Kwilu (province)
Le 30/05/2018
La province du Kwilu, à l’instar de celles du Kwango, et du Maï-Ndombe, est issue du démembrement de l’ancienne province du Bandundu.
Son chef-lieu est placé à Bandundu.
Le lundi 2 mars 2015, la loi de programmation déterminant les modalités d’installation des nouvelles provinces a été promulguée par le chef de l’État. Le Kwilu recouvre son statut de province. Sa superficie est de 79 906 km2
La Province de Kwilu est limitée
- Au Nord par le Sud de la Province de Maï-ndombe
- A l’Est par l’Ouest de la Province du Kasaï
- Au Sud par le Nord de la Province du Kwango
- A l’Ouest par le Nord et l’Est de la Province du Kwango, Est de la ville Province de Kinshasa et le Sud de la Province de Maï-Ndombe
• Chef-Lieu : Bandundu
Administration
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Chef-lieu
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Bandundu
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Plus grande ville
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Kikwit
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Sénat
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4 sièges
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Gouverneur
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Michel Balabala Kasongo1
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Fuseau horaire
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UTC+1
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Démographie
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Population
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3 637 000 hab. (2006)
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Densité
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46 hab./km2
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Rang
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14e
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Langue(s)
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Officielle : français
Nationale(s) : kikongo
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Géographie
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Coordonnées
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5° 02′ 01″ sud, 18° 50′ 01″ est
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Superficie
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78 441 km2
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Rang
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15e
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Subdivisions
- La province du Kwilu est divisée en 5 territoires, eux-mêmes divisés en 49 secteurs et 8 cités au total :
- territoire de Bulungu
- secteurs : de Kipuka, Kwenge, Nko, Luniungu, Kilunda, Mikwi, Kwilukimbata, Dwe, Niadi-Nkara, Imbongo
- cité : Bulungu
- territoire de Masi-Manimba
- secteurs : Bidungi, Kinzenga, Kitoy, Mokamo, Mosango, Pay Kongila, Sungu, Kibolo, Kinzenzengo, Masi-Manimba
- cité : Masi-Manimba
- territoire de Bagata
- secteurs : Kwango-Kasai, Kwilu-Ntobere, Kidzweme, Manzasay, Wamba
- cité : Bagata
- territoire de Idiofa
- secteurs : Banga, Belo, Bulwem, Kalanganda, Kanga, Kapia, Kipuku, Madimbi, Mateko, Idiofa, Sedjo, Yassa Lokwa
- cité : Idiofa, Mangay, Dibaya Lubwe, Panu
- territoire de Gungu
- secteurs : Gungu, Kandale, Kilamba, Kilembe, Kisunzu, Kobo Masala, Kondo, Lozo, Lukamba, Mudikalunga, Mungindu, Ngudi
- cité : Gungu
Les Villes de la province du Kwilu
Ville de Bandundu
Superficie |
222 km² |
Taille estimée de la population |
950 683 hab. |
Bandundu est une ville portuaire de la République démocratique du Congo située à la confluence des rivières Kwilu et Kasaï.
Administration |
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Communes
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Disasi, Basoko,
Mayoyo
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Province
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Kwilu
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Députés
de la ville
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Papy NIANGO IZIAMAY MUNSHEMVULA
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Maire
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Joséphine Lola Masikini
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Démographie
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Population
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143 435 hab. (2012)
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Densité
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646 hab./km2
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Géographie
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Coordonnées
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3° 18′ 55″ sud, 17° 23′ 08″ est
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Superficie
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22 200 ha = 222 km2
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Divers
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Langue nationale
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kikongo
lingala
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Langue officielle
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français
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Histoire
