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Site touristique à découvrir : La réserve de Biosphère de Luki (Kongo central)

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Ici se trouve l'arbre le plus gros de l’Afrique centrale âgé de 600 ans.

Située dans le Kongo Central, une province du sud-ouest du pays, la réserve de Luki se trouve au cœur de la forêt unique du Mayombe. Cette réserve de 33 000 hectares constitue la pointe la plus australe d’une ancienne forêt primaire, et est classée réserve de biosphère depuis 1976 par l’UNESCO. Elle est pourtant menacée. De nombreuses parties de cette forêt extraordinaire ont déjà été transformées en savanes arides par la coupe de bois et la culture sur brûlis. Chaque année, ces savanes sont à nouveau brûlées pour faciliter l’accès à la chasse et capturer de petits mammifères, laissant les sols dans un état déplorable. L’exploitation forestière pour la construction et la fabrication de charbon de bois constitue une autre menace considérable pour la biodiversité. Tant le bois des scieries que le charbon sont destinés en partie à une utilisation locale et en partie à l’exportation vers les villes de Matadi et Kinshasa. 

La réserve de biosphère de Luki est l’une des deux seules zones de forêt primaire restantes dans la province du Kongo central.

 

 

Rréserve de Luki (Kôngo central)

 

 

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Une réserve de biosphère est une catégorie d’aires protégées créée par l’autorité compétente et reconnue par l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture pour promouvoir un développement durable basé sur les efforts combinés des communautés locales et du monde scientifique

 

Située dans le Mayumbe, dans le territoire de Lukula, à 125 km de Matadi, la réserve de biosphère de Luki a été créée en janvier 1937 en vue de protéger la forêt subéquatoriale primaire. S'étendant sur 33 000 hectares, la réserve de Luki est l'une des trois réserves de la biosphère reconnues par l'Unesco en RDC depuis 1979. Elle abrite une forêt subéquatoriale primaire entourée de forêts secondaires, de savanes et d'exploitations d'agro-foresterie.  Cette réserve regorge d'immenses essences forestières et animales.

La pression des populations sur les ressources naturelles étant très forte, il ne reste plus grand-chose de la forêt d'autrefois, en dehors de la réserve, elle-même menacée par les coupes illégales, l'agriculture itinérante et par le braconnage. Avec 7 000 personnes qui y vivent et 65 000 dans les alentours, la réserve doit faire coexister nature et hommes. La biosphère est divisée en plusieurs territoires : une zone centrale où l'ingérence humaine est minimale ; une zone concentrique qui sert de tamponet réservée pour la recherche, pour la formation et l'éducation à l'environnement, et aux activités de tourisme et de loisirs. Le rôle d'une biosphère étant :

- la conservation de la diversité des écosystèmes et des paysages naturels et semi-naturels ;

- la création de zones écologiquement durables des terres et des ressources ;

- la fourniture d'un appui logistique à la recherche, au suivi, à l'enseignement, et à la formation en matière de conservation et de durabilité. Des petits projets sont lancés dans les villages situés en bordure de la réserve afin de rendre les villageois moins dépendants des ressources de la forêt.Peut être une image de 3 personnes

Ces projets sont basés sur l'agro-foresterie, la protection de l'environnement et le maintien des populations en place. Les plantes de cette zone sont cultivées pour la nourriture traditionnelle (banane, manioc, riz, maïs... et pour générer des revenus (comme l'huile de palme, le café et le cacao). A la suite d'une collaboration entre le WWF et les scientifiques du Musée Royal d'Afrique Centrale de Tervuren, un laboratoire de recherche a été mis sur pied pour étudier et cartographier les écosystèmes de la région.



 
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Date de dernière mise à jour : mercredi, 07 avril 2021

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