Forêt, source de vie en République Démocratique du Congo

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Les forêts de la RDC couvrent une superficie estimée à 1.280.042,16 km2 (dont 99 millions d'ha de forêts denses humides), soit 54,59 % du territoire national dont la superficie est d'environs 2.345.925 Km2. 

 

I. RESUME

Les biens et services de tous les pays au monde sont tributaires de la diversité biologique et de la variabilité des gènes, des espèces, des populations et des écosystèmes. En ce qui concerne la République démocratique du Congo, cette biodiversité est essentiellement forestière: plus de la moitié du pays est couverte de forêts (forêts denses: sempervirent, semi-sepervirente marécageuse et secondaire; forêts claires: zambézienne et soudanienne) qui renferment 47% de la forêt africaine.

Cette diversité biologique constitue la base des ressources génétiques qui assument la sécurité alimentaire des peuples depuis des millénaires à travers l’agriculture (60% de la population constituée de ruraux), la chasse et la pêche. L’énergie-bois représente environ 88% de la consommation d’énergie. Les exploitations forestières en bois d’œuvre et les exploitations minières constituent une source de revenu considérable du pays. En outre, cette diversité apparaît comme fondement des cultures des populations du Congo, elle est un élément essentiel de la vie communautaire. On connaît le rôle des plantes et des animaux dans les ordalies rituelles, culte des ancêtres, pratique magique secrète et publique; l’existence des forêts sacrées et des espèces totems en témoigne. Ceci nous ramène à croire que les ressources forestières renferment les éléments vitaux et constituent la base de tout développement.

Par ailleurs, se dégage la nécessité de protéger la forêt par une exploitation rationnelle de ses ressources, se faisant avec parcimonie, l’utilisation de l’énergie propre et renouvelable; ceci en impliquant les populations locales à travers des programmes intégrés qui tiennent aussi compte de leur développement.

 

 

Forêt du Congo

 

 

 

Le 11/11/2019

 

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II. INTRODUCTION

La forêt est à l’origine de plusieurs avantages concrètes pour l’humanité; elle joue un rôle très important dans le fonctionnent de la société congolaise. Des éléments constitutifs de sa diversité biologique, leur contribution économique, leur importance nutritionnelle ainsi les facteurs constituant une menace pour la forêt en République Démocratique du Congo font partie cette analyse.

Dès lors, nous nous attelons à trois préoccupations:

  • Les fonctions écologiques et intrinsèques de la forêt;

  • L 'utilisation de la forêt par les populations de la R.D.Congo;

  • La problématique de la conservation des forêts pour les besoins actuels et futurs face aux rapports homme-forêt.

 

III. LES FONCTIONS ECOLOGIQUES INTRINSEQUES DE LA FORET

 

· Protection des ressources en eau:

Grâce au feuillage, aux écorces et la litière abondante, les forêts ralentissent la dispersion de l'eau et favorisent une infiltration lente, mais complète, de l'eau de pluie; il faut également rappeler la capacité des arbres de retenir d'autres types de précipitations, comme le brouillard, qui peuvent être recueillies et stockées pour utilisation ultérieure. C'est la combinaison de ces éléments qui rend possible, dans des milieux apparemment très arides, le stockage d'importantes quantités d'eau dans le sol, lesquelles peuvent alors faire survivre arbres et forêts dans des conditions souvent mauvaises. En réduisant l'érosion, les forêts assurent également le nettoyage de l'eau naturelle.

 

· Protection du sol:

Le couvert forestier ralentit le vent, tandis que son dense réseau de racines maintient le sol en place; ce qui limite l'érosion, réduit les glissements de terrain et chutes de pierres et, dans les climats froids, les risques d'avalanche. En combinant le ralentissement de la dispersion de l'eau et son captage pour les nappes phréatiques et intermédiaires, les forêts assurent un effet tampon qui réduit les phénomènes de crue ou les importants arrachements de berges des cours d'eau.