Bâtie sur la rive du Kwilu, dans une zone de savane boisée, à deux pas de la forêt équatoriale. Bandundu, anciennement Banningville (d'après Émile Banning) est la plus jeune des capitales régionales du République démocratique du Congo. Elle en a ravi le titre à Kikwit en 1966 lors du regroupement des anciennes provincettes de Kwilu, Kwango et Maï-Ndombe qui, depuis, devaient constituer la Province du Bandundu. Cette décision a été matérialisée en 1971 après que l'agglomération de Banningville a acquis le statut d'une ville suivant une ordonnance du Président Mobutu du 21 novembre 1969. Bandundu était à la fois le nom d'une ancienne province administrative et de son chef-lieu à l'époque. Situé dans l'actuelle province du Kwilu, il hébergera encore les institutions de cette nouvelle province. Les grandes activités de la ville s’articulaient d'abord autour de son port; ensuite, elles se sont étendues dans l'ancienne cité dite, jadis, "des indigènes" et se développent présentement à travers toute la ville voire en ses faubourgs. Un trafic assez intense anime les ports de Bandundu où se croisent les navires qui montent vers Kikwit et ceux qui descendent vers Kinshasa également ceux qui naviguent sur la rivière Kasaï et transitent par Dima/Lumbu, un des quartiers nord de Bandundu/ville, pour s'approvisionner. Dima/Lumbu garde le ferment de l'industrialisation de Bandundu/ville. Divers projets y afférents s'appuient sur la bonne extraordinaire desserte électrique de la ville de Bandundu connectée au réseau Inga. Cette desserte électrique constitue un important atout dans une région à vocation essentiellement agricole et qui ne voudrait plus demeurée qu'une source de ravitaillement de la capitale congolaise en vivres et matières premières (huile de palme, manioc, chicuang, poissons...). Plusieurs initiatives s'enregistrent dans la ville Bandundu pour son industrialisation et une nouvelle dynamique entretenue par des jeunes acteurs tente de booster l'économie dans cette ville. Comme l'ont accompli jadis André Bo-Boliko Lokonga, Joseph Nsinga Udjuu, Pierre Lebughe, Bondo Nsama, Prospère Mpeye et son frère Nestor Mpeye, le Professeur Balanda, Roger Panuka ainsi que l'Honorable Munshemvula Iziasuma Kesazo Pierre-Gérard, dont le fils, Maître Papy NIANGO a succédé en novembre 2011 en qualité de Député national de Bandundu/ville. Dénis Tabiana, Léonard Beleke, Herman Mutima, avec le concours de l'Union pour la rélance du développement de Bandundu et de ses environs, une association sans but lucratif créée par les natifs de cette ville œuvrant tant à Kinshasa qu'à travers le monde, ont aussi concouru à l'achèvement de l'œuvre d'érection de cette ville comme l'ont commencé Honoré Disasi, Henri Balanda et Louis Nkieri, des territoriaux qui ont administré cette ville. Sans relâche, des acteurs politiques et ressortissants de cette ville œuvrent considérablement pour son éclosion. À cet effet, ils ont toujours bénéficié du soutien de l'Église catholique à travers les pères missionnaires de la Société du Verbe Divin [SVD].
Vers la fin de la décennie 90, la ville de Bandundu s'est illustrée comme une ville universitaire. Grâce à la politique d'essaimage des établissements d'enseignement supérieur et universitaire lancé par le Maréchal Mobutu, à l'époque président de la République du Zaïre. Au xxie siècle, en raison de la décentralisation, la ville de Bandundu n'est plus le chef-lieu de la province, mais elle compte parmi les neuf villes d'importance socio-économique de la République Démocratique du Congo que sont Baraka, Bandundu, Beni, Boma, Butembo, Likasi, Mwene-Ditu, Uvira et Zongo.
Situation : à 232 km de Kikwit, 207 km de Kenge et 370 km de Kinshasa.
Évolution de Bandundu
année
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habitants
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superficie
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1960
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15 000
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264 ha
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1971
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50 623
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400 ha
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1984
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64 642
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1999
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78 425
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1384 ha
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2004
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117 197
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22200 ha
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L'administration coloniale construit la cité européenne autour du port fluvial. Peu après, une cité indigène est érigée au sud du noyau initial. Mais la ville est abandonnée par l'administration, à la suite d'une épidémie de maladie du sommeil due à la mouche tsé-tsé. Au lendemain de l'indépendance, Bandundu n’était qu’un gros village de pêcheurs dont la population ne dépassait guère 15 000 habitants.
En 1971, la ville de Bandundu devient le chef-lieu de la province de Bandundu et connait une croissance spectaculaire.
La ville de Bandundu est composée de 3 communes subdivisées en 20 quartiers : Basoko, Disasi (avec Wombali) et Mayoyo.
DONNÉES GÉOGRAPHIQUES
Bandundu, anciennement Banningville (d’après Émile Théodore Joseph Hubert Banning) est l’une des plus jeunes des capitales provinciales de la République Démocratique du Congo.
La ville de Bandundu a été créée par l’ordonnance n°69-275 du 21 novembre 1969.
