Monde : Chine, Corée du Nord, Congo, RD Congo, Angola, Mali, Guinée, Algérie ... sur la liste noire des États-Unis pour le trafic d'êtres humains

Par Le mercredi, 28 juin 2017 0

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À côté de ces pays sur la liste noire des Etats-Unis, se trouvent ceux à niveau intermédiaire, de fait les “tier 2”. Parmi eux, on retrouve le Cameroun, le Tchad, le Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, accusés de minimiser les efforts pour mettre au trafic des être humains.

Le Département d‘État américain a publié mardi 27 juin son rapport sur les pays dans lesquels sévissent encore les trafics d‘êtres humains

 

 

Le 28/06/2017

 

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Le Département d‘État américain a publié ce mardi 27 juin son rapport sur les pays dans lesquels sévissent encore les trafics d‘êtres humains. Dans ce sombre tableau, bon nombre de pays africains se voient interpellés.

Tout au bas du tableau, la République démocratique du Congo accusée notamment de laisser prospérer le phénomène des enfants-soldats, le travail forcé, ou encore le trafic sexuel. Le pays est rejoint par le Congo-Brazzaville accusé, outre les enfants-soldats, des mêmes torts.

Idem pour le Mali, la Guinée, les Comores, la République centrafricaine et le Burundi, eux aussi au bas de l‘échelle et qui se voient tous affublés de la dénomination “tier 3”, le niveau le plus dangereux du trafic de personnes.

À côté de ces pays sur la liste noire des Etats-Unis, se trouvent ceux à niveau intermédiaire, de fait les “tier 2”. Parmi eux, on retrouve le Cameroun, le Tchad, le Burkina Faso, l’Angola, l’Algérie et la Côte d’Ivoire, accusés de minimiser les efforts pour mettre au trafic des être humains.

Au-delà des frontières africaines, la Chine est particulièrement visée dans ce rapport à cause du travail forcé dont fait l’objet la minorité musulmane ouïghour et le rapatriement forcé de réfugiés nord-coréens.

À tous ces pays listés, les États-Unis recommandent une meilleure législation sur le trafic de personne et la dénonciation des groupes faisant appel aux enfants-soldats.

Auquel cas, Washington pourrait entreprendre des sanctions du reste pour les pays classés au niveau “tier 3”, allant de restrictions dans l’assistance américaine à l’arrêt des échanges culturels ou éducatifs avec les États-Unis.

 

La Chine sur la liste noire du trafic d’êtres humains établie par les Etats-Unis

 

Le département d’Etat a dévoilé, mardi, son rapport annuel sur le sujet. Pékin est, notamment, mis en cause pour le recours aux travailleurs forcés nord-coréens.

Un camouflet. La diplomatie américaine a placé la Chine sur sa liste noire du trafic d’êtres humains, au même rang que la Syrie ou la Corée du Nord. Ainsi, dans son rapport annuel sur le sujet, publié mardi 27 juin – le premier pour l’administration de Donald Trump –, le département d’Etat place le pays parmi les 23 au monde qui « ne font pas d’efforts significatifs » pour combattre la traite des personnes.
 

 

La Chine « n’a pas pris de mesures sérieuses pour mettre fin à sa complicité dans le trafic d’êtres humains, y compris les travailleurs forcés nord-coréens basés en Chine », a ainsi justifié le chef de la diplomatie états-unienne, Rex Tillerson. Grâce à ces travailleurs forcés envoyés en Chine et en Russie, « la Corée du Nord reçoit des centaines de millions de dollars par an », a-t-il poursuivi. « Cela ne peut pas continuer. » Le document relève également la situation de la minorité musulmane ouïgoure au profit de responsables chinois.

Ce rapport paraît au moment où la rhétorique hostile à Pékin entretenue pendant la campagne présidentielle par M. Trump a laissé place à un réchauffement spectaculaire, avec la levée de barrières commerciales entre les deux pays. Lors d’une conférence de presse quelques heures avant la publication du texte, Lu Kang, porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, avait assuré que son pays combattait résolument le trafic d’êtres humains et qu’il souhaitait travailler avec tous les Etats intéressés pour sévir contre ce type de crimes. « La Chine s’oppose avec fermeté aux remarques irresponsables des Etats-Unis », a-t-il lancé.

Sanctions possibles

La diplomatie américaine a, dans la foulée, mis en garde contre la possibilité que les relations commerciales avec la Chine soient entachées par le travail forcé. « Les consommateurs américains doivent reconnaître qu’ils peuvent avoir à leur insu un lien avec le trafic d’êtres humains » à travers des produits qu’ils achètent, a prévenu M. Tillerson. La Russie, avec laquelle le président Trump a également formulé le souhait d’un rapprochement diplomatique, demeure sur cette liste noire pour la cinquième année de suite.

« Mettre fin au trafic d’êtres humains est une priorité majeure de politique étrangère pour l’administration Trump », a martelé Ivanka Trump, l’une des filles et conseillère du locataire de la Maison Blanche, qui assistait à la cérémonie du département d’Etat à l’occasion de la publication de ce rapport. Les pays rétrogradés au niveau 3 – le pire possible – peuvent faire l’objet de sanctions par les Etats-Unis allant de restrictions dans l’assistance américaine à l’arrêt des échanges culturels ou éducatifs. Ces mesures punitives sont toutefois laissées à l’appréciation de la Maison Blanche.

 

 

 


 

 

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