Société : À Kinshasa les pousse-pousseurs gagnent plus que les propriétaires de chariots

Par Le mercredi, 20 décembre 2017 0

25442738 1672453432820649 2431362104300045569 n 6Le jour où tout va bien un ‘’pousse-pousseur’’ peut empocher jusqu’à 10.000 FC par jour.

 

Le 20/12/2017

 

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Les « pousses-pousseurs » peinent terriblement. Ils peuvent transporter des chargements pesant  jusqu’à 1 tonne. La météo n’est pas toujours clémente, aussi doivent-ils braver toutes les intempéries: la pluie, le soleil, le vent. Ils circulent sur toutes sortes de voies : grands boulevards, rues larges, étroites, défoncées et cabossées, présentant parfois de grandes crevasses d’eau ressemblant à  de petits lacs en pleine agglomération urbaine (j’exagère à peine!), et divers sentiers etc... 

Les pousse-pousseurs mettent leurs vies en danger, surtout aux heures de pointe. Les automobilistes ne leur facilitent pas la tâche : les véhicules les frôlent à toute vitesse, les éclaboussent, les conducteurs profèrent toutes sortes d’invectives à leur endroit. Heureusement, dans la plupart des cas, les pousse-pousseurs restent imperturbables.
Ils peuvent gagner par jour en moyenne 8000FC à 10 000FC (environ $10), si la chance leur sourit, sinon le gain peut être en dessous de la moyenne pour les moins chanceux. 
En déhors des dépenses quotidiennes, des conducteurs sages procedent également à l’épargne de leur avoir ou pratique les ristournes.

Concernant les difficultés rentrées, ils ont relevé notamment des ennuis de santé, surtout des hémorroïdes, hernie et autres dues aux charges à transporter et la distance à parcourir. Ils ont aussi déploré des injures dont ils sont l’objet chaque jour de la part des usagers de la route.

En déhors des dépenses quotidiennes, des conducteurs sages procedent également à l’épargne de leur avoir ou pratique les ristournes.

Concernant les difficultés rentrées, ils ont relevé notamment des ennuis de santé, surtout des hémorroïdes, hernie et autres dues aux charges à transporter et la distance à parcourir. Ils ont aussi déploré des injures dont ils sont l’objet chaque jour de la part des usagers de la route.

Quelques propriétaires des ‘’pousse-pousse’’ (chariots) contactés à ce sujet,  au niveau des communes de Ngaba et de Matete, ont fait savoir que l’exploitation de leurs  chariots leur profite dans la mesure où ils ne manquent  pas de quoi payer du pain pour la famille. Le versement quotidien permet aussi de faire face aux soins de santé et de payer le minerval pour les enfants. Il s’agit d’un montant qui n’est pas consistant, variant autour de 1.500 FC à la fin de chaque journée. Ce qui représente la somme de 45.000 FC par chariot et par mois.

Ils estiment que les conducteurs de chariots gagnent plus que les propriétaires. Cette interprétation est réfutée par les intéressés qui mettent en exergue les jours creux et le travail épuisant qu’ils exercent.


 Anne-Marie Makombo Kamwanya

Acp 

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