Elle est bornée :
À l’Est et Sud par le territoire de Bagata avec comme limites le village Bonkulu, la rivière Kolumulwa et la rivière Kwilu ;
Au Nord par le territoire de Kutu avec la rivière Kasaï comme frontière commune ;
Au Sud par le territoire de Kwamouth avec comme limite commune naturelle la rivière Kwilu ;
À l’Ouest et Sud par le territoire de Mushie.
Coordonnées géographiques
Longitude 17°21’ Est;
Latitude 3°13’ Sud;
Altitude 324 m.
Climat
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Météo habituelle à Bandundu ville
À Bandundu, les étés sont court, très chaud, lourd et nuageux dans l'ensemble et les hivers sont court, chaud, oppressant, précipitation et couvert. Au cours de l'année, la température varie généralement de 21 °C à 33 °C et est rarement inférieure à 19 °C ou supérieure à 36 °C.
En fonction du score de plage/piscine, le meilleur moment de l'année pour visiter Bandundu pour les activités estivales est de début juin à mi août.
Température
La saison très chaude dure 2,0 mois, du 11 juillet au 11 septembre, avec une température quotidienne moyenne maximale supérieure à 32 °C. Le jour le plus chaud de l'année est le 10 août, avec une température moyenne maximale de 33 °C et minimale de 23 °C.
La saison fraîche dure 2,5 mois, du 22 octobre au 6 janvier, avec une température quotidienne moyenne maximale inférieure à 30 °C. Le jour le plus froid de l'année est le 27 juin, avec une température moyenne minimale de 21 °C et maximale de 31 °C.
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Précipitation
A jour de précipitation est un jour au cours duquel on observe une accumulation d'eau ou mesurée en eau d'au moins 1 millimètre. La probabilité de jours de précipitation à Bandundu varie énormément au cours de l'année.
La saison connaissant le plus de précipitation dure 8,8 mois, du 1 septembre au 26 mai, avec une probabilité de précipitation quotidienne supérieure à 40 %. La probabilité de précipitation culmine à 76 % le 9 novembre.
La saison la plus sèche dure 3,2 mois, du 26 mai au 1 septembre. La probabilité de précipitation la plus basse est 5 % le 2 juillet.
Pour les jours de précipitation, nous distinguons les jours avec pluie seulement, neige seulementou un mélange des deux. En fonction de ce classement, la forme de précipitation la plus courante au cours de l'année est de la pluie seulement, avec une probabilité culminant à 76 % le 9 novembre.
Pluie
Pour montrer la variation au cours des mois et pas seulement les totaux mensuels, nous montrons l'accumulation de pluie au cours d'une période glissante de 31 jours centrée sur chaque jour de l'année. Bandundu connaît des variations saisonnières extrêmes en ce qui concerne les précipitations de pluie mensuelles.
La période pluvieuse de l'année dure 11 mois, du 20 juillet au 28 juin, avec une chute de pluie d'au moins 13 millimètres sur une période glissante de 31 jours. La plus grande accumulation de pluie a lieu au cours des 31 jours centrés aux alentours du 9 novembre, avec une accumulation totale moyenne de 182 millimètres.
La période sèche de l'année dure 3,2 semaines, du 28 juin au 20 juillet. La plus petite accumulation de pluie a lieu aux alentours du 7 juillet, avec une accumulation totale moyenne de 8 millimètres.
Soleil
La longueur du jour à Bandundu ne varie pas beaucoup au cours de l'année, restant à 19 minutes de 12 heures tout au long de l'année. En 2018, le jour le plus court est le 21 juin, avec 11 heures et 56 minutes de jour ; le jour le plus long est le 21 décembre, avec 12 heures et 19 minutes de jour.
Le lever de soleil le plus tôt a lieu à 05:26 le 9 novembre et le lever de soleil le plus tardif a lieu 32 minutes plus tard à 05:58 le 21 juillet. Le coucher de soleil le plus tôt a lieu à 17:40 le 27 octobre et le coucher de soleil le plus tardif a lieu 31 minutes plus tard à 18:11 le 5 février.
Le meilleur moment de l'année pour visiter Bandundu ville
Pour indiquer dans quelle mesure le climat à Bandundu est agréable tout au long de l'année, nous calculons deux scores de voyage.
Le score de tourisme privilégie les journées dégagées et sans pluie, avec des températures perçues situées entre 18 °C et 27 °C. Selon ce score, le meilleur moment de l'année pour visiter Bandundu pour les activités touristiques générales à l'extérieur est de début juin à fin juillet, avec un score maximal pour la première semaine en juillet.