 

· Atténuation du climat local et réduction des retombées des émissions de gaz:

En contrôlant la vitesse du vent et les flux d'air, la forêt a une incidence sur la circulation locale de l'air et peut ainsi retenir les suspensions solides et les éléments gazeux; elle peut également filtrer les masses d'air et piéger les polluants. La forêt assure un effet protecteur indéniable pour les populations voisines et surtout pour les cultures. C'est une capacité qui est utilisée dans la protection des zones habitées, souvent à proximité des zones industrielles ou en foresterie urbaine.

 

· Conservation de l'habitat naturel et de la diversité biologique:

La forêt abrite flore et faune. Elle assure, en fonction de sa santé, de sa vitalité et de la façon dont elle est gérée ou protégée, sa propre perpétuation, et ce, grâce au fonctionnement des processus écologiques forestiers. Dans les conditions naturelles, les séries d'étapes successives évoluent progressivement vers un équilibre. Quant aux formations et associations correspondant à l'équilibre optimum, elles dépendent des caractéristiques climatiques et physiographiques. La composition et la structure influencent notablement la diversité, tandis que la densité favorise la protection.

 

· La fonction récréative et les autres fonctions sociales des forêts:

Les forêts ont général acquis au cours des cinq dernières décennies une fonction récréative de plus en plus importante. Des stations touristiques et climatiques jouissant d'un environnement forestier ont prospéré à proximité des villes. Les résidences secondaires situées dans les régions boisées des pays développés, mais aussi des pays en voie de développement, rapprochent de nouveau les hommes de la forêt. Dans ces zones, l'aménagement des forêts devrait donc s'orienter toujours plus vers des objectifs visant le bien-être des gens, les loisirs et les services récréatifs, ainsi que la protection des êtres humains contre les effets de la concentration urbaine et de l'industrialisation.

 

· Prévention de l'érosion culturelle par la protection des forêts:

L'évolution de l'économie forestière locale et mondiale fait peser des menaces sur d'autres fonctions protectrices des forêts naturelles dans les régions en voie de développement, c'est-à-dire là où les forêts ont gardé leurs fonctions culturelles et religieuses. Le maintien de la dimension culturelle des fonctions protectrices des forêts constitue un défi pour la foresterie du XXIème siècle qui ne peut ignorer ces besoins.

 

IV. L'UTILISATION DE LA FORET EN R.D.CONGO

 

IV.1. Présentation de la forêt de la R.D. Congo

En ce qui concerne la République Démocratique du Congo, la biodiversité est essentiellement forestière: plus de la moitié des 2344885 Km2 que compte le pays sont couverts des forêts, repartis ci-dessus suivant les formations végétales rencontrées.

FORMATION VEGETALE

SUPERFICIE (km2)

% FORET

% TERRITOIRE

FORET DENSE HUMIDE

     

(Forêt sempervirente et semi-décidue)

872251.16

68.14

37.20

FORET DE MONTAGNE

     

- Forêt dense de montagne

38612.39

3.01

1.65

- Forêt de bambous

1666.72

0.13

0.07

FORET DENSE SECHE DEGRADEE

     

- Forêt dense tropophile

51946.17

4.06

2.22

- Forêt claire (Milombo)

102225.61

7.99

4.36

FORET SUR SOL HYDROMORPHE

88614.05

6.92

3.78

GALERIES FORESTIERES

2500.08

0.19

0.11

FORET DE MANGROVES

555.57

0.04

0.02

FORET SECONDAIRE

121670.70

9.54

5.19

TOTAL FORET

1280042.46

100

54.59

Source: SPIAF (Service Permanent de l'Inventaire et Aménagement Forestier)

Cette couverture forestière représente 47% de la forêt africaine et influence énormément la vie des populations qui la considère comme, «la mère nourricière».

 

IV.2. Forêt, mère nourricière

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a) L'agriculture

La diversité biologique constitue la base des ressources génétiques qui assument la sécurité alimentaire des peuples depuis des millénaires à travers l'agriculture. Environ 70% de la population est rurale et intervient dans l'agriculture traditionnelle. Cette dernière pratique est essentiellement une agriculture de subsistance qui fournit environ les 3/4 des cultures vivrières dont le manioc, le maïs, le riz, le haricot et l'arachide. Pour ce faire, le milieu forestier procure un meilleur rendement que les conditions de savane. Les conditions forestières favorisent aussi le foyer de produits de la cueillette: des champignons, le miel, les chenilles, les termitières, etc.

