Transco et New Transkin non concernés par l’augmentation des tarifs de transport
Le 10/05/2018

Le vice-gouverneur de la ville de Kinshasa, Clément Bafiba Zomba, a indiqué, dans un document remis jeudi à l’ACP, que les augmentations des tarifs de transport en commun ne concernent pas les transporteurs de l’Etat, en l’occurrence TRANSCO et NEW TRANSKIN qui gardent le prix initial de 500FC pour la course.
Il a fait savoir qu’il a été accordé une augmentation de 200 FC aux véhicules communément appelés « Esprit de vie », au regard des itinéraires généralement longs couverts par ces engins. La majoration pour les particuliers a été effectuée suivant le mode de transport (taxi, taxi-bus ou bus) et du trajet effectué.
Après la dernière tarification des transports en commun qui remonte à 2011, soit près de 7 ans, il a été constaté de nombreuses augmentations, entre autres les prix de carburant qui ont été appliqués allant jusqu’à 40%, sans que l’autorité urbaine n’ait réajusté les tarifs de transport en commun, contrairement à la réglementation en vigueur qui exige que toute augmentation des prix de carburant supérieure à 10% entraine une majoration officielle des prix des transports en commun.
Parlant du sectionnement d’itinéraires communément appelés « demi-terrain », et au regard de l’application par certains conducteurs, principalement des taxis et des taxis-bus, des prix supérieurs à ceux fixés officiellement, l’autorité urbaine a été amenée à prendre les mesures nécessaires pour mettre un terme à la survivance de ces pratiques.
L’autorité urbaine invite les transporteurs privés au respect du tarif fixé par l’exécutif provincial
Par ailleurs, le vice-gouverneur de la ville de Kinshasa a invité, le même jour, les transporteurs privés à respecter la grille tarifaire de transport en commun et d’afficher le prix du billet et les itinéraires.
Il a demandé à ces derniers de s’interdire la pratique de sectionnement d’itinéraire communément appelée « demi-terrain » au risque de s’exposer à des amendes et de sanctions prévues par la loi.
Clément Bafiba a profité de cette occasion pour informer que des missions initiées par l’autorité urbaine ont déjà été dépêchées sur le terrain afin d’effectuer des opérations de contrôle pour s’assurer du respect de ces mesures, précisant que les contrevenants verront leurs véhicules mis en fourrière et soumis au paiement des amendes prévues par la loi.
Fng/Nmj