Sources des données
Ce rapport illustre la météo typique à Bandundu, basée sur l'analyse statistique de rapports météorologiques horaires historiques et de reconstructions modélisées du 1 janvier 1980 au 31 décembre 2016.
Bandundu est éloigné de plus de 200 kilomètres de la station météorologique fiable la plus proche. En conséquence, les données météo présentées sur cette page ont été entièrement tirées de la réanalyse MERRA-2 satellite-era reanalysis de la NASA.
fr.weatherspark.com
Hydrographie
La rvières Kwilu
Bandundu est une ville portuaire située à la confluence des rivières Kwilu et Kwango. Elle est bâtie sur la rive droite du Kwilu, à environ 10 Km en amont du confluent de celle-ci avec la rivière Kasaï. La ville de Bandundu est donc sur une plaine arrosée de part et d’autre par les rivières Kasaï, Kwango et Kwilu.
Végétation
La ville de Bandundu est bâtie sur une vaste savane arbustive, elle possède quelques forêts et des vastes étendues de savane boisée qui permettent à ses habitants d’y pratiquer l’agriculture.
Sol
Le sol est de type argilo-sablonneux, favorable à toutes les variétés de cultures.
Particularités et richesses de la ville
Parmi les tribus dominantes de la ville de Bandundu on peut compter les Boma qui sont originaires de la ville, les Sakata originaires du territoire de Kutu, les Nkana, les Yansi et les Mbala venus de l’ex-district de Kwilu. Si les Yansi, les Sakata, les Nkana et les Mbala sont majoritaires dans la ville de Bandundu c’est à cause de la proximité géographique de leurs territoires d’origine par rapport à la ville.
DONNÉES CULTURELLES
Parmi les tribus dominantes de la ville de Bandundu on peut compter les Boma qui sont originaires de la ville, les Sakata originaires du territoire de Kutu, les Nkana, les Yansi et les Mbala venus de l’ex-district de Kwilu. Si les Yansi, les Sakata, les Nkana et les Mbala sont majoritaires dans la ville de Bandundu c’est à cause de la proximité géographique de leurs territoires d’origine par rapport à la ville.
Langues parlées dans cette ville
Kikongo
Lingala
La population de la ville de Bandundu utilise la langue Kikongo, c’est celle de leurs ancêtres, et pour cela ils n’ont aucun complexe ni gêne, jeunes et vieux, tout âge confondu. Tout le monde parle cette langue pour la communication (échanges), les affaires (dans le commerce), les palabres, etc. Mais comme dans beaucoup de contrées de la république, la langue lingala est présente. Elle vient en seconde position après le Kikongo et est employée beaucoup plus par les jeunes et ne cesse de progresser année après année.
PRINCIPALES ACTIVITÉS
Commerce ;
Agriculture ;
pêche ;
Elevage ;
Service.
SITUATION ÉCONOMIQUE
Le secteur économique à Bandundu est en pleine évolution grâce à la révolution technologique. Surtout avec l’avènement des formules beaucoup plus innovantes de transferts d’argent à travers les opérateurs de télécommunication présents dans la ville. Ceci facilite la circulation d’argent et booste par la même occasion les activités économiques dans la ville. Plusieurs commerçants tant congolais qu’étrangers choisissent la ville de Bandundu comme destination finale pour leurs affaires. On enregistre dans les 3 centres commerciaux de la ville (ville basse marchés, centrale avenue Wamba et avenue Fatundu) 860 opérateurs dont 102 avec numéros de registre du commerce, 52 avec patentes et 706 informels. Non compris les 14 boutiques et 906 étalages du marché central. En parlant des marchés, dans toute la ville, on en compte 10 répartis dans les 3 communes (Basoko, Disasi et Mayoyo).
Source : Inspections urbaines de l’économie et des PMEA
Les grandes entreprises tant étatiques que privées présentes dans la ville sont : la REGIDESO, la SNEL, la SCTP (l’ex ONATRA), l’Office des routes, l’Office des voiries et drainages, la SEP Congo, ENGEN (station essence), la Banque Centrale du Congo (BCC) succursale de Bandundu, la TMB banque, le grand dépôt de la BRALIMA et l’autre grand dépôt de la BRACONGO, la liste n’est pas exhaustive. Il sied tout de même de signaler la présence des vestiges d’une société brassicole locale, la SOBRABAND (la Société de Brasserie de Bandundu) qui a malheureusement fermé depuis 1993.