Malheureusement, certaines pratiques agricoles ont des effets néfastes sur la survie forestière, tel que l'abattage des arbres. La pratique consiste à allumer le feu qui, dans son parcours, attaque les parties de la forêt non concernées et détruit même les souches des essences, empêchant ainsi la régénérescence.

 

b) La chasse et la pêche

En RDC, on estime qu'environ 75% des protéines animales proviennent de la chasse, pratiquée dans des forêts autour des villages et le long des voies routières. La chasse de subsistance est moins nocive et participe même à la préservation de la ressource cynégétique dont la forêt constitue la réserve, à condition que la pression démographique ne soit pas forte. La chasse commerciale, par contre, née de la nécessité de répondre à la demande des populations urbaines en viande de gibier, peut devenir destructrice. Il en est de même du braconnage orienté vers la récolte des trophées, d'ivoires ou la capture d'animaux de compagnie (oiseaux, serpents, singes...)

Concernant la chasse rurale, les moyens utilisés par les villageois (armes à feu, pièges, filets, feu de brousse, etc.) ne différencient pas les animaux protégés de ceux non protégés. En outre, les villageois n'ont aucune connaissance de la catégorisation des animaux en espèces protégées et non protégées.

Quant aux ressources halieutiques naturelles en eaux continentales, la RDC possède un réseau hydrographique très dense. Les plans d'eau représentés par l'immense réseau fluvial, les plaines inondées et les lacs couvrent environ 86080 Km2 (3,5% de la superficie nationale) et ont un potentiel halieutique considérable. La production varie entre 80 et 100 tonnes de poissons par an; une production ralentie à cause de la guerre et l’instabilité politique. Les potentialités varient de 300000 à 700000 tonnes, les activités de pêche reposent sur un nombre restreint d'espèces de poissons, soit 1 à 7 % d'espèces inventoriées. La surexploitation de ces espèces présente un risque d'extinction dans la mesure où les techniques utilisées, comme l'utilisation des plantes à poison, des pesticides et des filets à mailles inappropriées, ont une forte capacité destructrice.

 

c) L'énergie bois

L'énergie-bois représente environ 88% de la consommation totale d'énergie dans les secteurs domestiques et industriels face aux autres formes d'énergies. L'utilisation de la braise et du bois de chauffage apparaît à cet effet comme une source d'énergie de substitution à l'électricité, le pétrole ou le gaz qui, du reste, coûtent chers.

Les besoins dendro-énergétiques entament annuellement près de 200000 hectares de forêts naturelles. Les régions les plus touchées sont celles de Kinshasa, du Katanga, de Kasaï, les principaux centres urbains du pays, et les lieux à forte densité de population.

Par ailleurs, le plus important programme de plantation de bois de feu est sans doute celui de 7200 hectares réalisés sur le Plateau des Bateke au courant de 1987. C'est dire donc que la forêt naturelle, en plus de produire du bois d’œuvre et d'industrie, sera sollicitée, pour longtemps encore, dans la production de bois de feu.

 

IV.3. Forêt, source de revenu

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a) Les exploitations de bois d'œuvre

En RDC, l'exploitation forestière de bois d'œuvre se déroule selon la méthode sélective. Elle consiste à récolter les belles tiges des essences commerciales recherchées, laissant derrière une forêt écrémée.

L'exploitation forestière touche annuellement environ 100000 hectares de forêt pour une production annuelle oscillant autour de 500000m3. Elle provoque un déboisement annuel de l'ordre de 6000 hectares. On peut y ajouter la production artisanale dont les estimations se chiffrent à près de 2 millions de m3. La plus grande partie des exportations est constituée de grumes destinées en grande partie à l’exportation. Les plus recherchées sont: Entandrophragma, Gossweilerodendron balsamiferum, Khaya, Chlorophora excelsa, Terminalia superba, Pericopsis elata et Millettia laurentii. Le risque d'épuisement de ces espèces prisées est donc permanent dans ce type d'exploitation, surtout lorsqu'elle est répétitive.

