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Tourisme Kongo central : Monument de la Route des Caravanes (monument aux porteur)

Par Le mercredi, 02 août 2017 3

Dans TOURISME RD CONGO

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Avant la construction du chemin de fer Matadi-Kinshasa, les marchandises reliaient Matadi à Léopoldville (Kinshasa) étaient porté par les hommes, (500 kilomètres à pieds en 17 ou 18 jours). Cela s’est fait durant des années au prix de lourdes pertes humaine

Monument de la Route des Caravanes (monument aux porteur)

 

 

 

Le 02/08/2017

 

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Pour sortir toute les marchandises du Congo est les ramener en Belgique, le colonisateur ne pouvait pas utiliser le bateau depuis Kinshasa (à cause des rapides) et donc a utilisé les porteurs qui reliaient Kinshasa à Matadi à pied sur plus de 500 kilomètres. Bon, il faut imaginer, ce que cela voulait dire pour ces pauvres Congolais condamné à porter des paquets de plusieurs dizaines de kilos, à dos d'homme, sur près de 500 km. Beaucoup en moururent et un monument leur est dédié.

 

Historique 

Le fleuve Congo n’est pas navigable entre Matadi et Kinshasa. C’est ainsi que tous les équipements devant servir aux explorations et à l’occupation de l’intérieur du Bassin du Congo avant la construction du chemin de fer Matadi-Kinshasa (1889-1898) devaient être acheminés à Léopoldville (Kinshasa) par la route des caravanes. En 1887 par exemple, 60.000 porteurs transportèrent 900.000 kilogrammes de marchandises, de matériels, d’approvisionnements, dont des pièces pesant 400 kilogrammes. La route des caravanes constitue une illustration significative des difficultés rencontrées par les Européens, mais aussi des contraintes subies par les Africains pour réaliser les explorations et l’occupation coloniale. Le travail de portage pénible, était redouté par les porteurs et par la population des régions traversées, à cause notamment de la mortalité élevée et de l’épuisement qu’il provoquait. Ces conditions pénibles suscitaient aussi des questionnements dans le milieu européen. Monument élevée en 19??

 

 

Sources documentaires

 

Bibliographie 
 

- TOULIER, Bernard, LAGAE Johan, GEMOETS, Marc, Kinshasa. Architecture et paysage urbains, Paris, Somogy, 2010, p. 33 ; carte de localisation, p.31.
 

- SABAKINU KIVILU, Jacob, "Le long de la route des caravanes", in DE KEYZER, Carl, LAGAE, Johan, Congo belge en images, Tielt, Lannoo, 2010, s.p.

- DE SAINT MOULIN, Léon, « Les anciens villages des environs de Kinshasa », in Etudes d'Histoire africaine, II, 1971, pp. 83-119.

- LUMENGANESO KIOBE, Antoine, Kinshasa. Genèse et sites historiques, Kinshasa, Arnaza-Bief, 1995, pp. 186, 188.

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Destruction du Monument de la Route des Caravanes (monument aux porteur) au Kongo Central

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Situé à l’entrée de la ville de Matadi, le monument aux porteurs de Mpozo est aujourd’hui l’objet d’une destruction méchante de la part des personnes qui sont jusque ici restées inconnues et non identifiées. Le cuivre qui recouvrait les statues disparaît a vue d’œil. Considérée comme un des symboles de l’histoire congolaise, la population du Kongo central s’interroge. Qu’est-ce qui est fait jusqu’à présent pour trouver les auteurs de cette barbarie ? Quelles sont les dispositions prises par les autorités locales pour sauvegarder les sites touristiques de cette province.

 

 

Images Fernand Hessel

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Commentaires

  • Bafundisa

    1 Bafundisa Le samedi, 22 février 2020

    Il faudrait refaire ou reconstruire ce moment. Pour le Ne Kongo, le chemin de fer Matadi Kinshasa n'a pas seulement une signification économique. Il est plus un patrimoine culturel en mémoire de nos ancêtres qui y ont trimmé jusqu'à leur sacrifice suprême.
  • Meir Levy

    2 Meir Levy Le dimanche, 06 août 2017

    Allez voir chez les. Acheteurs de mitrailles...il y a de très fortes chances pour que vous retrouviez le bronze avec lequel ces monuments ont été coulés...ou ce bronze sert de nouveaux sculpteurs pour de nouvelles œuvres. Dommage qu on détruise un tel patrimoine historique et artistique. Le fait de détruire des monuments ne changera en rien l HISTOIRE.
  • Shawnlib

    3 Shawnlib Le jeudi, 03 août 2017

    Hello. And Bye.

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