D’après l’antenne provinciale du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) de Bandundu, les projets de création d’entreprises qui ont été financés sont au nombre de 2 (il s’agit de deux Boulangeries) sur la ville de Bandundu au cours d’une période allant de 2012 à 2015.
Côté hôtellerie, les étrangers et autres visiteurs ont tout ce qui leur faut pour se sentir chez soi. Avec 32 hôtels et auberges avec un confort garanti, il y a de quoi prolonger son séjour.
Principales activités des opérateurs économiques
Service (la télécommunication, l’hôtellerie, le transfert d’argent, le transport, la coiffure, l’informatique) ;
Commerce général (vente des matériaux de construction, des motos, des produits cosmétiques, des produits pharmaceutiques, de carburant, des produits alimentaires, d’appareils cellulaires et accessoires, de la friperie, etc.);
Agriculture (fermiers agricoles et éleveurs).
Principales activités des PME/PMI
Commerce général ;
Service ;
Agriculture
Suivant l’ordre d’importance, dans la ville de Bandundu les principaux PME sont dans le commerce général, où on peut retrouver une gamme très variée d’articles et autres produits allant des motos, des produits pharmaceutiques, les produits cosmétiques, du ciment, etc. En seconde position, c’est le service où on peut trouver la communication, le transfert des fonds, la coiffure, la prestation des services mécaniques (réparation des motos), de cantonage, de menuiserie. En agriculture, la grande majorité de la population travaillant dans ce secteur le fait pour la subsistance mais ceux qui produisent pour vendre ne sont pas nombreux.
Grandes entreprises locales
Les grandes entreprises tant étatiques que privées présentes dans la ville sont : la REGIDESO, la SNEL, la SCTP (l’ex ONATRA), l’Office des routes, l’Office des voiries et drainages, la SEP Congo, ENGEN (station essence), la Banque Centrale du Congo (BCC) succursale de Bandundu, la TMB banque, le grand dépôt de la BRALIMA et l’autre grand dépôt de la BRACONGO, la liste n’est pas exhaustive. Il sied tout de même de signaler la présence des vestiges d’une société brassicole locale, la SOBRABAND (la Société de Brasserie de Bandundu) qui a malheureusement fermé depuis 1993.
D’après l’antenne provinciale du Fonds de Promotion de l’Industrie (FPI) de Bandundu, les projets de création d’entreprises qui ont été financés sont au nombre de 2 (il s’agit de deux Boulangeries) sur la ville de Bandundu au cours d’une période allant de 2012 à 2015.
Principaux produits agricoles
Manioc (63.60 %) ;
Maïs (6.69 %) ;
Riz (0.0057 %) ;
Arachide (5.68 %) ;
Niébé (0.21 %) ;
Courge (0.58 %) ;
Banane plantain (4.09 %) ;
Banane de table (1.04 %) ;
canne à sucre (5.85 %) ;
Voandzou et sésame (12.22 %).
La production est faible (le rendement par produit), ne satisfait pas aux besoins de la population consommatrice à cause de manque de matériels de plantation adéquats et améliorés susceptibles d’augmenter la productivité et aussi le manque d’engins agricoles, l’agriculture dans la ville reste de subsistance et non mécanisée.
Source : Inspection urbaine d’agriculture, pêche et élevage de Bandundu
Principaux produits non agricole
Poissons ;
Vin de palme ;
Huile de palme.
Dans cette entreprise, la plus grande handicape ce sont les matériels appropriés pour le développement d’activités, de même que l’espace. Il faut noter que dans la ville il n’y a pas de filières spécialisées dans la transformation des matières premières en produits finis. Ce qui fait que la ville ne produit presque rien sur place, tout vient des territoires voisins et de Kinshasa. La seule industrie qui fabriquait de la bière sur place c’était SOBRABAND, elle est fermée depuis 1993.
Principales sources d’énergie
Le courant électrique de la SNEL ;
Les panneaux solaires (photovoltaïques) ;
Les groupes électrogènes.
Avec la présence de la SNEL dans la ville de Bandundu, la fourniture en électricité est de meilleure qualité, les coupures intempestives sont assez rares. Les délestages n’interviennent pas de manière régulière mais la SNEL ne ménage aucun effort pour arriver à bout de ce problème. Le réseau électrique, bien que vieux, permet de satisfaire la demande de la proportion de la population en ordre de paiement des factures. Avec l’explosion démographique que connait la ville, en plus des 3 quartiers que compte qu’elle compte (Basoko, Disasi et Mayoyo), il y a naissance d’un quartier (le quartier frontière) dans lequel les réseaux de la SNEL et de la REGIDESO ne sont pas encore implantés. Ce fait constitue un manque à gagner pour le trésor public.