Toutefois, cette exploitation alimente le marché interne et externe couvrant les besoins des populations en bois et rapportant ainsi annuellement au pays des ressources considérables en devises.

 

b) Les exploitations minières

Les principales sources de richesse du Congo sont les mines. Dans ses forêts immenses, le pays possède de vastes carrières de cobalt, de l'or, de cuivre et de diamant.

L'exploitation minière, lorsqu'elle est pratiquée à ciel ouvert sur des grandes superficies, est préjudiciable au maintien de la biodiversité.

Généralement mécanisée et avec utilisation des engins lourds, l'exploitation des mines à ciel ouvert conduit au décapage des horizons superficiels du sol, à la mise à nu d'horizons pauvres, au tassement et au colmatage des terrains en exploitation. Il en résulte une inaptitude de ces terrains à reconstituer les éléments biotiques perdus au cours de l'exploitation.

 

c) Les activités touristiques

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Les activités touristiques au Congo s'exercent essentiellement dans les parcs et aires protégées. Le pays compte 7 parcs nationaux: Parc National des Virunga (800000 hectares), Parc de Garamba (500000 hectares), Parc Kahuzi-Biega (600000 hectares), Parc de Salonga (3600000 hectares), Parc d'Upemba (1000000 d'hectares), Parc des Kundelungu (220000 hectares), Parc de Maiko (1000000 d'hectares). Les quatre premiers sont inscrits comme Patrimoine Mondial de l'UNESCO.

Ces parcs renferment de nombreuses espèces animales qui attirent de nombreux touristes (Gorilles de Montage, Okapi, Pangolin, Paon..), renflouant ainsi le revenu national du pays.

Les activités touristiques peuvent porter atteinte à la diversité biologique en provoquant l'accroissement de la demande de certains produits exotiques de la flore et de la faune. D'où, la nécessité d'organiser un tourisme qui n'endommage ni l'environnement, ni le patrimoine culturel.

 

IV.4. Forêt, source magico-pharmaceutique

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a) La pharmacopée traditionnelle

Dans le secteur de la pharmacopée, chaque société traditionnelle possède une vaste connaissance des plantes utilisées pour la médication. Les forêts et les savanes congolaises sont des réservoirs d’importantes essences médicinales. La médecine traditionnelle prend de plus en plus de l'ampleur pour deux raisons: le coût réduit de traitement et le fait que certaines malades trouvent plus facilement guérison avec les plantes, telles que le rhumatisme, l'asthme, amibiase, hémorroïde, malaria, etc.

Au niveau local, il existe des mesures de conservation et de protection des espèces médicinales. En effet, dans chaque village, plusieurs plantes domestiques à vertu médicinale sont interdites de destruction; telles que "tangawisi", "kilolo-kwanga", "quinquina", "mupesi-pesi". Cependant, dans ce domaine, des recherches restent encore à effectuer sur la portée pharmacologique de certaines essences forestières.

 

b) Les pratiques magico-culturelles

Les forêts tropicales sont non seulement des sources d'intrant magiques, mais également des laboratoires et lieux appropriés pour des initiations, rituelles de rencontre avec les ancêtres, lieux de guérisons magiques. Le rôle des plantes et des animaux dans les ordalies rituelles, culte des ancêtres, pratique magique secrète et publique, n’est plus à démontrer. On entend souvent parler des pratiques de transformation d'homme en éléphant, en lion, en léopard ou en autre animal féroce afin de guérir, traiter ou capturer d'autres animaux suivant les besoins...

 

V. CONCLUSION

Les activités anthropiques ont un impact sur la forêt, source de bien-être. L'agriculture, l'élevage, l'exploitation de bois, la pêche, la chasse constituent les sources essentielles de la subsistance de base et de survie, de l'emploi et de revenus. D'une part, la conservation des ressources biologiques s’impose, compte tenu des fonctions écologiques de la forêt. D'autre part, du fait de poids démographique en RDC (50 millions d'habitants), il y a une impérieuse nécessité de survie des populations et de développement entraînant parfois une exploitation irrationnelle de ses ressources. Cette dualité constitue aujourd’hui un défi à révéler.

