 176 lits installés avec des services de médecine générale, pédiatrie, gynécologie,…31 médecins et 427 infirmiers sont disponibles pour l’ensemble de la zone de santé. Dans cette zone les populations trouvent facilement le médicament grâce aux différentes ONG intervenant dans ce secteur notamment ; Memisa Belgique, Povic Usaid, Msf Suisse…qui approvisionnent la zone puis cette dernière distribue aux centres de santé. Ce principalement les médicaments contre le paludisme, le typhoïde, la diarrhée ainsi que le Vih. Dans cette zone il existe également beaucoup des pharmacies privées qui rendent disponible les produits de spécialité qui coûtent chère par contre les médicaments contre le maux de tête, du paludisme et de typhoïde coûtent moins chère, avec 5000 Fc on peut traiter seul ces maladies citées à la maison sauf en cas grave (cas d’hospitalisation).
L’approvisionnement des médicaments pour la zone de santé se fait aussi au niveau de la Cadimebu « central d’approvisionnement et de distribution des médicaments de Bunia » la seule source où s’approvisionnent ses zones de santé officiellement, parfois sur le marché noir en cas d’indisponibilité de certains produits spécifiques .
Le Mcz de la zones de santé précise, une boite de 1000 comprimés de paracétamol coûte 6$ chez Cadimebu tandis que sur le marché noir elle coûte 5$. Une plaquette de paracétamol de 10 comprimés de 500mg coûte 200fc congolais sur le marché noir, 1500fc congolais est le prix d’une plaquette de 10 capsule d’amoxyciline de 500mg, 10 comprimés de Quinine de 500 mg pour 1500fc toujours sur le marché noir et afin, Artesinate anti paludisme 2000fc une cure sur marché noir également. La prise en charge du paludisme dans toutes les structures étatiques est gratuite, hormis le frais pour la fiche, la consultation. Ils précisent également que dans les structures privées un épisode malaria ou traitement cas paludisme simple et ambulatoire coûte 2$ chez l’enfant et 3$ pour l’adulte. Ces informations vont les mêmes pour toutes les zones de santé sauf pour le cas compliqué du paludisme que le coût de traitement varie entre 10$ et 25$ s’il y a eu hospitalisation du patient.
 

Maladies les plus récurrentes:
Le paludisme
Les infections respiratoires aiguës (IRA)
La diarrhée
La fièvre typhoïde
Malnutrition protéine énergétique. La diarrhée est plus causée par une mauvaise combinaison d’aliments pour la plus part de cas mais, il arrive pendant la saison sèche l’apparition de l’épidémie de choléras provoquant la diarrhée mortelle comme ce fût le cas le trois derniers mois. Mais elle ne persiste pas car les interventions ont été toujours présentes venant des ONG, du gouvernement et de la part de la communauté locale.


ÉDUCATION

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Ecoles primaires 122
Ecoles secondaires 149
Nombre d’écoles et institutions supérieures : la ville de Bunia compte 271 écoles dont 149 écoles secondaires et 122 écoles primaires. À plus de ces écoles, elle est munie de neuf institutions supérieures et universitaires dont trois institutions publiques font la fierté de cette ville. La grande université de toute, c’est l’université de Bunia qui dispose d’un grand terrain vide et cherche le moyen pour y investir. Elle est donc à construire comme université de la province car elle ne dispose pas des infrastructures. Ce tableau présente une brève identification de ces institutions de la ville


ONG ET PROJETS
Nombre d’ONG : 64
Principales activités des ONG :
Secteur de la Protection 19 ONG dans toute la province de l’Ituri
Eau hygiène et assainissement 14…
Sécurité alimentaire 10
Dans le secteur de la santé 7
Éducation afin 7 et toutes œuvrant dans la ville de Bunia. À plus de ces ONG citées, d’autres interviennent dans le secteur de nutrition (6), dans le multi-sectoriel (12), la logistique (4). Ceci au niveau de toute la province Orientale démembrée.
Pour le secteur de protection on peut citer : Rcn Justice et Démocratie, Justice Plus.
Le secteur d’Eau, hygiène, et assainissement on a : Solidarités internationales, Aepha, Ox-Fam Gb…
Le domaine de l’agriculture : Aldi, Intersos etc.
Sécurité alimentaire : Caritas, Trocaire, Samaritan’s Purse
Secteur de la santé : Dps, Medair, Coopi, Msf…
Éducation : Unicef, Coopi. Ces ONG sont toutes installées dans cette ville avec leurs bureaux de coordination et exécutent leurs activités à l’intérieur des territoire.