SITUATION SANITAIRE
Nombre d’hôpitaux 5
Nombre de centre de santé 10
La ville de Bandundu n’a qu’une seule zone de santé, et dans celle-ci on a 1 Hôpital Général de Référence (HGR), 4 Hôpitaux Secondaires de Référence (HSR) et 10 centres de Santé (CS) en état de fonctionner. L’hôpital général de référence offre les sevices d’urgence, la maternité, la médecine interne, la chirurgie, la pédiatrie, l’imagerie médicale (avec la radiographie et l’échographie) et la dentisterie. Le personnel est formé de 55 médecins dont 9 de sexe féminin, 882 dont 564 femmes et 25 sages-femmes. Toutes ces installations sanitaires sont réparties à travers les 16 aires de santé que compte la zone de santé. L’HGR a une capacité de 134 lits. Les 4 HSR offrent le Paquet Complémentaire d’Activité (PCA) et le Paquet Minimum d’Activité (PMA) pendant que les CS ne peuvent offrir que le PMA.
Maladies les plus récurrentes
Paludisme ;
Infection Respiratoire Aiguë (IRA) ;
Diarrhée simple ;
Infections Sexuellement transmissibles (IST) ;
Fièvre typhoïde (FT).
ÉDUCATION
Enseignement primaire et secondaire
Ecoles primaires 92
Ecoles secondaires 67
La sous-division urbano-rurale de Bandundu compte 159 écoles dont 92 primaires et 67 secondaires. Beaucoup d’entre elles sont vieilles et ne demandent qu’à être réhabilitées, mais aussi il y a des écoles de grande renommée qui répondent aux stanards acceptables, comme le Collège Kivuvu qui fait la fierté de la ville.
Enseignement supérieur et universitaire
Universités 1
Instituts supérieurs 7
Université de Bandundu (UNIBAND)
Instituts supérieurs 6
– Institut Supérieur Pédagogique (ISP) ;
– Institut Supérieur des Techniques Médicales (ISTM) ;
– Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA) ;
– Institut Supérieur de Commerce (ISC) ;
– Institut Supérieur des Sciences de Santé/croix rouge (ISSS/CR) ;
– Institut Supérieur des Sciences de Développement (ISSD) ;
Ecole supérieure 1
Ecole Supérieure de Technologie et de Commerce (ESTC)
Il y a l’université du CEPROMAD (l’extension de Bandundu) et l‘Institut Supérieur des Sciences Infirmières et de Commerce (ISSIC, l’extension de Bandundu) qui ont été interdits de fonctionner conformément à l’arrêté n°122 MINESU/CAB.MIN/TMF/RK3/CPM/2015 du 17 octobre 2015. Pour cause, la mauvaise pratique de la création des extensions des auditoires délocalisés. Aussi CIDEP, université ouverte qui a été frappée par une mesure similaire quelques années avant l’arrêté susmentionné. Aujourd’hui c’est un centre interdisciplinaire qui organise des formations spécialisées sur, entre autres, l’informatique, les cours des langues et sur les transformations des produits agricoles) mais aussi des séminaires.
ACCESSIBILITÉ DE LA VILLE
Routes Oui
Voies aériennes Oui
Biefs navigables Oui
Train Non
La ville de Bandundu n’est pas une enclave, elle est ouverte à d’autres entités par trois voies, à savoir :
Voies navigable sur les trois rivières Kwango, Kwilu et Kasaï,
Voie aérienne par son seul aéroport national qui chaque mois voit atterrir une moyenne de 2 avions petits porteurs de 6 tonnes voire un Antonov selon qu’il s’agit de transporter des passagers, des vaccins ou de l’argent pour les banques de la place ;
Voie routière avec la route nationale n°17 reliant Kinshasa à Bandundu grâce au tronçon Mongata-Bandundu (240 km).
Sources : Office des routes, RVA et commissariat fluvial et des lacs
Réseaux de communication?
Africel Non
Airtel Non
Orange Oui
Tigo Oui
Vodacom Oui
Le secteur de la télécommunication est bien développé dans la ville de Bandundu. Tous les opérateurs de la télécommunication de la République s’y bousculent à l’exception de l’opérateur Africell q?ui n’est pas encore représenté dans la ville. Tous les services sont disponibles en allant de la vente des cartes prépayées, des sims et des téléphones en passant par la livraison des sims blanches pour finir par le service de transfert électronique d’argent (M-pesa, Tigo cash, Airtel money et Orange money).