Que faire pour concilier la nécessité de conservation des forêts avec les besoins de survie des populations forestières? Comment intégrer dans les cultures locales les différents programmes de préservation de la forêt sans altérer leurs modes de vie, principalement ceux liés aux besoins économiques?

 

Pistes d’une conservation durable:

Des programmes de conservation et de gestion rationnelle doivent combiner en même temps la participation des populations forestière et la prise en compte de leurs us et coutumes liés aux forêts et d’autres facteurs tels que le degré d’instruction.

 

a) Inciter la participation de la population locale

Pour les populations rurales, la création des parcs et aires protégées signifie souvent qu'elles sont exclues des terres traditionnelles, source de vie. Ainsi, les intégrer, dès le début, dans le processus de l'élaboration des programmes de protection et de conservation, est fondamental.

Malheureusement, les valeurs internationales, par oppositions aux valeurs ancestro-culturelles nationales et locales, ont tendance à dominer les programmes de conservation de la biodiversité. Il n'est pas étonnant de constater que les attitudes des populations locales vivant à proximité des aires protégées suscitent des soupçons et une méfiance à l’égard de ces programmes.

Les connaissances et compétences développées par les populations locales au cours de milliers d'années d'adaptation et de manipulation de leur terre, de leur flore et de leur faune constituent une ressource inestimable et largement inexploitée. Il s'avère nécessaire d'utiliser à la fois les bases de connaissances africaines et l'apport de sciences biologiques de l'Occident afin de parvenir au but figurant dans les programmes.

La sensibilisation, la formation et le développement des ressources humaines sont des étapes nécessaires à la mise en œuvre des stratégies pour la conservation de la biodiversité, compte tenu du niveau d’instruction souvent relativement bas des populations rurales.

 

b) Lier la conservation de la biodiversité au développement durable

Les programmes de conservation et de protection des forêts doivent être liés aux projets de développement afin que les populations rurales se sentent bénéficiaires directes ces mesures. C'est-à-dire que ces programmes, donnant l’impression d’expropriation de la forêt, doivent être compensateurs, et faire bénéficier les populations concernées des bienfaits que leurs offraient la forêt, mais par d’autres moyens (exemples: programmes nutritionnels, soutien à l’élevage domestique...), pourvoyeurs de ressources et d’aliments.

Si les utilisateurs des ressources se rendent effectivement compte que l'amélioration de leur cadre de vie dépend de l'utilisation qu'ils font de ces ressources, on suppose qu'ils seront plus prompts à adopter des méthodes rationnelles d'une exploitation durable.

On peut aussi mettre à la disposition des résidants locaux des services sociaux tels que les écoles, les dispensaires, électricité, élevage... pour cesser de faire la chasse dans certaines régions.

Alors seulement nous pouvons espérer à une exploitation et une gestion durable des forêts, la vie est tributaire de la diversité biologique.

 

VI. BIBLIOGRAPHIE

Planète cœur (1995): Déclaration de Rio sur l’environnement et le développement

Albert Gottle et El-Hadji M. Sene: Les fonctions protectrices et écologiques des forets

Monographie Nationale sur l’état de la diversité biologique en République Démocratique du Congo (1999)

Michelle Ghattas et Dounia Loudiyi (1993): Biodiversité africaine, fondement de l’avenir, Programme d’appui à la biodiversité, WWF, The Nature Conservacy, USAID.

Michael Brown et Barbara Wychoff-baird (1992): Projets intégrés de conservation de la nature et de développement (PICD), Programme d’appui à la Biodiversité, WWF, The Nature Conservacy, USAID.

 

 

 

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Commentaires

  • Odette KABENA

    1 Odette KABENA Le vendredi, 22 mai 2020

    Bonjour Congo Autrement,

    Je vous félicite pour le travail de grande qualité que vous faites. Depuis un moment, je vous lis.
    J'aurais voulu que vous réfléchissiez à "comment actualiser" votre ressource bibliographique. Je constate que les ouvrages et auteurs consultés sont vieux.
    Bon travail.

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