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Selon l'ONU, les inégalités face au travail et un accès insuffisant aux ressources et aux différentes formes de capital (humain, physique, financier, social...) sont pour une large part à l’origine de la pauvreté qui touche majoritairement les femmes, quel que soit le pays.
Le 26/10/2018
La femme congolaise demeure inégalement représentée dans tous les domaines de la vie notamment politique, économique et social, a déclaré vendredi, le doyen de la faculté de philosophie de l’Université Catholique du Congo, le professeur Dimandja Ileko, lors de la journée d’échanges scientifiques avec les étudiants de cet établissement, sur le thème : « état des lieux sur le processus électoral de 2018».
A cette occasion le professeur Dimandja a déploré le déficit dans l’intégration du « genre » dans le processus de démocratisation qui demeure un des plus grands défis modernes alors que c’est le meilleur moyen pour parvenir à une amélioration de la participation et de la représentation politique des femmes.
Il a par ailleurs, fait savoir que la parité serait une mesure définitive, un idéal à atteindre en RDC où l’écart entre les hommes et les femmes en politique s’est considérablement creusé au détriment de ces dernières.
Le droit de participation des femmes et des hommes sur le même pied d’égalité dans les structures du pouvoir, se heurte encore aux obstacles, politiques, économiques et sociaux dont la discrimination et les coutumes, causés par elle-même ou par le sexe opposé, a-t-il ajouté.
Partant de ce constat, l’amélioration de cette participation politique des femmes dans les instances de prise des décisions est très loin d’être réalisée, alors qu’il ne saurait y avoir de démocratie sans un véritable partenariat entre les hommes et les femmes dans la conduite des affaires publiques, où les hommes et les femmes agissent dans l’égalité et la complémentarité a conclu l’orateur.
Kayu/DNM/Wet/Kji
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