Le secteur médiatique n’est pas du reste, la ville de Bandundu est médiatiquement couverte par plusieurs stations de radio et télévision.
ATTRAITS TOURISTIQUES
Parcs Non
Jardins botaniques Non
Jardin zoologiques Non
Chutes d’eaux Non
Sites touristiques Non
Sites sacrés Non
La ville de Bandundu ne dispose pas de site d’une certaine particularité et qui devrait être susceptible d’être considéré comme étant touristique. Mais tout de même la ville elle-même, son histoire, son peuple, son évolution économique, sa richesse culturelle ou encore ses cours d’eau (Kwango, Kwilu et Kasaï) et leurs confluences peuvent bien faire l’objet d’une curiosité économiquement rentable pour le trésor public.
Espèces phares de la faune
Poissons ;
Tortues ;
L’évolution économique que connait la ville, les activités anthropiques qui y sont conduites empêchent le biotope d’être conservé dans un état qui favorise la vie des espèces sauvages. Elles n’ont d’autres choix que de migrer vers les territoires voisins qui leur offrent un environnement propice pour leur reproduction.
Espèces phares de la flore
La ville de Bandundu, avec les lotissements qui ne cesse de faire naître les nouveaux quartiers, les rares étendues qui restent sont recouvertes de la savane. Les espèces floristiques qui peuvent être recenser sont celles que l’homme a mis en place, donc non sauvages (pour la plupart) et non originaires
SITUATION SÉCURITAIRE
La ville de Bandundu est une ville tranquille, la population est habituée à vivre paisiblement vaquant à ses activités quotidiennes (Source : Mme la Maire de la Ville de Bandundu). Ceci se justifiant par, d’abord, le mode de vie tranquille qui caractérise les habitants de la ville de Bandundu et aussi grâce à la vaillance des différentes antennes et commissariats tant urbain que provincial de la police basés sur place.
OPPORTUNITÉS DE DÉVELOPPEMENT
La ville de Bandundu est encore inexploitée et pourtant elle offre beaucoup d’opportunités de développement énormes :
La route nationale numéro 17 qui va vers Kinshasa (Kinshasa-Mongata-Bandundu) constitue une opportunité d’ouverture de la ville de Bandundu, son asphaltage intensifierait l’importance du trafic routier avec attrait de beaucoup de touristes et voyageurs. Cette route nationale se trouve coupée par les rivières Kwango et Kwilu qui se sont unies pour constituer un obstacle naturel. Ce sont les bacs qui font la liaison pour la continuité du tronçon. Mais c’est là où les choses se sont ralenties, les camionneurs ne cessent de clamer leur calvaire sur la lenteur de la traversée. Si le gouvernement pouvait renforcer le nombre de bacs qui font cette liaison serait faciliter l’approvisionnement de Kinshasa en produits agricoles. Ou mieux encore le jet d’un pont qui relierait le territoire de Kwamouth à la ville de Bandundu rendrait le la vie moins dure aux agriculteurs de la ville qui, par manque d’espaces, vont travailler dans les territoires voisins avec tout le risque de noyade et du coût occasion par la distance ;
Mais attendant, une bonne gestion des activités sur la traversée tous les jours sur les rivières Kwango et Kwilu par bac devrait faire que l’économie de la municipalité soit en forme. Donc un accent devrait être mis sur la gestion rationnelle dans la perception des taxes et impôts. Ceci permettrait au trésor public d’encaisser des fonds compte tenu du nombre total des assujettis qui est important.