PRINCIPAUX PROJETS DE DÉVELOPPEMENT FINANCÉS PAR LE GOUVERNEMENT


PNDDR : unité d’exécution du programme national de désarmement, démobilisation et réinsertion des ex-combattants dont la gestion financière se fait à Bunia mais le projet s’exécute à Diango, 9 km de la ville dont la coordination s’effectue dans la ville.
Construction et équipement d’un bâtiment scolaire à l’E.p 4 Nyankasanza par Fonds social Rdc à pleine ville dans le quartier Nyankasanza.
Ce projet dispose de 100 bêtes bovines, 40 moutons, 40 chèvres et 40 porcs pour 50 combattants et 50 membres de la communauté. Le projet initie également la culture de maïs, seulement 30 ha du terrain sont exploités alors que le projet dispose d’une surface de 300 ha. Le second projet est exécuté au quartier salongo qui renferme la construction de trois bâtiments qui sont tous à la phase de finissage.


ACCESSIBILITÉ DE LA VILLE

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Routes Oui
Voies aériennes Oui
Biefs navigables Non
Train Non
Voies d’accès :
Routes : Oui 
Biefs navigables : Oui 
Voies aériennes : Oui 
Train : Non. 
La ville de Bunia est traversée par la route nationale RN 27 reliant Mhagi-Djugu-Bunia-Irumu-Kisangani avec seulement 1,5 km d’asphaltage financé par AGK (société minière) sur le tronçon rond point Sonas jusqu’au rond point marché central le long du boulevard de libération de la ville qui mesure au total 7,511 km de Dhelé au Pont Lokorto. Elle est gorgée de plusieurs rues secondaires reliant ces dernières au boulevard et sont à terre battues à plein entretien par l’OR ; et à présent 17 km sont entretenus sur fond propre du gouvernement provincial y compris les rues de la cité. Mais les travaux sont en cours pour les autres rues. L’asphaltage de ce boulevard fût une aventure. Premièrement la société minière AGK partenaire à la Sokimo (société minière Kilomoto) finance l’asphaltage du boulevard à faveur de conducteur de travaux l’entreprise i&i. Cette dernière au lieu d’asphalté le trois kilomètres du boulevard, elle innovera le système appelé poly sol : une substance ressemblant à oil moteur brillé qu’on déverserait sur la route après compactage. Une seule pluie était suffisante pour enlever ce goudron plaqué sur le boulevard. Après ce scénario, elle parvient à mettre le 1,5 km asphalté mais aussi critiqué par la société civile de l’Ituri. Bref, ce projet a connu une aventure et finalement les autorités ont décidé de stopper. Jusque là seulement 1,5 kilomètres sont asphaltés sur 7,511 km du boulevard du chef lieu de l’actuelle province de l’Ituri qui est dotée d’une superficie de 830 km2 ce qui implique la présence d’une ville toujours à croissance du point de vue agglomération. La ville de Bunia est donc constitue d’un boulevard plus 309 avenues réparties dans les douze quartiers.


RÉSEAUX DE COMMUNICATION


Africel Non
Airtel Oui
Orange Oui
Tigo Oui
Vodacom Oui
La communication ne pose pas de problèmes dans la ville de Bunia sauf pendant le mauvais temps, il peut avoir une perturbation de connectivité mais ne persiste pas plus longtemps.


ATTRAITS TOURISTIQUES

 

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Parcs Non
Jardins botaniques Non
Jardin zoologiques Non
Chutes d’eaux Non
Sites touristiques Non
Sites sacrés Non
La ville ne dispose pas de ces attraits touristiques mais détient de vaste étendu vide disponible pour de telles initiatives.

 


OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT DANS LA VILLE


Si le gouvernement pouvait :
*Stabiliser l’électricité pour faciliter l’implantation des usines afin d’assurer la conservation des produits alimentaires (viandes, poissons, légumes) etc;
*Sécuriser la ville ainsi que la partie sud du territoire d’Irumu afin accroître la production, car la ville est beaucoup plus ravitaillée par ce territoire à produits d’élevage et des champs. Si l’électricité devenait stable dans cette ville, plusieurs usines pourraient s’y installées. La conservation des produits alimentaires seraient facile pendant la période d’abondance sur le marché pour palier la période de soudure qui a lieu pendant la saison sèche. Cette technique de conservation se faisait au niveau de l’abattoir industriel de Bunia qui avait à son sein de vaste chambres froide et encourager la production. Aujourd’hui ni l’électricité, ni l’eau, ni machines ne sont présents dans ce dernier;
*Rélancer l’abattoir industriel de Bunia afin de motiver les éleveurs car grâce à ce dernier leurs produits sont bien conservés et transformés. Rien n’est à jeter si cet abattoir fonctionnait bien. Les peaux des bêtes pourraient être traitées et conservées, les os et les sangs pourraient être transformer à farine pour l’alimentation des hommes mais aussi des animaux etc.
*Asphalter les routes nationales reliant la ville des autres territoires pour faciliter l’importation et l’exportation mais aussi, pour faciliter l’échange des produits vivriers entre les territoires et la ville.
(source: Rapport annuel 2015 de la mairie de la ville de Bunia)


Source : Cellule d'Analyses des Indicateurs de Développement (CAID)

(Rapport annuel 2015 de la mairie de la ville de Bunia)

 

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Date de dernière mise à jour : mardi, 30 octobre 2018

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