Puisque les produits qui font vivre la ville de Bandundu proviennent des autres territoires, le fait de s’assurer que toutes les routes par lesquelles ces produits arrivent soient en bonne état devrait aider celle-ci à s’approvisionner. Pour cela, si la DVDA, l’OVD et l’office des routes étaient en possession de tous les moyens
Compte tenu des installations de la SNEL qui offrent une fourniture de bonne qualité, ceci est un atout qui pourrait constituer un préalable pour les potentiels investisseurs dans la ville de Bandundu. Mais seulement si ces installations pouvaient atteindre les quartiers qui naissent, ça serait bénéfique pour la caisse de l’état compte tenu de l’augmentation du nombre d’abonnés qui en résulterait;
L’implantation des filières de transformation dans la ville aiderait plusieurs jeunes au chômage. Il y avait jadis une entreprise brassicole locale, la SOBRABAND, où on fabriquait de la boisson localement, aujourd’hui les reliques de ladite entreprise sont toujours là, sa remise sur pied caserait beaucoup de jeunes universitaires et autres au chômage ;
En enseignement supérieur, pour une ville de 222 km², 8 établissements d’enseignement supérieur montrent la volonté de cette population à vouloir étudier, l’octroi des bourses aux étudiants ne ferait que canaliser les desiderata de cette population ;
La plupart d’écoles sont vieilles et posent un problème sérieux d’infrastructures, un projet global de réhabilitation des écoles en état de ruine permettrait d’améliorer les conditions d’apprentissage des élèves ainsi garantir l’avenir des enfants. De même qu’une distribution de manuels aux écoles primaires et secondaires de façon régulière ainsi que la formation du personnel enseignant hausserait le niveau de l’enseignement.
Comme ce n’est pas tout le monde qui peut poursuivre les études post secondaires, si le gouvernement pouvait soutenir l’Institut National de Préparation Professionnelle (INPP) de Bandundu pour la formation de cette jeunesse qui semble perdue serait doter la société d’une richesse hors pair de main d’œuvre qualifiée ;
Face à la volonté de construire leur ville, beaucoup d’investisseurs peinent beaucoup en achetant des tonnes de ciment à Kinshasa pour amener à Bandundu. Une usine de cimenterie locale, en plus de réduire le taux de chômage, aiderait dans la modernisation des infrastructures de la ville
Le port de la ville sur la rivière Kwilu n’est plus que l’ombre de lui-même, faute de matériels modernes et appropriés, il ne peut que remplir un rôle historique. Une subvention du gouvernement de la société SCTP boosterait l’économie dans ce secteur. Ceci compte tenu de la quantité journalière des marchandises et du trafic en provenance et en destination des territoires traversés par les rivières Kasaï, Kwango et Kwilu ;
L’aéroport national de la ville Bandundu étant dans un état de vétusté qui ne permet pas son bon fonctionnement, les voyageurs préfèrent prendre les bus. En plus de matériels de communication, météo et autres, une couche supplémentaire sur la piste d’atterrissage réduirait le risque de crash à l’atterrissage. En parlant du risque de crash, l’ancien premier ministre Antoine GIZENGA en son temps, lors d’une visite à Bandundu, a vu un des pneus de l’avion qui le transportait se crever à la première touchée sur la piste d’atterrissage. Jusque-là l’aéroport de Bandundu n’assume pas encore le statut d’un aéroport national, compte tenu de l’état dans lequel il se trouve ;
L’octroi des crédits aux initiatives d’exceptions pourrait pousser les gens à se dépasser et s’investir dans l’entrepreneuriat au lieu de chercher à être embauché.
La poussée démographique des habitants dans la ville de Bandundu avec des lotissements qui ne cessent d’occuper tout l’espace disponible. L’agriculture n’a plus d’espace s’il existait des zones réservées rien qu’à l’agriculture cela favoriserait une production locale beaucoup plus importante ;
A l’hôpital général de référence de Bandundu, les matériels manquant font que la prise en charge des malades et les autres services ne se fassent pas comme ils devraient se faire. Si ce secteur bénéficiait des matériels comme les microscopes, des matériels de laboratoire et de chirurgie modernes, une morgue de grande capacité et autres la qualité des soins serait garantie ;
Le climat de sérénité qui règne dans la ville de Bandundu constitue un environnement propice pour la sécurité des biens des potentiels investisseurs en vue de la conduite de leurs affaires. Si le gouvernement pouvait manageait les choses dans ce domaine, cela pourrait attirer beaucoup d’investisseurs tant nationaux qu’internationaux ;
La présence de l’entreprise pétrolière SEP à Bandundu, donne la facilité d’obtention du carburant et la garantie d’une bonne qualité de carburant aux potentiels opérateurs du secteur de transport ;
Source : Cellule d'Analyses des Indicateurs de Développement (CAID)
Rapport annuel de la Mairie de la ville de Bandundu 2015
Superficie : 92 km²
Taille estimée de la population 1 326 068 hab.
Les territoires de la province du Kwilu
Territoires de Bagata
Territoires de Bulungu
Territoires de Gungu
Territoires de Idiofa
Territoires de Masimanimba
Source : Cellule d'Analyses des Indicateurs de Développement (CAID)
↑ « Publication du nouveau gouvernement provincial du Kwilu